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Espaces & Signes
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Cinquante nuits dans les étoiles
Martine Camillieri, Anne Cussinet
- Espaces & Signes
- 15 Janvier 2025
- 9782382060513
Ce livre propose cinquante croquis réalisés dans les années 90 par Martine Camillieri dans quelques-unes des chambres des plus luxueux hôtels de la planète où son métier de publicitaire l'a conduit, de Paris à New York, de Pékin à Rio de Janeiro, de Venise à Tokyo. Autant d'instantanés dans le luxe de l'époque, révélant des styles de décoration propres à chacun de ces palaces, à chacune des villes visitées.
Chaque dessin est réalisé sur le papier à lettre de l'hôtel mis à disposition dans la chambre représentée.
C'est à partir de ces illustrations qu' Anne Cussinet a imaginé, pour chacune d'entre elles, une saynète originale - drôle, dramatique ou érotique.
« Ces dessins sont ceux d'une de mes premières vies au luxe extravagant. » Martine Camillieri
« Les dessins de ces chambres d'hôtels ont stimulé mon écriture sur ce qui peut arriver une fois leurs portes fermées... » Anne Cussinet -
Jean-Michel Basquiat, né en 1960 à Brooklyn, est mort d'une overdose en 1988 à Manhattan, la ville qu'il vient de conquérir. Il est sans doute le peintre le plus « musical » de l'histoire de l'art.
Difficile en effet de voir l'une de ses oeuvres sans en saisir immédiatement le tempo. Il le puise dans le hip hop - né presqu'en même temps que lui dans les ghettos noirs et caribéens du sud du Bronx - mais aussi dans le jazz, dont son père l'a bercé pendant toute son enfance. Sa peinture de signes, de mots, de formes, de matières et de couleurs, n'est que rythme, bouillant et pressé, spontané et codé, un rythme qui fait vibrer ses oeuvres au point que les voir c'est également - et surtout ? - les « entendre ».
Dans plusieurs de ses tableaux, Basquiat rend hommage à ses « héros » : Miles Davis, Max Roach, Dizzy Gillespie, Thelonious Monk et, surtout, Charlie Parker.
Musicien amateur (guitare et percussions), il crée à dix-sept ans un groupe de noise music, expérimentale et provocatrice, a une liaison passionnée avec Madonna (alors inconnue, mais aussi ambitieuse que lui), avant d'illustrer deux pochettes de disques - de rap et de punk-ska.
L' exposition de la Philarmonie de Paris a été conçue en collaboration avec le Musée des Beaux-Arts de Montréal. -
Seul dans son atelier d'Antibes, face à la mer, Nicolas de Staël entame, le 14 mars 1955, une toile géante de 3,5 m sur 6 m : Le Concert. On y voit d'un côté, un piano à queue noir et, de l'autre, une contrebasse ocre, séparés par des partitions posées sur des pupitres. Mais ce qui frappe c'est le fond de la composition qui mange tout le tableau : un vermillon écarlate, comme un grand rideau de scène incandescent. Deux jours plus tard, Nicolas brûle quelques papiers, écrit trois lettres, monte sur la terrasse de son atelier et bascule dans le vide. Dans ce gigantesque tableau, dans ces deux instruments de musique - les seuls visibles de cet orchestre -, dans ce rouge de feu se trouve sans doute, enfouie, l'explication de son geste.
Nicolas de Staël a quarante et un an lorsqu'il peint Le Concert. Après dix ans de souffrances et de privations, il connaît enfin, depuis quelques mois, un réel succès.
L'auteur a reconstitué les derniers jours du peintre et analysé comment sont peu à peu montées en lui, jusqu'à l'insupportable, une angoisse de vivre mêlée à une insatisfaction de plus en plus grande devant son travail et à un douloureux déchirement amoureux.
Cet ouvrage propose une nouvelle édition révisée du livre Le Concert paru en 2010 aux éditions Sens&Tonka, aujourd'hui épuisé.
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Walter Sickert (1860-1942), peintre anglais encore méconnu en France, fut pourtant déterminant à son époque et inspirant pour nombre d'artistes du 20ème siècle, comme Francis Bacon et Lucian Freud.
