Amsterdam, 1705. La ravissante Thea Brandt fête ses dix-huit ans. Elle représente l'unique espoir des siens de redorer le blason de la famille. Sa tante Nella lui trouve le beau parti idéal mais la jeune femme n'a d'yeux que pour le grand théâtre de la ville et pour Walter, l'artiste qui y peint les décors. Tous deux s'engagent dans une liaison enflammée, menaçant la réputation de Thea et des siens. De mystérieuses figurines miniatures, sculptées avec une virtuosité éblouissante, font leur apparition, bouleversant la vie de chacun.Après le succès de Miniaturiste, La maison dorée, tout en grâce et en rebondissements, fait naître une héroïne aussi audacieuse qu'avide d'indépendance. Mais qui, de la raison ou du coeur, saura vaincre ?
Sally et Liss ne pourraient pas être plus différentes l'une de l'autre. Sally, dix-sept ans, vient de fuguer. Anorexique, elle en veut au monde entier. Liss, la cinquantaine, travaille seule à la ferme, dans le silence des champs et des vignes.En offrant l'hospitalité à Sally, Liss ouvre sans le savoir une porte de sa vie. La jeune fille, qui ne devait rester qu'une nuit, trouve quant à elle un refuge auprès d'une femme différente des autres adultes : pas de jugements hâtifs, pas de questions suspectes. Tandis qu'elles effectuent les travaux des champs, récoltent les poires, soignent les abeilles, elles commencent, timidement, à se livrer, à partager ce qui les éloigne des autres. Dans ce roman lumineux, Ewald Arenz évoque la rencontre de deux âmes blessées qui, ensemble, vont trouver leur place dans le monde. Éloge de la différence et de la liberté, à l'image des multiples variétés de fruits qui poussent dans le jardin de Liss sans laisser la main de l'homme les façonner, Le parfum des poires anciennes est un hymne à la nature et à l'amitié.
Dans un monde où une infime partie de la population a survécu à une épidémie, Oliver est le réfugié climatique RC 2722. Il fait partie des chanceux. Du moins c'est ce qu'il croit... Depuis le grand effondrement, Oliver a grandi dans une ville souterraine, hypersécurisée, où la population se protège des virus et des ondes radioactives extérieures. Entre un père et un frère, tous deux haut gradés, il a du mal à trouver sa place. Mais quand l'un meurt mystérieusement et que l'autre est condamné à l'exil, son univers vacille.
Et si ces deux évènements cachaient un secret bien plus grand ? En quête de réponse, Oliver n'a pas le choix : Il doit remonter à la surface !
Sam est une ado comme les autres, enfin presque...
Depuis qu'Arnaud, son meilleur - et unique ami - a été accepté à l'institut Alice, une école pour surdoués, il ne donne plus aucune nouvelle. L'a-t-il déjà oubliée ou se passe-t-il quelque chose d'étrange dans cette école qui ne ressemble à aucune autre ? Sam est bien décidée à le découvrir...
Des tours de la Défense aux Alpes Mancelles, ce polar technologique combine astucieusement trame technologique, enquête « policière » et récit d'aventure sous le patronage singulier de Lewis Carroll.
Linh a 16 ans et ne connaît pas son père. En 1969, en pleine guerre du Vietnam contre les Américains, elle fugue pour le rejoindre dans le maquis des révolutionnaires. Là-bas, elle découvre que son père réalise des films documentaires pour le Front National de Libération.
Réussira-t-elle à s'adapter à la vie dans le maquis ? Est-il possible de renouer avec son père après tant d'années ?
Aujourd'hui, à l'aube de ses 70 ans, Linh, réalisatrice vietnamienne reconnue, transmet à sa fille le récit de ses sept années dans le maquis ainsi que toute une partie de l'Histoire encore très peu racontée.
Un duo mère-fille, parfois âpre, où Linh, la maman âgée de 70 ans désormais, livre à sa fille son enfance, ses années dans le maquis Vietnamien alors en pleine guerre. Ele y fait à 16 ans connaissance avec son père, reporter -cinéaste. Elle-même est devenue à son tour une cinéaste de renom. Les images sont belles et aux couleurs tendres et fraîches, adoucissant le vécu difficile de Linh. Très beau et instructif.
