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Prix
Antonio Negri
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Projet et métropole ; essai sur la critique opéraiste de l'architecture
Antonio Negri
- Entremonde
- Metro
- 9 Février 2024
- 9782940426614
Première étude en langue française de l'oeuvre de l'architecte et théoricien italien Manfredo Tafuri. Un chapitre de la pensée italienne (l'école de Venise) qui, à la fin des années 1970, s'ouvre à certaines pistes de recherche novatrices à propos du rôle, de la fonction et des possibilités inexplorées de l'art de bâtir dans son rapport aux grands espaces de l'urbanisation contemporaine. L'occasion pour l'auteur de montrer de quelle manière la critique opéraïste de l'architecture a pu tracer les limites idéologiques de la discipline et les contours matériels d'un secteur décisif de la production contemporaine à travers une brillante rencontre entre philosophie et technique, militantisme politique et pratiques professionnelles.
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Le démon de la politique
Etienne Balibar, Antonio Negri, Mario Tronti
- Amsterdam
- 19 Novembre 2021
- 9782354802387
En France, Mario Tronti est avant tout connu comme l'auteur d'Ouvriers et Capital. Désormais considéré comme un classique du marxisme international, ce livre a en effet produit une « révolution copernicienne » en faisant de la classe ouvrière et des luttes de classes le moteur du développement du capitalisme, et inauguré l'un des courants de pensée les plus originaux de l'après-guerre, l'opéraïsme italien. Le Démon de la politique est le premier ouvrage en français à proposer une introduction au parcours intellectuel de Tronti, à explorer les multiples facettes de la trajectoire théorique et militante de ce penseur pour qui le xxe siècle inaugure le « crépuscule » de la politique.
Conversation avec les philosophes Étienne Balibar et Antonio Negri, cet ouvrage nous invite à une méditation passionnée sur le destin et la vocation que représentent la politique pour celles et ceux qui, comme l'écrit Max Weber, sont possédés par son démon. Les interventions de ces trois figures majeures de la pensée critique contemporaine y dessinent une réflexion passionnante sur la nature de la politique et son avenir incertain. -
Domination et sabotage (1977) est l'un des textes clés de la Séquence rouge italienne des années 1960-1970. Il constitue une intervention décisive, qui est, tant par sa portée théorique que politique, comparable à Ouvriers et capital de Mario Tronti. Contribuant à cette grande séquence d'insubordination ouvrière et sociale qui a culminé lors du « mouvement de l'Autonomie de 77 », Antonio Negri insiste sur la reconfiguration des potentialités de rupture avec l'ordre capitaliste dont est porteur le sujet de classe. « Refus du travail », « l'autovalorisation prolétaire est sabotage », etc. ; autant de mots d'ordre qui renvoient à l'émergence d'une nouvelle figure de la conflictualité sociale.
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Une certaine idée de l'Europe
Patrick Boucheron, Antonio Negri, Elisabeth Roudinesco, Thomas Piketty, Myriam Revault d'allonnes, Collectif
- Flammarion
- Champs Actuel
- 1 Mai 2019
- 9782081480223
L'Europe, pendant la plus grande partie de son histoire, a été une idée.
Elle signifiait un profond désir de circulation et de liberté autant qu'un souci de rigueur et de polémique. À Milan ou à Paris, on se lisait fougueusement ; entre Bruxelles et Vienne, on se copiait passionnément. Aujourd'hui, alors même que l'Europe est devenue une institution, elle n'est pas, ou de moins en moins, une idée. Bruxelles serait-elle devenue une Cité interdite où le débat public ne pénètre plus ?
Voilà pourquoi la revue Le Grand Continent a invité cinq penseurs internationalement reconnus pour l'envergure de leurs travaux à parler, pour la première fois, de leur idée d'Europe. Ensemble, ils ont ouvert de nouvelles perspectives, de nouveaux chemins à parcourir pour retrouver les voies d'une Europe idéale, pleinement politique - une certaine idée de l'Europe.
