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Cairn
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C'est grâce au dessinateur et ami Dominique Duplantier que j'ai découvert le Pays Basque. Depuis sa maison de Gayères où j'ai eu la chance de séjourner à plusieurs reprises il m'a d'abord fait découvrir Bayonne, les bords de l'Adour et de la Nive, puis le village de Bardos où j'ai participé à une exposition collective en 2001 avec mes premiers dessins de Boucau, Bayonne et de la côte basque. Ensuite j'ai découvert les villages du Labourd, puis au gré de mes séjours en 2008 et 2009 ceux de Basse-Navarre et de Soule, mais surtout les magnifiques paysages de la montagne basque. Après un dernier séjour au printemps 2016 j'ai finalement complété et finalisé l'ensemble des dessins qui illustrent ce livre consacré aux trois provinces françaises du pays Basque. Il ne s'agit pas d'un travail exhaustif, ni d'un guide mais plutôt d'un recueil reflétant le fil de mes promenades et des lieux qui ont attiré mon regard et ma curiosité. Avec Bayonne comme point de départ le livre propose un vaste itinéraire et j'espère ainsi faire partager au lecteur, tout au long de ces pages, le plaisir que j'ai eu à découvrir et à dessiner un pays au caractère bien trempé, façonné autant par l'histoire que par l'attachement des basques à leur littoral et à leur montagne !
Vincent BRUNOT est né à Boulogne-Billancourt en 1964. Diplôme d'Arts Graphiques de l'ENSAD, section Gravure en poche, il entre aux Editions Gallimard comme illustrateur et cartographe, où il travaille surtout à la collection des Guides pour lesquels il réalise des vues à vol d'oiseau de pays, de villes, de régions. En 1998, il s'installe à son compte pour donner plus d'ampleur à son travail. Il travaille entre la France et l'Italie pour des maisons d'édition, des magazines, des Institutions, anime des ateliers d'arts plastiques dans les écoles et expose régulièrement ses dessins et aquarelles. -
Le dernier Goya ; de reporter de guerre à chroniqueur de Bordeaux
Maria Santos-sainz
- Cairn
- 12 Octobre 2020
- 9782350688480
Ce livre retrace la vie de Goya à Bordeaux pendant ses quatre dernières années (1824-1828). Une période d'une grande intensité et créativité artistique. Francisco de Goya y Lucientes affirme son autonomie et sa liberté, à partir des dessins et de l'expérimentation des nouvelles techniques en lithographie. De peintre de chambre du roi Charles IV, en passant par reporter de guerre, précurseur du photo-journalisme, l'artiste devient chroniqueur de Bordeaux en s'intéressant aux invisibles de la ville. Ce dernier Goya apporte un nouveau regard, peu abordé, d'un penseur et reporter en quête de vérité. Le livre explore son univers le plus intime, sa deuxième famille, le cercle d'amis, les sources de sa création ainsi que sa dimension journalistique, politique et philosophique. Ses dessins et portraits à Bordeaux ouvrent les portes de la modernité et restent d'une grande actualité...
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Ce catalogue paraît à l'occasion de l'exposition Serge Labégorre, né peintre, présentée au musée des beaux-arts de Pau du 7 juin au 29 septembre 2024.
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À quoi servirait-il de flâner et de dessiner si l'on garde ce plaisir pour soi ? Après ses périples à pied aux quatre coins de la France, Béatrice Horellou fait le tour de Pau comme le tour du monde. Ses flâneries, au coeur des rues et monuments palois, ses observations et ses rencontres sont une succession enchantée de découvertes délicieuses à déguster comme le repas du roi.
