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Gourcuff Gradenigo
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Derain et ses amis : La pléiade prodigieuse
Michel Charzat
- Gourcuff Gradenigo
- 4 Octobre 2024
- 9782353404087
André Derain est sans doute l'une des figures les plus fascinantes de l'art moderne. Tout au long de son existence (1880-1954), Derain a créé autour de lui un champ magnétique qui a infléchi durablement le destin de la peinture et de la poésie contemporaines. Occulté dans le roman de l'art moderne, cet épisode forme la trame du livre de Michel Charzat. Biographe de Derain, l'auteur raconte les rencontres légendaires du « géant mélancolique » avec Vlaminck et Matisse. Il tire de l'oubli ses relations passionnelles nées avec Picasso, Apollinaire, Breton, Satie, Balthus, Giacometti.
Foisonnant d'anecdotes révélatrices et de portraits incisifs, ce récit alerte est accompagné d'une riche iconographie.
Homme politique et collectionneur, Michel Charzat se passionne pour l'art figuratif français de l'entre-deux guerres dont il est un des plus grands spécialistes.
Ses précédents ouvrages consacrés à Dunoyer de Ségonzac, La Jeune peinture française ou Robert de La Fresnaye ont contribué à une meilleure compréhension de la peinture de cette époque, qui reste encore mal connue. -
C'est en préparant le concours des Arts décoratifs que Thierry Duval découvre l'oeuvre de Delacroix, d'où lui vient sa passion pour l'aquarelle.
Dès lors, il n'aura de cesse de travailler sa technique, jusqu'à obtenir un rendu peu commun, une force inhabituelle dans les couleurs et les lumières, et un dessin d'une grande précision, ce qui confère à son oeuvre un réalisme peu courant.
Pour la première fois, Vues de Paris à l'aquarelle regroupe une collection d'une soixantaine de ses aquarelles parisiennes.
On admire au fil des pages la beauté des quais de Seine au petit matin, les toits luisants sous la pluie, la lumière qui filtre sous les ponts, les marchés, les cafés, les bouquinistes, comme autant de parenthèses enchantées, douces et oniriques.
Sous le pinceau de Thierry Duval, Paris la belle fait honneur à son statut de ville la plus romantique du monde.
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L'exposition au musée de Rouen en 1997 est la première consacrée à l'artiste après la rétrospective organisée au Musée de l'Orangerie en 1943, et les deux catalogues sont épuisés dès les premières semaines : Jacques-Émile Blanche a un public enthousiaste.
Cette monographie, la première consacrée au peintre, est attendue depuis longtemps, aussi bien par les collectionneurs que les institutions qui possèdent des oeuvres de l'artiste.
Il était, de son vivant, un peintre de renom, mais aussi un pianiste de niveau professionnel, pouvant déchiffrer les partitions les plus diffi ciles, un écrivain ayant publié plus de quarante livres, ou encore un commentateur prolifi que de la presse parisienne. À cause de cette multiplicité de talents, ses contemporains-critiques, confrères et même ses amis ne furent jamais tendres avec Blanche et lui reprochèrent sans cesse d'être un toucheà- tout, de vivre oisivement de rentes conséquentes, d'être trop doué, et d'être surtout excessivement mondain ... « On m'a cruellement fait sentir, les privilèges dont j'ai été comblé », confi era-t-il.
C'est pourtant, dès 1880, à l'âge de dix-neuf ans, que Blanche avait résolument choisi la peinture comme son véritable « métier » : les mille cinq cent oeuvres répertoriées témoignent d'un travail sans relâche et de la passion dévorante de toute une vie.
Abondamment documenté l'ouvrage de Jane Roberts redonne à Jacques-Émile Blanche la place prééminente parmi les grands peintres de la « Belle Epoque » et de l'entre-deux guerres, au même titre qu'un Helleu ou un Boldini.
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Jamais aucun ouvrage n'a été consacré à Marguerite Gérard.
