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Stéphane Héaume
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De son enfance, Wald ne garde que des bribes de souvenirs. Lorsqu'il revient à Waldenstein, une ancienne station thermale qu'il a fuie jadis, il ne sait pas encore ce qui l'attend. Le majestueux palace familial est à l'arrêt depuis longtemps. Seul Ambrose, le vieil organiste et sculpteur, veille sur le village à l'abandon, accompagné de son énigmatique apprenti. Waldenstein recèle bien des mystères assoupis dans ses forêts enneigées... Mais rien n'arrêtera Wald dans sa quête d'un passé hanté par les mensonges et les sortilèges.
Porté par une plume ciselée, un roman envoûtant aux accents de conte nordique et de sombre féerie gothique.
Stéphane Héaume est l'auteur de plusieurs romans dont Le Clos Lothar (Zulma, 2002, prix du jury Jean-Giono et prix Emmanuel-Roblès), Sheridan Square (Seuil, 2012, prix de la Ville de Deauville) et Soeurs de sable (Rivages, 2021). -
Venise, cité des mystères, est le théâtre de la déchéance de Rodolphe Marchant. Alcoolique, malade, ruiné, il se sent pousser des ailes quand il rencontre l'envoûtante Dorothy White, ancienne danseuse, auprès de qui il se fait passer pour un richissime ténor, Rodolfo Marchanti. Elle lui donne aussitôt la force de vaincre ses démons, de reprendre goût à la vie : ils se donnent sept jours pour s'aimer. Sept, comme le nombre de mois qu'il reste à vivre à Rodolfo. Sept, comme le nombre de temps d'une valse qui vacille. Sept, un chiffre qui semble porter chance à Rodolfo. Mais la valse des masques peut être belle et cruelle.
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Soeurs de sable
Stéphane Héaume
- Rivages
- Rivages Poche ; Petite Bibliotheque
- 11 Mai 2022
- 9782743656775
1958, une station balnéaire écrasée de chaleur. 2018, un surprenant huis clos au décor raffiné. Rose et Amelia, deux femmes malmenées par la vie et que soixante ans séparent n'ont, on pourrait le croire, rien en commun. Pourtant, un homme, un secret, un cadavre vont relier leurs existences et changer leur destin.
En donnant corps à deux turbulentes héroïnes dans un univers plein de mystère, Stéphane Héaume nous prouve, avec malice et fantaisie, qu'il faut toujours se méfier de l'eau qui dort.
Stéphane Héaume est l'auteur de plusieurs romans dont «Le Clos Lothar» (Zulma, 2002, prix du jury Jean-Giono et prix Emmanuel-Roblès) et «Sheridan Square» (Seuil, 2012, prix de la Ville de Deauville). -
Deauville, le public et le privé de cette ville de la Côte Fleurie au passé mondain, où l'art de vivre, les Grands Hôtels, les courses de chevaux, les événements culturels en font toujours un repère de la côte normande.
Superbes images de l'art de vivre et des maisons privées, résidences secondaires ou non, ainsi que la plage et des artistes qui vivent à Deauville. -
Chaque jour, ils viennent au palais de Minori. Ils espèrent recevoir du Maître une enveloppe, de l'argent, ou mieux encore, découvrir l'endroit où se trouve l'Idole Noire, l'inestimable aquatinte de Frantisek Kupka. Et puis les voilà noyés dans un drame de famille. La mort les cueille. Dans ce polar glacial comme les couloirs du palais où il se déroule, Stéphane Héaume (La nuit de Fort-Haggar, Le clos Lothar) s'attaque à la mégalomanie des génies.
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Dans cette cité oppressante et lugubre, les milices sont partout, et on y meurt comme on y respire : violemment.
L'art est interdit et baptiste, jeune écrivain privé d'encre, s'abandonne doucement au désespoir. c'est lothar, le danseur étoile aux jambes brisées, qui sauvera son âme et son art : réfugiés dans une épave de bateau au milieu des vignobles, les deux amis retrouvent goût à la vie.
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Karlotta-Pietra, ville fortifiée aux allures vénitiennes, vit ses derniers instants de liberté. Il ne reste que quelques jours avant que les portes de la cité ne se referment définitivement.
Sebastian, styliste de mode et son associé Dimitri, entreprennent de s'enfuir avant qu'il ne soit trop tard. Mais un soir, sur le chemin qui le mène à sa Villa des Mouettes Noires, Sebastian porte secours à une femme brutalisée, laissée inerte le long du canal. Troublé, il croit reconnaître Agathe, sa défunte épouse, même si ses papiers d'identité affirment le contraire.