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Le nom d'Henri Matisse est spontanément associé à Collioure ou à Nice ; son séjour sur la Côte Basque au printemps 1940 est beaucoup moins connu. Fuyant Paris au moment de l'Exode, le peintre rejoint la zone libre en compagnie de son modèle. Après quelques aventures, ils s'établissent à Saint-Jean-de-Luz, puis à Ciboure. Henri Matisse vit alors une parenthèse chaotique tant sur le plan artistique que familial, dans un contexte historique non moins apaisé... Et tente de trouver un climat serein, face au port, à quelques mètres de la fameuse maison de Maurice Ravel et de la pension d'artistes Anchochury. Alors que les peintres « régionalistes » exploitent tous les thèmes extérieurs de ce pays de cocagne, Henri Matisse poursuit sa réflexion sur les natures mortes et les intérieurs, sans se couper pour autant de ses relations. L'ouvrage Matisse à Ciboure, printemps 1940 retrace ces trois semaines méconnues. À travers les oeuvres produites par l'artiste sur place, mises en perspective avec ses propres chefsd'oeuvre puis certains tableaux de Perico Ribeira ou Ramiro Arrue, le lecteur découvrira une richesse iconographique étayée par des documents rares (correspondances, témoignages), rassemblés pour la première fois dans cet ouvrage, qui ravira tant les amateurs de la station balnéaire que ceux de cet artiste majeur du XXe siècle.
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Découvrir le Périgord ; sur les traces d'Eugène le Roy
José Correa
- Cairn
- 12 Novembre 2018
- 9782350686608
« Il y a de cela six ou sept mois, nous étions quelques-uns à deviser des vacances et chacun faisait ses projets. L'un voulait aller à Royan, l'autre à Arcachon, le troisième à Biarritz...
- Et vous ? me dit-on.
- Moi ! je veux aller dans un pays inconnu de ses propres habitants... Je veux aller en Périgord. Là-dessus tous s'esclaffèrent en se gaussant de moi : aller en Périgord ! Mais vous y êtes ! Quelle plaisanterie ! Vous voulez rire !
Hé bien, ce voyage à travers le Périgord, je l'ai fait, et voici mon carnet de notes.» Eugène Le Roy 100 ans, plus tard, José Correa suit à la trace la balade de Eugéne Le ROY, l'auteur de Jacquou le Croquant.Crayons, pinceaux et carnet d'aquarelle en bandoulière, il prend le temps de l'innocence...
Croire que l'on peut encore croiser quelques Croquants...
S'égarer sur des chemins de traverse pour retrouver l' esprit du Périgord
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Une superbe affiche représentant le phare de Ciboure vue par l'artiste Jobomart, tirage de qualité sur papier 250g en 30 x 40 cm, un style contemporain et coloré qui s'accordera à tous les intérieurs ! Un design 100% Sud-Ouest.
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C'est une déchirure, une petite mer, un monde à part nourri à la fois par les eaux salées de l'océan et le flot continu des eaux douces de la Leyre.
Ici tout est couleur. Le rouge du phare du cap Ferret surplombant le quartier des pêcheurs, le vert de l'herbe apportée par la marée. C'est le blanc des ornements de la villa Trocadéro et des tuiles chaulées, la ligne dorée de la dune du Pilat, l'orange de la rouille des chalands. Et bien d'autres encore.
Le Bassin c'est le rire des enfants dénicheurs de crabes avec leurs épuisettes, le claquement de la voile gonflée d'une pinasse par grand vent, le cri d'un oiseau survolant les cabanes tchanquées et la douce odeur des pins maritimes embaumant la ville d'hiver, C'est aussi deux mains crevassées d'avoir inlassablement travaillé dans l'eau froide.Quand la mer se retire du bassin d'Arcachon, les barges semblent glisser sur une vaste prairie, prisonnières de leurs chenaux scintillants. Sur terre dans villages ostréicoles les cabanes entoilées de fils électriques regardent les bateaux reposer sur le fond des ports comme des coquilles d'huîtres.
Profitons de la marée pour plonger le bout du pinceau dans l'eau de cette mer intérieure afin de jouer avec les couleurs du bassin d'Arcachon.
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Le Périgord, est un conte aux quatre couleurs : vert, blanc, pourpre et noir.
L'Histoire y a sculpté plus de 3 000 châteaux comme un écho dans les collines. Les Beynac, Castelnaud, Puymartin et le majestueux Hautefort cher à Eugène le Roy, père de « Jacquou le croquant ».
Dans les grottes de Lascaux, le génie des premiers hommes, crée les peintures de l'Éternité.
C'est un pays où le mystère a son pied à terre. La futile course du Temps épargne les âmes...