Christelle
Quatre meufs autour de la quarantaine réunies autour d'un projet collectif : ouvrir un bar associatif où l'on pourrait lire, faire du yoga, passer du bon temps. Son nom : Pisse-mémé. Une comédie feel good qui évoque les oeuvres de Posy Simmonds et mêle astucieusement quatre parcours de vie, qui prenne le chemin d'une sororité heureuse !
Un Feel Good qui passe bien grâce à un petit côté Trash qui l'empêche de tomber dans la mièvrerie! Le scénario mêle donc assez habilement, le positif et le négatif, le convenu et le “libéré" chez nos 4 héroïnes qui sont bien des femmes d’aujourd’hui. Un changement de vie pour ouvrir une librairie-café-centre de yoga qui connaîtra des péripéties, vaincue par l’amitié et la sororité, le tout dépeint par de jolies couleurs et un trait agréable. Elle m’a bien plu cette Bd!
Christelle
À partir de quel âge a-t-on le droit de changer le monde ? Six jeunes filles, six parcours exceptionnels. Ce roman graphique, fruit d'une enquête journalistique, révèle l'histoire personnelle méconnue de jeunes filles au courage et à la détermination hors du commun, engagées dans les plus nobles combats de notre temps.Greta Thunberg, dont la croisade pour la planète se nourrit d'épreuves insoupçonnées vécues dans sa petite enfance.Malala Yousafzai, qui a tenu tête à l'oppression des talibans, au péril de sa vie.Yusra Mardini, championne de natation syrienne, bravant tous les dangers pour sauver des réfugiés.Melati et Isabel Wijsen, écolières en guerre contre la pollution en Indonésie, parvenues à faire interdire les sacs plastiques.Emma Gonzalez, rescapée d'une fusillade meurtrière dans un lycée et figure emblématique de la lutte pour le contrôle des armes aux USA.Ne laissant ni leur âge, ni leur sexe, ni les menaces les bâillonner, ces jeunes filles sont devenues les porte-drapeaux d'une génération prête à en découdre avec le fatalisme des adultes.Et si les jeunes filles étaient en train d'écrire notre avenir ? Un plaidoyer enthousiasmant, dessiné par 5 grand talents de la BD.
Dumas fait ici revivre toute l'Histoire de France. Le Moyen Âge, parce que son roman est une épopée chevaleresque ; le XVII? siècle dominé par Richelieu, fondateur de la France moderne ; le romantisme, parce que le récit met en scène des héros exceptionnels, qui ont disparu de la société réelle. L'auteur y déploie tout son art : vitesse, humour, sens du mystère et de la grandeur. Le lecteur se sent aventureux comme d'Artagnan, séducteur comme Aramis, fort comme Porthos, profond comme Athos, poète comme Dumas.Redécouvrez la première partie de ce chef-d'oeuvre qui, depuis sa parution en 1844, ne cesse de nous émerveiller, nous émouvoir, nous transporter.
Octobre 1925. À Blackmore, une île coupée du monde au large de Guernesey, meurtres et disparitions sèment la terreur. Alors que la police piétine, Lorraine Chapelle, première femme diplômée de l'Institut de criminologie de Paris, est appelée en renfort. Cette cartésienne irréductible va devoir mener l'enquête aux côtés d'Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans les sciences occultes qui se présente comme « détective de l'étrange ».
Ensemble, ils affrontent les plus sombres secrets de Blackmore?: les statues énigmatiques disséminées sur l'île, la rumeur d'un culte maléfique qui sévirait dans l'ombre, et ce vent lancinant, le murmure des brumes, qui ne cesse jamais. Entre mensonges et confidences, ce duo improbable devra démêler le vrai du faux dans une course contre la montre diabolique.
Je ne suis pas certaine d'avoir pleinement saisi ce qui m'est arrivé, ni ce qui m'a conduite à agir comme je l'ai fait. Certains matins, tout me semble limpide. À d'autres moments, je me vois comme un monstre, une créature que je ne reconnais pas, qui m'aurait possédée dans un instant de vulnérabilité. Mais je crois que cette image vient du regard des autres.
J'ai fait ce que je pouvais.
Il n'y a pas de morale à cette histoire. Tout ce que je sais, c'est que je vous dois les faits. Je vais donc m'attacher à les relater pour vous, et sans doute aussi pour moi, avec toute la précision dont je suis capable. Ils m'emmèneront sur des territoires obscurs, dans les marécages de ma conscience et, pour quelques secondes encore, contre la peau de M.