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Troisième ouvrage issu de la collaboration entre Antonio Negri et Michael Hardt, Commonwealth poursuit la critique du triumvirat république, modernité et capital, en affirmant la nécessité d'instituer et de gérer un monde de richesses partagées. Le commun en question est de nature écologique mais aussi biopolitique, puisque ce sont les connaissances, langages, images, codes, affects et réseaux de communication qu'une société produit de manière collective. Face à une république devenue république de la propriété privée - tant au niveau national que global - au fil des constitutions et des grandes révolutions bourgeoises, la multitude doit apprendre à se réapproprier le commun, et devenir par là un projet d'organisation politique.
Pour ce faire la critique ne suffit pas, aussi Negri et Hardt esquissent-ils les ligne de fuite de l'alter-modernité - ces forces de résistance mais aussi de renouvellement. Negri et Hardt confient donc la lutte des classes à l'autonomie croissante du travail biopolitique. Ainsi les aptitudes économiques montrent la voie aux aptitudes politiques de la multitude. Cet ouvrage, et l'étude des manières d'instituer le commun qu'il propose, gagne une nouvelle perspective au vu des événements récents, notamment du printemps des révoltes arabes.
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L'anomalie sauvage ; puissance et pouvoir chez spinoza
Antonio Negri
- Amsterdam
- 11 Janvier 2007
- 9782915547375
La véritable politique des philosophes classiques, c'est leur ontologie, tel est le principe qui guide ce livre, écrit en prison pendant les années 1979-1980.
Le néoplatonisme de la renaissance avait forgé l'utopie d'un développement spontané du capitalisme de marché. mais les grandes philosophies bourgeoises - descartes, hobbes, rousseau, hegel - devront insérer la crise au coeur de ce développement, et donc de l'ontologie. pour elles, l'appropriation suppose toujours la médiation dialectique d'un pouvoir qui lui est extérieur. à l'opposé, spinoza reprend l'exigence révolutionnaire de la renaissance, mais en transformant complètement son cadre ontologique.
Coupant court à toute dialectique, qui n'est jamais que la ruse ultime de la médiation bourgeoise, il pense l'être comme surface, plénitude, multiplicité. il forme ainsi une théorie de la pratique collective et de la force productive humaine, toujours tendue vers plus d'autonomie. radicalement matérialiste, cette philosophie qui affirme la puissance contre le pouvoir devient alors une anomalie sauvage, inscrite dans cette autre anomalie historique : la hollande du xviie siècle.
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Global ; luttes et biopouvoir à l'heure de la mondialisation : le cas exemplaire de l'amérique latine
Antonio Negri, Giuseppe Cocco
- Amsterdam
- 8 Février 2007
- 9782915547382
Selon antonio negri et giuseppe cocco, comme le montre exemplairement la situation latino-américaine, nous vivons aujourd'hui un interrègne historique caractérisé par la crise du pouvoir souverain, crise comparable à celle qui marqua le passage de l'époque médiévale aux temps modernes.
Cette situation exige de nous que nous nous libérions de tous les dogmatismes, y compris de ceux qui se présentent comme " révolutionnaires ". a l'opposé des commentateurs qui voient dans les mouvements politiques latino-américains qui ont porté lula, kirschner, chavez et evo morales au pouvoir le symbole d'un renouveau triomphal de la perspective " nationaledéveloppementiste " de l'anti-impérialisme classique ou qui leur reprochent au contraire leur supposée pusillanimité, negri et cocco avancent l'hypothèse selon laquelle le problème qui s'impose aujourd'hui aux pays latino-américains n'est pas de relancer les politiques de développement économique " nationalistes ".
