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Le Port A Jauni
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Poèmes à la c(r)oque
Annie Agopian, Clothilde Staës
- Le port a jauni
- Poemes
- 13 Septembre 2024
- 9782494753129
Poèmes à la coque, poèmes aux carottes, poèmes à la croque au sel, poèmes à croquer, plus ou moins bons à manger, parfois même « beurk ! », poèmes vitaminés et pâtissiers... ce sont les Poèmes à la c(r)oque !
Annie Agopian joue avec les mots, les sons et allitérations, les fruits et légumes, les glaces et les bonbons : elle compose ainsi un recueil de comptines, contemporaines, judicieuses et délicieuses, destinées à être lues aux tout-petits, moyens, très grands, très vieux, et particulièrement goûteuses à l'oral !
À partir des poèmes, Clothilde Staës est à son tour entrée en cuisine : gravure, culture et confiture, les Poèmes à la c(r)oque sont linogravés !
Ce livre trouve sa place parmi une série de recueils du Port a jauni, qui travaillent sur les saveurs et la structure des langues en poésie et autour de questions communes : Comment explorer les champs de mots et les faire résonner, en arabe et en français ? Comment appeler l'oralité, inviter à oraliser les poèmes ? Comment témoigner de formes poétiques anciennes, type roubaiyat (quatrains arabes), et en inventer de nouvelles, type thoulathiyat (haïkus arabes) ? Comment témoigner d'une oralité poétique ancienne, et principalement féminine, en écrivant de nouvelle comptines pour enfants ? Comment écrire de la poésie pour les tout petits. -
Bêtes ou l imagier des bêtes
Alice Krichel, Zeynep Perinçek
- Le port a jauni
- Kalimat
- 14 Mars 2025
- 9782494753266
CHIMÈRES est une série d'imagiers créés par Alice Krichel et Zeynep Perinçek, au sein de la collection KALIMAT dédiée aux mots.
Imagiers d'animaux, de planètes, de végétaux, d'arbres, de cailloux, de fleurs, d'objets, etc.
Le principe est très simple et c'est toujours le même :
- d'abord, il y a le dessin. Un jeu de « cadavre exquis » entre les deux illustratrices sur des petites cartes : l'une dessine sur la moitié, cache son dessin, passe à l'autre... Zeynep Perinçek et Alice Krichel voient ainsi apparaître au hasard de leur inspiration un loup-canard ou une fleur-montagne... Soudain, ce qui surgit est très clair ! C'est tout à fait un animal chimérique ou une planète chimérique !
- ensuite il faut lui donner un nom, puis traduire son nom en arabe !
- et dessin après dessin, des volumes de chimères apparaissent !
Vous pouvez jouer vous aussi, en famille ou avec votre classe, et constituer ainsi des jeux de cartes plurilingues !
"CHIMÈRES - le bestiaire" est dédié aux animaux.
Ce petit imagier permet d'apprendre des noms d'animaux en arabe, leur prononciation et leur traduction tout en s'amusant à les deviner dans les dessins ! -
Planètes ou l'imagier des planètes
Zeynep Perinçek, Alice Krichel
- Le port a jauni
- Kalimat
- 14 Mars 2025
- 9782494753273
CHIMÈRES est une série d'imagiers créés par Alice Krichel et Zeynep Perinçek, au sein de la collection KALIMAT dédiée aux mots.
Imagiers d'animaux, de planètes, de végétaux, d'arbres, de cailloux, de fleurs, d'objets, etc.
Le principe est très simple et c'est toujours le même :
- d'abord, il y a le dessin. Un jeu de « cadavre exquis » entre les deux illustratrices sur des petites cartes : l'une dessine sur la moitié, cache son dessin, passe à l'autre... Zeynep Perinçek et Alice Krichel voient ainsi apparaître au hasard de leur inspiration un loup-canard ou une fleur-montagne... Soudain, ce qui surgit est très clair ! C'est tout à fait un animal chimérique ou une planète chimérique !