Souvent réduite à son statut de belle-soeur de Fragonard, elle est pourtant une artiste majeure de la toute fin du xviii e siècle. Élève, puis assistante et enfin collaboratrice de Fragonard, elle finit par s'accomplir seule, s'imposant dans la réalisation de portraits et de scènes de genre parfois voluptueuses. Unique femme peintre de genre de son époque, elle excelle dans le traitement des reflets sur les surfaces, la caractérisation des chairs et même dans la composition de scènes de la vie quotidienne, talent qui nous pousse aujourd'hui à reconsidérer à lui attribuer le célèbre Baiser à la dérobée (Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage) que l'on a longtemps attribué à son beau-frère.
Hubert Robert, Charles de Wailly, Fragonard lui-même, ou encore Claude-Nicolas Ledoux - dont le portrait est conservé à Paris, au musée Cognacq-Jay - tous se sont laissés scruter par le pinceau intimiste de ce nouveau maître qui offre souvent ses toiles à ses modèles. Mais Marguerite Gérard ne peut renier l'héritage de son professeur, que l'on retrouve dans ses scènes d'intérieur représentant des instants d'amour maternel aussi bien que des scènes de séduction ou de marivaudage.
Indépendante, éprise de liberté, Marguerite Gérard ne se maria jamais afin de se dédier à son art et ne chercha jamais à intégrer l'Académie, utilisant son intelligence et son intuition d'artiste pour obtenir le succès commercial qui fut le sien.
Après Élisabeth Vigée Le Brun ou Adélaïde Labille-Guiard, Marguerite Gérard fait partie de ces femmes peintres entre xviii e et xix e siècle dont nous redécouvrons la personnalité et le grand talent artistique.
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Antonio de la Gandara gentilhomme peintre de la Belle Epoque
Collectif
- Gourcuff Gradenigo
- 8 Novembre 2018
- 9782353402878
Né d'un père mexicain et d'une mère anglaise, Antonio de La Gandara a suivi les cours de l'Ecole des Beaux-arts et rejoint les classes de Gérôme et de Cabanel à l'âge de 16 ans en 1878. En 1882, il expose au Salon des Artistes Français où il reçoit sa première médaille. C'est en 1885 qu'il fait la connaissance du comte Robert de Montesquiou-Fézensac et de son ami Gabriel Yturri. Séduit par les oeuvres de l'artiste, inspirées de celles de Goya, Ribot et Vélasquez, Robert de Montesquiou s'active à faire connaître le jeune peintre auprès de l'aristocratie pour l'élever au rang de peintre mondain, ce que l'histoire retiendra.
Couvert d'honneurs, l'artiste connaît la gloire de son vivant. Il est alors un familier de la comtesse de Noailles, d'Anatole France, d'Henri de Régnier, de Gabriele D'Annunzio, de Maurice Barrès, mais aussi de Debussy, Saint-Saëns et Satie. Grâce à son frère Edouard, membre de la troupe de Sarah Bernhardt, il peut également pénétrer dans l'intimité du monde du théâtre et de l'Opéra, dont il fréquente les « étoiles ».
Ce sont ces différentes figures qui peuplent son oeuvre, au point d'en faire un témoignage exceptionnel de la vie artistique et mondaine de la toute fin du xix e siècle, le monde de Marcel Proust, qu'il a également croisé.
La fréquentation des salons mondains, l'Opéra et ses premières, étaient au nombre de ses obligations, mais ses moments de détente et de loisir se trouvaient dans la fréquentation des jardins, notamment le parc de Versailles. Il aimait en peindre les statues et les allées. Il se reposait ainsi des séances de poses avec ses capricieux modèles.
Avec plus de 110 oeuvres et une centaine d'objets et documents, l'ouvrage présente toute la richesse du parcours et les différentes facettes du talent de La Gandara, qui reste aujourd'hui un formidable témoin de la Belle Epoque et du monde disparu de « La Recherche du temps perdu ».
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Dans les années 60, André Dunoyer de Segonzac (1884-1974) était sans doute l'un des peintres français les plus connus et les plus admirés du vingtième siècle. Soixante ans plus tard, son nom est presque oublié, retenu seulement par une génération d'amateurs de gravures et de livres illustrés. Son oeuvre est ainsi déconsidérée, ses tableaux sont relégués dans les réserves des musées et sa cote ne cesse de s'effriter.