Il s'agit plutôt, d'une part, de gouverner l'interdépendance qui constitue la réalité nouvelle de l'amérique latine à l'heure de la mondialisation et, d'autre part, de maximiser l'autonomie et la puissance d'agir des mouvements populaires et indigènes inédits qui s'y sont épanouis. prolongeant, illustrant et précisant les analyses développées précédemment par michael hardt et antonio negri dans empire et multitude, les auteurs de global nous permettent de saisir avec force ce qui aujourd'hui se joue d'essentiel en amérique latine notre monde.
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Art et multitude ; neuf lettres sur l'art ; métamorphoses
Antonio Negri
- Mille Et Une Nuits
- Essai Mille Et Une Nuits
- 22 Avril 2009
- 9782755500707
Antonio Negri, Art et multitude Traduit de l'italien par Judith Revel, Nicolas Guilhot, Xavier Leconte et Nicole Sels. Où donc situer le beau dans le passage du moderne au postmoderne ? La question ne s'arrête pas à l'abstraction. Une mutation s'est opérée. Selon Antonio Negri, créer n'a plus aucun lien avec quelque Nature que ce soit, ce n'est pas non plus une sublimation, mais une démesure (« excédence ») qui découvre des formes instituées comme surplus de la production. Dans un monde global à tendance impériale, créer et générer deviennent des gestes de résistance, réinventant constamment des singularités (objets, signes) prises dans le commun : c'est la multitude.Antonio Negri, philosophe, essayiste et dramaturge, a participé aux luttes politiques et sociales des années 1960-70 en Europe. Longtemps professeur de sciences politiques à Paris, il est l'auteur de nombreux ouvrages de philosophie parmi lesquels Marx au-delà de Marx (Bourgois, 1979), L'Anomalie sauvage, Puissance et pouvoir chez Spinoza (PUF, 1982) et, en collaboration avec Michael Hardt, Empire (Exils, 2000). Trilogie de la différence (Stock, 2009) rassemble ses pièces Essaim (2004), L'Homme plié (2006) et Cithéron (2007).
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Le philosophe politique italien Toni Negri s'interroge ici sur la place de l'art dans le monde actuel.
Dominé par la globalisation et la saturation du capitalisme, l'art comme le travail sont devenus abstraits. Où donc situer le beau dans le passage du moderne au post-moderne? La question ne s'arrête pas à l'abstraction. Une mutation s'est opérée. Selon Negri, créer n'a plus aucun lien avec quelque nature que ce soit, ce n'est pas non plus une sublimation, mais une démesure (" excédence") qui investit la multitude et découvre des formes à situer comme surplus de la production.
Dans un monde global à tendance impériale, pour qui la guerre est nécessaire, créer et générer deviennent des gestes de résistance, réinventant constamment des singularités (objets, signes), mais prises dans le commun. C'est la multitude. Le désir d'expression artistique est partout présent quand la multitude agit de manière créative. L'art investit la vie, là où elle se reproduit parce que notre puissance est plus grande que notre capacité à nous exprimer, " c'est là que la chair du monde peut devenir corps, et la génération peut devenir beauté".
Les seules valeurs artistiques qui vaillent anticipent ce devenir de la multitude.
