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Prix
Florence Dupont
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Bucoliques - Géorgiques
Virgile, Paul Valéry, Jacques Delille, Florence Dupont
- Folio
- Folio Classique
- 23 Mai 1997
- 9782070394487
À notre époque qui rêve de campagnes idylliques et laborieuses, les Bucoliques et les Géorgiques offrent les mots du retour à la terre. Car Virgile n'a construit que des rêves pour s'effacer volontairement derrière ses vers, des monuments en trompe-l'oeil destinés à réunir dans la paix romaine les peuples de la Méditerranée. Ils sont tous héritiers d'une culture grecque devenue mythique dont la Rome d'Auguste sera désormais dépositaire. Virgile, nouvel Hésiode puis nouveau Théocrite, offre aux scènes romaines des mimes alexandrins et aux bibliothèques une épopée ornementée. À côté du texte latin, le lecteur trouvera ici des traductions qui sont aussi des événements dans l'histoire de la lecture de Virgile : celle des Géorgiques par l'abbé Delille s'inscrit dans la philosophie des Lumières ; celle des Bucoliques par Valéry renoue avec une poésie de rupture formelle.
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Pendant longtemps, une tradition académique voulait que le théâtre de Sénèque n'ait été qu'un exercice littéraire, injouable sur scène. Florence Dupont, à travers une typologie des héros tragiques et des situations d'énonciation, dément cette croyance et montre que, dans ses pièces, Sénèque emploie principalement les moyens du spectacle - celui des corps de la musique et des mots - pour faire progresser l'action. Et en cela, elles remplissent complètement les fonctions de la tragédie romaine : mettre en scène, donner à voir, à entendre et à vivre la métamorphose d'un héros en monstre.
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Histoire littéraire de Rome : de Romulus à Ovide ; une culture de la traduction
Florence Dupont
- Armand Colin
- U Lettres
- 15 Juin 2022
- 9782200629359
Rome, dont la langue de culture fut d'abord le grec, aurait pu être un empire hellénistique comme celui du macédonien Alexandre et les lettres latines ne jamais exister. Par la création et la pratique sociale des « lettres latines », Rome s'est démarquée des autres sociétés antiques, en s'identifiant à sa langue, politique, le latin, dont l'origine reste mystérieuse. La République romaine a ainsi édifié sa propre culture littéraire - mixte, ajoutant le latin au grec - et développé en latin toutes les formes de la culture classique grecque : le théâtre, la poésie, la philosophie, l'histoire, l'éloquence et l'art de la conversation.Cette vision très concrète de l'histoire des lettres latines comme processus, en relation avec l'affirmation progressive d'une identité latine de Rome à partir du IIIe siècle avant J.-C., conduit l'auteur à une relecture décapante des principaux textes latins antiques. À l'opposé d'une histoire de la « littérature latine », sous-tendue par la conception romantique de la littérature comme expression spontanée du génie national sous la figure de l'écrivain, l'auteur propose, de Romulus à Ovide, une histoire littéraire de Rome, comme il en existe une histoire militaire ou politique.
FRANCE CULTURE Les matins d'été : Redonner vie au latin, avec Florence Dupont, latiniste.
Ecouter l'interview : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-invite-e-des-matins-d-ete/redonner-vie-au-latin-avec-florence-dupont-latiniste-6191707 Dans son Histoire littéraire de Rome, l'iconoclaste Florence Dupont revisite les classiques et pose un regard neuf sur la manière dont le latin a évolué pour produire des chefs-d'oeuvre. LE POINT FRANCE INTER Histoire de : « Aux origines du Latin : En quoi Rome est une perpétuelle traduction » ?
Ecouter l'émission : https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/histoire-de/histoire-de-du-dimanche-15-janvier-2023-9209230« Somme impressionnante, enthousiasmante [... ] Allez le latin on y va, avec une telle guide, le voyage est ébouriffant. [... ] Dans ce livre, on redécouvre plein de choses qu'on croyait plus ou moins savoir. » FRANCE INTER -
La seule véritable initiation à la pratique des textes dramatiques de la Rome ancienne.
Analyse de pièces romaines, de comédies et de tragédies.