- ensuite il faut lui donner un nom, puis traduire son nom en arabe !
- et dessin après dessin, des volumes de chimères apparaissent !
Vous pouvez jouer vous aussi, en famille ou avec votre classe, et constituer ainsi des jeux de cartes plurilingues !
"CHIMÈRES - les planètes » est dédié à des paysages végétaux et minéraux qui ressemblent à des planètes.
Ce petit imagier permet d'apprendre des noms liés à la nature en arabe, leur prononciation et leur traduction tout en s'amusant à les deviner dans les dessins ! -
Le baume de mon grand-père
Alzabeer Suliman, Elsa Valentin, Frédéric Hainaut
- LE PORT A JAUNI
- Poemes
- 22 Janvier 2025
- 9782494753167
Cet ouvrage fait partie d'une trilogie écrite par Elsa Valentin avec ses élèves apprenant le français, et illustrée par Frédéric Hainaut. Nous avons déjà publié "Poème sucré de mon enfance", et un troisième livre "Je suis né sur un dromadaire" est en préparation.
Ces trois livres sont consacrés au thème de l'exil, la trace, le souvenir, ce qui fait que nous sommes ce que nous sommes, le souvenir d'où nous venons.
Ce poème raconte l'enfance d'Azbeer Suliman. Il y a un enfant qui va à l'école, une grande soeur qui veille sur lui, un coq adoré et surtout, un grand-père omniprésent dans ce récit, omniscient, un sage dont la mémoire accompagne le présent du narrateur. Ce long poème est une ode à l'enfance, une mémoire sensorielle que chacun, chacune d'entre nous garde blottie au fond, et que l'on dit mieux dans la langue de son enfance.
Elsa Valentin écrit pour les enfants en jouant avec la langue et les langues. Elle revisite parfois les contes traditionnels, comme dans « Bou et les 3 zours » qu'elle écrit dans un langage mêlant mots d'autres langues, mots inventés, et mots-valises.
Par ses cours de français aux demandeurs d'asile et la rédaction de leurs récits de vie pour l'OFPRA, elle poursuit cette réflexion sur les niveaux de langues, les mots justes pour se dire, la langue appropriée pour parler le monde. En ce sens, elle travaille le bilinguisme, voire le plurilinguisme, qui trouvent leur écho dans cette publication du Port a jauni.
Pour traduire ces mots en images, nous avons choisi Frédéric Hainaut, qui dessine comme dans un souffle, avec l'énergie et le geste dru, sec, assuré et naïf d'un enfant. Auteur et illustrateur de dessins animés, Frédéric Hainaut se lance aussi dans des séries picturales impulsives, comme la série que nous avons choisie, où l'on voit tout à la fois les scènes de village, les hommes et les animaux, le paysage sec, le sauvage. -
Première proposition pour lancer notre nouvelle collection Kalimat dédiée aux mots,
"Les Lettres arabes" de Mohieddine Ellabbad est un abécédaire qui associe chaque lettre arabe à deux mots : B comme Baqara (vache) et Bourtouqal (orange), T comme Toufah (pomme) et Timsah (crocodile)... Ainsi, de lettre en lettre, l'enfant acquiert du vocabulaire dans les deux langues, tout en découvrant l'alphabet arabe.
Cet abécédaire a été publié en 1985 au Caire par la maison Dar el-fata el-arabi.Nous avons choisi de commencer cette nouvelle collection avec lui, car il est plus qu'un simple abécédaire : ses dessins sont magnifiques, l'association des mots est fine et emplie d'humour, il est l'oeuvre de Mohieddine Ellabbad auquel nous rendons hommage depuis plusieurs années en traduisant ses ouvrages qui sont autant de pierres angulaires dans l'histoire de la littérature jeunesse du monde arabe.