Joseph Kessel - Maurice Druon : retour au pays des grands hommes.C'est encore le temps des héros, des aventuriers, des bâtisseurs. La vie ne leur fait pas peur. Ils la défient, ils la dévorent. Ils la veulent à la mesure de leurs rêves enflammés.L'un est l'oncle, l'autre le neveu. Ensemble, en 1943, ils ont signé les paroles de l'hymne de la Résistance, Le Chant des partisans.Leurs liens familiaux, d'abord tenus secrets, cimentent une relation très forte, marquée par la tendresse et la fidélité. Mais aussi par la même passion : écrire.J'ai aimé faire revivre ces deux légendes : l'étincelant Kessel du Lion et des Cavaliers, et le lionceau Druon, son presque-fils, auteur à panache des Rois maudits.Entre eux s'est glissée une femme au parcours non moins romanesque : Germaine Sablon, chanteuse et combattante, figure indissociable de leurs destins entrecroisés.D. B.
BIENVENUE DANS UNE FORÊT DE MENSONGES ET D'ILLUSIONS Les faits évoqués dans le rapport de la police locale semblent anodins : peu après l'aube, deux promeneurs découvrent une voiture abandonnée dans les bois en Toscane, le pneu arrière crevé et les portières ouvertes. Mais un détail interpelle les forces de l'ordre : elles remarquent les traces d'une tentative de fuite et les effets personnels d'une mère et de son fils, disparus depuis des mois.
Lorsque l'adolescent réapparaît seul dans la vallée de l'Enfer, il se déclare l'auteur d'un crime effroyable.Et pourtant, l'hypnotiseur florentin Pietro Gerber, appelé à l'aide sur cette enquête, soupçonne que quelque chose d'autre, plus sinistre encore, est à l'origine du mal.
Dès lors, les événements macabres se multiplient et Gerber se retrouve piégé dans une énigme meurtrière où sa vie et celle du garçon seront gravement menacées.
Dans ce thriller psychologique d'une originalité ensorcelante, Donato Carrisi plonge le lecteur dans les abîmes de la conscience humaine.
Tout le monde dit d'Ava qu'elle est un monstre.
Tout le monde sauf Ava.
Après vingt-cinq ans passés derrière les barreaux, celle que l'on surnomme « l'Oiseau boucher » est désormais libre. Enfin, libre, un bien grand mot pour cette quinqua qui doit désormais rendre des comptes réguliers à une conseillère désabusée, remettre ses émotions entre les mains d'un psy aigri et vivre sous une fausse identité dans une ville qu'elle ne peut quitter.
Heureusement, il y a Bill, son gentil voisin, un ancien SDF qui tente de se racheter auprès des siens. Un ami pour Ava, peut-être plus. Après tout, elle a payé sa dette, elle a droit au bonheur et rien ne saurait l'empêcher d'en profiter enfin.
Mais quelqu'un l'a reconnue. Un corbeau qui la menace, la pourchasse, réclame vengeance pour ses victimes. Qui peut bien être assez fou pour réveiller l'Oiseau boucher ?
Avec une prose qui évoque Lionel Shriver, Lucy Banks plonge son lecteur dans la psyché d'un personnage aussi fascinant qu'effrayant. Un roman noir très noir, intense et sidérant qui aborde de l'intérieur l'insécurité émotionnelle, l'humiliation et la folie.
À l'issue d'une manifestation à Tunis, une jeune française est arrêtée et conduite à La Manouba, la prison pour femmes. Entre ces murs, c'est un nouvel ordre du monde qu'elle découvre, des règles qui lui sont dictées dans une langue qu'elle ne comprend pas. Au sein du Pavillon D, cellule qu'elle partage avec vingt-huit codétenues, elle n'a pu garder avec elle qu'un livre, Les Contemplations de Victor Hugo. Des poèmes pour se rattacher à quelque chose, une fenêtre pour s'enfuir. Mais bientôt, dans les marges de ce livre, la jeune femme commence à écrire une autre histoire. Celle des tueuses, des voleuses, des victimes d'erreurs judiciaires qui partagent son quotidien, lui offrent leurs regards, leurs sourires et lui apprennent à rester digne quoi qu'il arrive.