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Aristote ou le vampire du théâtre occidental
Ce livre voudrait libérer les scènes et les esprits. Libérer le théâtre occidental, qu'Aristote vampirise depuis près de 2 500 ans.
En son temps, la Poétique fut une machine de guerre contre le théâtre traditionnel. Aristote inventait un théâtre littéraire, élitiste, austère, sans corps ni musique ni dieu : un théâtre de lecteurs.
L'idéologie aristotélicienne est plus que jamais présente dans notre théâtre contemporain - souvenons-nous du festival d'Avignon 2005 et des polémiques autour d'Olivier Py et Jan Fabre. Cette idéologie est partout : dans le texte sacralisé, « tout le texte, rien que le texte », dans le récit, surnommé « fable » depuis Brecht, et placé au centre de tout, dans la mise en scène elle-même et la dramaturgie, inventions pourtant récentes. Ainsi, public, metteur en scène et dramaturge se trouvent aujourd'hui réduits à n'être plus que les lecteurs d'une histoire.
Aristote a déthéâtralisé, désenchanté le théâtre. Libérer la scène contemporaine, c'est redécouvrir les théâtres ritualisés, ludiques, musicaux. L'aristotélisme moderne a commencé à s'installer avec Goldoni et le siècle des Lumières, au cri de « Dehors les Bouffons ! ». Ce livre voudrait contribuer au retour des bouffons.
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L'Acteur-roi ou le théâtre dans la Rome antique
Florence Dupont
- Belles Lettres
- 1 Janvier 1986
- 9782251338118
Rome, civilisation des spectacles, est connue pour les jeux du cirque, mais on ignore que le théâtre y tint une place au moins aussi importante. Les Romains, dès la République, allaient au théâtre dix fois plus que les Athéniens.Ce livre veut donc rendre justice à la tragédie, la comédie, mais aussi au mime et à la pantomime romaine. Car ce théâtre fut aussi profondément original. Par la place qu'il tint dans la vie du citoyen romain, comme espace de libertés - liberté politique et libération de l'imaginaire. Par le statut ambigu des acteurs: véritables stars, ils fascinent les Romains, reçoivent des cachets somptueux et sont suivis par des foules d'admirateurs, en même temps qu'ils sont marqués d'infamie et assimilés à des prostitués. Par le caractère musical des représentations, chantées et dansées, où il faut voir l'origine de l'opéra.Il est impossible de comprendre ce que fut véritablement Rome si l'on ne reconstitue pas ce loisir privilégié du citoyen, qui peu à peu dévora sa vie privée et publique, au point que saint Augustin, à la fin de l'Empire, définira le Romain comme un spectateur, pour ainsi dire, " drogué " de théâtre.
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(Texte provisoire)
Il y a deux Eschyle. Le premier d'avant la loi de Lycurgue qui le monumentalisera aux côtés de Sophocle et d'Euripide et en fera un héros de l'identité athénienne à la fin du 4ème siècle avant J.-C.. Cet Eschyle-là vit à Athènes au 5e siècle av J.-C., c'est un compositeur de tragédies que rien ne distingue de ses contemporains, de ceux qui l'ont précédé ni de ceux qui l'ont suivi. Il compose des textes et des musiques pour des concours de chours tragiques offerts à Dionysos, et fait répéter les chours. Rien ne le vouait particulièrement à ce que quelques unes de ses ouvres, réduites à des textes, entrent au patrimoine de l'humanité ni qu'elles soient fixées et conservées pour l'éternité.
Le second Eschyle, est une figure construite par la loi de Lycurgue qui en avait fait un grand homme de la littérature et le fondateur de la tragédie.
Ce livre présente ces deux Eschyle qui sont aussi vrais l'un que l'autre, et qui l'un et l'autre appartiennent à notre présent, même si le premier Eschyle, " l'écrivain de plateau " est le plus souvent oublié au profit du second, " le génie figé dans son éternité".
Florence Dupont
Professeur émérite à Paris-Diderot. Agrégée de Lettres classiques. Chercheur associé au Centre Louis Gernet - depuis 1986 - (Centre de Recherches Comparées sur les Sociétés Anciennes, rattaché à l'EHESS.