Déjà paru au Port a jauni : Le carnet du dessinateur (2018), Petite histoire de la calligraphie arabe (2019), Le dictionnaire des monstres (2020), T-Shirts (2022). -
Lettres du paradis
Iman Mersal, Ghislaine Herbéra
- LE PORT A JAUNI
- Racines
- 5 Février 2025
- 9782494753174
Septième titre de la collection des Racines autour d'un autre champ lexical et sonore.
Ici, nous revenons sur une racine déjà explorée dans le premier volume de la série, "Les lettres du jardin" : la racine j-n-n nourrit les mots janna (paradis), jounayna (jardin), djinn (esprit malin), janîne (foetus), majnoûn (fou). Mais aussi les mots jounân (voile, rideau, bouclier), jounna (armure) ou janân (l'âme, le coeur) : cette racine est en fait liée à tout ce qui est enveloppé par la nuit, plongé dans l'obscurité, ce que l'on ne voit pas, qui est dissimulé à la compréhension immédiate... C'est cette dimension qui est explorée par Iman Mersal, grande poétesse contemporaine égyptienne.
Il nous paraît intéressant de publier plusieurs ouvrages autour d'une même racine, pour attester que chaque personne peut s'adonner au jeu, chercher ce qui relie ces mots, et qu'il n'y a pas une seule réponse à la compréhension du lien qui les unit.
Iman Mersal propose une interprétation de ce champ de mots très différente de celle de Layla Zarqa dans "Les lettres du jardin", laquelle avait choisi de s'adonner à un exercice d'écriture proche de l'oulipo, en inventant un principe narratif ou littéraire qui reliait les mots de la racine entre eux.
La poésie d'Iman Mersal explore le chemin de la vie : du foetus au monde des esprits, de la naissance à l'au-delà de la mort. Le long de ce chemin, elle questionne la folie des hommes, le moment où tout bascule. Elle interroge le lien entre les mondes et poétiquement, les raisons linguistiques qui placent, en arabe, ces mots dans le même champ.
L'illustration d'Herbera vient sublimer l'écriture : Herbera grave, imprime, peint, laisse couler. Dans la matière même de son image, elle répond au thème de la trace évoquée par la poésie de Mersal. Herbera pose sur ses peintures des personnages en noir et monotypes, mi-réels mi-esprits, mi-hommes mi-animaux, au croisement des mondes. -
Troisième proposition pour lancer notre nouvelle collection Kalimat dédiée aux mots, cet ouvrage explore les mots voyageurs, les mots de la langue française issus de la langue arabe. Vous avez déjà lu ce livre ? Certes... le principe est éculé, mais nous prétendons le renouveler.
Les mots de l'imagier d'Anouck Constant sont volontairement choisis dans un répertoire de mots intégrés au français avant l'époque coloniale : ils témoignent d'un long tissage entre nos langues.
Ces mots sont associés par paires, ils se répondent par leurs sons ou leurs thèmes liés aux paysages, végétaux, à la temporalité.
Comme dans le titre, cette association peut inviter l'esprit à dériver : mousson vient de l'arabe "moussim" (la saison, la fête qui a lieu à une saison fixe) ; en français, mousson peut faire penser à la moisson ; moussim al-yasmine, saison du jasmin, moisson du jasmin, saison de la fête fleurie : le temps est venu pour une "mousson de jasmin"...
L'illustration à son tour joue à créer de subtiles associations par motifs, formes et couleurs qui se font écho. L'ensemble produit une harmonie ludique et poétique. -
Seconde proposition pour lancer notre nouvelle collection Kalimat dédiée aux mots, voici un abécédaire sérieux construit sous forme d'un jeu ! Jana Traboulsi propose un principe de livre ludique et graphique : choisir une série de mots associés à l'alphabet arabe mais aussi à une thématique, un lieu, une ville, un pays, une culture.
L'abécédaire sérieux invite à voyager dans le grand Sham (ou Moyen-Orient). Son abécédaire est culinaire, géographique et politique.
