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Attila
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Les féministes t'encouragent à quitter ton mari, tuer tes enfants, pratiquer la sorcellerie, détruire le capitalisme et devenir trans-pédé-gouine
Alex Tamécylia
- Le Nouvel Attila
- 10 Janvier 2025
- 9782493213884
Inspiré d'une citation d'un télé-évangéliste de droite américain, Pat Robertson, cet essai féministe ultra documenté considère que la famille est une secte, la maternité, du salariat déguisé, et l'hétérosexualité, le cheval de Troie du capitalisme.
Nouveau Scum manifesto, ce texte aborde sans compromis (mais avec un humour libératoire) la violence, le militantisme, l'amour, la sexualité, la création... C'est une charge antipatriarcale, qui interroge aussi le féminisme et les us et coutumes du milieu queer et lesbien de l'intérieur. -
Pourquoi écrire un livre sur la pénétration ? Parce que le sujet est là, si présent qu'il en est invisible. Surtout je voulais faire en sorte que l'on entende des choses trop souvent tues, qu'on parle, qu'on pense, qu'on considère la sexualité comme un élément de l'invention humaine, de sa culture, de ses arts, de sa politique. Je voulais qu'on entende les difficultés, les douleurs, la peur d'être anormal·e, et qu'on dise qu'on se fout de la normalité si elle signifie le mépris et le jugement pour ce qui est différent.
Le livre est composé de trois parties : Au-delà de la pénétration, Introduction à Propos sur la pénétration et Propos sur la pénétration. Cette dernière partie est composée de témoignages (anonymes, sauf deux personnes qui ont témoigné sous leur propre nom, des femmes, des écrivaines, Eloïse Lièvre et Emmanuelle Pagano).
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Deux hommes partent à l'assaut d'un glacier ; les conditions sont mauvaises. Le malaise de l'un s'intensifie devant la dureté des éléments, à tel point qu'il abandonne, et que l'autre entreprend une ascension solitaire folle, mais consciemment assumée. Lente ascension, ou lente agonie ?
On suit pied à pied les héros dans leurs trajectoires opposées, les accidents qui se multiplient, et les songes dont ils peuplent la montagne... Dans cet univers à la fois transparent et ténébreux, où la réalité tend à se dissoudre, peuvent surgir des événements décisifs et tragiques. L'écriture à ellipses de Ludwig Hohl fascine par sa minutie et sa sobriété. L'auteur tente de percer la personnalité de la montagne à travers ses couleurs, ses méandres, ses formes, son climat... Ascension s'inscrit dans la lignée du Vieil homme et la mer ou de Moby Dick.
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En remontant aux racines d'Amazon, en s'intéressant au point de vue du lecteur, du libraire, de l'éditeur, du travailleur...
SEPT BONNES RAISONS D'ÊTRE CONTRE AMAZON !
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Dans cet éloge du lubrifiant, Lou Sarabadzic bouscule les idées reçues, joue avec le sexe, propose des alternatives aux plaisirs sexuels trop orthonormés, souvent peu satisfaisants ou mme blessants. Les personnages de ces récits, des hommes et des femmes de tous les jours, tous les âges et toutes les orientations, pensent leurs baises, en parlent, les poétisent. Entre parodies de La Bohème, horoscopes, manifestes, de la sexualité vue comme un terrain déminé, de consentement et d'émancipation.
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Les terres d'Irlande sont fertiles en humour métaphysique. La Tombe du tisserand, c'est l'histoire d'un mort qui a perdu sa tombe. Un petit chef-d'oeuvre, où le comique se mêle à la mémoire des mythes et des angoisses existentielles.
Dans un village aux con?ns de la campagne irlandaise, un vieil homme est mort. Il était si âgé qu'une place lui est encore réservée dans l'ancien cimetière, déjà entré dans l'ordre des légendes et laissé à l'abandon. Cloon na Morav - le champ des morts - est une enclave hors du temps, où les tombes oubliées s'usent comme de vieilles montagnes, où le ciel semble encore plus grand.
La veuve est là, accompagnée des deux fossoyeurs et de leurs pelles. Et comme l'on ne sait pas très bien où repose la famille du tisserand, deux vénérables anciens accompagnent l'équipe pour indiquer l'endroit. Mais Meelhaut Linskey, le cloutier, et Cahir Bowes, le casseur de pierres, sont deux vieillards têtus, fantasques, à la mémoire vacillante. Tout heureux de cette aventure qui les sort de leur solitude, tout déçus de devoir la partager, ils vont prendre un plaisir cruel à ne pas s'entendre. La tombe du tisserand est introuvable. Le grotesque rencontre le tragique, la farce beckettienne n'est pas loin. La recherche va durer toute la journée. Le temps d'un court roman.
