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Benjamin Massieu
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Philippe Kieffer, chef des commandos de la France libre
Benjamin Massieu
- Tempus/Perrin
- Tempus
- 16 Mai 2024
- 9782262107925
La véritable histoire du héros français du " jour le plus long ".
Le 6 juin 1944, 132 715 soldats alliés débarquent sur les plages de Normandie. Parmi eux, un groupe de 176 bérets verts français menés par un homme : Philippe Kieffer. Né en Haïti d'un père alsacien, banquier jusqu'à l'âge de 40 ans, Français libre de la première heure, père fondateur des commandos marine, Compagnon de la Libération, il est le premier officier français à poser le pied sur la terre de France au matin du 6 juin 1944 à la tête de la seule unité française participant à l'assaut terrestre du Débarquement. Il entre dans l'Histoire ce jour, à l'âge de 44 ans.
Fort de très nombreuses sources inédites, notamment familiales, Benjamin Massieu lève le voile sur sa vie. En plus de revenir sur le rôle de Philippe Kieffer durant le conflit, de la formation des commandos en 1942 à leur entraînement en Écosse, du débarquement en Normandie à leurs faits d'armes aux Pays-Bas, il consacre pour la première fois une large place à ses origines, sa jeunesse, sa carrière civile et son engagement. -
On l'oublie très souvent, mais les hommes du Commando Kieffer ne sont pas les seuls Français à avoir pris part au Débarquement de Normandie.
Le 6 juin 1944, 38 parachutistes français sautent sur les arrières de l'ennemi ou sont déposés par planeurs. À l'aube, 177 fusiliers marins commandos posent les premiers le pied sur la plage de Sword Beach tandis que sur mer, douze navires français, avec à leur bord plus de 2 600 marins, participent aux escortes et au bombardement des défenses côtières. Dans les airs, 227 aviateurs français sont engagés dans des missions de chasse aérienne, de bombardement ou de dépôt de rideaux de fumée pour camoufler l'armada.
Ce livre, fruit de découvertes inédites dans les archives militaires françaises et britanniques, archives privées et souvenirs des témoins, dévoile pour la première fois l'ampleur de la participation française à l'opération Overlord.
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Le commando Kieffer, la campagne oubliée
Benjamin Massieu
- Editions Pierre De Taillac
- 6 Novembre 2020
- 9782364451728
« Commando Kieffer ». Deux mots, un mythe, qui évoquent un lieu et une date : Ouistreham, le 6 juin 1944. Pourtant, dans l'?ombre du Jour J se trouve l?autre grand fait d?arme des commandos de Philippe Kieffer, l?autre date, l?autre lieu : Flessingue, le 1er novembre 1944.
Après leur éprouvante campagne de Normandie, les commandos français sont de nouveau déployés sur le front au début du mois d?octobre 1944. Cette fois, ils doivent débarquer à Flessingue sur l?île de Walcheren, l?un des plus formidables points de défense mis en place par les nazis. L?enjeu est crucial pour la poursuite de la guerre : sans le contrôle de l?Escaut, les Alliés ne pourront pas utiliser le port d?Anvers dont ils se sont emparés intact grâce à l?action de la résistance belge. Sans Anvers, c?est tout l?approvisionnement du front et donc la poursuite de la guerre et l?invasion de l?Allemagne qui se trouveront compromis.
Au terme de violents combats, l?opération Infatuate aboutit à ce que le général Eisenhower qualifiera d?« un des faits d?armes les plus courageux et les plus audacieux de toute la guerre ».
Mais la campagne des Pays-Bas est loin d?être terminée pour les commandos français qui poursuivent leurs opérations contre les îles néerlandaises où les Allemands se sont retranchés, jusqu?à la fin du conflit.
C?est sur cette campagne longtemps oubliée et négligée derrière le seul symbole des Français du Jour J que ce livre se propose de revenir.
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Octobre 1914 : le duc de Wurtemberg lance une attaque générale pour percer le front en direction de Furnes. Ce sont 40 000 Allemands qui se lancent à l'assaut de Dixmude. Pour les arrêter et barrer la route de Dunkerque, l'armée française ne peut opposer que 6 500 jeunes marins, surnommés, en raison du caractère juvénile de leur visage, les « demoiselles aux pompons rouges ». Beaucoup n'ont pas 18 ans. Engagés dans la marine à 16 ans, comme mousses, ils vont connaître leur baptême du feu, à terre, dans les plaines de Flandres. Ils reçoivent un ordre formel de l'amiral Ronarc'h qui les commande : « Sacrifiez-vous. Tenez au moins quatre jours ». Après une formidable préparation d'artillerie, les Allemands attaquent. Les combats seront terribles et se termineront au corps à corps, à la baïonnette. Les pertes des défenseurs sont effroyables : un homme sur deux est mort ou hors de combat. Mais les « demoiselles aux pompons rouges » ont tenu 3 semaines avant de recevoir l'ordre d'évacuer la ville. Cette résistance héroïque permettra de briser l'offensive ennemie et de stabiliser le front.
Cet épisode, pourtant méconnu, constitue l'une des plus belles pages de l'histoire de la Marine française.