Jana Traboulsi explore tout à la fois la langue arabe et sa calligraphie. Elle associe les mots à leur forme et à leur signification profonde. -
Ce livre poursuit la série commencée avec "Le dictionnaire des monstres", publié en 2021 par Le port a jauni en version bilingue, imaginé et illustré par Mohieddine Ellabbad (Égypte). Il en reprend les principes : même maquette, même parti-pris non exhaustif et humoristique, même exploration des contes et imaginaires du monde entier.
POURQUOI LES OGRESSES ?
La figure de l'ogresse est très présente dans la culture arabe, elle est le pendant de la sorcière européenne. Elle peuple les contes et les rêves des petits enfants. Certaines ogresses sont très connues, aussi célèbres que la sorcière de Blanche-Neige dans l'Europe de l'ouest ou Baba Yaga dans l'Europe de l'est. Au Machrek, « tout le monde » connaît l'histoire de l'ogresse féroce avec sept paires de seins, qu'un tout petit garçon réussit à amadouer en la tétant, tandis que ses frères grands et forts s'étaient fait dévorer en tentant de l'affronter. Au Maghreb, « tout le monde » connaît Aïcha Kandisha qui hante les routes et les nuits pour séduire ses amants, car cette ogresse est belle ! L'ogresse, c'est la mère et l'amante, la nature vive et la mort, la femme et la bête, la laideur et la beauté... Toutes les peurs en elle rassemblées. Mo Abbas s'est emparé de cette figure : à la manière de Mohieddine Ellabbad, il est parti à la recherche des ogresses du monde entier. À notre grande surprise, il en a trouvé partout ! Ce Dictionnaire rassemble les ogresses qu'il a rencontrées :
- Celles qui peuplent les histoires et les contes du Maroc au Mexique, de l'Alaska au désert des Mojaves.
- Celles qui ont réellement existé, comme l'ogresse de la Goutte d'Or.
- Celles tout droit sorties de l'imaginaire fantasque de Mo Abbas qui s'est interrogé, d'une part, sur la vie quotidienne des ogresses : que mangent-elles, à quoi ressemble leur école, quelle mode suivent-elles ? Et d'autre part, sur l'ogresse comme figure transgressive et féministe, comme femme émancipée et libérée des attendus liés à son genre.
Ce dictionnaire nous permet enfin d'avoir accès à certains dictions de l'ogresse, quelques poèmes et de précieuses recettes de cuisine... -
Poèmes de roches et de brumes
Carl Norac, Arno Célerier
- Le port a jauni
- Poemes
- 19 Septembre 2018
- 9782919511419
« En oiseau curieux ou garçon trop grand, je suis entré dans ces paysages secrets aux couleurs voyageuses, en pensant que les roches et les brumes nous parlent et qu'il faut seulement savoir les écouter. » Ainsi commencent les Poèmes de roches et de brumes où matières brutes et volutes se frottent, se frolent et se mêlent dans les poèmes de Carl Norac et les illustrations d'Arno Célérier, entre masses de papiers découpés et brumes de dentelles ajourées.
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Tireurs sportifs est un long poème écrit par Golan Haji dans les premières années de la révolte syrienne, après 2011. Les vers s'égrènent, chapelet d'observations minutieuses du quotidien, de scènes, d'images, d'instants vécus qui nous plongent dans un monde en lutte, dans un monde en guerre. L'écriture n'est jamais sinistre, jamais obscène, elle donne seulement à voir, et à entendre par le truchement d'une magnifique langue poétique. Ici, il n'est pas question de dénonciation, d'engagement ou de voyeurisme, mais d'un constat réhumanisé par la poésie. Ce long poème peut être lu dès les dernières années de l'enfance et dès l'adolescence, il permettra de ressentir ce qui nous est souvent inaccessible, sans morale ni injonction. Les illustrations de Thomas Azuelos ont été réalisées indépendamment du poème, lors d'un voyage en Israël et en Palestine, là où les frontières se frottent et les barbelés enferment. Réalisés en deux temps distincts et en deux lieux différents, poème et illustrations semblent issus d'une même argile.
