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Langues
Dominique Sampiero
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Le wagon qui ne voyage que la nuit
Zaü
- La Boucherie Litteraire
- Sur Le Billot Pour Tous
- 3 Mars 2023
- 9791096861590
Sollicité par un centre social d'une ville du Nord pour un atelier de paroles et d'écriture, Dominique Sampiero a proposé le thème de l'enfance après avoir rencontré les 9 femmes marocaines et algériennes qui désiraient y participer. Sur une vingtaine de séances de 2 heures, il a invité le groupe à parler en agissant : coudre, faire la cuisine, manger, se coiffer, se maquiller... pour que les gestes de leur quotidien soient le support de la remontée des souvenirs. Un jour, l'une des participantes l'a pris à part en lui confiant qu'elle aimerait lui raconter son enfance en privé. Elle craignait que les autres se moquent d'elle et utilisent son passé pour la rabaisser. Il a donc enregistré le récit en atelier individuel. Son père avait fui à l'âge de 16 ans la guerre d'Algérie en 1954 pour chercher du travail dans le Nord de la France....
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On écrit un poème pour embrasser. Celle à qui s'adresse le baiser fait corps avec les mots. Une lectrice imaginaire laisse battre son coeur au rythme des mains qui enlacent. En fermant les yeux, une autre nudité se confond aux saisons du paysage. Le corps s'inonde de voyages sous la pluie, de moussons salées comme des marées hautes. Au bord du livre comme au bord du lit, un amour ouvre plus de fenêtres que toute la lumière du matin.
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Récit en proses poétiques né lors d'une insomnie, la nuit de la Saint-Valentin. Il s'agit d'une conversation avec une robe. Ce texte cousu à l'endroit à l'envers invente une doublure au manque pour rendre supportable la douleur. Chaque prose imagine une photographie à laquelle s'adresse notre solitude.
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Ne dites plus jamais c'est triste
Dominique Sampiero
- La Boucherie Litteraire
- 6 Mars 2020
- 9791096861231
J'ai vendu mes larmes comme de la confiture, de l'eau bénite, des preuves de ma gentillesse ou de ma bonne foi. Je me suis fait à l'idée que ça pouvait devenir une carte à jouer, une passion, voire un métier. Qu'on me ferait une petite place quelque part. Avec certificat d'authenticité.
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Territoire du papillon ; onze nouvelles qui se glissent dans la vie des autres
Dominique Sampiero
- Alphabet De L'Espace
- 11 Janvier 2010
- 9782917145043
Onze nouvelles comme onze feuilles d´un livre d´automne, Dominique Sampiero nous emmène dans le noir et blanc d´une fête de village, dans un train avec sa fille ou avec son père et aux côtés d´une femme en larmes qu´il regarde, fasciné, impuissant. Il nou
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Inventaire du vide comme neige et fleurs non répertoriées
Dominique Sampiero
- Corlevour
- 25 Janvier 2023
- 9782372091107
« Le beau guérit. Certaines philosophies l'affirment et l'attestent. La poésie l'enclenche. Il faut entendre par beau des liens qui n'existaient pas. Ce qui surgit dans le regard nous déplie, nous décrispe vers cet espace, interstice entre l'âme et le corps, où s'ouvre, dans le poème, non comme une issue de secours, mais plutôt une porte vers l'ici maintenant. En trois seuils, cette quête dans le livre passe par l'atelier d'un peintre. Puis l'atelier du mot. Et enfin l'atelier de l'autre.» Dominique Sampiero.
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Voilà déjà plusieurs jours que la maman de Malika, 13 ans, n'est pas rentrée à la maison. Comme d'habitude, l'adolescente assume comme elle peut Malvina, sa petite soeur de cinq mois. Le papa n'a plus donné de nouvelles depuis qu'il est parti, à la naissance de la deuxième. Les vacances arrivent. Malika doit partir à la mer avec le centre social et tous ses copains. Mais Maman est toujours en fugue. Tant pis ! Elle part quand même. On comprend vite qu'elle n'a pas abandonné Malvina. La suite s'écrit comme une aventure faite de péripéties joyeuses, salées, amères parfois. Car seul l'un des deux parents reviendra s'occuper des fillettes.
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Dominique Sampiero propose un texte très intime et personnel, avec un titre un peu provocateur, dont le thème est peut-être l'art ou l'insupportable dérision de vieillir. C'est une image pour parler justement de vieillir en pleine conscience. Moins de besoin, plus d'éveil.
Le second texte termine le recueil sur une note plus légère où il est question d'une âme de la marche, où l'idée du paysage comme utopie reste dans le thème général.
EXTRAIT
On débarrasse la table avec recueillement. On replie la paume sur l'or des miettes. On jette les épluchures dans l'athanor de l'humus, au fur et à mesure.
On n'encombre plus le peu d'espace qu'il nous reste à savourer.
On habitue son corps à dormir peau à peau avec le vide. -
Dans la rue, Larissa parle toute seule. Toute seule ? Non. Elle parle à son ventre à peine plus gros qu'un melon. Avec tendresse, elle raconte son pays, la Tchétchénie, à la petite étoile qui naîtra bientôt.
