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Ides Et Calendes
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Nicolas de Staël ; catalogue raisonné of the paintings
Collectif
- Ides Et Calendes
- 8 Avril 2021
- 9782825802939
Revue et augmentée par Marie du Bouchet et Gustave de Staël, cette nouvelle édition reprend la version épuisée de 1997 parue aux éditions Ides et Calendes, en la renouvelant avec des notices enrichies des nombreuses expositions, livres et ventes d'oeuvres qui ont fait vivre la peinture de Nicolas de Staël depuis lors.
Cette nouvelle édition tant attendue du catalogue raisonné de l'oeuvre peint de Nicolas de Staël est la troisième depuis 1968, établie alors par la veuve du peintre, Françoise de Staël disparue en 2012. Revue et augmentée par Marie du Bouchet et Gustave de Staël, elle reprend la version épuisée de 1997 parue aux éditions Ides et Calendes, en la renouvelant avec des notices enrichies des nombreuses expositions, livres et ventes d'oeuvres qui ont fait vivre la peinture de Nicolas de Staël depuis lors.
Un long travail de recherche a permis, grâce aux Collectionneurs, Maisons de vente, Galeries et Musées, de rassembler un très grand nombre de reproductions en couleur. Nous sommes donc particulièrement heureux aujourd'hui de pouvoir publier pour la première fois un catalogue raisonné tout en couleur.
Le corpus de l'oeuvre est composé aujourd'hui de 1120 tableaux. Dix-neuf tableaux ont été ajoutés, dont 7 qui ont été reconnus depuis 1997 comme étant de la main de Nicolas de Staël et 7 esquisses qui étaient déjà intégrées dans le premier catalogue raisonné en 1968, puis retirées par Françoise de Staël dans l'édition de 1997. Il a été décidé de les réintégrer afin de réaliser un catalogue exhaustif de l'oeuvre.
Pour la première fois également, ce catalogue raisonné paraît en langue anglaise, ce qui permet de refléter la présence internationale de l'oeuvre. Un grand nombre de peintures étant conservées dans les collections privées ou muséales américaines et britanniques, le choix de l'anglais pour cette publication nous a paru évident. Les textes qui font partie des écrits fondateurs de l'oeuvre de Nicolas de Staël, tels que celui d'André Chastel, de Roger van Gindertael, de Germain Viatte ou d'Anne de Staël seront donc accessibles aux lecteurs amateurs et collectionneurs étrangers. Nous sommes reconnaissants à Madame Eliza Rathbone (spécialiste reconnue de l'oeuvre du peintre) d'avoir rédigé une introduction qui retrace avec grande précision l'histoire de la renommée de Nicolas de Staël aux États-Unis.
Ce Catalogue raisonné des peintures fait écho au " Catalogue raisonné des oeuvres sur papier " parue en 2013 aux Editions Ides et Calendes. -
Carlo Zinelli
Florence Millioud-Henriques
- Ides Et Calendes
- Polychrome
- 19 Septembre 2019
- 9782825802915
Figure importante de l'art brut, Carlo Zinelli - dit Carlo - naquit en 1916 à San Giovanni Lupatoto en Italie. Il est le sixième enfant d'une fratrie de sept. A l'âge de 2 ans, il perd sa mère. Très tôt, Carlo se passionne pour la musique. A Vérone, il travaille à l'abattoir municipal.
