Esotérisme
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Miroir d'astrologie
Max Jacob, Christian Lacroix, Claude Valence
- Gallimard
- Albums Beaux Livres
- 26 Septembre 2024
- 9782072976391
«Donnez-moi votre mois de naissance et votre quantième pour mieux connaître vos vertus et vous aimer plus savamment» Max Jacob à Pierre de Massot Max Jacob (1876-1944) poète, romancier, peintre, figure majeure du surréalisme et du monde de la culture de la première partie du XX? siècle, fut aussi un grand passionné d'astrologie. De sa rencontre et des échanges avec l'astrologue Claude Valence (Conrad Moricand de son vrai nom, 1887-1954) prit forme Miroir d'Astrologie, publié en 1949, cinq ans après la mort du poète. Si Claude Valence y traite purement d'astrologie, Max Jacob y dresse des portraits de femmes de chaque signe, apportant ainsi, de manière assez inattendue, un véritable plaisir littéraire à la lecture de ce manuel. Inspiré par la palette de couleurs des années 1930-1940, Christian Lacroix dessine à la fois le bestiaire du zodiaque et les femmes de chaque signe décrites par Max Jacob. Il nous emmène de la sorte, tout au long de l'ouvrage, à la découverte du monde ésotérique de l'astrologie de Jacob et Valence.
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Le feu du dedans n'est pas seulement la reprise et l'approfondissement des notions familières de «voir» et de l'«aigle», cette instance suprême introduite par Castaneda dans Le don de l'Aigle et dont les émanations sont à la fois la source et l'aboutissement de la perception et de la conscience. L'architecture du mythe s'enrichit ici de nouveaux thèmes : l'«impulsion de la terre», le «monde de l'homme», la «tanière de la perception», le «point d'assemblage». Ce dévoilement progressif débouche sur la vision d'un univers remarquablement foisonnant et cohérent. L'évolution de la «connaissance», depuis l'époque des anciens voyants toltèques - prodigieusement doués mais victimes «par fascination» de leurs découvertes - jusqu'à celles des naguals du clan de don Juan, est exposée et commentée tout au long du livre dont elle constitue le contrepoint permanent. En sorte que Le feu du dedans prend souvent l'allure d'un traité du bien et du mal, de la sagesse et de la folie.
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«Beaucoup comprendront sans doute, par le seul titre de cette étude, qu'elle se rapporte surtout au symbolisme de la tradition extrême-orientale, car on sait assez généralement le rôle que joue dans celle-ci le ternaire formé par les termes "Ciel, Terre, Homme" (Tien-ti-jen) ; c'est ce ternaire que l'on s'est habitué à désigner plus particulièrement par le nom de "Triade", même si l'on n'en comprend pas toujours exactement le sens et la portée, que nous nous attacherons précisément à expliquer ici, en signalant d'ailleurs aussi les correspondances qui se trouvent à cet égard dans d'autres formes traditionnelles [...].»
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Le Vrai Classique du vide parfait
Lie-tseu
- Gallimard
- Connaissance De L'orient
- 25 Octobre 1989
- 9782070717873
Le Vrai Classique du vide parfait est un des textes les plus importants du taoïsme. De Lie-tseu on sait peu de choses, encore que Tchouang-tseu le considère comme une personne et non un mythe. Il naquit vraisemblablement vers 450 avant l'ère chrétienne ; on ne sait rien de sa mort. Il subsistait, paraît-il, grâce aux dons de ses disciples.D'après la diversité des thèmes que l'on trouve en cet ouvrage, on peut induire qu'il s'agit d'une chrestomatie édifiante, moins évidemment taoïste toutefois dans son esprit que le Tchouang-tseu. Le taoïsme dont il s'agit là paraît plus populaire, moins hostile à Confucius, mais aussi étonnamment chargé de récits de magie. Rien de surprenant car le taoïsme contient toutes sortes de composantes, dont la sorcellerie la plus naïve et la métaphysique la plus raffinée. Par sa complexité, son caractère combatif, ce grand texte taoïste témoigne de l'effervescence intellectuelle dans la Chine d'il y a deux mille cinq cents ans.