Pourtant, connu dés 1914, célèbre dans les années 1920-25, Dunoyer de Segonzac reste une figure incontournable de la peinture française. Associé à Derain et Matisse avec lesquels il forme le trio des maîtres de la peinture française contemporaine, figure «?contraire?» de Picasso, comme se plaisait à le définir Claude Roger-Marx, il en a été le parfait contemporain et ami. Son art ne s'est intéressé que furtivement au cubisme et à l'abstraction et reste marqué par le goût de la figuration commun à toute une génération d'artistes européen de l'entre-deux-guerres. Sa peinture s'impose comme l'une des plus représentatives du xxe siècle, par la somme des éloges reçus et par sa diffusion dans le monde entier, même si l'homme reste peu connu.
L'ouvrage de Michel Charzat suit pas à pas le fil de la vie de Dunoyer de Segonzac. En rétablissant les liens entre son oeuvre et son existence, en faisant redécouvrir les différentes facettes de son art, il remet ce peintre insigne à la place qu'il mérite.
Homme politique et collectionneur, Michel Charzat se passionne pour l'art figuratif français de l'entre-deux guerres dont il est un des plus grands spécialistes.
Ses précédents ouvrages consacrés à La Jeune peinture française, à André Derain ou à Robert de La Fresnaye ont contribué à une meilleure compréhension de la peinture de cette époque, qui reste encore mal connue.
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Jean-Baptiste Mallet : la route du bonheur
Carole Blumenfeld
- Gourcuff Gradenigo
- 19 Août 2022
- 9782353403653
Jean-Baptiste Mallet (1759-1835) a longtemps été mal connu, mal compris, et surtout mal jugé à l'aune de son seul corpus de des années 1780. Les Goncourt ne voyaient en lui que « le dernier représentant de la gouache, de cet art tout XVIIIe siècle, et qui ne survécut pas à la monarchie ». L'ouvrage de Carole Blumenfeld, fruit de plusieurs années de travail dans les archives, révèle au contraire un acteur engagé qui aborda avec aplomb une kyrielle de sujets sensibles, de la Révolution à la Monarchie de Juillet. Pour exister, un peintre de genre se devait de donner voix au chapitre aux absents de la sphère publique : les prostituées, les partisans de cultes secrets, les Émigrés qu'il imagina réfugiés dans les ruines de palais antiques, métaphores à peine déguisées de la France, et surtout la femme libre dont il se fit le chantre pendant plus de trois décennies. Avec esprit, ce peintre en quête d'originalité déclina à l'envi ses messages séditieux dans ses intérieurs hollandisants, gothico-troubadours ou pompéien où une femme sublimée apparait toujours sur un piédestal. Abondamment illustré, cet ouvrage réhabilite un peintre délaissé par la critique. Véritable ouvrage de référence sur Jean-Baptiste Mallet, il devrait mobiliser le public des amateurs de peinture mais également un public plus large intéressé par l'histoire sociale et l'histoire des moeurs.
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Les jardins de Louis XIV à Versailles
Pierre Arizzoli-Clémentel
- Gourcuff Gradenigo
- 1 Octobre 2009
- 9782353400652
Avec une introduction et des commentaires de Pierre Arizzoli-Clémentel, Directeur honoraire du musée du Château de Versailles et des Trianons, cet ouvrage permet de découvrir les jardins de Versailles tels qu'ils avaient été conçus par André Le Nôtre, et avant les modifications qui altérèrent ultérieurement leur dessin.
Il présente ainsi, l'ensemble des plans levés en 1720) par Jean Chaulourier (1679-1757) pour le duc d'Antin, surintendant des Bâtiments du roi, et convie le lecteur à découvrir le château et les jardins dans l'état où Louis XIV les avait quittés. On y retrouve les parterres et les bosquets, les jardins potagers et fruitiers, les fontaines et le parcours du Labyrinthe, la grande pièce d'eau de l'Ile royale, la Bassin d'Apollon et le bosquet de l'Arc de Triomphe dans leur état premier, avant les modifications apportées sous les règnes de Louis XV et de Louis XVI.