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Le chant du berger
Nathalie Bontemps, Mathilde Chèvre
- LE PORT A JAUNI
- Poemes
- 1 Septembre 2015
- 9782919511150
Le chant du berger est un poème bilingue en français et en arabe, profondément inspiré et imprégné des codes et des images de la poésie arabe du désert. Il décrit la journée d'un berger au cours de laquelle rien ne se passe, aucun événement, seul le temps continu d'une journée qui s'égraine et d'un enfant berger dont le corps se confond avec les éléments.
Les illustrations préexistent au texte. Le poème a été inspiré par les dessins, puis traduit en arabe. Le livre se lit à double sens, le début de l'un est la fin de l'autre. La traduction en arabe veille à conserver les images initialement présentes dans le texte, tout en recherchant une musicalité et un respect des codes de la métrique arabe. Les illustrations sont inspirées des paysages de la région volcanique du Sud de la Syrie, aux paysages arides mêlant les roches noires et chaotiques, les oliviers et la terre rouge brique d'argile.
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Nous irons au bois
Raphaële Frier, Zeynep Perinçek
- LE PORT A JAUNI
- Poemes
- 1 Juillet 2016
- 9782919511211
Tout comme dans Poèmes en paysages (Le port a jauni, 2015), c'est une nouvelle fois à partir de gravures que l'idée du livre a germé. La série Les arbres réalisée par Zeynep Perinçek (Alifbata, Couleurs) visite l'âme des arbres en toutes saisons grâce à des monotypes épurés. Nous avons confié ces arbres de toutes formes et de toutes couleurs à Raphaële Frier, auteure d'albums (Pedro à 100 à l'heure, L'ogre et Marguerite) et de romans pour adolescents, qui en a conçu comme une chanson de tous ces arbres qui comptent et ont compté dans notre vie : J'ai eu affaire à beaucoup d'autres pour fabriquer ma guitare et mes sabots, garder mon vin, le faire vieillir, construire mon bateau, ma cabane dans les bois, un pont vers les autres, la maison des oiseaux, et le cercueil de l'aïeul... Ainsi page après page, les arbres égrènent souvenirs et émotions. Le livre peut se lire du début à la fin ou de la fin au début, du premier au dernier et inversement pour des sentiers différenciés. Ainsi, le poème peut-il se lire aussi dans les deux langues comme un palindrome linguistique.
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Les Poèmes du soir sont une ritournelle dédiée à ce qui nous fait peur, ce que l'on ne connaît pas, le minuscule qui grouille sous la terre ou qui farfouille dans le noir quand la nuit est venue, les inquiétudes qui se glissent en nous... Ce sont des poèmes autour du thème du crépuscule et du mystère, de la nuit à la fois effrayante et attirante, avec pour consigne la comptine, le jeu de mots, les allitérations en -oir et en -uit.
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Poèmes en paysages
Géraldine Hérédia, Clotilde Staes
- LE PORT A JAUNI
- Poemes
- 1 Septembre 2015
- 9782919511143
Poèmes en paysages est un recueil de poèmes pour enfants écrits à partir de gravures et de gravures écrites à partir de poèmes. La commande passée à l'illustratrice et à la poète a pour coeur « le chant du monde », la sensation des corps dans la nature, la représentation du corps comme d'un élément naturel, la mise en mots de sensations corporelles... À l'origine se trouvent des gravures, puis les mots, puis de nouvelles gravures, comme il advint peut-être pour l'humanité.
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Poèmes pour affronter le beau temps
Pierre Soleti, Clothilde Staës
- LE PORT A JAUNI
- Poemes
- 19 Septembre 2017
- 9782919511242
Les Poèmes pour affronter le beau temps & profiter du mauvais sont des considérations humoristiques sur le temps qui passe et la scansion des saisons. La forme répond au fonds du texte : ainsi, le mot tunnel devient graphique grâce à ses deux -nn- agrandis. Le mauvais temps, quant à lui, s'écrit en gouttes de pluies. Les illustrations sont des gravures rehaussées à l'encre. Ces poèmes peuvent être lus par tous les temps, en toutes saisons et à partir de 7 ans.
