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Pierre Jarawan
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En 2011, alors qu'il regarde les derniers chars syriens quitter le Liban, Amin est rattrapé par son passé. Il avait à peine quelques mois lorsqu'il a fui le pays avec sa grand-mère, après la mort brutale de ses parents. De retour à Beyrouth en 1994, alors âgé de treize ans, il tente de découvrir ses origines dans une ville aussi fascinante que déroutante. Mais il se heurte à bien des résistances, des silences et des omissions, qui nourrissent une enquête de presque vingt ans. Pas à pas, Amin démêle les énigmes familiales enracinées dans les conflits armés, et fait entendre la voix de cette « génération perdue ». Après Tant qu'il y aura des cèdres, Pierre Jarawan poursuit son exploration du Liban, de ses fragilités mais aussi de ses trésors. Dans la tradition des contes orientaux, voici un chant vibrant de la mémoire, tissé de mille fils qui, grâce une bouleversante histoire d'amitié, ressuscite les disparus de la guerre civile.
Ce roman, qui se clôt sur le printemps arabe de 2011, est chatoyant et rythmé, mené avec l'intelligence de la franchise, et réserve autant de surprises qu'il délivre d'émotion. Pierre Deshusses, Le Monde.
Traduit de l'allemand par Nicolas Véron. -
Après avoir fui le Liban, les parents de Samir se réfugient en Allemagne où ils fondent un foyer soudé autour de la personnalité solaire de Brahim, le père. Des années plus tard, ce dernier disparaît sans explications, pulvérisant leur bonheur. Samir a huit ans et cet abandon ouvre un gouffre qu'il ne parvient plus à refermer. Pour sortir de l'impasse, il n'a d'autre choix que de se lancer sur la piste du fantôme et se rend à Beyrouth, berceau des contes de son enfance, afin d'y dénicher les indices disséminés à l'ombre des cèdres.
Voyage initiatique palpitant, Tant qu'il y aura des cèdres révèle la beauté d'un pays qu'aucune cicatrice ne peut altérer. À travers cette quête éperdue de vérité se dessine le portrait d'une famille d'exilés déchirée entre secret et remords, fête et nostalgie.
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Les parents de Samir ont fui la guerre au Liban pour se réfugier en Allemagne et offrir un meilleur avenir à leur famille. Mais un soir, une simple photo fait tout basculer. Le père de Samir, bouleversé, disparaît sans laisser de trace. Samir vient de fêter ses huit ans. Terrassé par ce départ, l'enfant devenu adulte n'en finit pas de se heurter au deuil impossible. Pour sortir de cette impasse, la femme qu'il aime ne lui laisse pas le choix :
Samir doit se rendre à Beyrouth à la recherche de son père et des pièces manquantes de son histoire. C'est pour lui le début d'un voyage initiatique, où il fera la lumière sur les drames du passé et découvrira la beauté du pays de ses ancêtres. Tant qu'il y aura des cèdres est un roman poignant qui retrace le portrait d'une famille exilée, déchirée par le secret, la guerre et les remords. Peut-on jamais cicatriser d'une blessure d'enfance dont on ignore les causes ?