Complétées par des gravures de la fin du XVIe siècle, d'Adam Pérelle, ces illustrations représentent le témoignage le plus complet sur l'incomparable chef-d'oeuvre du Roi Soleil, oeuvre emblématique du génie classique français, miraculeusement préservé. Universellement admirés et imités, les jardins du château de Louis XIV illustrent fidèlement l'ampleur du génie d'André Le Nôtre. La création du parc de Versailles lui permet de laisser libre cours à son talent avec une richesse et un faste qui s'accordent parfaitement au dessein de Louis XIV.
L'agencement des éléments traditionnels s'y trouve repensé avec une science et une harmonie nouvelles, et cela pour le but de provoquer l'émerveillement ou de forcer l'admiration. Cet album élégant permet au lecteur de redécouvrir la création de Le Nôtre et de Louis XIV à Versailles, et plus largement l'un des plus fascinants jardins à la française.
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Francis Harburger 1905-1998 ; le langage de la peinture
Collectif
- Gourcuff Gradenigo
- 8 Janvier 2009
- 9782353400553
Né à oran dans une famille juive d'origine alsacienne.
Francis harburger arrive en 1921 à paris. elève de l'ecole des arts décoratifs, puis de l'ecole nationale supérieure des beaux-arts. il est en 1928 le premier pensionnaire de la casa velasquez à madrid. a son retour, en 1929. il expose dans différentes galeries et salons, dont celui des indépendants dont il sera plus tard le secrétaire général, en 1933. il débute une carrière d'enseignant qui durera jusqu'en 1970.
En 1940, après onze mois dans l'infanterie, il subit les lois antisémites de vichy et quitte paris pour alger oú il vit avec sa famille jusqu'en 1945. victime des spoliations nazies qui le privent de son atelier, de son oeuvre et de ses collections, il ne parviendra pas totalement à les récupérer après l'occupation. après la guerre, face à un monde bouleversé, harburger s'engage dans de nouvelles voies artistiques et affirme de profondes convictions humanistes.
En 1949, il rédige un manifeste réaliste-humaniste dont la revue esprit publie des passages l'année suivante. en 1963, il publie le langage de la peinture qui explique son travail et témoigne de ses recherches pour la représentation d'objets du quotidien qui aboutissent au principe des " hiéroglyphes ". ces assemblages formels constituent l'essentiel de l'exposition qu'organisent les musées de roubaix.
Beauvais et trouville-sur-mer. l'exposition et cette publication réunissent prés d'une centaine d'oeuvres et révèlent, à partir de carnets de notes et de dessins préparatoires, la méthode d'un artiste initiateur d'une séduisante théorie du regard sur l'objet. grâce à un texte de caroline larroche, spécialiste d'harburger. et à une contribution de didier schulmann sur les spoliations nazies et vichystes dont fut victime le peintre, se font jour ici l'itinéraire et les convictions d'un artiste attachant et trop mal connu.
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Les André Maire et Emile Bernard de la Piscine
Collectif
- Gourcuff Gradenigo
- 21 Août 2014
- 9782353401956
Depuis plusieurs années, le musée de Roubaix valorise ses collections par l'organisation d'expositions monographiques accompagnées de catalogues de se collections.
Après une grande exposition rétrospective organisée en 2009, intitulée André Maire (1898-1984). L'itinéraire d'un peintre-voyageur, un nouvel hommage est rendu à cet artiste. Chose inédite jusqu'à présent, cet ouvrage présentera deux fonds, profitant des liens étroits qui unissent André Maire et son maître Emile Bernard pour réunir au sein d'un même ouvrage le catalogue de leurs oeuvres respectives.
Grande figure de la peinture décorative du XX· siècle, Maire a suivi très jeune les cours de l'Ecole d'art de la place des Vosges à Paris avant de devenir l'élève particulier d'Emile Bernard dont il épouse la fille Irène en 1922. Sa longue vie d'artiste est rythmée par les nombreux voyages qui le conduisent en Italie et en Espagne, à travers les continents africain et asiatique, à Madagascar et aux Antilles ... et qui nourrissent presque exclusivement son inspiration.