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"Mais quel bazar toutes ces idées ! À peine la nuit tombée, elles entrent une à une, se bousculent, dansent, se suivent, s'installent sur l'accoudoir du canapé, couinent, meuglent et hop, c'est parti ! Bienvenue au grand cirque des idées ! Le point de départ de cet album est une série de créatures imaginaires dessinées par l'illustrateur égyptien Walid Taher. Ramona Badescu, la créatrice de Pomelo, s'est emparée de ces créatures et elle en a fait ses idées, des idées folles, des idées libres, des idées délurées, elle leur a attribué un sentiment, un cri primal ! Et pour finir, les créatures nées en Egypte se sont retrouvées mêlées dans un grand cirque d'idées universelles. Alors en retour, Le port a jauni a imaginé une maquette comme une pièce de théâtre : on entre dans le livre par le noir, et on attend que le spectacle commence. Une à une les idées entrent en scène, surprenantes, effrayantes, toujours émouvantes. Le petit lecteur, petit voyeur, est invité à être pleinement, lui aussi, créateur par cet ouvrage totalement innovant. Et l'on ressort du spectacle avec son âme d'enfant...
"
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Plusieurs dizaines d'anne´es avant la mode du T-Shirt imprime´ a` la demande, Mohieddine Ellabbad imagine des T-Shirts personnalise´s et re´fe´rence´s a` la culture des jeunes e´gyptiens qui l'entourent (et qu'il voit ve^tus de T-Shirts Coca-cola et Spiderman...). Chaque illustration de l'album a la forme d'un T-Shir t imprime´ d'un motif diffe´rent. Mohieddine Ellabbad explique les motifs qu'il aimerait voir sur les bustes, a` me^me le coeur de la jeunesse e´gyptienne. Pour le lecteur franc¸ais, cet album devient un voyage a` la de´couverte des grandes figures politiques, chanteurs, acteurs, causes, luttes et re´fe´rences collectives de la culture e´gyptienne contemporaine. Apre`s "Le carnet du dessinateur", "Petite histoire de la calligraphique arabe" et "Dictionnaire des monstres", Le port a jauni poursuit son hommage au travail de Mohieddine Ellabbad, auteur- illustrateur-penseur majeur du monde arabe.
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Les Roubaiyat sont des quatrains. Philosophiques, humoristiques, ludiques, ils s'achèvent toujours par une exclamation déconcertée « agabî ! » (que l'on a traduite par « bizarre, bizarre ! »). Les poèmes sont écrits en dialecte égyptien et jouent avec la truculence de cette langue. Ces quatrains sont une méditation sur la vie, la mort, la joie, le temps qui passe, l'innocence, l'absurdité du monde, son origine, sa cruauté... Si les thèmes sont universels et peuvent interpeller tout un chacun, la formulation et les images sont typiques de l'humour égyptien, teinté d'un constant "maalich" (un concept fait de fatalisme et de nonchalance). Ainsi les Roubayiat sont tout à la fois une méditation existentialiste et une invitation au voyage qui peut emporter les petits et les grands. Après Roubaiyat - Quatrains égyptiens (2015), Plumes et poils de Roubaiyat (2016) dédié aux animaux, et Par la fenêtre des Roubaiyat consacré à la ville, ce quatrième et dernier recueil (quatre vers pour un poème quatre recueil pour cette série !) plonge dans le thème du printemps, entre joie, émerveillement du renouveau et questionnements sur la condition éphémère des êtres vivants.
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Les Danseurs est une déclinaison graphique dédiée au mouvement, au rythme, au croisement des lignes, des masses et des couleurs. Walid Taher a tenté de donner une forme visuelle au mouvement, dans la filiation du travail des calligraphes arabes. La narration, quant à elle, cherche une réponse à la question "Qu'est-ce que la danse ? Qui danse ? Pourquoi est-ce que l'on danse". Je danse parce que je voyage...