« Là-bas, on lavait le linge à la rivière en éclaboussant les grenouilles. Le dimanche, on mangeait du tchépalgash, une grosse boule de farine qu'on aplatit dans une tourtière avec du fromage de vache dedans. » Mais là-bas aussi, on brûle les maisons, il y a des tireurs dans les arbres... Alors, « Ici », Larissa cherche un toit où dormir, de quoi manger... des papiers qui diront « oui, tu peux rester en attendant ».
C'est comme au jeu des sept cailloux : il faut préserver sa pile, parce que si elle est détruite et qu'elle n'est pas reconstruite avant que l'ennemi arrive, « tu es pris ». Pour ses sept cailloux - ses trois enfants, sa mère restée au pays, son mari, Cédra la petite étoile, et elle-même - Larissa chuchote des histoires à son ventre et espère un nouveau ciel, car « penser à Là-bas, c'est tenir Là-bas dans son coeur pour qu'il ne tombe jamais. » -
Dans l'univers de Dominique Sampiero, la naissance et la mort sont intimement liées, comme le cycle des saisons.La lumière du deuil est le portrait d'une jeune femme seule, enceinte, qui chante la lumière, la nature, mais aussi la peur, le désespoir et la mort. Qui était donc cette femme que le narrateur n'a même pas connue et qui lui manque ?Dans Le dragon et la ramure, Justin, un orphelin élevé par des moines, apprend l'art de l'enluminure, puis abandonne la vie monacale pour vivre auprès d'Agate des jours de joie et de ténèbres et connaître la rédemption par l'amour.Deux courts récits d'une rare densité.
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Trois tranches de pain perdu
Dominique Sampiero
- Cours Toujours
- La Vie Revee Des Choses
- 25 Février 2019
- 9791091750028
Trois nouvelles, trois personnages - une femme à la fenêtre statufiée dans le silence, un clochard céleste, un exilé de Casablanca qui danse avec l'alcool et ses fantômes - et un ami commun : le pain perdu. Ces trois tranches de vie sont pétries de secrets d'humanité et d'espoir. Comment trouver les mots quand on est privé de mots ? À quoi bon avoir la vie éternelle si c'est pour finir sans amis ? Peut-on vivre loin de ses racines ? Avec tendresse, au plus près de la fêlure de ses magnifiques personnages, Dominique Sampiero nous transporte, dans une langue cristalline où tout fait sens et signe.
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Une collection qui permet aux 8/12 ans de découvrir la littérature et les meilleurs écrivains contemporains.
Des livres trés riches en illustrations de qualité, entièrement en couleurs.
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«Depuis sa naissance, il est malade des nerfs. Le rebutant fait des crises. Il est allé dans trop de centres. Ça lui a porté malheur. Il a des problèmes avec les flics, avec la justice. On l'a bourré de médicaments. Ça lui a porté malheur. Des amis il en a pas. Il leur a prêté de l'argent. Ils ne lui ont jamais rendu. À force de se boucher les oreilles, il n'entend plus les conversations.» Dominique Sampiero.
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Né en 1970 à Soissons, Jean-Marc Brunet est un artiste d'une rare richesse d'expression. Collage, acrylique, gravure, sculpture, céramique...Autant de médiums qui lui permettent d'exprimer un art subtil et lyrique, d'une abstraction presque figurative et aux couleurs toujours superbes. Amoureux des lettres, il s'est attaché, au cours de sa carrière, à faire dialoguer son oeuvre avec les poètes : Michel Butor, Jean-Clarence Lambert, Michel Ragon...
Cette fois, ce sont les textes et poèmes de Dominique Sampiero qui viennent répondre à une sélection d'oeuvres de Jean-Marc Brunet. Pour que les mots subliment l'art, et que l'art sublime les mots. -
Bégaiement de l'impossible et de l'impensable
Dominique Sampiero
- Lettres Vives
- Entre 4 Yeux
- 23 Mars 2012
- 9782914577519
Parler de dieu, du silence, de la mort, de la lumière, du vide ou de la vie éternelle est un pari impossible. À part dans le doute et le bégaiement. Et pourtant tous les poètes s'affrontent à ces questions. Et nous bégayons les thèmes qui se répètent depuis des siècles. Ce texte est né d'un journal et d'extraits structurés sur trois années d'écriture qui explorent méthodiquement ce bégaiement comme un tournoiement de la pensée pour trouver appui. Il compte parmi les plus intimes et les plus émouvants de Dominique Sampiero. Bégaiement de l'impossible et de l'impensable est le dernier volet d'une trilogie formée avec Carnet d'un buveur de ciel, et Le maître de la poussière sur ma bouche.