Conquérir n'est pas de mise... Aucune brutalité...
Entrer sans masque dans l'ombre de ses forêts de chênes et châtaigniers. Force profonde et rugueuse.
Dordogne, Vézère, Isle coulent en harmonie entre villages perchés, bastides dorées et vignes intimes, tels Bergerac, Pécharmant ou Monbazillac.Que sont devenus les sorciers de la Double... Cet autre Périgord aux couleurs de pins, étangs et bâtisses de torchis et de colombages.
Certains matins de brume dans la vallée, une petite église romane au toit de lauzes se souvient de l'Esprit de Montaigne et La Boëtie.
Ce livre José Correa l'a voulu comme un carnet de voyage. Croquis et oeuvres plus abouties sont la mémoire d'une balade avec le droit d'aimer sans mesure....
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A nîmes, dans l'immédiat après-guerre, les grands noms de la littérature et de l'art se sont retrouvés autour des corridas.
L'énigmatique andré castel, bibliophile et grand aficionado, fut le principal artisan de ce rapprochement. comment cet inconnu, alias valentin, alias don misterio ou don narcissius, fut-il conduit à jouer ce rôle-clé en recevant chez lui, en amis, pablo picasso, michel leiris, blaise cendrars, georges bataille, ou les quatre jean : cocteau, dubuffet, hugo et paulhan, pour ne citer que quelques-uns des plus célèbres ? annie maïllis a mené l'enquête, qui l'a conduite à s'intéresser au rôle complexe joué par la tauromachie auprès de grands créateurs comme d'une population marquée par l'expérience de la guerre.
Photos, dessins, autographes inédits ou rares qu'elle a retrouvés, illustrent son étude, enrichie du témoignage de françoise gilot, compagne de picasso à l'époque de ses retrouvailles avec la méditerranée. enfin, des lettres et des envois destinés à andré castel et signés par ses hôtes prestigieux redoublent l'intérêt de ce panorama où s'entrecroisent tauromachie, histoire et art.
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le campo figure le territoire inviolé que ni l'agriculture intensive ni les petits arrangements du mundillo n'ont sali.
il existe pour forger les vocations et nourrir les légendes. c'est l'espace de l'idéal. dans ces parages secs et vallonnés les esprits maléfiques de la corrida envoient de jeunes silhouettes habillées d'une muleta blanche. on dit que la lune les regarde combattre. le campo s'oppose à l'espèce humaine, affairiste et truqueuse. ici, un voile de pureté interdit de toucher. depuis le poste où il a rendez-vous, jean-jacques baylac voit des animaux accomplis, puissants, armés pour la guerre.
d'apparence, tout les désigne pour entrer un après midi de pentecôte en vic. mais peut-être n'ont ils jamais quitté la place du village où les retient inlassablement le peintre, dans l'émotion du commencement. si comme l'affirme curro romero " la vérité est dans le campo et pas dans les villes où tout est mensonge ", alors c'est là, au campo, que jean-jacques le vicois éteindra la lumière éblouissante de son chevalet.
christian seguin.
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Croquis pyreneens - de l'atlantique a la mediterranee [sic]
Cazaurang J-J.
- Cairn
- 1 Novembre 2004
- 9782350680187
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Pour qui veut peindre les Pyrénées des hommes, plus que celles des hautes cimes, la propriété privée et les aménagements contemporains sont autant d'obstacles à surmonter. Il convient donc de scruter patiemment le territoire à la recherche de points de vue plastiquement et émotionnellement identifiables. C'est la tâche à laquelle s'attelle Philippe Lhez depuis de nombreuses années avec la gourmandise insatiable de l'émerveillé constant. Il livre ici le témoignage de cette quête et vous propose une introduction à la technique de l'aquarelle, à sa technique de l'aquarelle faudrait-il dire! Philippe Lhez vit et travaille à Bagnères-de-Bigorre où il mène en parallèle ses activités d'artiste, d'illustrateur et d'enseignant. Il a illustré pour les éditions Cairn en 2010, un ouvrage de M. Bérot intitulé: " De pierre, de bois et de main d'homme, les Pyrénées ".
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