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Rainer Maria Rilke
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« Les lettres que Rainer Maria Rilke adressait au jeune poète Franz Kappus, me sont apparues comme une eau claire. J'ai plongé dans cette lecture sans reprendre mon souffle. Ma rencontre avec ces lettres reste un choc ; une émotion au bord des larmes. » Barbara En 1903, Rilke répond à Franz Kappus, un jeune homme de vingt ans, élève d'une école militaire, qui lui a envoyé ses premiers essais poétiques. Neuf autres lettres suivront, que Kappus publiera en 1929, trois ans après la mort de Rilke.
Leur retentissement n'a fait que s'accroître depuis. Bien plus, en effet, qu'un entretien sur le métier poétique, elles forment une extraordinaire méditation sur la solitude, la création, et l'accomplissement intérieur de notre être.
La lecture puissante, sensible et généreuse de Barbara séduira aussi bien les amateurs de littérature que les admirateurs de cette artiste inoubliable.
Un enregistrement d'exception, réalisé en 1991, dont Audiolib publie ici une version remasterisée inédite pour faire revivre ce chef d'oeuvre du patrimoine sonore.Avec la participation de Marie-Ève Dufresne pour l'annonce des titres. -
Est-ce que tu m'aimes encore ?
Marina Tsvétaïéva, Rainer Maria Rilke
lu par Noémie Lvovsky; Micha Lescot- Des femmes
- Bibliotheque Des Voix
- 21 Mars 2019
- 3328140023886
C'est par Boris Pasternak, alors au début de sa carrière d'écrivain, que Marina Tsvétaïeva entre en correspondance avec celui qui incarne la poésie, le grand Rainer Maria Rilke. « Poétesse-née », d'après les mots de Pasternak, elle séduit Rilke et leurs échanges deviennent très vite aussi amoureux que poétiques. Leur correspondance ne durera que quatre petits mois, entre mai et septembre 1926. Elle s'arrête brutalement, avec la maladie de Rilke et sa mort le 29 décembre 1926, sans qu'ils n'aient pu jamais se rencontrer. Cette passion épistolaire et éthérée est une histoire d'amour comme on les aime, triste et belle.
« Rainer, le soir tombe, je t'aime. Un train hurle. Les trains sont des loups, les loups c'est la Russie. Pas un train, non - c'est toute la Russie qui hurle après toi. Rainer, ne sois pas fâché contre moi, fâché ou pas, cette nuit je couche avec toi. Une fissure dans l'obscurité, parce qu'il y a des étoiles, je ferme : la fenêtre. (Quand je pense à toi et moi je pense fenêtre, pas lit.) Les yeux grands ouverts, car dehors il fait encore plus noir que dedans. Le lit est un bateau, nous partons en voyage. »
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Mitsou ; histoire d'un chat
Rainer Maria Rilke, Balthus
lu par Michael Lonsdale- Les Belles Lettres
- 26 Octobre 2010
- 9782251443980
Personne ne peut comprendre ce que représentent ces premiers dessins pour moi. Seul Rilke l'avait pressenti. (Balthus, 1998) Trouver une chose, c'est toujours amusant ; un moment avant elle n'y était pas encore. Mais trouver un chat, c'est inouï ! Car ce chat, convenez-en, n'entre pas tout à fait dans votre vie, comme ferait, par exemple, un jouet quelconque ; tout en vous appartenant maintenant, il reste un peu en dehors, et cela fait toujours : la vie + un chat, ce qui donne, je vous assure, une somme énorme. Perdre une chose, c'est bien triste. Il est à supposer qu'elle se trouve mal, qu'elle se casse quelque part, qu'elle finit dans la déchéance. Mais perdre un chat : non ! Ce n'est pas permis.
Or la perte, toute cruelle qu'elle soit, ne peut rien contre la possession, elle la termine, si vous voulez ; elle l'affirme ; au fond, ce n'est qu'une seconde acquisition, tout intérieure cette fois et autrement intense. (Rilke, 1920) Balthus a 11 ans quand, à Nyon, il trouve un chat qu'il va adopter et rapidement perdre. L'enfant racontera cette histoire en une quarantaine de dessins que le poète Rilke fera publier en y ajoutant un texte de sa main. Cette nouvelle édition de Mitsou est complétée par un CD où le comédien Michael Lonsdale dit les textes de Rilke.
A douze ans, Balthus publie, à Zurich, ses premiers dessins dans un recueil préfacé par Rilke, intitulé Mitsou, nom d'un chat qu'il avait trouvé et ensuite perdu. Les quarante dessins du recueil sont précédés des lettres, rédigées en français par Rilke, adressées à Balthus de 1920 à 1926.
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En 1903, Rainer Maria Rilke répond à une longue missive envoyée par un jeune homme de vingt ans, Franz Kappus, qui est élève officier comme il le fut à son âge. S'ensuit une correspondance qui durera jusqu'en 1908 et qui sera publiée par les soins de Franz en 1929. Nous ne connaîtrons jamais ses lettres, car il ne publiera que celles de Rilke, préférant s'effacer derrière le poète. Sans pathos, sans « effets de manches », Denis Podalydès nous restitue l'âme de Rilke, solitaire et exigeante. C'est la pensée d'un immense poète, transmise ici par un très grand acteur.
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Prague, ville où Rilke passa son enfance, est sans doute le personnage essentiel de ces deux récits. "Le roi Bohusch" et "Frère et soeur", constituant ces Histoires pragoises, comptent parmi les tout premiers textes de Rilke. Nourris d'éléments autobiographiques, ils évoquent l'atmosphère qui régnait alors à Prague, et, en particulier, l'émergence du sentiment nationaliste anti-allemand de la jeunesse tchèque. Ces pages, écrivait Rilke, "m'ont rendu cher ce que j'avais à demi oublié et elles m'en ont fait don. Car de notre passé nous ne possédons que ce que nous aimons. Et nous voulons posséder tout ce que nous avons vécu ". R.M. Rilke
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«Deux poètes surtout ont beaucoup compté pour moi : Rilke et Milosz. Ils m'ont aidé dans la période où l'on a le plus besoin de poésie, c'est-à-dire pendant mon adolescence. Ils m'ont aidé à accepter le monde. Il y avait chez l'un comme chez l'autre cette volonté d'extérioriser son moi et d'intérioriser le monde environnant. Cette démarche m'a été très utile dans cette phase difficile.» Propos de Laurent Terzieff, recueillis par Gérard Mannoni Le quotidien de Paris, 11 nov. 1980.
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Chant de l'amour et de la mort du cornette Christoph Rilke et autres poèmes
Rainer Maria Rilke
- Sous La Lime
- 16 Novembre 2010
- 9782909398440