Élève de Whistler, proche de nombreux artistes français, dont Monet, Bonnard et surtout Degas, Sickert se voulut en marge des courants à la mode. Sa peinture très provocante, aux thèmes souvent déroutants, au plus près de la représentation du quotidien, étonne par ses cadrages modernes, ses tonalités sombres et imprévisibles, comme par ses formes indéfinies d'où se dégage une atmosphère puissante, qui saisit et intrigue. Scènes de music-hall ou de théâtre vues des coulisses ou à travers les regards des spectateurs devenus sujets du tableau, nus aux poses dérangeantes, drames familiaux dans des intérieurs miséreux : les oeuvres de Sickert firent scandale dans l'Angleterre de l'époque. Et elles continuent , aujourd'hui, de surprendre !
Walter Sickert résida en France à plusieurs reprises, notamment à Dieppe de 1898 à 1905 dont il peignit le célèbre marché, l'église Saint-Jacques, le casino, les plages ainsi que des paysages de l'arrière-pays.
L' ouvrage est construit autour d'une vingtaine de tableaux représentatifs de l'art de Sickert, analysés et « racontés ». Certains sont mis en regard d'oeuvres d'autres artistes (Edgar Degas, Pablo Picasso, Edward Hopper, Mark Rothko, Francis Bacon ou Lucian Freud). -
Félix Fénéon (1861-1944) fut sans doute l'un des critiques littéraires et artistiques parmi les plus respectés de son époque. Il faut dire qu'il ne s'est guère trompé. Il sut détecter les talents et en parler avec une justesse qui surprend encore aujourd'hui : de Rimbaud à Mallarmé, Apollinaire et Jarry, de Pissarro à Seurat, Vallotton et Bonnard, entre de nombreux autres qui, pour la plupart, devinrent ses amis.
Rédacteur en chef de La Revue Blanche, journaliste au Figaro, à La Vogue, au Père Peinard, etc., Félix Fénéon est l'auteur de centaines d'articles dont il refusa qu'ils soient rassemblés dans un ouvrage de son vivant. « Je n'aspire qu'au silence », répondait-il à ceux qui le lui demandaient.
Les Éditions espaces&signes en ont sélectionnés quelques-uns consacrés aux peintres impressionnistes, parmi les plus significatifs :
Degas, Manet, Renoir, Monet, Gauguin, Seurat, Signac, entre autres.
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Georges Braque, sur quelques barques échouées
Edouard Dor
- Espaces & Signes
- 19 Février 2021
- 9791094176511
Pendant un peu plus de trente ans, Georges Braque a peint une soixantaine de tableaux ayant pour sujet des barques, toujours échouées sur la grève et toujours solitaires, sous des ciels sombres et au bord d'une mer souvent agitée. Il commence cette série en 1928 à Varengeville, en Normandie, où il s'est fait construire un atelier (et où il est enterré) et la poursuit jusqu'à sa mort. Une série très peu connue et qui occupe une place à part dans son oeuvre.
Ces petits tableaux d'une apparente simplicité dans la construction dégagent une atmosphère de mélancolie teintée d'un certain désespoir. L'homme secret qu'était Braque y dévoile une partie de son intimité. Il est difficile de ne pas imaginer qu'en peignant ainsi ces esquifs fragiles au bord de la nuit et hors de toute présence humaine, l'artiste n'ait pas pensé au "grand passage" , celui qui conduit là d'où l'on ne revient pas.
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Que connaît-on vraiment de la peinture de Francis Bacon (1909- 1992) ? Des corps tordus, des visages déchirés, des bouches grandes ouvertes, des couleurs suaves et criardes, et tout ce que lui-même a pu con er lors des nombreuses interviews qu'il a accordées.
Mais, que se passait-il vraiment lorsqu'il peignait ? Quel sens donnait-il aux formes apparues sur ses toiles et pourquoi tant d'émotion s'en dégaget- il ?
Pour tenter de le découvrir, l'auteur a choisi d'aborder ses oeuvres latéralement, en les frôlant, en en retenant des indices signi catifs - une ampoule électrique, une ombre, une seringue, un miroir, etc. -, autant de « motifs » chers au peintre et qui prennent tous un sens dans son univers.
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Vittore Carpaccio, peindre l'ennui à Venise
Edouard Dor
- Espaces & Signes
- 21 Février 2020
- 9791094176467
Qui sont ces deux Vénitiennes et que font-elles sur cette terrasse ?
On sait que ce panneau, peint par Vittore Carpaccio au 15e siècle, exposé au musée Correr de Venise, a été considéré comme « le plus beau tableau du monde ». On sait aussi que cette peinture n'est, en fait, que l'un des morceaux d'une composition beaucoup plus grande, dont on a retrouvé au 20e siècle l'une des autres parties... en Californie ! Mais ce tableau reste malgré tout un grand mystère.