Grâce à la générosité extraordinaire de Lorédana Harscoët-Maire, André Maire (1898-1984) est magnifiquement présent dans les collections de La Piscine avec la donation d'un important fonds de 230 dessins, 11 peintures et d'un album de 40 gravures. Le fonds des Emile Bernard de La Piscine est représenté par un ensemble de 5 tableaux, 1 gravure, 1 dessin et album.
Toutefois la partie consacrée à Emile Bernard dans le catalogue ne sera pourtant pas moins importante que celle consacrée à André Maire car le musée a récemment acquis un ensemble conséquent de lettres d'Emile Bernard qui sera intégralement transcrit.
Ce projet d'édition bénéficie du précieux concours de Madame Lorédana Harscoët-Maire, fille d'André Maire et petite-fille d'Emile Bernard qui a rédigé les deux principaux textes, l'un sur son père et l'autre sur son grand père. Un texte d'introduction commun aux deux fonds sera rédigé par Bruno Gaudichon, Conservateur en chef de La Piscine. Enfin un dernier texte proposera une étude des lettres d'Emile Bernard, avant la transcription complètes des lettres elles-mêmes. Chacun de ces fonds fait l'objet d'une étude spécifique reproduisant le catalogue des oeuvres, suivis des annexes relatives à chaque artiste : biographie, liste des expositions et bibliographie.
Une grande rétrospective sera consacrée à Emile Bernard au musée de l'Orangerie du 22 septembre 2014 au 5 janvier 2015
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Adolphe peterelle, oeuvres sur papier
Lydia Harambourg
- Gourcuff Gradenigo
- 14 Janvier 2021
- 9782353403189
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Le Bestiaire de Denis Polge est un livre d'artiste qui rassemble une série de collages réalisés autour des animaux. On y retrouve ainsi mouton, lapin éléphant, dindon, crabe, hérisson, pieuvre, cochon, lézard, chauve- souris, girafe... commentés par des textes courts de Mathieu Néouze. Dans la tradition des bestiaires du Moyen Âge ou du bestiaire de Guillaume Apollinaire , Denis Polge et Mathieu Néouze nous proposent une version moderne et poétique du monde animal. Particulièrement soignée, cette édition est imprimée sur papier bouffant, avec une reliure à la bodonienne. Denis Polge est né à Grasse en 1972. Après avoir mené des études de cinéma et de philosophie, Denis Polge a suivi l'enseignement de l'École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris. Il mène depuis plus de dix ans une carrière indépendante et a exposé dans de nombreuses galeries en France et à l'étranger. Il a également publié plusieurs livres - Les eaux dormantes, (Le Promeneur/ Gallimard, 2007) et Autres rives (Le Promeneur/Gallimard, 2009)- ainsi que des ouvrages au tirage limité. Mathieu Néouze est compositeur, photographe et poète. Il à déja publié en 2020 Le jour d'après avec Denis Polge, et signe là son deuxième livre avec l'artiste.
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La passion, d'Edgard Degas pour les chevaux est connue et ses représentations de pur-sang, de jockey au départ et de courses hippiques se trouvent aujourd'hui sur les murs des plus grands musées et des collections particulières les plus prestigieuses. Mariel Oberthür nous livre ici le résultat d'années de recherches menées afin de comprendre le travail très particulier, presque scientifique, conduit par Degas pour maîtriser, puis parfaire ses représentations de sujets hippiques.
L'étude de l'ensemble des carnets de croquis et dessins, conservés à la Bibliothèque nationale, montre que Degas procédait à des modelages de figurines en cire dont on retrouve ensuite les sujets dans ses huiles, pastels, gouaches et fusains. Ce travail permet aussi de démentir l'idée courante selon laquelle il s'inspirait des photographies de Marey et Muybridge publiées en 1881, le corpus de l'oeuvre de Degas étant antérieur à celles-ci.
L'étude approfondie d'une toile récemment localisée, permet de comprendre les techniques de travail de l'artiste. Comme avec les représentations de danseuses qui ont fait sa renommé, les chevaux de Degas nous permettent de saisir sa quête perpétuelle du mouvement, qu'il inscrit non seulement dans ses figures, mais également dans l'ensemble de la scène qu'il représente. Enfin on comprend pourquoi la découverte de plâtres des dix-sept chevaux et jockeys a permis de fondre en 2008 et 2010 des bronzes plus proches des cires originales que ceux réalisés en 1919-1920.