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Le chamanisme de Sibérie et d'Asie centrale
Charles Stépanoff, Thierry Zarcone
- Gallimard
- Decouvertes Gallimard
- 4 Novembre 2011
- 9782070444298
Les peuples d'Asie septentrionale reconnaissent parmi eux des individus doués de qualités hors du commun à qui ils confient la gestion des relations avec le monde invisible.
Le terme utilisé en Occident pour les désigner, "chamane", appartient aux langues toungouses de Sibérie. Au cours de rituels destinés à une communauté, une famille ou un individu, les chamanes font surgir dans leurs chants des esprits anthropomorphes et zoomorphes et miment les dialogues, négociations et combats qu'ils mènent avec eux. Par la force ou l'habileté, le chamane obtient ainsi pour ceux qui le consultent la guérison, la fécondité, le succès à la chasse ou le croît du bétail.
Les traditions chamaniques d'Asie centrale et septentrionale présentent une forte unité, notamment en raison de la continuité du fond culturel turco-mongol qui, au fil des migrations, s'est étendu jusqu'à l'Arctique et à la Méditerranée. Comme la plupart des positions sociales dans le monde turco-mongol, la fonction de chamane est fortement héréditaire. Dans les pratiques mêmes des chamanes, de nombreux thèmes directement issus de la civilisation nomade des steppes occupent une place centrale.
Souvent assimilé à un guerrier ou un cavalier, le chamane d'Asie se distingue du chamane amérindien par l'attirail d'objets chamarrés dont il s'entoure : tambour, "armes", "cuirasse", "monture", cravache... La diffusion de l'islam en Asie centrale, à partir du VIIIe siècle, ne signe pas la fin du chamanisme, car celui-ci est recomposé avec cette nouvelle religion et, en particulier, avec sa forme mystique, le soufisme.
Un phénomène semblable se produit dans les régions où le bouddhisme est introduit à partir du VIIe siècle (Tibet, Mongolie). Dans la nouvelle société musulmane, le chaman remplit généralement une fonction de thérapeute, parfois en association avec l'art du barde. Le XXe siècle a réuni dans un destin commun les chamanes d'Asie centrale et septentrionale, soumis aux persécutions des régimes communistes en URSS et en Chine.
Vus comme des alliés de la classe dominante, de nombreux chamanes furent exilés et exécutés. Lorsque les pratiques chamaniques réapparurent au grand jour au début des années 1990, ce fut dans un monde nouveau. Si certains chamanes ont tenu à rester fidèles aux traditions perpétuées dans le secret pendant la période soviétique, d'autres ont choisi de s'adapter au monde urbanisé moderne en vendant leurs services dans le cadre d'associations.
Dans les sociétés occidentales, les tenants du New Age prônent un "néochamanisme", dans lequel les rituels de guérison peuvent désormais s'enseigner, se transmettre, voire faire l'objet d'un commerce lucratif.
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Le présent recueil réunit tous les articles concernant le symbolisme que René Guénon n'avait pas lui-même inclus dans l'un de ses ouvrages. Il constitue la partie la plus importante de ses travaux dans ce domaine, et vient illustrer en quelque sorte la doctrine qu'il a exposée dans toute son oeuvre, tout en offrant ce qu'on pourrait appeler les moyens d'une universelle vérification dans la multitude innombrable mais concordante de données sacrées provenant des traditions les plus diverses. Malgré tout ce que l'auteur avait déjà traité en cette matière dans ses autres livres, ce volume constitue un trésor unique de science symbolique et restera comme un véritable monument de l'intellectualité sacrée.
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Ce livre de René Guénon est sûrement celui qui, de toute son oeuvre, présente l'étude la plus étrange et, en même temps, le document le plus révélateur des vrais mystères sur lesquels repose l'ordre cosmique et traditionnel du monde entier.