Vibrant d'humanité, Les Contemplées, roman autobiographique enflammé, nous livre l'incroyable portrait d'un groupe de femmes unies face à l'injustice des hommes.
Missouri, été 1860. Après avoir quadruplé son CE1 à 15 ans, Simon diplômé d'office par Miss Rogers se voit refuser l'entrée en CE2 et doit gentiment déployer ses ailes. Aussi, le soir même de cette mauvaise nouvelle, lorsqu'il apprend que les dindes sur pattes valent 20 fois plus à Denver que chez lui, il décide d'acquérir 1000 têtes pour les convoyer sur 1000 kilomètres et prouver ainsi qu'il a le sens des affaires. Il recrute pour l'escorter une équipe improbable avec laquelle il va devoir traverser le désert, affronter les rocheuses et négocier avec les Indiens ! Ces derniers accepteront-ils de laisser passer cette étrange caravane qui doit atteindre Denver pour y faire fortune ?
Le magnifique roman de Kathleen Karr adapté par l'autrice du brillant Anaïs Nin : sur la mer des mensonges, Léonie Bischoff, qui signe son premier titre jeunesse
Simon, un jeune anglais de 14 ans un peu rondouillard, est constamment l'objet de moqueries de la part des jeunes de son quartier, et il est recruté pour toutes sortes de corvées. Un jour où il fait les courses pour une diseuse de bonne aventure, celle-ci lui révèle quels vont être les gagnants de la prestigieuse course de chevaux du Royal Ascot. Simon mise alors secrètement toutes les économies de son père sur un seul cheval, et gagne plus de 16 millions de livres. Mais quand il revient chez lui, Simon trouve sa mère dans le coma et la police lui annonce que son père a disparu. Étant mineur, Simon ne peut pas encaisser son ticket de pari. Pour ce faire, et pour découvrir ce qui est arrivé à sa mère, il doit absolument retrouver son père. Au terme d'une aventure riche en péripéties et en surprises, Simon, l'éternel perdant, deviendra un gamin très débrouillard.
La couleur des choses de l'auteur suisse Martin Panchaud bouscule les habitudes des lecteurs et lectrices de bandes dessinées ; le livre est intégralement dessiné en vue plongeante sans perspective et tous les personnages sont représentés sous forme de cercles de couleurs. La couleur des choses oscille entre comédie et polar avec une technique graphique surprenante, mêlant architecture, infographies et pictogrammes à foison, qui font de ce roman très graphique un livre étonnant et captivant.
Printemps 2018... Des scènes de torture filmées caméra à l'épaule. Des vidéos anonymes déposées au siège de la police judiciaire parisienne. Des victimes réparties aux quatre coins du monde. Printemps 1978... Un drame inavouable. Un acte passé sous silence. Entre sectes, snuff movie et folie humaine, le capitaine Darros et son équipe vont devoir composer avec le doute... jusqu'à ce que l'impensable prenne le pas sur la réalité... Après TAO, Olivier Patry signe ici le second opus de sa trilogie du 36. Fort de ses personnages attachants et de sa plume incisive, il livre avec OCCISUM une nouvelle enquête policière qui ravira les inconditionnels de polars noirs.
On ne sait pas bien ce qu'il se passe dans ce château cerné par des champs de tournesol, dans cette étrange colonie de vacances. Des choses mystérieuses, angoissantes. Certains enfants sont là de leur plein gré, on aurait dit depuis toujours, d'autres ont été arrachés à leur famille. Les monos rôdent dans une atmosphère inquiétante. On tâtonne un peu dans le noir aux côtés de Louise, la jeune narratrice. Ici et là, on entend parler de mauvais traitements, certains pensionnaires sont abrutis par les médicaments, d'autres disparaissent du jour au lendemain. Louise sait qu'elle a été kidnappée. Elle est perdue, elle se sent menacée et n'a qu'une obsession : sauver sa peau. Prête à tout, elle décide de s'échapper grâce à un projet aussi fou que secret. Avec l'aide de deux de ses camarades, Juliette, l'armoire à glace qui passe sa vie à pleurnicher, et Simon, le bricoleur amoureux d'elle, Louise va tout risquer pour fabriquer un deltaplane et tenter de décoller, quitter cet enfer pour retrouver ses parents... A moins que tout ceci ne soit qu'une vue de l'esprit.