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Est-il possible de développer un discours qui soit à la fois philosophique, poétique et politique à propos d'un auteur de la grandeur de Leopardi ? Est-il possible de s'engager dans une lecture qui fasse de la rencontre paradoxale entre critique philologique et critique philosophique la ligne d'une interprétation politique du poète qu'est Leopardi. Tel est l'objectif poursuivi par ce livre. Ce livre est né dans d'étranges conditions. Je commençai à relire Leopardi (un auteur de prédilection de mon adolescence) en prison. Cette lecture me contraignit ironiquement (mais pas seulement) à me confronter à une situation analogue de solitude théorique et de défaite politique. En même temps que Leopardi, je lisais le Livre de lob. Pourtant ni l'un ni l'autre de ces textes ne me poussaient vers des conclusions pessimistes vis-à-vis de la solitude et de la défaite. Pourquoi ? Le Livre de lob, cette formidable pâte mythico-théologique, était parcouru par une instance immanentiste et une perception de l'éternité qui brisaient toute détermination catastrophiste et/ou eschatologique : dans la douleur et dans la solitude, Job " voyait ", et ainsi se réappropriait son Dieu. Dans le gigantesque Zibaldone où il exprimait sa pensée, ponctuellement interrompu et illuminé par de prodigieuses pièces poétiques, Leopardi construisait un discours philosophique et politique entièrement ouvert sur l'à-venir. Là où la douleur et la solitude deviennent la condition réaliste de la vie, il est possible d'ouvrir un espace d'espérance, d'inventer une désutopie active et d'entrevoir une praxis constitutive d'un monde nouveau : ainsi, Leopardi se réappropriait son Dieu. Cette lecture de Leopardi me fut utile pour résister. Mais était-elle vraie, était-elle adéquate à la réalité dans laquelle se mouvait sa poésie ? Antonio Negri
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Fin du modèle social-démocrate, implosion des "pays socialistes": quel est l'avenir des gauches dans le monde à l'ère de la mondialisation ? Pour répondre à cette question, Antonio Negri revisite les moments décisifs de l'histoire de la gauche depuis 1989 : de la naissance du zapatisme à l'émergence du mouvement altermondialiste, des grèves de 1995 en France à la montée en puissance du travail précaire dans l'ensemble de l'Europe.
Goodbye Mister Socialism, en effet. Le vieil Etat-providence a vécu. Comment, dès lors, inventer les nouvelles voies de la transformation sociale ? Loin de toute résignation, Antonio Negri montre que, face à la reconfiguration des pouvoirs, le bien commun n'est pas un vain mot. oeuvrer à sa réalisation est aujourd'hui, plus que jamais, possible. Entretiens avec Raf Valvola Scelsi.
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This final volume in Antonio Negri's new trilogy aims to clarify and develop the `common' as a key concept of radical thought. Here the term is understood in a double sense: on the one hand, as a collective of production and consumption in which the domination of capital has been completely realized; on the other hand, as the cooperation of workers and citizens and their assertion of political power. The maturation of this duality was the sign of the limits of capitalism in our age; the common showed itself as the active force that recomposed production, society and life in a new experience of freedom.
Today the promise of freedom seems undermined by the very institutions founded to uphold it, as the charters of western democracy seek to prioritize individualism. Negri advocates instead a free society founded on the premise that the good life is to be collectively ordered - in other words, a society that elevates the common. In his vision, giving political expression to those who work and produce is the only way of overturning totalitarian exploitation and of enabling every citizen to participate in the development of the city.
Like its companion volumes, this new collection of essays by Negri will be a valuable resource for anyone interested in radical politics and in the key social and political struggles of our time. -
This the first of a new three-part series in which Antonio Negri, a leading political thinker of our time, explores key ideas that have animated radical thought and examines some of the social and economic forces that are shaping our world today.
In this first volume Negri shows how the thinking of Marx and Foucault were brought together to create an original theoretical synthesis - particularly in the context of Italy from May '68 onwards. At around that time, the structures of industry and production began to change radically, with the emergence of new producer-subjects and new fields of capitalist value creation. New concepts and theories were developed by Foucault, Deleuze and Guattari and others to help make sense of these and related developments - concepts such as biopower and biopolitics, subjectivation and subsumption, public and common, power and potentiality. These concepts and theories are examined by Negri within the broader context of the development of European philosophical discourse in the twentieth century.