Je danse même si je suis pieds et points liés... Je danse comme j'aime respirer, écrit l'auteur et illustrateur, poursuivant ainsi sa réflexion artistique et ludique autour de ce qui anime notre existence.
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Balad(e) ; le voyage sans bagage
Walid Taher
- LE PORT A JAUNI
- A Double Sens
- 13 Octobre 2017
- 9782919511303
Balad(e) est à l'origine une série de dessins réalisés par l'illustrateur égyptien Walid Taher lors de sa longue balade autour de la Méditerranée, du Caire à Marseille, de Barcelone à Tétouan...
Mais « balad » signifie aussi « pays » en arabe :
Les illustrations au trait, stylo bic ou mine de plomb relevées de quelques taches de couleur sont des instants croqués dans les rues de ces villes, « ces pays », où l'illustrateur a déambulé.
À partir des dessins, Walid Taher a lui-même écrit une aventure urbaine, loufoque et attentive aux petits riens qui font un quotidien. Cette aventure commence page après page par la phrase : « J'ai voyagé, je suis aveugle ».
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Les Roubayiat sont des quatrains à l'image de ceux d'Omar Khayyam :
Philosophiques, humoristiques, ludiques, ils s'achèvent toujours par une exclamation déconcertée 'agabî ! (que l'on a choisi de traduire par « Bizarre, bizarre !! »). Les poèmes sont écrits en dialecte égyptien et jouent avec la truculence de cette langue populaire. Ces quatrains sont une méditation sur la vie, la mort, la joie, le temps qui passe, l'innocence, l'absurdité du monde, son origine, sa raison d'être et de tourner, la cruauté... Si les thèmes sont universels et peuvent interpeller l'Orient et l'Occident, la formulation et les images de la poésie est typique de l'humour égyptien, teinté d'un constant « maalich » (un concept fait de fatalisme et de nonchalance). Ainsi les Roubayiat sont tout à la fois une méditation existentialiste et une invitation au voyage.
Ce troisième recueil (après la parution de Roubaiyat, quatrains égyptiens en septembre 2015 et de Plumes et poils de Roubaiyat en mars 2016) propose une sélection de neuf poèmes dédiés à la ville et à la vie urbaine, choisis parmi les deux-cent vingt que contient l'oeuvre de Salah Jahine. Ces poèmes sont traduits en français pour la première fois.
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Petite histoire de la calligraphie arabe
Mohieddine Ellabbad
- LE PORT A JAUNI
- 20 Septembre 2019
- 9782919511563
Durant son enfance au Caire, Mohieddine Ellabbad fouine et glane dans la bibliothèque paternelle, chez le marchand de journaux, au souk des soldeurs, les « petites choses » graphiques qui nourrirent sa vie durant, une culture visuelle sans frontière, et sans pareille.
Petite histoire de la calligraphie arabe est le dernier ouvrage de Mohieddine Ellabbad, publié de manière posthume. On y découvre l'histoire des lettres arabes, de l'écriture arabe, des styles de calligraphies, des vies de calligraphes, du rapport à l'écrit dans le monde arabo-musulman en partant de l'époque de la poésie du désert jusqu'à l'époque contemporaine, et en passant par le temps des Abbassides, des Ayyubides, des Ottomans, etc. D'une érudition vertigineuse, ce recueil destiné aux jeunes lecteurs est rempli d'anecdotes et d'humour. On devine au fil des pages le collectionneur passionné et génial que fut Mohieddine Ellabbad. Le port a jauni a publié en 2018 un premier volume de cette oeuvre majeure, Le carnet du dessinateur, et poursuit un travail de valorisation de l'image arabe et de son histoire avec ce nouveau recueil.
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Une histoire sur l'image de l'autre et la délicate appréhension d'autrui, sur la différence avec en filigrane, le handicap physique.