Les doctrines et les symboles de toutes les traditions attestent de façon concordante l'existence d'une « Terre Sainte » par excellence, prototype de toutes les autres « Terres Saintes », qui est aussi le séjour du centre spirituel auquel tous les autres centres sont subordonnés. Le chef de ce centre suprême est le « Roi du Monde ». Ce séjour est situé dans un monde nécessairement invisible pour les regards des profanes, et inaccessible à leurs recherches. Pour couper court aux risques d'acceptations grossières et aux illusions à peu près inévitables, il est précisé qu'un tel accès (du reste extrêmement rare dans l'histoire traditionnelle du monde extérieur) est lié à un très haut degré de réalisation spirituelle.
On peut naturellement se demander si certaines précisions que ce livre donne étaient vraiment opportunes. René Guénon a répondu d'avance à une telle question : « Dans les circonstances au milieu desquelles nous vivons présentement, les événements se déroulent avec une telle rapidité que beaucoup de choses dont les raisons n'apparaissent pas encore immédiatement pourraient bien trouver, et plus tôt qu'on ne serait tenté de le croire, des applications assez imprévues, sinon tout à fait imprévisibles. » La présente édition reprend le texte paru en 1958. L'ouvrage est augmenté d'une annexe sur les sources du texte.
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«Bien que la présente étude puisse sembler, à première vue tout au moins, n'avoir qu'un caractère quelque peu "spécial", il nous a paru utile de l'entreprendre pour préciser et expliquer plus complètement certaines notions auxquelles il nous est arrivé de faire appel dans les diverses occasions où nous nous sommes servi du symbolisme mathématique, et cette raison suffirait en somme à la justifier sans qu'il y ait lieu d'y insister davantage. Cependant, nous devons dire qu'il s'y ajoute encore d'autres raisons secondaires, qui concernent surtout ce qu'on pourrait appeler le côté «historique» de la question ; celui-ci en effet, n'est pas entièrement dépourvu d'intérêt à notre point de vue, en ce sens que toutes les discussions qui se sont élevées au sujet de la nature et de la valeur du calcul infinitésimal offrent un exemple frappant de cette absence de principes qui caractérisent les sciences profanes, c'est-à-dire les seules sciences que les modernes connaissent et que même ils conçoivent comme possibles.»
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Au temps fabuleux de l'Irlande préchrétienne, quand régnaient sur l'Ulster les rois guerriers et les druides, et le grand Conchobar, mort de colère, selon la légende, en apprenant la crucifixion du Christ, une simple dispute entre le roi Aillil et la reine Medb à propos d'un taureau manquant engendra une guerre violente et sans merci qui bouleversa tout le pays du nord au sud. Tel est le sujet de la Tain Bó Cúalnge, «La Razzia des vaches de Cooley», l'un des grands livres fondateurs de l'Irlande, témoignage unique sur la civilisation celtique si méconnue, dont Christian Guyonvarc'h nous donne aujourd'hui l'admirable traduction.Au coeur du récit, Setanta, fils de Sualtam, surnommé Cuchulainn («celui qui a vaincu le chien du forgeron»), est le héros absolu des Gaëls, l'égal d'Achille, d'Héraklès et de Mithra. Éternellement jeune et beau, il est muni de tous les dons - y compris celui de la magie. Il entre dans la guerre, animé par la ferg, la fureur guerrière qui peut faire bouillir «haut comme le poing» l'eau des baquets, son corps bandé comme l'arc qui couvre le ciel après la pluie, son oeil unique dardé, et brandissant l'arme invincible, le «javelot-foudre».Mais la Tain Bó Cúalnge conte tout autre chose qu'une simple razzia. Elle conte la fondation de la terre d'Irlande, ses villages, ses rivières et ses gués, ses collines et ses pâturages. Elle conte la mémoire qui unit les Gaëls aux anciens guerriers pasteurs venus d'au-delà des Carpathes. Cuchulainn, après avoir triomphé de ses ennemis, meurt trahi par la magie des sorcières. Avec lui disparaît l'ordre mythique, aboli par l'arrivée en Irlande du premier missionnaire et dernier des druides, saint Patrick.Rare survivante d'une extraordinaire civilisation, qui avait traversé les âges au rythme lent des bêtes à cornes, la Tain Bó Cúalnge nous fait accéder au mystère de la création mythique et à l'envoûtement de la langue celtique, comme à l'une des sources les plus pures de la civilisation occidentale.»J.M.G. Le Clézio.