Fondatrice de la Société des traducteurs de théâtre - Maison Antoine Vitez (membre du Conseil scientifique pour le théâtre latin).
Membre du Conseil Scientifique de l'Institut des Humanités de Paris (Paris Diderot). Membre du Conseil Scientifique du Collège International de Philosophie.
Florence Dupont est également l'auteur de nombreux ouvrages consacrés au théâtre et aux auteurs grecs, parus chez Belin et Gallimard notamment. Elle est aussi la traductrice de textes de théâtre, grecs et latins. -
Ce livre invite à déconstruire la notion, chère à certains aujourd'hui, d'«identité nationale» en se retournant vers l'Antiquité romaine.
Pourquoi ce retour ? C'est que l'Antiquité sert souvent à conforter les penseurs contemporains qui s'y projettent, en leur donnant le sentiment que leurs idées ont toujours été là. L'anthropologie historique vise, à l'inverse, à bousculer ce confort intellectuel en recourant au fameux «regard éloigné». Pourquoi, ensuite, Rome et non Athènes ? Cette dernière était une cité refermée sur elle-même. L'Athénien était citoyen de père - et de mère - en fils ; le peuple d'Athènes n'accordait que rarement la citoyenneté à des étrangers. Rome adopta pour sa part une politique contraire. Elle accorda libéralement, dès ses débuts, le statut de citoyen aux ennemis vaincus et aux affranchis qui, intégrés, lui fournirent des armées innombrables et une élite sans cesse renouvelée. C'est en se fondant sur ce fait que l'on s'interroge ici sur la conception de la citoyenneté et de l'identité à l'oeuvre derrière la société ouverte (multiculturelle ou métissée ?) qui était celle de «nos ancêtres les Romains». Et l'un des premiers résultats, pour le moins surprenant, de cette enquête est de constater que la citoyenneté romaine était non seulement un statut juridique sans contenu racial, ethnique ou culturel mais encore qu'elle reposait sur l'origo, notion juridique complexe qui impliquait que tout citoyen romain, d'une façon ou d'une autre, venait d'ailleurs. «Tous des étrangers», tel serait en somme l'un des motifs centraux de l'Énéide, poème de l'origo célèbrant Énée, «père» des Romains en même temps que figure de l'altérité : héros venu d'ailleurs qui n'aura pas «fondé» Rome. -
La voix actée ; pour une nouvelle ethnopoétique
Claude Calame, Florence Dupont, Bernard Lortat-jacob, Maria Manca
- Kime
- 16 Novembre 2010
- 9782841745319
Sons, sens et sentiments forment un continuum qu'explore, par de multiples exemples, cette publication du GREP. La voix actée, c'est la voix qui agit sur ceux qui l'écoutent, à travers les mots, la musique qu'elle produit, les gestes et le corps qu'elle engage. La voix actée, c'est aussi la voix qui est agie par ceux auxquels elle s'adresse, par la personne qui l'émet autant que par la sensibilité et la mémoire de tous. C'est la parole qui porte et met en acte la petite histoire et les grands événements, le ciel et la terre, le papillon qui passe. Sons, sens et sentiments se créent, se croisent et entrent en résonance de chapitre en chapitre où se rencontrent des poètes grecs archaïques, des chanteuses zarma, des slameurs du petit Montrouge, des musiciens roms, des comiques latins, des bergers éthiopiens...
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L'antiquité, territoire des écarts
Florence Dupont, Pauline Colonna d'istria, Sylvie Taussig
- Albin Michel
- Itineraires Du Savoir
- 10 Avril 2013
- 9782226246226
Depuis la disparition de Jacqueline de Romilly, Pierre Vidal-Naquet et Jean-Pierre Vernant, Florence Dupont est, avec Paul Veyne, la seule « antiquisante » d'envergure dont la notoriété (tant en France qu'à l'étranger) soit incontestée. Auteur d'une oeuvre très vaste (une quinzaine d'ouvrages en trente ans), toujours très remarquée, elle fait voler en éclats les idoles trop vite admises et ne cesse de porter un « regard éloigné », comme dit Lévi-Strauss, sur les auteurs anciens, non pour y trouver des réponses à nos questions d'aujourd'hui, mais plutôt des questions : comment les Anciens pensaient l'identité nationale, le théâtre, les rapports entre les sexes, la fête, le banquet, etc. ?