La guerre. D'abord enrôlé comme chasseur alpin, il partira pour l'Espagne prendre part à la guerre civile. Il en revient deux mois plus tard déjà, blessé. Suivent deux ans de convalescence à la suite de laquelle il sera réformé. Blessé dans son être et dans son rapport défaillant aux autres, Carlo Zinelli s'est exfiltré d'un monde pour en investir un autre, le créer sans relâche et peut-être le redéfinir. De 1941 à 1947 des crises successives d'angoisse et d'agressivité le mènent en effet périodiquement en hôpital psychiatrique. Il est enfin interné pour schizophrénie paranoïaque. Pendant une longue période il ne fera que des graffiti, sur le sol, sur les murs. Ce n'est qu'à partir de 1957 que Carlo pourra donner libre cours à sa créativité : il peut enfin s'exprimer grâce à un atelier d'expression libre qui s'est ouvert dans l'hôpital. Dans ses dessins à la gouache ou au crayon, dans cette épopée quotidienne que seule la mort interrompra après vingt-sept ans d'internement (il mourra en 1974 à l'hôpital de Chievo à Vérone), ses deux mondes de schizophrène se rencontrent, se fécondent et s'apaisent mutuellement. Le cortège d'hommes, de femmes, d'animaux plus ou moins exotiques est infini.Les êtres passent, ombres sans visage, corps mutilés, perforés, crucifiés, ensevelis. S'ils portent tous les stigmates de l'impossible oubli, l'odeur de la terreur, de la souffrance, voire de la mort, n'y est plus. Lavée. Neutralisée.
Des expositions des oeuvres réalisées dans l'atelier sont organisées en Italie et à l'étranger. C'est alors que Jean Dubuffet voit celles de Carlo et en acquiert de nombreuses qu'il intègre dans sa Compagnie de l'Art brut (aujourd'hui Collection de l'art brut, à Lausanne). L'artiste laissera 2000 oeuvres environ.
S'il y a de nombreux textes consacrés à Carlo, dans des catalogues d'exposition notamment, s'il figure en bonne place dans les ouvrages consacrés à l'art brut, peu de publications lui ont été spécifiquement consacrées. Il s'agit là de la première étude en français à lui être exclusivement consacrée.
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Née à la fin du XIXe siècle dans une banlieue modeste de Londres, Madge Gill (1882-1961) n'a jamais appris à dessiner, a toujours refusé de vendre sa production et n'a pas voulu consciemment léguer un message à la postérité. Et pourtant... L'oeuvre qu'elle laisse derrière elle est d'une richesse exceptionnelle et l'inscrit à jamais au Panthéon des auteurs d'Art Brut, créateurs mystérieux, prolifiques et visionnaires, qui connaissent aujourd'hui un succès inégalé sur la scène artistique contemporaine. Blessée par la vie, dotée d'une santé mentale fragile et se disant inspirée par un esprit venu de l'au-delà, Madge Gill est devenue l'une des figures les plus emblématiques de cet art marginal et fécond aux côtés d'Aloïse, d'Adolf Wölfli, d'Augustin Lesage ou encore d'André Robillard. L'ouvrage que nous lui consacrons invite à suivre les traces de cette créatrice hors normes, qui a su tracer son chemin en édifiant un univers intime à nul autre comparable et qui suscite un intérêt croissant auprès de collectionneurs du monde entier.
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Ces dessins étaient oubliés, perdus dans une pile de courrier des Lettres Françaises, à l'attention de la rubrique Sept jours avec la peinture du chroniqueur et critique d'art Jean Bouret ; ils ont encore aujourd'hui la même fraîcheur et la même perspicacité. Debiève rend un hommage à ces grands coreligionnaires en toute modestie. Qui est Raymond Debiève ? Nous ne le saurons pas tout à fait, c'est un artiste discret, timide, qui a peu exposé et a travaillé dans sa Drôme. C'est à la suite d'une longue traque qu'il est apparu, sa nièce ayant confié un dessin pour illustrer un site sur Internet. Ces portraits d'artistes, ces à la manière de Picasso, vous raviront par la justesse de la caricature et la bienveillance du collègue qui les a peints.
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Carnets de croquis ; 3 volume sous coffret
Pierre Bonnard
- Ides Et Calendes
- Polychrome
- 21 Juin 2007
- 9782825802274
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Né en 1920, Olivier Debré est l'un des artistes le plus personnel du mouvement abstrait " lyrique " qui s'épanouit à Paris autour des années cinquante, terme auquel il lui préfère celui " d'abstraction fervente ". Tout son oeuvre, élaboré depuis 1944, témoigne de sa quête du réel entièrement revécu, où le paysage à la fois mental et sensuel relève son désir d'espace et de mouvement, comme l'expriment les toiles monumentales de ces dernières années et notamment les rideaux de scène pour la Comédie Française et le théâtre des Abbesses à Paris.