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Quelque chose d'immensément loin de notre présent est apparu il y a plus de trois mille ans dans l'Inde du Nord : le Veda, un «savoir» qui englobait tout en lui, depuis les grains de sable jusqu'aux confins de l'univers. Cette distance transparaît dans la manière de vivre chaque geste, chaque parole, chaque entreprise. Les hommes védiques accordaient une attention adamantine à l'esprit qui les soutenait et qui ne pouvait être disjoint de l'«ardeur» à partir de laquelle, pensaient-ils, le monde s'était développé. L'instant prenait sens dans sa relation avec un invisible qui débordait de présences divines. Ce fut une expérimentation de la pensée si extrême qu'elle aurait pu disparaître sans laisser aucune trace de son passage sur la «terre où erre en liberté l'antilope noire» (c'est ainsi que l'on définissait le lieu de la loi). Et pourtant cette pensée - un enchevêtrement d'hymnes énigmatiques, d'actes rituels, d'histoires de dieux et de fulgurations métaphysiques - a l'indubitable capacité d'éclairer d'une lumière rasante, distincte de toute autre, les événements élémentaires qui appartiennent à l'expérience de tout un chacun, aujourd'hui et partout, à commencer par le simple fait d'être conscient. Elle entre ainsi en collision avec nombre de ce que l'on considère désormais comme des certitudes acquises. Ce livre raconte comment, à travers les «cent chemins» auxquels fait allusion le titre d'une oeuvre démesurée et capitale du Veda, le Satapatha Brahma?a, on peut retrouver ce qui sous nos yeux en passant par ce qui est le plus loin de nous.
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Accès de l'ésotérisme occidental Tome 2
Antoine Faivre
- Gallimard
- Bibliotheque Des Sciences Humaines
- 23 Janvier 1996
- 9782070741267
Spécialiste bien connu de l'illuminisme et des origines de la franc-maçonnerie, l'auteur propose ici une vue transdisciplinaire des notions et mouvements ésotériques. Panorama des sources antiques et médiévales, symbolisme maçonnique, amour et hermétisme, symbolisme imaginaire chevaleresque au XVIII? siècle, littérature des Rose-Croix, sont étudiés dans une perspective à la fois historique et herméneutique.
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Dans cette brève et substantielle étude, l'auteur des Aperçus sur l'Initiation corrige les méprises de ceux qui n'avaient fait qu'entrevoir le sens profond de l'oeuvre dantesque, et donne une explication entièrement neuve de multiples points que les commentateurs du grand Florentin n'ont jamais pu élucider d'une façon satisfaisante. Sans avoir la prétention d'être complet sur un sujet qu'on pourrait dire inépuisable, René Guénon a jeté ainsi une clarté inattendue sur un côté qui est proprement ésotérique et initiatique dans l'oeuvre de Dante et surtout dans sa Divine Comédie. Dante fut sans doute tout autre chose que le génie littéraire qui suscite tant d'admiration, et l'on est en droit de penser que bien des choses, pour ne pas dire des trésors, restent à découvrir dans ce que René Guénon a appelé non sans raison «le testament spirituel du Moyen Âge».
Nouvelle édition établie, présentée et annotée sous l'égide de la Fondation René Guénon.