Une chose est sûre, l'état de santé de la jeune femme l'oblige à retarder son projet initial. Aidé du jeune Leos, son aide de camp, et de ses proches amis, il échafaude un plan d'évasion insensé, puisant dans l'histoire de la cité et défiant le pouvoir en place.
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" Si je devais un jour ne plus avoir toute ma tête - ou s'il m'arrivait un accident -, pourrais-tu faire le voyage à Printzberg et ramener ma femme en Europe ? " C'est l'ultime message que Julien Leutrey reçoit du célèbre architecte Costa Cristo-Caron, mort dans des circonstances étranges sur le chantier inachevé d'une station thermale aux confins de l'Arctique.
En répondant à cet appel, Julien espère retrouver Altaléna, celle qu'il a aimée vingt ans plus tôt et qui l'a quitté pour Costa. A Printzberg, les passions se ravivent et la découverte sur la banquise d'un mystérieux naufragé répand son venin parmi les prisonniers du froid ; car derrière les drames intimes se dresse un plus vaste et dangereux dessein.
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Raconter, rire, séduire, voyager. Toute sa vie, Lawrence Durrell, dont les romans ont toujours fasciné les publics français et anglo-saxon, a embrassé ses passions avec panache. Si la correspondance entretenue dès 1935 avec Henry Miller jusqu'à la mort de celui-ci en 1980 en témoigne, on sait peu de choses des dix dernières années de l'auteur du Quatuor d'Alexandrie.
Lorsque Gemma Salem fait sa connaissance en 1979, à Sommières, c'est une amitié de dix ans qui débute, une amitié de voisins placée sous le signe de l'humour et de la complicité. Alors qu'il achève, presque en secret, une oeuvre considérable, elle commence la sienne.
Avec Larry - collage animé où se mêlent des lettres, des photos et des dessins inédits de Lawrence Durrell - c'est cette période méconnue que Gemma Salem nous invite à découvrir. Avec sa liberté de ton habituelle, elle raconte leurs frasques en dressant de lui un portrait très personnel, portée par une affection et une admiration indéfectibles envers l'écrivain britannique.
Un kaléidoscope de souvenirs et de sensations, évocateur, authentique, plein de charme, où l'on s'amuse avec eux, en entendant leurs voix.
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Orkhidos est une cité lacustre, flamboyante et secrète. On y accède par l'Orkhid-Express, train luxueux qui traverse une immense forêt où fleurissent d'étranges orchidées... C'est une principauté prestigieuse, qui tient autant du mythe que du rêve - un rêve quasi inaccessible auquel va pourtant croire Véra Lovsky.
Fuyant son pays ravagé par la guerre, Véra vient à peine d'arriver à Old York, ville tropicale et crépusculaire, qu'elle se trouve entraînée, à la suite du vieux milliardaire don Winthrop Candell, dans un univers trouble et magnétique, sur les traces d'un mystérieux habitant d'Orkhidos.
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Julia schlick part à la recherche de son compagnon, clifton cliff, un reporter engagé, disparu dans des circonstances plus que mystérieuses.
De troublants indices semblent laisser croire qu'il a épousé la cause d'une étrange tribu de femmes guerrières, sortes d'amazones africaines de l'air, réfugiées en plein désert dans le fortin de fort-haggar. dans un décor romanesque onirique et chatoyant, stéphane héaume plante une intrigue haletante, riche de surprises et de rebondissements. songe éveillé, la nuit de fort-haggar est un roman sur la passion et la difficulté des retrouvailles - retrouvailles avec l'autre et retrouvailles avec soi -, au coeur d'un désert imprévisible.
Un adagio aux couleurs orientales, hanté par les motifs de la maternité et de l'usurpation d'identité.
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L'action se situe à New York. Le narrateur, Sheridan Grimwood, est un jeune mécène, à qui tout réussit. Mais un soir qu'il se promène à Central Park, son destin bascule. Sheridan Square nous livre la parabole d'un homme prisonnier de son image, une image qui lui est devenue insupportable, renvoyée soudain par le retour dans sa vie d'un être aimé. Le héros est incapable de s'échapper du personnage factice qu'il a façonné. Prisonnier du masque qu'il s'est donné. Ses tentatives de fuite seront vouées à l'échec. Même un double endossant ses habits ne peut le détourner d'un inéluctable naufrage. Le libre arbitre n'y fait rien : chacun de ses choix de vie précipite le narrateur vers son meurtre. Et l'opéra, toile de fond esquissée, vient souligner la vanité de l'artifice et de la comédie. Chaque personnage est pris dans un tourbillon romanesque où alternent monologue, duos, choeurs.
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Un homme.
Un garçon mort, dans ses bras. La peur. La honte. L'amour. Un crime ?.