Ce rapport à la monumentalité lui a fait aborder la sculpture dès 1962 ainsi que l'architecture. Signe Personnage puis Signe paysage traduisent une réalité physique de la peinture qui ne serait selon Debré " que du temps devenu espace ". Quand il ne voyage pas, il vient se ressourcer sur les bords de la Loire, dans la propriété familiale des Madères. En peignant " dans la nature je traduis l'émotion qui est en moi devant le paysage, mais pas le paysage " dit-il. Cette quête d'une poésie de la nature, Olivier Debré en a fait une éthique de vie.
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Pierre Alechinsky est né en 1927 à Bruxelles, d'une mère wallonne et d'un père russe. Il fait des études de typographie et d'illustration à l'Ecole d'architecture et des arts décoratifs de la Cambre à Bruxelles. En 1949, il adhère au mouvement avant-gardiste CoBrA, rejoignant Karel Appel, Constant, Jan Nieuwenhuis et Asger Jorn. Il participe aussitôt à la première exposition internationale de CoBrA au Stedel à Amsterdam. Dans les années 50, il séjourne en Extrême-Orient et aux Etats-Unis et s'intéresse à l'Action Painting, dont il synthétise les influences combinées. C'est également au cours de cette décennie qu'il commencera à exposer à Paris - où il s'installe -, à Bruxelles, puis à Londres.
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ZAO WOU-KI par Pierre Daix Si différentes soient-elles, les toiles de Zao Wou-Ki, depuis qu¿il s¿est créé son langage personnel au début de la seconde moitié du XXe siècle, portent sa signature à chaque point de leur composition, la signature d¿un art en étrange pays où se fondent les espaces venus du champ de la cosmologie et des signes de la Chine ancestrale avec les espaces nés de l¿affranchissement moderne chez nous, de la perspective, de Cézanne à cette abstraction lyrique qui prit son essor après la seconde guerre mondiale ; en étrange durée donc puisque celle-ci semble ne jamais s¿interrompre chez lui entre les premières manifestations de cette spécificité chinoise de faire passer dans l¿art le souffle de l¿univers et notre fin du XXe siècle.
Il n¿y a pas de progrès en art et Zao Wou-Ki le sait mieux que personne. Il faut l¿entendre s¿enthousiasmer devant des pots à vin tripodes, les plus anciens qui nous soient venus de l¿âge de bronze en Chine, sortis des objets du néolithique, comme devant les peintres T¿ang ou la calligraphie primitive, la plus spontanée. Mais s¿il n¿y a pas de progrès, l¿artiste qui ne porte pas en lui la vision de son temps ne peut être qu¿un épigone.
La peinture de Wou-Ki s¿inscrit dans la lignée immémoriale de l¿art chinois parce qu¿au lieu de la suivre, elle y apporte les interrogations sur le sens de l¿art, plus exactement sur le sens de la peinture, nées de notre modernité occidentale, nées des révolutions opérées dans la peinture quand celle-ci s¿est émancipée en France des chefs-d¿¿uvre qu¿on jugeait insurpassables de la Renaissance. -
Etude sur l'artiste contemporain Edouard Pignon, terminée par une biographie et accompagnée de reproductions en couleur de ses oeuvres.
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De 1934 à sa mort en 1971, Alberto Magnelli (né en 1888 à Florence, venu vivre à Paris en 1931 ) a réalisé près d'une centaine d'estampes qui donnèrent lieu en 1980 à une rétrospective à la Bibliothèque nationale de France.