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à la recherche des esprits
Gan Bao
- Gallimard
- Connaissance De L'orient
- 18 Novembre 1992
- 9782070727674
À l'aube du quatrième siècle vécut un homme que son destin avait maintes fois mis en présence de l'étrange outre-tombe. Son frère quitta ce monde pour y revenir chargé de souvenirs célestes ; l'amante de son père vint à sortir vivante du tombeau... Qui sont ceux qu'en Chine aussi l'on nomme «revenants» ? Des démons, de purs esprits, des bêtes métamorphosées ? Au soir couchant, au matin parfois, «un peu avant l'aurore et les glaives du jour, quand la rosée de mer enduit les marbres et les bronzes», ils apparaissent et nous parlent. Écoutons donc ces revenants qui hantent les prés sous la lune, les chambres vides, nos songes les plus noirs et nos plus beaux livres. Ils nous ouvrent un monde que nous ne faisons que soupçonner, qui est au fond si semblable au nôtre : c'en est, en quelque sorte, le miroir. «Dans la solitude fervente de minuit», ils désolent notre sommeil. Les chambres closes n'arrêtent pas ceux qui se jouent des murs. Ces deux mondes s'interpénètrent et s'influencent ; tout acte commis d'un côté du miroir se répercute au-delà. C'est le sentiment de l'étrangeté qui marque la présence du surnaturel. Tout l'art de l'observateur subtil consiste à repérer les sens de ces manifestations dérangeantes. C'est à cet apprentissage, à cette quête, que nous invite Gan Bao dans sa fascinante Recherche des esprits, ici traduite pour la première fois en une langue d'Occident.
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La franc-maçonnerie française ; textes et pratiques (XIII-XIX siècles)
Gerard Gayot
- Gallimard
- Folio Histoire
- 24 Octobre 1991
- 9782070326532
De l'art royal à l'art bourgeois, des loges éclairées à la sociabilité bourgeoise du XIX? siècle, des constitutions d'Anderson à l'abolition du Grand Architecte de l'Univers, on ne trouvera pas seulement ici les textes fondamentaux, les usages et les choix de la franc-maçonnerie française, on découvrira également les réalité de l'ordre : avant 1789, diffusion limitée des Lumières, influence notable des références chrétiennes dans les rituels et les catéchismes, des textes et des pratiques égalitaires sous la haute surveillance des autorités maçonniques, locales ou nationales. La franc-maçonnerie d'Ancien Régime s'est efforcée, sauf exception, de concilier les devoirs du sujet et les douces obligations du frère, elle n'avait pas prévu ni préparé le passage du sujet du roi au citoyen. Ce n'est vraiment qu'à partir des années 1830 et 1840 que, sous l'influence de certains ateliers, la franc-maçonnerie française rompt avec les idées et les pratiques de l'Ancien Régime et participe au mouvement social. Alors les frères entrent en apprentissage du métier de citoyen. La voie est tracée, elle sera démocratique, républicaine et sociale. La destinée de l'ordre et l'histoire de la République seront liées, pour le meilleur et pour le pire.
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«Pour les Tahitiens d'aujourd'hui, le livre de Teuira Henry fait autorité. Il est la source majeure, la référence obligée d'une quête des racines parfois militante, toujours nostalgique. L'ouvrage repose principalement sur les notes recueillies un siècle plus tôt par le grand-père maternel de Miss Teuira Henry, le Révérend John Muggridge Orsmond. C'est un témoignage irremplaçable sans lequel toute approche de la culture et de la religion tahitiennes serait sans doute impossible. Recueillies de la bouche même des derniers récitants, ces documents nous sont un ultime témoignage de la grandeur d'une civilisation brisée.» Alain Babadzan.
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Claude Valence publie ici, en édition définitive, son Miroir d'astrologie qui permet à chacun, non pas de faire son horoscope, mais de connaître, d'après sa date de naissance, son classement général dans les catégories d'individus. Analogies, qualités, défauts, caractère, etc., sont heureusement complétés par des extraits du Livre d'Arcandam, opuscule précieux mais très rare, datant de la fin du XVI? siècle. En outre, chacune des douze analyses des signes du zodiaque est suivie d'un ou de plusieurs savoureux portraits de femmes brossés par Max Jacob, dans la meilleure veine de son Cinématoma.
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La force du silence ; nouvelles leçons de don Juan
Carlos Castañeda
- Gallimard
- Temoins
- 10 Novembre 1988
- 9782070714599
Malgré ses progrès sur le «chemin du guerrier» qui lui ont valu le titre prestigieux de «nagual», Castaneda reste un éternel disciple en face de don Juan qui, inlassablement, poursuit son enseignement et tente d'initier son élève à des concepts de plus en plus élaborés et concis à la fois. C'est dire la part de mystère qui reste attachée, pour l'apprenti, aux «noyaux abstraits», ces vérités qui ne passent pas par le truchement des mots et participent d'une «connaissance silencieuse» qui ne se laisse aborder que par intuition directe. Elles sont partie prenante de l'«esprit», de l'«intention», et ne se révèlent qu'au terme d'une ascèse parfaite. Tel est le prix à payer pour approcher l'«abstrait», ce domaine mystérieux où le raisonnement doit le céder à la raison pure, et où le discours prend fin pour laisser place au silence de la «véritable» connaissance.
