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Anne Sophie Subilia
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Janvier 1974, Gaza. L'Anglaise Piper emménage avec son mari, délégué humanitaire. Leurs semaines sont rythmées par les vendredis soir au Beach Club, les bains de mer, les rencontres fortuites avec la petite Naïma. Piper doit se familiariser avec les regards posés sur elle, les présences militaires, avec la moiteur et le sable qui s'insinue partout, avec l'oisiveté. Le mari s'absente souvent. Guettée par la mélancolie, elle s'efforce de trouver sa place. Le baromètre du couple oscille. Heureusement, il y a Hadj, le vieux jardinier, qui démultiplie les fleurs à partir d'une terre asséchée. Et Mona, psychiatre palestinienne sans mari ni enfants, pour laquelle Piper a un coup de coeur. Mais cela suffit-il ?
Plus que jamais, dans L'Épouse, Anne-Sophie Subilia révèle la profondeur de l'ordinaire. La lucidité qui la caractérise ne donne aucune circonstance atténuante à ses personnages. -
«Tu dis que c'est une contrée à deux vitesses, faite pour des coeurs différents. Le fil des ans la coupe en deux. Aujourd'hui, la fracture est visible à l'oeil nu. Elle se manifeste à travers de petites choses : par exemple, quand le coq chante, mais que tout le monde s'en fout.»Il est celui qui délaisse la ville pour retrouver la Gloye, contrée rurale de son enfance. Dans ce coin de campagne où la nature est peu à peu remplacée par le béton, il observe l'avancée de la modernité avec un oeil inquiet. Il renoue avec la vie agricole et les paysans, arpente cette terre à la fois familière et inconnue dans l'espoir d'y trouver un reste d'authenticité. Dans cet univers en pleine transition, il se préoccupe de ce qu'il laissera derrière lui, après sa propre disparition.À travers une langue typée et percutante qui conjugue l'intime et l'universel, Parti voir les bêtes évoque un paysage parvenu à son point de bascule, tiraillé entre tradition et modernité. Avec ce roman puissant, Anne-Sophie Subilia dresse le portrait sensible d'un témoin de l'inéluctable disparition d'un monde.
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Artémis. Seize mètres d'aluminium, douze tonnes, taillé pour les mers de glace.
Pendant quarante jours, quatre architectes paysagistes embarquent sur ce voilier pour étudier le territoire du cercle polaire. En plein coeur d'une nature vertigineuse, mais soumis à un confinement qui ressemble à un huis-clos, ils vont être confrontés aux contraintes impitoyables tant du groupe qu'ils forment avec le capitaine du voilier et son adjoint que de ce désert glacé dont la nature est aussi toxique qu'ensorcelante.
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Dans un futur pas si lointain, la montée des eaux a eu lieu. Mairesse d'une ville autrefois paisiblement installée au bord d'un lac et désormais presque engloutie, Colombe s'accroche à la perspective d'une décrue qu'elle veut croire proche. En attendant, la population se serre dans les derniers étages des immeubles et organise une vie nouvelle, collective, aquatique.
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