Le catalogue sommaire publié à l'époque était toutefois loin de rendre compte de la variété des moyens mis en ouvre (eau-forte, lithographie, sérigraphie, utilisation de gaufrage.) et surtout de témoigner du travail de recherche nécessité par chacune de ces impressions.
Ce premier catalogue raisonné reproduit évidemment en couleurs toutes les estampes de Magnelli, mais il présente aussi toutes les variantes connues (également reproduites en couleurs) de chaque planche. Chacune de celles-ci est accompagnée d'un descriptif technique, d'un historique de sa réalisation et de la liste des collections publiques qui la possède.
Cet ouvrage est aussi l'occasion de découvrir les remarquables collaborations de Magnelli tant avec des éditeurs d'exception comme Iliazd (pour Poésie des mots inconnus ou Rogelio Lacourière pêcheur de cuivres) ou Max Bill (10 Origin publié en 1942) qu'avec des artistes comme Arp, Sonia Delaunay ou Sophie Taeuber avec lesquels il réalisa, réfugié dans le Midi de la France pendant les années de guerre, une série d'ouvres communes quatre mains devenues après-guerre un exceptionnel album de lithographies.
Ce livre est ainsi à la fois la référence, compte-tenu de sa précision scientifique, pour les musées, les galeries et les collectionneurs, mais il est aussi, pour les amateurs, une source de découvertes et de plaisir. -
A l'occasion du centenaire de la naissance de Roger Bissière et de la grande rétrospective organisée à cette occasion par le Musée de la Ville de Paris, Les Editions Ides et Calendes publient la première monographie consacrée à l'artiste.
L'étude de Daniel Abadie, qui forme la première partie de cet ouvrage, met l'accent sur les vingt dernières années de la vie de l'artiste où celui-ci, à la sortie de la guerre, s'impose comme l'une des figures majeures de l'avant-garde française concevant la peinture comme un message, voire une confidence, comme la trace sensible d'un homme face à l'expérience des choses, à la qualité de la lumière, à l'émotion des saisons, Bissière a saisi en un véritable Journal en Images, parfois tenu au jour sur de petits panneaux datés, cette forme d'effusion qui fait la valeur de son oeuvre.
Toutefois, si autour de lui, attirés par son intransigeance de peintre et son attitude morale, ne tarde pas à se rassembler une grande partie des jeunes peintres qui formeront l'Ecole de Paris des années cinquante, ce sont aujourd'hui ses qualités de coloriste toujours inventif et sa science innée à faire vibrer la touche colorée qui en font l'équivalent européen des grands abstraits américains. Pour en arriver à ce point, Bissière a dû effectuer une véritable retraite physique et morale, renonçant au statut de peintre renommé et de critique estimé qui était le sien avant-guerre.
Son oeuvre pendant cette première période fut celle d'un artiste marqué par l'influence cubiste et l'amitié de Braque, profondément sensible au climat de son époque, mais dont l'expression reste empruntée. Conscient de cette impasse, Bissière a su se dégager progressivement de toutes les influences acquises, de toute les leçons apprises, pour retrouver une authenticité et une invention originelle. Une biographie très développée retrace l'itinéraire de Bissière, de sa naissance en 1886 à sa mort en 1964, rappelant l'étrange cheminement de ce peintre qui, reconnu à ses débuts par l'orientaliste Rochegrosse, se lia ensuite d'amitié avec les peintres cubistes, écrivit le premier livre sur Braque, publia dans la Revue L'Esprit Nouveau dirigée par Le Corbusier et Ozenfant de nombreux articles théoriques avant de se retirer pendant près de dix ans dans sa propriété familiale du Lot où il réinventa, loin du milieu artistique parisien, une forme de peinture dont l'influence fut déterminante dans l'art européen l'après-guerre.