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Le parc de Groussay : Aquarelles d'Alexandre Serebriakoff
Pierre Arizzoli-Clémentel
- Gourcuff Gradenigo
- 5 Avril 2024
- 9782353404025
Charles de Beistegui a révélé Alexandre Serebriakoff comme un
peintre d'intérieur exceptionnel en lui commandant des vues de
Groussay qui témoignent aujourd'hui de l'élégance et du raffinement
de sa maison. On ignore parfois que sa passion de bâtir ne s'exerce pas
uniquement sur le château qu'il transforme et fait embellir, modifiant
sa façade et lui adjoignant deux ailes. Parallèlement à ces travaux
d'embellissement, il en entreprend d'autres dans le parc où il fait élever
des fabriques dans le plus pur goût en vogue au xviiie
siècle. Ainsi,
entre 1950 et 1969, le jardin se trouve-t-il peuplé d'une douzaine de
bâtiments : tente tartare, volière, pont palladien, colonne, temple de
l'Amour, pagode chinoise...
Comme il le fait pour les intérieurs du château, Charles de Beistegui
demande à Alexandre Serebriakoff de réaliser des vues à l'aquarelle
de ces folies, présentées dans cet ouvrage.
Pierre-Arizzoli-Clémentel étudie ici l'histoire des fabriques du parc de
Groussay. Ses recherches sur leurs origines, les sources d'inspiration
de Charles de Beistegui et les évolutions des différents projets sont
illustrés des aquarelles d'Alexandre Serebriakoff et de nombreux
documents d'archives. Il étudie également les projets non réalisés ou
abandonnés dont nombre sont jusqu'à aujourd'hui ignorés du public.
Avec cet ouvrage, Pierre-Arizzoli-Clémentel achève son cycle d'étude,
poursuit des grands décorateurs entamé avec Émilio Terry en 2013,
Geroges Geffroy en 2016 et « Groussay» en 2019. -
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Les Figures de fantaisie de Fragonard comptent parmi les oeuvres les plus clbres et les plus nigmatiques de l'histoire de la peinture franaise. La dcouverte d'un dessin indit de l'artiste vient bouleverser aujourd'hui tout ce que nous, savions de ces silhouettes, peintes en "une heure de temps", et apporte la preuve indubitable qu'elles sont des portraits et non des figures imaginaires. Fragonard a en effet copi l'encr et la pierre noire dix-huit de ses tableaux en indiquant les noms de chacun de ses modles : dans de nombreux cas, il s'agit de rvlations ; tonnantes qui contredisent des certitudes acquises au cours des annes. Cet ouvrage jette un clairage nouveau sur les talents de portraitiste du peintre et lve ainsi le voile sur l'identit de chacun des personnages qui se cachent derrire Diderot, La Guimard, L'Inspiration, L'Etude ou le Jeune Artiste...
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Emmanuel de la Villeon ; 1858-1944
Robert W. Peirce-Macnie
- Gourcuff Gradenigo
- 10 Janvier 2020
- 9782353402984
Emmanuel de La Villéon, peintre post-impressioniste, suscite un intérêt croissant, manifesté par un colloque au Musée Emmanuel de La Villéon de Fougères, des expositions en galerie, des conférences, des études et écrits de spécialistes, la mise en place par une association locale d'un Parcours La Villéon en Puisaye autour de son ancienne maison dans la Nièvre.
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Métamorphoses dans l'art de Claude Monet
Dominique Gagneux, Marianne Mathieu
- Gourcuff Gradenigo
- 19 Août 2022
- 9782353403660
À travers la sélection d'un ensemble exceptionnel de trente chefs-d'oeuvre de Claude Monet - dont la plupart sont des «Monet de Monet», légués par le fils du peintre - l'ouvrage explore les étapes décisives du parcours artistique de l'artiste, depuis les Vues de la gare St-Lazare, jusqu'aux représentations sans cesse renouvelées des fameux nymphéas de Giverny.
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Des cubes, des grands, moyens et petits formats carrés, rectangulaires, du bois affiné...
