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Avant-Propos
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Safed serait perchée sur une montagne en Galilée pour être plus proche du ciel et mieux inspirer les mystiques et les artistes qui s'y rendent.
Dans son vieux cimetière, sous des tombes bleues, reposent les saints kabbalistes dont les illuminations continuent de bercer l'Israël et de perturber son histoire. Un étrange arbre a poussé sur ce terreau de rocaille, de cire et de sainteté. Ses branches ploient sous les rubans et les sachets où les pèlerins glissent leurs voeux. Un jour, un étrange jeune homme s'accroupit contre son tronc. Il ne s'en relèvera qu'investi de pouvoirs surnaturels.
On accourt de partout pour écouter ses sermons et ceux-ci révèlent une nouvelle étonnante. L'arbre à voeux raconte une histoire du passé et de l'avenir de l'humanité.
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Le premier volume de Tarédant était une reconstitution humoristique de la vie des Juifs dans une ville miteuse du Maroc où les habitants autosuffisants se croyaient géniaux. Ce deuxième volet raconte de nouveaux épisodes de la vie des personnages.
Dans ce second volume, Tarédant accueille son prince, de retour de l'on ne sait quelle expédition romantique, pour une nouvelle ère de lubies et de leurres. Le peuple s'accommode tant bien que mal des abus, des chantages er des extorsions de son gouvernement princier lorsque les Français décident de faire de leur patelin une station balnéaire pour ses colons, ses militaires et ses artistes.
Ce sont alors tous les esprits qui s'excitent, les aliénés qui se révoltent, la chronique de la ville qui déraille et son auteur qui délire dans tous les sens.
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Ce livre est un recueil de proverbes, d'aphorismes, de conseils.et d'adages. Des propos dépouillés de toute prétention. Sans illusions d'aucune sorte. Ni sur la nature humaine ni sur ses misères existentielles. De ces propos qui traitent de la vie sans grande couverture théologique et emportent l'adhésion de chacun, de quelque religion ou culture qu'il soit. Ils ne consolent pas, ils ne soulagent pas, ils n'exhortent pas. Ils ramènent toute chose à l'échelle d'une existence que guette la mort et qui ne s'en rachète d'une certaine manière qu'en pratiquant le bien. Ils donnent des instructions pour traverser la vie avec noblesse et résignation. On ne lit pas ces perles sans hocher ou secouer la tête. Ce recueil nous ramène à une sagesse pertinente présentant l'insigne mérite d'être valable pour tous.
Traduit et introduit par Dan Scher à partir de la traduction hébraïque de Shmuel ibn Tibbon connue sous le titre Séfer Mivkhar ha-Pninim.
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Les Contes des miroirs brisés et leur cortège de doubles, d'alter ego et de reflets, nous invitent à lire les rapports que l'homme entretient avec les êtres aimés - père et mère, frères et soeurs, époux et amants - à l'aune des forces et passions qui se trament, invisibles à l'oeil nu, entre les murs de la demeure en péril. Les personnages de Haviva Pedaya - hommes et femmes à la croisée des chemins, automates amoureux, angesmarionnettistes, Adams et Eves primordiaux ou éternellement répétés - réapparaissent d'un conte à l'autre, tissant une magistrale allégorie de l'existence humaine, entre l'implacabilité du destin et la force du libre arbitre. Dans une série de contes métaphysiques qui évoquent les figures mythiques de Narcisse ou de Pygmalion, puisent leurs thèmes et leurs structures dans le Hassidisme et la Kabbale, mêlent le souffle poétique biblique à l'interrogation talmudique, et allient l'écho des Mille et Une Nuits à la tradition de la littérature fantastique, Haviva Pedaya sonde les contrées désolées où l'homme, dans la solitude de la conscience, attend le réconfort d'un geste d'amour, d'un regard de compassion.
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Se rire du destin ; farce pour Pourim
Nathan Weinstock
- Avant-Propos
- Matanel
- 22 Février 2016
- 9782390000396
Le Rouleau d'Esther nous relate que Haman, haut dignitaire du roi perse Akhasveyresh (Assuerus), avait projeté d'exterminer tous les Juifs duroyaume, complot que surent déjouer in extremis la Reine Esther et son cousin Mordekhay (Mardochée). Ce récit biblique est commémoré chaque année lors de la fête de Pourim (« du destin » ou « des lots ») qui revêt l'allure d'une célébration carnavalesque.
Depuis les Temps Modernes l'usage s'est répandu dans le monde ashkénaze de donner à cette occasion des représentations dramatiques (lesPurimshpiln), jeux de scène carnavalesques préfigurant la naissance du théâtre yiddish au XIXe siècle. Le texte le plus ancien qui nous soit parvenu fut consigné par écrit en 1697 : il s'agit du « Jeu d'Akhasveyresh », traduit ici pour la première fois.
Dans cette satire, dérision, bouffonneries et grivoiseries illustrent cet humour débridé que Mikhaïl Bakhtine qualifiait de culture comique populaire de la Renaissance. Les dialogues facétieux y illustrent par la force décapante du rire une inversion parodique des règles communes et religieuses, extériorisant ainsi, selon l'heureuse expression de Jean Baumgarten, « une dimension transgressive de critique sociale et d'utopie messianique ».
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