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« Je ne suis pas un grand écrivain. Je ne suis pas assez fou. Les grands écrivains sont irresponsables ».
Un homme décide de tout oublier ; un autre fait le tour du monde pour vérifier que la terre est ronde ; un troisième croit avoir inventé l'Amérique ; un quatrième décide d'intervertir le nom de tous les objets qui l'entourent ; un autre fait l'expérience du temps dans un indicateur des chemins de fer...
Ces contes sont un voyage dans les mots, où le héros nous prend par la main pour partager des questions banales aux conséquences extraordinaires. Entre génie enfantin et refus des vérités établies, les personnages de ces histoires sont aussi des pionniers qui déjouent les évidences pour mieux réinventer le monde. « Les choses les plus simples sont les plus difficiles » se dit le héros ; et les histoires les plus simples, celles qui restent le plus longtemps à l'esprit, conclut le lecteur.
L'humour de Peter Bichsel sert un message simple et universel. En sept fables d'un style faussement naïf, ce maître de la forme brève et de l'aphorisme fait tituber nos certitudes sur le monde. Entre Borges et Tardieu, Frisch et Michaux, un théâtre de marionnettes destiné à combler les enfants petits et grands.
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Une escouade en déroute, sans repères, sans ennemi, abandonnée à elle-même au milieu de nulle part, se met à violer, à viser et à moquer tout ce qu'elle croise. Poule, rôdeur, petite fille ou curé, pas grand chose n'échappe à la bêtise et la vindicte de cette compagnie et de son chef, qui coupe tout ce qui dépasse avec sa scie patriotique.
Dans un style épuré et d'un grand classicisme, qui rappelle les pages de Casse-Pipe ou du Voyage au bout de la nuit, de Céline, voire une sorte de Désert des Tartares en déliquescence, Nicole Caligaris dépeint une danse macabre, disant l'absurdité colossale de la guerre.
Écrit au moment de la guère en Bosnie mais se référant à toutes les guerres, achevé de rédiger il y a exactement vingt ans, le 11 novembre 1995, ce récit adapté plusieurs fois au théâtre et la radio résonne d'une vibrante actualité. Cette édition est conçue comme un hommage, d'autant que, si le texte a à l'origine été inspiré par des gravures de Denis Pouppeville, aujourd'hui perdues, il a a son tour inspiré au graveur une nouvelle série de dessins, qui illustreront abondamment l'ouvrage.
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Un homme est attaché à un arbre, avec sa mule, en train de pourrir au soleil. Il ressasse les événements qui l'ont mené là.
À cette scène centrale, obsédante, ramènent tous les autre épisodes du roman. Cet homme, c'est Braulio, l'usurier. Alors que les rumeurs d'un soulèvement militaire ont semé la panique dans le village, et que des clans ont commencé à se former, les tensions convergent toutes vers lui, qui s'est rempli les poches avec l'argent des uns et des autres. Une horde d'excités décide de lui régler son compte. Mais les choses ne se déroulent pas comme prévu... et une chasse à l'homme commence à travers une nature desséchée par un soleil de plomb. Chacun laisse libre cours en lui, comme malgré lui, à la violence et au fanatisme.
Un récit faulknerien sur les haines ancestrales d'un village de montagne, aux premiers jours d'une guerre civile.
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Lem et Isaac sont deux enfants vivant dans un orphelinat cerné de murs montant jusqu'au ciel, qui tentent d'apercevoir à travers un trou du mur la "Grande Eau", symbole pour eux de toutes les libertés. Nous sommes au lendemain d'une guerre, dans un établissement régi par quelque dictateur, sans autre espace laissé au rêve et à l'imaginaire que ce seul trou, qui canalise espoirs, paroles et prières.
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La petite bête qui monte ça me terrorifie
Eric Didier
- Le Nouvel Attila
- 13 Novembre 2014
- 9782371000070
Ce recueil de paroles d'enfants est le fruit de trente années de travail d'Eric Didier, praticien de la psychanalyste, auprès d'enfants de tous âges et de toutes origines, dans des dispensaires de pédopsychiatrie au Blanc Mesnil et à la Goutte d'or.
Aussi sincères que laconiques, drôles que cruelles, ces phrases à mi-chemin du poème et de l'aphorisme griffonnées au cours des séances en disent long sur l'univers des enfants et la complexité de leurs sentiments, de la haine indicible à l'amour fou.
Les sources d'inspiration d'Eric Didier viennent des enseignements de Jacques Lacan puis de Claude Lanzmann. Son attachement à la parole imprévisible doit beaucoup à la musique indienne et à Keith Jarrett. Enfin, il ne saurait "écouter" sans Herman Melville, Fedor Dostoïevski, Thomas Bernhard et J. D. Salinger.