Un été incandescent dans la vie de la future Gisèle Halimi.Juillet 1945. Chaque matin, sous un soleil brûlant, Gisèle piétine devant la Résidence générale de Tunis, déterminée à obtenir le papier qui lui donnera des ailes : un ordre de mission avec Paris pour horizon. Car Gisèle veut étudier à la Sorbonne et devenir avocate. Elle veut lutter contre l'injustice, elle veut se battre pour le droit des femmes - deux combats qui s'enracinent dans son enfance.Face à la mer, l'été de ses 18 ans, Gisèle navigue dans ses souvenirs, le regard tourné vers l'avenir.
« - On pourrait simplement marcher.C'était une idée ridicule, mais j'avais décidé de la proposer quand même.- Marcher ?- Oui. Simplement marcher. » Raynor et son mari Moth sont cachés sous l'escalier. Des huissiers tambourinent à la porte : ils doivent immédiatement quitter leur maison. La maison qu'ils ont construite pierre après pierre, où ils ont élevé leurs enfants et qui est leur unique source de revenus, va être saisie.
Dans la même semaine, Moth, qui a tout juste cinquante ans, apprend qu'il est atteint d'une maladie dégénérative incurable.
Quand tout semble perdu, faut-il rendre les armes ? Raynor va en décider autrement. Ils n'ont plus d'argent, plus de maison ? Eh bien, ils marcheront.
Sacs bon marché et tente d'occasion sur le dos, 250 euros en poche, voilà le couple de Gallois prêt à parcourir les 1 013 km du célèbre sentier côtier du Sud-Ouest de l'Angleterre, The South West Coast Path. Du Somerset au Dorset, en passant par le Devon et les Cornouailles, Raynor et Moth découvrent le camping sauvage, les longues journées de randonnée, le corps qui fait mal, la faim, le regard des autres. Mais, aussi et surtout, ils apprennent à s'imprégner de la nature, à vivre au gré des marées et du soleil, à marcher vers l'espoir. Et si le chemin de sel était devenu leur nouvelle maison ? Le Chemin de sel est un récit de guérison et de renaissance qui nous entraîne dans un extraordinaire voyage à travers de sublimes paysages. Traduit de l'anglais par Marc Amfreville
En 2016, Valentine Cuny-Le Callet entame une correspondance avec Renaldo McGirth, condamné à mort, incarcéré depuis plus de 10 ans en Floride. Au fil de leurs lettres, des images qu'ils s'échangent, des rares visites, naît le récit graphique de leurs vies parallèles. Le livre questionne avec une intense émotion la brutalité d'un système carcéral, et l'amitié qui surgit, depuis une cellule de 5m2.
Très tôt confrontée au racisme et aux inégalités, Gisèle Halimi comprend que seules les études la sauveront d'un destin tout tracé. Le récit de cette jeunesse tunisienne l'illustre de la résistance de Gisèle Halimi enfant puis adolescente face aux diktats tant familiaux que politiques, résistance qui porte en germe les engagements futurs de cette femme d'exception.
«Longtemps, je n'ai pas su de quel milieu je venais. Pendant ma prime enfance, même, j'ai pensé que je venais d'un milieu social aisé. À un moment, j'ai compris : ma famille et moi, nous étions pauvres.» Les origines : voilà un «grand mot» pour répondre à la question de nos identités et de nos devenirs. Sommes-nous la somme des déterminations biologiques et sociales dont nous avons hérité ? Si, en revanche, l'identité se construit au fil de la vie, quelles places y tiennent le travail et le mérite ?Gérald Bronner, «transclasse» lui-même, s'interroge et revisite la question sous le double angle du savoir sociologique et de son expérience personnelle.Une réflexion émouvante, ainsi qu'un plaidoyer en faveur de la complexité qui rend nos origines dignes d'être racontées.
En 2007, au CHU de Brest, de nombreux cas d'atteintes cardiaques inexpliquées attirent l'attention de la pneumologue Irène Frachon. Ses recherches mettent en cause le Mediator, coupe-faim des laboratoires Servier, dont le principe actif avait conduit au retrait de l'Isoméride en 1997. Celui du Mediator sera effectif en 2009. Depuis, elle poursuit son combat pour l'indemnisation des milliers de victimes...