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L'école de Barbizon et le paysage français au XIXe siècle
Jean Bouret
- Ides Et Calendes
- 3 Octobre 2016
- 9782825802717
C'est à Barbizon, petit village situé à l'orée de la forêt de Fontainebleau, qu'allait s'épanouir au XIXe siècle un art essentiellement nouveau en France : le paysage. L'essor prodigieux du pleinairisme et le triomphe de l'impressionnisme ont longtemps rejeté dans l'ombre ceux qui en furent les précurseurs. Ce sont les peintres de Barbizon qui affranchirent définitivement le paysage des paralysantes conventions académiques et lui donnèrent une impulsion sans précédent dans l'art français.
Jean Bouret, dans cet ouvrage abondamment illustré, retrace chronologiquement l'histoire de ce groupe de peintres qui, longtemps décriés pour leurs audaces, finirent par faire école. Situant les peintres dans le contexte politique, social et artistique de leur temps, il dresse le bilan de ce qui fit l'originalité de ce grand mouvement de révolte et de libération. Il évoque l'envoûtement de la forêt de Fontainebleau où travaillaient Corot, Rousseau le " grand refusé ", Diaz, Dupré, Daubigny, Barye, Millet le " révolutionnaire ", Daumier, Courbet le " socialiste "... suivis plus tard de Monet, Bazille, Sisley, Renoir, Cézanne, Seurat. Finalement, l'auteur souligne l'importance capitale de ce mouvement dans l'évolution de l'art moderne.
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Des dessins, ces oeuvres de Magnelli : ce que produit une main tenant une plume pour donner forme à un tracé peut-être déjà un peu pressenti. Et ce sont alors des figures qui ne prétendent pas tout absorber des êtres ou des choses qu'elles évoquent, comme pourrait le vouloir un peintre - pensons à van Eyck, à Vermeer, du temps que ce projet semblait avoir quelque sens - mais laissent volontairement bien visible, sur la page où elles paraissent, qu'il y a un dehors, un en plus de ce qu'elles disent, et cela au sein même de cette blancheur du papier qui ne cesse pas d'émettre son inquiétante lumière. Mais dessiner, pour autant, ce n'est pas dire moins que ce qui est, c'est dire ou vouloir dire autre chose.Par exemple : Je trace un cercle, rien de plus. Et ce blanc qui est au dehors du cercle et revient vers moi par son dedans, c'est tout de suite la réponse à une question qu'a posée mon tracé, sans que je m'en rende compte. Je suis, disait ma main dessinante, j'ai être. Et que dit la page, de par son fond, qui résiste : oui, mais il y a du non-être. Le moindre trait est une épiphanie que le fond dont il se détache met en question, obligeant qui dessine à avoir confiance, ou désespérer. Le dessin ouvre ainsi à la grande question, celle qui attend de nous la décision la plus radicale. Est- ce ce dilemme qu'a Magnelli en esprit quand il dessine ces " pierres " ? Oui, et même il s'apprête déjà à y faire face. Car, de façon irrépressible, on le voit bien, il fait de son trait d'encre moins une simple forme qu'une construction de volumes, avec suggestion de leur épaisseur, de leur profondeur, et même des ombres. Ce qu'il dessine, ce sont des sortes de blocs, et le dehors du tracé, dans cet espace, ce n'est pas la blancheur de la feuille mais le dedans de ces blocs, non la pensée du non-être mais celle d'une matière.
Magnelli oppose l'idée d'un monde au vide vertigineux de la page blanche...
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Gerwald Rockenschaub est une figure clé de la scène artistique européenne depuis le milieu des années 1980.
Tout d'abord associé au mouvement Néo-Géo, son art s'est également affirmé comme l'une des tentatives les plus poussées de mise en jeu du lieu d'exposition. Entre esthétique pop ou techno et pensée du contexte spatial et institutionnel, entre Andy Warhol et Michael Asher, Rockenschaub remet en cause de façon décisive les grands clivages de la pensée artistique contemporaine. Né à Linz en Autriche, il vit et travaille à Berlin.
Gerwald Rockenschaub a conçu tout spécialement pour cette monographie un cahier d'images digitales qui sont comme les abstracts iconiques des signes que déverse en flux continus notre époque.