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Flammarion
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«Dites-leur que j'ai eu une vie merveilleuse. » C'est sur ces mots apaisés que s'éteint le philosophe Ludwig Wittgenstein à Cambridge. La destinée de celui qui fut l'un des penseurs lesplus originaux du XXe siècle fut pourtant traversée de doutes et de combats perpétuels.Il naît à Vienne en 1889, dernier des huit enfants d'une famille richissime. Le père, industriel de grande envergure, et la mère, musicienne d'exception, reçoivent chez eux Brahms, Mahler ou Klimt, et dispensent à leurs rejetons une éducation élitiste, fondée sur le culte de l'excellence.Quant à Ludwig, le questionnement philosophique devient vite la grande affaire de sa vie : ce seront la rencontre avec Bertrand Russell, la découverte de la logique et la rédaction du Tractatus logico-philosophicus ; ce seront également des choix radicaux. En 1914, il s'engage sous les drapeaux austro-hongrois, connaît l'emprisonnement et découvre la foi chrétienne. Au sortir de la guerre, il renonce à la philosophie et devient instituteur, puis jardinier ; il envisage même un temps d'être moine... Avant de renouer avec ses premières recherches durant ses dernières années.Au terme d'une enquête précise, Ray Monk réussit ici le tour de force d'éclairer les contradictions et les zones d'ombre du personnage, sans sacrifier jamais la profondeur de sa philosophie.
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Sur la planète Vénus, l'été ne dure qu'un jour... Suffisamment longtemps pour qu'un groupe d'enfants en apparence très sages se livre à un jeu extrêmement cruel. Sur Terre, des enfants prévoient une invasion martienne: pur divertissement disent les parents. Pourtant, à l'heure H, il n'est plus permis de douter. Comment se libérer des griffes d'une femme tyrannique? En faisant appel aux services d'un robot qui vous ressemble et vous remplace quand vous en avez envie. Le risque? Qu'il prenne définitivement votre place! Planète inquiétante, envahisseurs étranges et automates dangereux: dans ces trois nouvelles, Ray Bradbury joue avec nos peurs et n'en finit pas de nous surprendre. Ce volume constitue une introduction à la littérature de science-fiction dont il permet d'étudier les grands motifs.
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Par un après-midi caniculaire, Neva et Doug font une inquiétante rencontre ; Mich organise pour sa petite fille un goûter d'enfants un peu particulier ; un brave type un peu benêt se révèle moins bête et moins gentil qu'on ne le pensait ; quant à William Acton, sans doute réfléchit-il trop pour commettre le crime parfait.
A mi-chemin entre le fantastique et le policier, l'auteur des Chroniques martiennes invente ici quatre façons de jouer avec le crime et l'angoisse, de transformer, non sans une bonne dose d'humour, la réalité quotidienne en cauchemar.
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Voici dix-huit nouvelles récentes signées du maître Ray Bradbury, parues
en revues mais jamais réunies en volume, auxquelles s'ajoutent sept
inédits. Nouvelliste prolifique, ce prodigieux artiste propose ici un florilège
de ses thèmes de prédilection : la douce innocence de la jeunesse, la
sagesse ou, au contraire, l'inconséquence de la vieillesse, la nostalgie des
mystérieux étés évanouis, des amours trahies, des lieux abandonnés, à la
faveur de récits étranges, intensément dialogués, de personnages attendrissants
et de décors dépaysants, le tout assaisonné d'humour discret.
Si la science-fiction qui a fait sa gloire reste présente ici (Laurel et Hardy
apaisant la nostalgie des colons humains qui ont essaimé dans l'espace),
il est surtout question du passé qui s'éloigne et revient parfois hanter ceux
qui le regrettent. Un homme s'émeut ainsi de voir son défunt père lui
apparaître au bord d'un terrain de golf ; ou encore un écrivain construit
une machine à voyager dans le temps pour retourner convaincre un de
ses ex-protégés de continuer à écrire car il a du génie... Un savoureux
cocktail de tendresse et de fantaisie, par l'un des plus grands auteurs
américains, dont la réputation a dépassé depuis longtemps les strictes
frontières de la littérature de genre.
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" Dites-leur que j'ai eu une vie merveilleuse.
" C'est sur ces mots apaisés que s'éteint le philosophe Ludwig Wittgenstein à Cambridge, au lendemain de son soixante-deuxième anniversaire. Pourtant, la destinée de celui qui fut l'un des penseurs les plus originaux du xxe siècle ne semble guère lumineuse, traversée qu'elle est d'insatisfactions, de doutes, de combats perpétuels. Il naît à Vienne en 1889, dernier des huit enfants d'une famille richissime.
Le père, industriel de grande envergure, la mère, musicienne d'exception, reçoivent chez eux Brahms, Mahler ou Klimt, et dispensent à leurs rejetons une éducation élitiste, fondée sur le culte de l'excellence. La médiocrité n'est pas de mise chez les Wittgenstein - trois fils se suicideront.Ludwig, quant à lui, est saisi très tôt par le besoin de comprendre le monde; le questionnement philosophique deviendra la grande affaire de sa vie : ce seront la rencontre avec Bertrand Russell, la découverte de la logique et l'entreprise considérable du Tractatus Iogico-philosophicus dont la réception suscita querelles et incompréhensions ; ce seront aussi des choix matériels et spirituels radicaux.
En 1914, au milieu de la rédaction de son grand oeuvre, il s'engage sous les drapeaux austro-hongrois ; il connaît le feu, l'emprisonnement et découvre la foi chrétienne. Au sortir de la guerre, il renonce à la philosophie, abandonne sa part d'héritage, et devient instituteur, puis jardinier ; il envisage même un temps d'être moine... Ses dernières années, la reconnaissance venue, il renoue avec ses premières recherches, critiquant les conclusions de son Traité dans des travaux majeurs qui seront publiés de façon posthume.
L'homme, on le voit, est aussi complexe que son oeuvre. Au terme d'une enquête précise, Ray Monk réussit ici le tour de force de nous éclairer les contradictions, les déchirements, les zones d'ombre du personnage, sans sacrifier jamais la profondeur de sa philosophie.