Dans ce livre stimulant, Florence Dupont ne cesse d'arracher l'Antiquité aux mythes qui la fossilisent en en faisant le centre et l'origine de la civilisation occidentale. Convaincue que les « Humanités classiques » ne sont pas une discipline inutile, que l'on peut faire du grec et du latin un enseignement émancipateur, elle cherche un usage nouveau de l'Antiquité signifié par le terme d' « écarts ». L'anthropologie permet une déconstruction des illusions généalogiques comme des ressemblances illusoires entre l'Antiquité et la Modernité, y compris la post-modernité. À partir de quoi, d'une part nous pouvons réintroduire une historicité des catégories modernes, prétendument enracinées dans la culture grecque, comme la philosophie, ou dans la culture romaine, comme le droit naturel, et d'autre part dialoguer, dans cet écart, avec une Antiquité installée mais différente, offrant d'autres traditions, jusqu'ici occultées, utiles pour penser le présent. Cet usage de l'Antiquité pourrait s'intituler aussi « ce que fait l'Antiquité au monde contemporain ».
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Adieux à Marguerite Yourcenar : nouvelles occidentales
Florence Dupont
- Des femmes
- Fiction
- 25 Octobre 1978
- 9782721001382
« Neuf nouvelles « occidentales » où se lisent la peur que l'Occident a des femmes et leur exclusion, ainsi que le leurre d'un ailleurs « oriental ». Le leurre de cet Orient perdu, perdu comme une culture perdue, dont Marguerite Yourcenar a fait le sanctuaire et le refuge mythique des marginaux et des exilés, dans la sagesse et la sérénité retrouvée.[...] Adieu à ce faux ailleurs où les femmes sont vouées à l'absence ou au travestissement [...], où ne règne, en réalité, sous les figures diverses de l'homosexualité ou de l'hétérosexualité, que l'amour des hommes pour les hommes, la fascination pour la virilité » F.D.
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Homere et dallas - introduction a une critique anthropolog.
Florence Dupont
- Kime
- 8 Mars 2005
- 9782841743605
Au-delà du titre volontairement provocateur, ce livre répond à une double ambition : Introduire à une critique anthropologique de ce qu'on appelle couramment des oeuvres littéraires (latines ou grecques) en les traitant non comme des textes, des objets autonomes, porteurs de significations et susceptibles d'être interprétés aujourd'hui par une lecture, mais comme les traces d'actions passées, de pratiques qu'il faut reconstituer pour comprendre à quoi correspondaient ces actes de parole que l'on catalogue, à tort, dans la littérature.
L'exemple sur lequel s'exerce cette critique anthropologique est Tune des plus célèbres de ces prétendues oeuvres littéraires : l'Odyssée. Une fois resituées dans son contexte énonciatif, et ramenée à un acte sans autre signification que lui-même - chanter l'épopée homérique - l'Odyssée est confrontée avec d'autres pratiques culturelles contemporaines : une publicité des pâtes Panzani, le film Le grand Bleu, et la tauromachie dont les fonctionnements sont sur bien des points comparables.
Sortir intellectuellement de la "galaxie Gûtemberg", de l'impérialisme de l'écriture et donner aux "littératures orales" un prestige entier, en cessant d'en faire des pré-littératures en attente de l'écriture, comme on fait des séries télévisées de la sous-culture. Tout sépare les chants de l'Odyssée des émissions de Dallas mais une fois restitués dans leur contexte respectif, ces deux types de performances remplissent la même fonction : susciter chez le public un consensus culturel qu'alimente la célébration d'un monde immobile et parfait.
Parfait et immobile parce qu'il réalise totalement l'essence de chaque chose dans un temps qui permet à l'être de se déployer sans se transformer. Si Dallas est notre Homère, Homère fut aussi le Dallas de l'Antiquité.