Marx and Foucault provides a unique account of the development of radical thought in the late 20th and early 21st centuries and will be a key text for anyone interested in radical politics today. -
n Many people across the world know Antonio Negri as an internationally renowned political thinker whose book, Empire, co-authored with Michael Hardt, is an international bestseller. Much less well known is the fact that, up until 1979, Negri was a university professor teaching in Paris and Padova. On April 7th, 1979 he was arrested, charged with the murder of Italian politician Aldo Moro, accused of 17 other murders, of being the head of the Red Brigades and of fomenting insurrection against the state. He has since been absolved of all these accusations, but thanks to the emergency laws in Italy at the time, he was sentenced to 30 years in prison. Then, in July 1983, he was elected as a member of parliament, which meant that he was released from prison after four and a half years of preventive detention. After months of debate, the Lower House decided to strip him of his parliamentary immunity Ð by 300 votes in favour and 293 against. At that point he left Italy for exile in France where he remained until 1997 and continued to maintain his innocence of all the crimes of which he was accused. This book is Negri's diary in which he tells of his imprisonment, trial, the elections, and his escape to and exile in France. Both personal and political, it recounts a little known aspect of Negri's life and will be of great interest to anyone concerned with the work of this enormously influential political thinker.
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Four men in a cell in Rebibbia prison, Rome, awaiting trial on serious charges of subversion. One of them, the political thinker Antonio Negri, spends his days writing. Among his writings are twenty letters addressed to a young friend in France letters in which Negri reflects on his own personal development as a philosopher, theorist and political activist and analyses the events, activities and movements in which he has been involved. The letters recount an existential journey that links a rigorous philosophical education with a powerful political passion, set against the historical backdrop of postwar Italy. Crucially, Negri recalls the pivotal moment in 1978 when the former prime minister of Italy, Aldo Moro, was kidnapped and killed by the Red Brigades, and how the institutions then pinned that killing onto him and his associates. Published here for the first time, these letters offer a unique and invaluable insight into the factors that shaped the thinking of one of the most influential political theorists of our time and they document Negri's role in the development of political movements like Autonomia. They are a vivid testimony to one man's journey through the political upheavals and intellectual traditions of the late 20th century, in the course of which he produced a body of work that has had, and continues to have, a profound impact on radical thought and politics around the world.
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This third and final volume of the series of writings by Antonio Negri examines how Spinoza's thought constitutes a radical break with past ideas and an essential tool for envisaging a form of politics beyond capitalism.
Negri shows how Spinoza's ideas have facilitated radical renewal from their beginnings to the present day. It was the democratic freedoms and spirit of solidarity fostered in The Netherlands of the 17th century that allowed Spinoza to develop a radically new form of thought, redefining notions of the state and outlining a republican alternative to absolutist monarchy. In our own era, Negri argues that the rediscovery of Spinoza was critical in reinvigorating political theory. Instead of acquiescing to the economic order of capitalism and abandoning the class struggle, Spinoza's ideas enable us to reconstruct a revolutionary perspective. His treatment of concepts such as multitude, necessity, and liberty have given us new ways of looking critically at our present, revealing that power must always be seen as a question of antagonism and class struggle.
The writings that make up this volume - some written from prison as Negri fought for his own freedom - provide an important account of the enduring relevance of Spinoza's thought. It will be of great interest to students and scholars of philosophy and political theory, as well anyone interested in radical politics today. -
This first volume in a new trilogy of books by Antonio Negri examines and develops the Italian tradition of radical Marxist thought known as operaismo or `autonomist Marxism' - the tradition to which Negri himself adheres and in which he is a leading figure. The tradition of operaismo emphasizes the role of the worker in capitalism and the primacy of class struggle. Within this framework, Negri's key contribution has been to theorize the transition from the `mass worker' to the `social worker' - that is, to broaden the concept of living labour and liberate it from the theoretical cages that locked it into the factory. It was only by moving beyond the ideology and political practice of the mass worker that the revolutionary character of the Marxist concept of class could be updated for our times and developed in relation to the exploitation and socialization of living labour, including networks of cognitive work, reproductive work and care work, networks which also have the potential to become the bases for new forms of resistance to capitalist exploitation. By bringing together Negri's key contributions to the reconceptualization of the worker and class struggle, this volume demonstrates the vitality of the Marxist tradition of operaismo and its continued relevance for understanding the key social and political struggles of our time.