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Les mots, la mort, les sorts ; la sorcellerie dans le bocage
Jeanne Favret-saada
- Gallimard
- Bibliotheque Des Sciences Humaines
- 25 Octobre 1977
- 9782070297535
Dans le Bocage, être ensorcelé c'est être pris dans la répétition de malheurs qui atteignent gravement les personnes et les biens d'un ménage. N'importe quoi peut se produire dans cette escalade mortelle dont les victimes attribuent l'initiative à un sorcier. Seul un désorceleur a le pouvoir de vaincre l'agresseur, en lui livrant un combat magique.
Être pris dans les sorts, dans la mort, dans les mots qui nouent le sort ou qui le détournent, c'est tout un.
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À peine la psychanalyse était-elle inventée, à la fin du siècle dernier, que sa mort prochaine était annoncée (souhaitée ?). Alors où en est-on aujourd'hui, cent ans après sa naissance ? Un chercheur venu du Québec a mené une enquête en profondeur au cours d'une série d'entretiens avec quelques analystes français dont il connaissait bien les travaux. Il les a interrogés en leur présentant un éventail de questions, celle que chacun peut légitimement se poser. Par exemple : Freud est-il dépassé ? Pourquoi la guerre entre psychanalystes - et les scissions et le babélisme ? Quelle est la spécificité de la psychanalyse française ? En quoi est-elle marquée par l'enseignement de Lacan ? La pulsion de mort, vous y croyez ? L'intervention de l'État, vous la redoutez ? Avez-vous quelque chose à nous dire sur la toxicomanie, la pédophilie, le racisme ? Le «divan» a-t-il un avenir ? Les neuf analystes interrogés ne se sont pas dérobés. Chacun, avec cette liberté de ton que favorise l'échange oral, s'est aussi donné le temps de développer ses réponses. Elles sont divergentes mais chacune d'elles témoigne à sa manière que la psychanalyse, cent ans après, loin d'être moribonde, reste une jeune science. Menacée sans doute mais irremplaçable sous réserve qu'elle ne cesse d'affirmer la singularité, l'étrangeté de l'expérience qui la fonde.
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Paroles pour adolescents
Françoise Dolto, Catherine Dolto-tolitch, Colette Percheminier
- Gallimard Jeunesse
- Hors Serie Litterature Jeunesse
- 14 Septembre 1999
- 9782070527717
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La non-violence n'est pas la passivité, mais une action militante qui exige souvent l'héroïsme. Avec la bombe atomique, elle est la découverte capitale du XX? siècle, l'une répondant à l'autre et obligeant l'humanité à choisir entre la mort et la vie. Les thèses que soutient Lanza del Vasto, les principes qu'il définit, les relations qu'il donne de ses actions non violentes menées avec ses compagnons, font de ce livre une réponse essentielle à toutes les forces répressives.
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Les Quatre Branches du «Mabinogi» et autres contes gallois du Moyen Âge
Anonymes
- Gallimard
- 26 Octobre 1993
- 9782070732012
Contient deux cartes
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Accès de l'ésotérisme occidental Tome 1
Antoine Faivre
- Gallimard
- Bibliotheque Des Sciences Humaines
- 23 Janvier 1996
- 9782070742936
Spécialiste bien connu de l'illuminisme et des origines de la franc-maçonnerie, l'auteur propose ici une vue transdisciplinaire des notions et mouvements ésotériques. Panorama des sources antiques et médiévales, symbolisme maçonnique, amour et hermétisme, symbolisme imaginaire chevaleresque au XVIII? siècle, littérature des Rose-Croix, sont étudiés dans une perspective à la fois historique et herméneutique.