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2e éditionCet ouvrage est une introduction à la pratique des textes dramatiques de la Rome ancienne, comédies et tragédies. Après un exposé préliminaire sur le théâtre à Rome, sa nature et son histoire, l'essentiel du livre est une méthode de lecture.Le théâtre romain ne peut être interprété sans qu'on reconstitue le contexte de sa réception. En effet, à Rome, les représentations théâtrales ont toujours lieu dans le cadre d'un rituel spécifique : les jeux. Le théâtre se dit en latin ludi scaenici, « jeux scéniques ». Les valeurs qui organisent cet espace ludique ne sont pas celles du civisme mais de la musique, le plaisir, l'oubli, la licence. C'est pourquoi le théâtre latin, volontairement coupé des réalités extra-théâtrales, n'est pas un théâtre de la mimèsis, c'est un spectacle de l'émotion et des sens. La tragédie romaine est plus proche de l'opéra napolitain que de la tragédie grecque, et la comédie de la commedia dell'arte que des comédies de Molière. Le théâtre romain n'a pas d'autre but que lui-même, c'est un théâtre du jeu.À partir de cette reconstitution de la parole comique et de la parole tragique à Rome, ce livre propose trois analyses de pièces romaines, une tragédie, Médée de Sénèque, et deux comédies, Phormion de Térence et Les Bacchides de Plaute.Cette introduction est destinée aux étudiants de lettres classiques et modernes, et d'études théâtrales, des 1er et 2e cycles, ainsi qu'aux élèves des classes préparatoires littéraires.Florence Dupont est professeur de latin à l'université Denis Diderot Paris-VII, membre du Centre Louis Gernet et directeur de programme au Collège international de philosophie. Elle a publié notamment L'Acteur-roi, Le Théâtre à Rome (Belles Lettres, 1986) et L'Invention de la littérature (La Découverte, 1994).
Le théâtre à Rome. Le théâtre dans la civilisation romaine. Histoire du théâtre romain. Lire une tragédie romaine. Outils et méthode. Le mythe tragique. Les personnages et l'action. Laction et la structure. Les paroles tragiques. Texte commenté de Médée de Sénèque. Lire une comédie romaine. Outils et méthode. Le sujet : l'argument, l'action, et la société comique. Les personnages et les rôles. La séquence comique et la composition d'une comédie romaine. Textes commentés du Phormion de Térence et des Bacchides de Plaute. -
Le plaisir et la loi ; du Banquet de Platon au Satiricon
Florence Dupont
- La Decouverte
- Re-decouverte
- 21 Février 2002
- 9782707136879
Dans la Rome impériale, les banquets, comme les tragédies, sont des dénominations trompeuses pour ces festins et ces spectacles que le pouvoir et la richesse offrent au peuple. Plaisir de consommation d'un côté, plaisir de domination de l'autre : telle est la part du festin, rapport angoissé, ricaneur ou mensonger, que Rome entretenait avec la tradition grecque du Banquet socratique.
Le banquet grec, lié à la cité, associe, sous le patronage de Dionysos, le plaisir et la loi. On voit se constituer, dans ce lieu pourtant privé, des discours publics : l'élégie, le dialogue philosophique et, notamment, le banquet socratique. Dans la Rome impériale, les banquets sont des dénominations trompeuses pour ces festins et ces spectacles que le pouvoir et la richesse offrent au peuple. Plaisir de consommation d'un côté, plaisir de domination de l'autre : telle est la part du festin. Mais seul le Banquet, légué par les Grecs, paraît honorable aux Romains. Le Festin quant à lui est toujours représenté comme parodie ou échec du Banquet. Ainsi de Pétrone : mais le Festin de Trimalchion est sans doute le seul texte où Rome passe aux aveux. Affranchi monstrueux, Trimalchion est un fantasme culturel représentant la non-citoyenneté absolue, le corps réduit à lui-même face à la richesse, dans une impossibilité de jouissance conviviale. Le Festin de Trimalchion est lu par Florence Dupont dans son rapport avec le Banquet de Platon. De Rome à la Grèce, quelle est la fonction et la signification de ce que l'on appelle l'imitation ? Le tourment de Rome fut d'avoir hérité de représentations inadéquates, mais de vouloir fonder sa légitimité sur cet héritage. -
Après un exposé préliminaire sur le théâtre à Rome, sa nature et son histoire, l'ouvrage initie l'étudiant à la pratique des textes dramatiques de la Rome ancienne, comédies et tragédies. Fruit d'une recherche fondamentale sur la parole comique et tragique romaine, le texte a subi une mise à jour profonde afin de témoigner des nouveaux apports de la discipline. Florence Dupont grande spécialiste du théâtre antique, poursuit sa défense d'un théâtre antique vivant plus proche de la comédie de la commedia dell' arte que de la tragédie grecque. Un théâtre de l'émotion et des sens.