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This book brings together Antonio Negri's critical writings on the nature and form of the modern state. The central theme that runs through these writings is our need to be done with the sovereign state - that is, with the particular form of political power that the capitalist organization of bourgeois society has imposed upon us. Negri seeks to show how the sovereign bourgeois state built in the course of modernity has now become a weapon in the hands of a declining ruling class, a class sometimes exhausted in its institutional expressions and sometimes frenetic, zombie-like and parafascist. In arguing that the despotic power of the state should be abolished, Negri distances himself from some other left-wing thinkers who, erroneously in his view, have come to see the state as an unavoidable institution rather than as a place of power that, once conquered, should be transformed and ultimately dissolved, since it represents the central moment in the organization of force against living labour and free citizenship. In Negri's view, the call for the abolition of the state remains vital and active today, as a concrete utopia that is expressed in every thought and act of liberation. The articles brought together in this volume range from Negri's analysis of the first great transformation of the capitalist state in the twentieth century, a phenomenon precipitated by the triumph of Keynesianism, to his more recent work on how the form of sovereignty changed from being a figure of transcendent and local command to being a dispositif of immanent and global control. Like its companion volumes, this new collection of essays by Negri will be a valuable resource for anyone interested in radical politics and in the key social and political struggles of our time.
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« Dans cet ouvrage Antonio Negri rassemble des essais spinoziens écrits depuis 1981, année de publication de la première édition de son livre L'Anomalie sauvage.
Dans ces nouveaux essais Negri approfondit son interprétation du concept de « puissance » de Spinoza, et la confronte aux lectures spinoziennes de Gilles Deleuze, Alexandre Matheron, Pierre Macherey, Etienne Balibar et autres interprètes contemporains, surtout en s'attardant sur le concept de démocratie. »
Extrait de: Antonio Negri. « Spinoza subversif. » iBooks. -
Monta, Nineta, in gondola, Te condurò lontan su la laguna;
Vien, Nina mia, destrighete, Chè, fin dal çiel, le palide Stele te fa l'invito a una, a una -
This second volume of a new three-part series of Antonio Negri's work is focussed on the consequences of the rapid process of deindustrialisation that has occurred across the West in recent years.
In this volume Negri investigates exactly what happens when the class subjects of industrial capitalism are demobilised and the factories close. Evidently capital continues to make profit, but how and where? According to Negri, the creation of value extends beyond the factory walls to embrace the whole of society; the 'mass worker' of industrialism gives way to the 'socialised worker' (operaio sociale) and the terrain of exploitation now becomes the whole of human life. In postmodernity, the metropolis becomes the privileged arena of value extraction. We must therefore understand the global city, with its stratifications, its enclosures and its resistances. Old categories of the private and the public are inadequate to describe the new matrix of production, which is characterised rather by the 'common', the productive space of cognitive and immaterial labour. Today's metropolis can be defined as a space of antagonisms between forms of life produced, on the one hand, by finance capital (the capital that operates around rents), and on the other by the 'cognitive proletariat'. The central question is then how 'the common' of the latter can be mobilised for the destruction of capitalism.
In an analysis that runs from the Italian workerism (operaismo) of the 1970s to the present day, From the Factory to the Metropolis offers readers valuable insight into the far-reaching impact of deindustrialisation, presenting both the challenges and opportunities. It will appeal to the many interested in the continuing development of Negri's project and to anyone interested in radical politics today. -
« Est-il possible de développer un discours qui soit à la fois philosophique, poétique et politique à propos d'un auteur de la grandeur de Leopardi ? Est-il possible de s'engager dans une lecture qui fasse de la rencontre paradoxale entre critique philologique et critique philosophique la ligne d'une interprétation politique du poète qu'est Leopardi. Tel est l'objectif poursuivi par ce livre. Ce livre est né dans d'étranges conditions. Je commençai à relire Leopardi (un auteur de prédilection de mon adolescence) en prison. »
Extrait de: Antonio Negri. « Lent genêt. » iBooks.