Si le concept d'intégration est une idée de base des sciences sociales depuis le XIX° siècle, il est appliqué depuis une vingtaine d'années dans les pays européens essentiellement à des populations immigrées. Cet ouvrage analyse la construction des discours qui en découlent, ses développement sémantiques, ses utilisations dans la société politique. Les textes reviennent notamment sur la première déclinaison entendue du mot intégration, celle par le travail, mais également sur la place de la famille et des femmes de l'immigration.
L'objet de ce colloque a été de réfléchir aux trois scènes - le social, le familial, l'intime - où se jouent les souffrances identitaires aujourd'hui. Il a donné la parole à des penseurs et à des praticiens, de façon à permettre aux professionnels sollicités par les récits de ces souffrances de penser ce qui s'énonce sous leurs yeux, d'élaborer des pratiques socio-cliniques en devenir.
Ernest Coeurderoy entre en politique après le massacre de juin 1848, mais engagé dans les mouvements radicaux, doit bientôt fuir la France et se réfugier en Suisse, commence alors un long parcours d'exil. Vite oublié, en dépit du talent littéraire et pamphlétaire que manifestent ses écrits, Coeurderoy n'en est pas moins un témoin de premier plan de la période qui suit la Révolution de 1848. Il est, par excellence, le chantre de l'espérance trahie, de la mélancolie révolutionnaire accablée par le triomphe de l'ordre policier, de la bêtise et de l'argent. Il se suicidera désespéré en 1862.
Où va le salariat ? Pour nombre d'analystes, l'affaire est entendu : à sa perte. Or la fin du salariat n'est pas prédictible. L'ouvrage traite la question des mutations du travail et de l'emploi dans le mouvement de redéploiement du capitalisme. Ces contributions mettent au jour quelques figures contemporaines : celle du chômeur, de l'intérimaire, du cadre, de l'exécutant... elles veulent être autant de semailles qui préparent à une sociologie critique du rapport salarial...