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Pour la première fois, un guide des musées de Haute-Normandie, qui permet de découvrir l'étonnante richesse des musées de Seine-Maritime et de l'Eure. Tous les aspects de la connaissance sont offerts aux visiteurs, de l'archéologie aux techniques, en passant par l'art, bien sûr, mais aussi l'ethnologie, la médecine, la marine, la musique, la préhistoire, les arts déco, l'architecture et l'industrie. Quarante et un musées hauts normands ont reçu l'appellation de « musées de France ». Le guide, tout couleur, présente les collections de chaque musée, les oeuvres ou les objets à ne pas manquer, les horaires et dates d'ouverture, l'adresse et l'accès. Grâce à son format compact, il est le compagnon idéal des week-ends ou des vacances en Normandie.
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Les grecs et les romains de l'antiquité lisaient-ils pour le plaisir de lire ? savouraient-ils, comme nos contemporains, les joies de la littérature ? ou bien les nombreuses bibliothèques qui fleurirent autour de la méditerranée après la création de la fameuse bibliothèque d'alexandrie n'étaient-elles que des " banques de données " et des monuments funéraires pour chefs-d'oeuvre embaumés ? les anciens ont-ils inventé la littérature ? ou bien leur avons-nous attribué rétrospectivement cette invention, inséparable de notre civilisation moderne ?
Ce livre se propose de reconstituer la culture vivante - la culture " chaude " des anciens, celle de la fête trop souvent masquée par la culture monumentale - la culture " froide " - celle des bibliothèques et des écoles.
En jetant des ponts entre l'antiquité et la période contemporaine, il veut aussi rappeler que les cultures populaires et minoritaires d'aujourd'hui en europe sont les héritières, autant peut-être que notre culture littéraire, des cultures grecques et romaines vivantes.
" florence dupont entreprend de mettre à bas notre bel édifice culturel identitaire, rien de moins. " le monde des livres " quelle est en gros la thèse de ce livre ? que les cultures grecque et romaine n'avaient pas grand chose à voir avec la nôtre car elles ne reposaient par sur les livres, la lecture muette ni les bibliothèques, mais sur une certaine façon de vivre, de participer en commun aux rituels des banquets, des poèmes, des chansons et des danses.
" magazine littéraire.
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La redécouverte du théâtre romain à laquelle l'auteur de ce livre travaille depuis près de vingt ans, remet en cause bien des idées reçues. Sur ce théâtre lui-même sûrement plus proche des théâtres contemporains que des théâtres classiques, sur le rôle du théâtre dans une civilisation, enfin sur les relations entre l'éloquence et la scène, puisqu'à Rome du moins, bien loin d'être une forme d'éloquence, la parole théâtrale est l'anti éloquence.
Table des matières Introduction - Oublier Rome ? 1. Les théâtres du jeu 2. L'infamie des histrions 3. Théâtre et politique 4. L'acteur peut-il être un orateur ?
PREMIÈRE PARTIE - UN COUPLE INFERNAL I - Roscius et Cicéron 1. L'actio romaine n'est pas l'hupokrisis grecque 2. Un témoignage à déchiffrer 3. Rome, culture de l'improvisation 4. Le geste et l'action 5. Les enjeux d'un contresens volontaire II - L'histrion ou l'Autre absolu 1. Histrionie 2. L'infamie de Roscius 3. La beauté de l'histrion 4. L'Autre DEUXIÈME PARTIE - LE MIROIR DE L'AME I - L'éloquence romaine est une praxis II - La dignité de l'orateur III - Le visage vrai de l'orateur IV - Cicéron cherche actio désespérément TROISIÈME PARTIE - LA VOIX DES MASQUES I - Aesopus et ses masques II - Des super-marionnettes pour des émotions inouïes III - L'animation des images Conclusion - « Ceci n'est pas une pipe... » Apprentissages, jeux et théories à Rome -- Bibliographie
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Medee de seneque - ou comment sortir de l'humanite
Florence Dupont
- Belin éducation
- 4 Octobre 2000
- 9782701128399
Médée est sans doute la tragédie la plus connue de Sénèque, et la plus méconnue.