Les oeuvres d'Afi Nayo sont énigmatiques et semblent dissimuler plus d'un secret.
La pyrogravure y laisse des marques qui confèrent une esthétique intemporelle à ce langage mystique. La subtilité et la finesse de la réalisation des motifs s'entrechoquent avec la matière brute du bois. Tels des talismans inspirés d'une autre époque, chaque tableau dévoile avec une grande sensibilité, les confidences d'une peinture intimiste.
Le sculpteur Alberto Giacometti a dit à propos de l'art : « Que ça rate, que ça réussisse, après tout c'est secondaire. » C'est le même sentiment qui semble animer Afi Nayo. Peu importe les risques pris au cours de la réalisation d'une oeuvre, elle fonce tête baissée avec obstination vers une zone d'inconfort ; peignant, gravant, recouvrant et découvrant ce qui avait été précédemment exécuté, selon un rituel spontané.
Née en 1967 à Lomé au Togo, c'est une essence culturelle complexe que l'artiste peintre exprime à travers ses tableaux.
Et la peinture d'Afi Nayo s'éloigne, en silence de cette Afrique fantasmée, dont la faune et la flore fascinent certains dans leurs propres imaginaires, pour mieux être en phase avec un sentiment cosmopolite.
Remarquable par son authenticité, l'artiste est sans égal. Elle y développe un vocabulaire pluriel qui s'ancre avec justesse dans une proposition moderne, comme animée par la fervente mission de transmettre ce patrimoine qu'elle élabore par ses propres soins.
Afi Nayo applique et retire ces pellicules de peinture et de pastels, afin de se raconter et de livrer ses histoires les plus confidentielles, en adéquation avec ce qui compose sa profonde personnalité.
Virginie Ehonian.
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Amédée de La Patellière ; les éclats de l'ombre
Collectif
- Gourcuff Gradenigo
- 21 Août 2014
- 9782353401925
Le peintre A. de La Patellière, méconnu, est l'auteur d'une oeuvre réalisée sur à peine dix années, durant l'entre-deux-guerres. Sa vision de la peinture se nourrit de mystique, avec pour objectif de transposer la nature par des moyens plastiques afin de la situer sur le plan spirituel. Les différentes facettes de son oeuvre sont ici explorées.
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éloge de Chillida ; poétique de la matière
Miguel de Beistegui
- Gourcuff Gradenigo
- 18 Août 2011
- 9782353401079
Bien qu'abstraite, l'oeuvre de Chillida échappe au jeu de l'idéalisme pur et géométrique de l'abstraction formelle comme au matérialisme de l'abstraction brute.
Elle ne vise ni une réalité stable et intemporelle surplombant la nature et son devenir ni les profondeurs du chaos primitif. Elle trace plutôt une voie entre ces deux extrêmes et découvre un monde - celui-là même que nous habitons - étranger et familier à la fois, transformé et pourtant reconnaissable. Or ce monde n'est pas avant tout celui des choses, mais des éléments (la lumière, le feu, l'eau, l'air), véritable alphabet naturel dans lequel s'écrit notre existence, entre ciel et terre.
Si l'artiste transforme la matière, ça n'est pas afin de lui échapper, mais afin d'en libérer un nouveau visage et une nouvelle sonorité, afin de la laisser rêver. C'est ainsi, comme le disait Bachelard, que le matérialisme externe de la pensée scientifique et technique s'efface devant le matérialisme songeur de l'art et que la lévitation l'emporte sur la gravitation.
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Hayter le peintre
Pierre-françois Albert, François Albert
- Gourcuff Gradenigo
- 4 Novembre 2011
- 9782353401109
Stanley Wiliam Hayter (1901-1988), est non seulement un graveur universellement reconnu, mais aussi l'un des grands peintres du XXe siècle.
Membre du groupe surréaliste dès 1934, il expose ses peintures aux côtés des plus célèbres et il est très tôt unanimement reconnu et apprécié par tous ses pairs. Parti aux Etats-Unis pendant la seconde guerre mondiale, il est considéré comme l'un des fondateurs du mouvement abstrait expressionniste américain dont les représentants les plus célèbres, notamment Jackson Pollock et William de Kooning, ont fréquenté son atelier à New York et ont été influencés par son travail.