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La vie est chaude. Ce livre de Dominique Sampiero est porteur d'un paradoxe. Le titre en est simple, volontairement apaisant, mais son contenu évoque une réalité qui génère des peurs : la mort. Dans ce recueil où alternent de courts poèmes et des passages en prose, l'écrivain réunit en réalité deux mystères : la nuit et la mort. « J'ai voulu qu'ils se frôlent, confie-t-il, qu'ils se touchent, à travers la fenêtre ouverte du livre. Comme ils le font déjà dans la vie. Et d'ajouter, dans un mouvement qui justifie le titre du recueil : « je crois sincèrement que la poésie peut nous réconcilier avec ce qui nous fait peur. » Que le jour laisse place à l'obscurité, que la mort succède à la vie donne de la valeur à notre existence :
L'amour est l'or qui ouvre en nous les portes du soleil.
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Les anges n'ont pas de sexe
Dominique Sampiero
- La Martiniere Jeunesse
- Confessions
- 7 Septembre 2006
- 9782732434667
C'est dans un jardin en ruine que je retrouve riri, chaque soir, même l'hiver, après le collège, à dix-huit heures tapantes.
Nous marchons à la rencontre l'un de l'autre comme deux voleurs puis nous déguerpissons à gauche dans une ruelle herbeuse, un coupe-gorge bordé de plaques de ciment, un sentier qui donne sur le plus grand et le plus sauvage des jardins de la ville : les remparts. c'est notre salon d'été ou d'hiver, notre cabane de trappeur, notre igloo, notre hutte, notre grotte ou notre caverne secrète. on s'invente des histoires à partir du craquement d'une branche ou du cri d'un oiseau.
On se raconte des trucs qu'on n'ose dire à personne et puis on rentre chez soi en se serrant très fort la main : à demain matin huit heures pour partir à l'école. dors bien, sinon, rendez-vous à la fenêtre avec la lampe !.
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" J'ai travaillé trop tard hier soir.
Ecrire me crée. Me tue. Je suis un voleur. Les petits pleurent un peu au début. La classe est propre et claire. Elle les menace. Et pourtant ils entrent. C'est le premier pas qui compte. Je ne suis ni leur père ni leur mère. Et parfois je me sens tout ça. Ils sont si près de moi que je ne les vois pas. Je fais comme eux. J'entre. Ce miracle se renouvelle tous les jours. Pourquoi n'ai-je pas claqué la porte et ne suis-je pas parti en courant ? Non, je ne pars pas.
Je suis le ver dans le fruit. Je mange la pomme et crache cette mousse. Lorsque le temps appartient à la décision de l'autre, non seulement dans l'enfance, mais dans l'enfance du monde, l'autre a peur du vide et remplit les êtres qui l'entourent de sa propre folie. C'est le vol, le viol de l'enfance : le temps dérobé. "
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Le dragon et la ramure
Dominique Sampiero
- Verdier
- Litterature Francaise
- 1 Novembre 1998
- 9782864322955
Dans les marges des textes saints, un moine mêle les monstres aux feuilles de Paradis.
A ces enluminures, il ajoute une histoire - d'amour et de mort -, comme une parabole, mais qui ne livrerait aucun enseignement, sinon en creux. Qui saurait dire si, par son ultime et terrible geste, son héros fut un juste ou bien la proie de Satan ? Noce paysanne en terre de Flandre, les travaux et les jours, une nature extrême : la splendeur du simple se dit avec retenue, pourtant dans l'exubérance, la tendresse naïve, les mots crus de l'enfance.
Le malheur, sous la forme d'une famine, y fait entendre des accents jamais allégoriques : c'est la chair qui parle, qui crie. Mais ce livre est avant tout un chant païen, qui célèbre avec ferveur les effusions lumineuses de la matière, la beauté des corps quand leur dénuement les rend présents à l'éternité.
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Un Livre s'écrit tôt le matin : Journal-récit
Dominique Sampiero
- GALLIMARD
- L'arbalete
- 12 Février 2000
- 9782070757558
«Un journal ne sert à rien. Il s'agit de l'écrire une fois. Et c'est pour toute une vie. Une seule année suffit. On tombe ensuite dans le cliché, le pléonasme. La redondance de soi. On s'enferme, on se singe. Je retrouve mes larmes comme mes propres enfants, le plus fragile de moi-même ne m'effraie plus, au contraire, je me laisse envahir, et la pluie, au-dedans comme au-dehors, lave ce que je ne sais ni de moi ni du monde, et qui me brûlait le coeur.» Dominique Sampiero.
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Celui qui dit les mots avec sa bouche : (récit)
Dominique Sampiero
- GALLIMARD
- L'arbalete
- 26 Août 2002
- 9782070766512
«L'acteur de tous les jours prend la lumière du matin entre ses doigts et façonne les heures de sa journée, de ses outils, les saisons, les petits comas de sève et de rivière, les pluies comme des draches, comme ça, l'air de rien, presque par distraction et pour inventer, oublier le temps, en même temps. L'acteur de tous les jours est le visage que l'on prend de plein fouet, comme une gifle, le baiser d'une inconnue, une averse glacée, puis la chaleur qui vient après, et surtout, le sentiment inouï d'entendre les yeux, les sourcils, la bouche, les cheveux, le nez, les joues, le front, raconter doucement une histoire...» Dominique Sampiero.