On y voit souvent un drame de la passion féminine, une pièce psychologique, à tort. En effet, les crimes de Médée bien loin d'être la conséquence de son caractère d'épouse et de mère, sont au contraire une façon de rompre avec sa condition. En basculant du côté des monstres, elle annule le temps, redevient une petite fille, une princesse innocente et vierge dans le palais de son père. A l'instant où elle annule le temps humain et quitte sa condition humaine d'épouse répudiée, Médée trouve place parmi les figures de la mythologie, elle devient à jamais l'infanticide qui a brûlé Corinthe et s'est envolée dans le char du Soleil.
La tragédie romaine n'offre pas à l'humanité le miroir de ses passions, elle ne renvoie pas les spectateurs à eux-mêmes, mais les entraîne loin d'eux-mêmes; à la suite des personnages dont ils partagent les émotions surhumaines, ils sortent des limites imposées à l'humanité par le temps et sa finitude.
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Tuer un concitoyen serait l'équivalent de tuer sa mère dans une société imaginaire, une cité où les seuls liens sociaux seraient ceux de la famille : voilà la tragédie d'Oreste. Chaque poète tragique explore de façon différente cette utopie et donne une définition sociale du lien civique mis en cause lors du meurtre d'un citoyen par un autre citoyen : dans l'Orestie d'Eschyle, chaque citoyen est la nourrice des autres citoyens, dans l'Électre d'Euripide, il assiste les jeunes lors de leur passage à l'âge adulte, dans l'Électre de Sophocle, chaque citoyen est le père des autres citoyens. Cette étude de trois tragédies propose une lecture anthropologique du théâtre grec ; elle le définit comme un rituel célébrant les valeurs communes des Athéniens et la permanence d'un monde sans fissure et sans crise, un monde qui n'est pas tragique. Ainsi la tragédie grecque ne s'interroge-t-elle pas sur la cité et ce qui la fonde : la justice, la loi, le pouvoir, la liberté, la famille, les dieux qui sont des données de la vie pratique. Ce que propose ce théâtre est d'explorer par la fiction ces fondements, non pour les remettre en question mais afin d'en faire apparaître les corrélations invisibles. Seule la fiction tragique ébranle et fissure le monde présenté au théâtre - et cela, pour le seul temps de la représentation et du rituel.
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Qui est la femme romaine, et par extension, gallo-romaine ? Ce livret vous l'apprend en répondant à toutes vos questions sur son statut social, son rôle dans la société civile et au sein du foyer, sa santé, sa beauté et les modes romaines en matière de vêtements, de coiffure, de bijoux et de parfums. Aux côtés de la matrone, ou mère de famille, apparaissent d'autres femmes, notamment les
servantes, qui peuvent être libres, affranchies ou esclaves, mais aussi les jeunes filles de la maison, les nourrices, les pleureuses,
de même que des artistes, des sages-femmes et même des médecins. Certaines d'entre elles ont même un rôle politique, les impératrices qui sont très présentes auprès de leurs époux et qui peuvent manoeuvrer en coulisses pour leur lignée, comme Livie pour son fils Tibère, ou Agrippine, pour Néron. -
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Le bibliobus : CM1, CM2 ; Raiponce ; cahier d'activités
Dupont Florence
- Hachette Education
- Le Bibliobus
- 19 Septembre 2007
- 9782011173782
Ce cahier d'activités, correspondant au recueil de textes, permet de lire et comprendre, lire et dire, lire et écrire.
Ce cahier propose, pour chaque oeuvre, un parcours de lecture.
Outre la compréhension des textes, la production d'écrits, la mise en place de débats, ces séquences proposent l'étude de textes en réseau, un travail sur l'image et des activités de recherche sur Internet.
Les prolongements pédagogiques offrant une aide concrète à l'exploitation de ce cahier sont téléchargeables gratuitement sur le site.