Ce livre est le premier ouvrage à montrer la peinture de Bill Hayter depuis les années 1920 jusqu'à 1988.
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Philippe Anthonioz ; sculpture d'usage, usage de la sculpture
Pierre Daix, Daniel Marchesseau
- Gourcuff Gradenigo
- 17 Novembre 2011
- 9782353401215
Philippe Anthonioz brouille l'image du sculpteur.
Les frontières qui divisent la sculpture et le mobilier, sont chez lui faites pour être transgressées. Son art est sémantique, qu'est-ce qu'une table, une chaise, si elles ne sont pas utilisées ? mais il est aussi terriblement sensuel, les formes organiques attirent la main et le regard. Philippe Anthonioz ne dessine pas ses meubles, il les façonne dans le plâtre, puis l'échelle se modifie et la matière transmute.
La délicate maquette modelée dans la douceur du gypse devient l'arrogant fauteuil de bronze.
Meubles sculptés ? Sculptures meublantes ? Va et vient incessant de l'artiste entre les arts appliqués et les beaux arts.
Mais dans son oeuvre il y a aussi l'intime. Des bois polychromes ou originels qui disent toute la richesse formelle et stylistique du travail de Philippe Anthonioz, son amour de la matière, de l'histoire et du geste.
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Inscrit à l'Académie Julian en 1903 où il fréquente l'atelier de Jules Lefèbvre. Il se lie d'amitié avec Roger de La Fresnaye, Paul Véra et Louis Marcousis. En 1907 il rencontre Robert Delaunay qui lui fera connaître Apollinaire, Gleizes, Metzinger et Léger. Après un court passage à l'Académie Ranson il prend son premier atelier. Ces années d'avant-guerre sont des années d'expérimentations intense. Il hésite encore entre influences impressionnistes, cézanisme géométrique, réminiscences fauves et cubisme tempéré. En 1910, il débute au Salon d'Automne ainsi qu'à celui des Indépendants. Il participe également à d'importantes expositions, entre autres à la deuxième organisée par le « Blaue Reiter » à Munich en 1912. Sa première toile importante Le Tennis lui permet de devenir sociétaire du Salon d'Automne. Après la guerre Lotiron intègre l'importante galerie Marseille où il rejoint Segonzac, Luc-Albert Moreau ou encore André Mare. Son style s'affirme à partir des années 1920 dans une combinaison toute personnelle qui mêle le souvenir de la sincérité ingénue du Douanier Rousseau, le sens de la composition, de l'opposition des formes et du rythme des couleurs hérités de Cézanne avec une palette restreinte mais riche de nuances. Ses oeuvres, généralement de petits formats mais ne manquant jamais de monumentalité, restituent sans emphase et avec sensibilité le climat d'une époque, d'une France au quotidien. Lotiron évite néanmoins tout pittoresque et toute anecdote. En 1921, la galerie Druet lui consacre une première exposition particulière. Lotiron s'impose comme l'un des paysagistes les plus en vue de son époque. Par l'intermédiaire de Paul Guillaume, le collectionneur américain Barnes fait l'acquisition, en 1923, de quatre oeuvres représentatives de son travail. Robert Lotiron sera alors présent dans toutes les grandes expositions mettant en avant l'art indépendant français de cette période. Ses oeuvres sont régulièrement acquises par l'Etat et il bénéficie dans les années 30 de plusieurs commandes de décorations murales. Vers la fin de la décennie, son art se fait plus sévère sans renoncer néanmoins au raffinement de la couleur. Après la Seconde Guerre Mondiale, il enrichit ses recherches en abordant la lithographie. Sa vision se fait de plus en plus directe et dépouillée. Il s'éteint le 18 avril 1966. Farouchement indépendant, Robert Lotiron a accueilli « toutes les libertés qui permettent d'augmenter le pouvoir d'expression, modifiant les éléments du tableau ou l'importance des valeurs sans soucis exagéré de la réalité objective. » Ainsi peut-il affirmer au soir de sa vie : « Libre d'engagement, je peins pour mon plaisir et mon tourment. »