L'auteur imagine ce que pouvait être cette oeuvre dans son ensemble. Il en propose un « décodage » qui conduit à une interprétation séduisante et troublante, donnant à la femme un rôle inattendu dans notre monde, et trouve à celle-ci des échos dans deux tableaux plus récents - de Gustave Caillebotte et d'Edward Hopper.
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Chef d'oeuvre de la « période bleue », La Vie reste une énigme totale. Picasso peint ce tableau deux ans après le suicide de son ami le plus proche, Carlos Casagemas, qu'il représente nu dans un environnement mystérieux. Il a vingtdeux ans et y met toute sa colère et tout son génie.
L'artiste évoquera toujours cette oeuvre avec tendresse, sans jamais en lever le mystère.
Cet ouvrage, qui s'adresse à un large public, fait le point des nombreuses hypothèses qui ont été avancées pour saisir le sens de ce tableau majeur dans l'oeuvre de Picasso. Il en propose une interprétation nouvelle à partir des radiographies qui en ont été faites.
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« Cette histoire est un rêve. Mais cette histoire est peut-être autre chose qu'un rêve. Martine Rouart partait pour Pétra, la chaleur de ses ocres, la rigueur de ses formes, la folie de son lieu. Pétra souveraine et mystérieuse. Le voyage fut remis, pour toujours - dans la douleur. Ne restait plus que le rêve, insistant et bouillant. Au point qu'il exigeait de vivre. C'est l'histoire de ce rêve qui est ici contée. » Ce livre reproduit les quatorze tableaux consacrés à Pétra rêvé. Plusieurs d'entre eux se trouvent aujourd'hui dans des collections particulières.
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Pour comprendre chaque seconde du monde
Nasser Soumi
- Espaces & Signes
- 17 Novembre 2023
- 9791094176931
Ce livre rassemble le travail d'artiste de Nasser Soumi. Il contient plus de 300 reproductions en couleur (et parfois en détail), ainsi que des extraits d'articles (en français, en anglais et en arabe), publiés à l'occasion des nombreuses expositions et installations de l'artiste dans le monde entier.
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« Peintre abstrait, peintre de la couleur, André Cira nous invite à jeter un autre regard sur ce qui nous entoure pour y lire à la fois la beauté du monde et les minutes qui passent, et découvrir que celles-ci ne détruisent pas celle-là.
Son oeil saisit l' « âme » de formes colorées nées du hasard. Il s'en réapproprie l'image avant de la transformer pour nous la restituer anoblie. Peintures, assemblages, collages, sculptures : tous les moyens sont bons pour saisir ces moments-morceaux du monde.
L'art d'André Cira, peintre-diplomate, trouve sa force et son intensité dans les sensations provoquées par les paysages qu'il traverse (en Europe, en Afrique, en Amérique latine), les êtres qu'il rencontre, les objets qui l'entourent, et jusqu'aux rejets de notre société qu'il voit comme autant de richesses. Il se saisit de ces matériaux (écorces de bois, résidus de peintures de bateaux, tissus, papiers, cartons, cordages, ...) comme autant d'expressions variées de notre monde en train de se faire, qui deviennent, soudain, sur sa toile ou tout autre support, autant d'écorchures vives, interstices colorés où s'engouffrent nos rêves. » -
Les dessins d'Emmanuel Constant sont d'abord, et essentiellement, des gestes. Comme des gri ures dans l'espace - de l'espace. Comme s'il voulait lui en arracher ses mystères. Il a commencé cette série d'encres inspiré par la nouvelle d'Italo Calvino L'Origine des oiseaux. L'écrivain italien y donne des indications pour que chacun de ses lecteurs crée luimême les images suscitées par son texte.
Au-delà des oiseaux de Calvino, Emmanuel Constant a vu l'air qui les portait, les faisait déployer leurs ailes - être ce qu'ils étaient. Quelles traces laissent-ils dans le ciel ? L'ont-ils transformé ? L'artiste nous invite à suivre ses oiseaux, à les découvrir sous tous les angles, à apprécier l'entrelacs de leurs vols, à nous étonner devant leurs accidents de parcours. Il nous entraîne dans les « ssures » du papier où ils disparaissent parfois. À nous d'en ressentir alors les vibrations, puis les respirations qui s'en échappent, venues d'ailleurs - d'un ailleurs qui est un véritable monde, un nouvel oxygène.