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Manuella
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En octobre 2020, la tempête Alex s'est abattue dans les Alpes-Maritimes. Des intempéries phénoménales ont donné lieu à des inondations et des coulées de laves torrentielles dans les vallées de la Vésubie et de la Roya.
Dans le cadre du programme Mondes nouveaux du Ministère de la Culture, la romancière Colombe Boncenne en association avec l'artiste/designer David Enon, et cinq autres artistes-auteurs, le sculpteur Julien Berthier, la chorégraphe Julie Desprairies, le musicien Charles Dubois, l'architecte Laure Dezeuze et la sociologue Livia Velpry, ont été invités à venir poser et croiser leurs regards sur cet événement et ses stigmates.
Après deux temps de résidence à Saint-Martin Vésubie, ils y ont créé et produit ensemble un événement de trois jours en s'inspirant du conte populaire traditionnel « La soupe aux cailloux » qui a servi de terreau à une fiction écrite collectivement. L'intrigue principale se déroule à Saint-Martin Vésubie, et permet de décrire le paysage d'après la catastrophe, son impermanence, son mouvement perpétuel, sa réalité transitoire. Or cette réalité comprend, sans les citer directement, les productions artistiques qui ont été réalisées pendant l'événement, les fait apparaitre comme des phénomènes que la population locale ne parvient pas à expliquer. Des preuves, ou pièces à conviction - textes, dessins, photographies -, viennent s'intercaler dans le texte. En annexes, un article et un schéma apportent de précieuses informations sur le phénomène météorologique et ses conséquences.
L'objet est protéiforme, il est porté par l'idée que l'on peut interroger le réel - même tragique - par le biais de la fiction et offrir la possibilité à l'imaginaire de s'insuffler là où il semble ne plus avoir de prise. Il s'agit également de dépasser la logique de l'événementiel et d'inscrire une expérience artistique tout aussi singulière qu'éphémère dans un temps plus long, celui du livre, de la réflexivité. -
Depuis une quinzaine d'années, Farah Atassi opère une relecture de la modernité sous la forme de tableaux de grandes dimensions qui présentent des assemblages de formes géométriques et au sein desquels apparaissent sur un même plan des espaces et des figures. L'impression de familiarité que ces peintures procurent vient essentiellement du fait que l'artiste utilise le langage formel créé par les modernes (Pablo Picasso, Fernand Léger, Georges Braque, Henri Matisse, mais aussi Jean Brusselmans ou encore Sonia Delaunay et, plus récemment, Tarsila do Amaral) non pas dans le but de s'inscrire dans cet héritage, mais pour marquer une rencontre avec un langage aujourd'hui universel et affirmer un choix pictural. Pour sa première exposition personnelle dans une institution parisienne, l'artiste présente une quinzaine de ses oeuvres les plus récentes, dont six d'entre elles créées spécialement pour le Musée national Picasso-Paris. Cet ouvrage est conçu comme un catalogue élargi, dans le sens où une soixantaine d'oeuvres de l'artiste y seront reproduites.
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Edgar Sarin est né en 1989 à Marseille. Peintre et sculpteur, il vit et travaille à Paris. Son oeuvre témoigne de la recherche formelle d'une harmonie politique et environnementale, dont l'homme serait le catalyseur. Edgar Sarin a été remarqué pour son travail sur la ruine génératrice et pour sa remise en question de l'espace d'exposition. Il défend une approche qui favorise l'apprentissage du monde et du matériau - une forme raisonnée du geste créateur. Le travail d'Edgar Sarin a notamment été exposé au Collège des Bernardins (Paris), au Centre de Création Contemporaine Olivier Debré (CCCOD à Tours), dans le cadre de la Nuit Blanche 2018 et chez Konrad Fischer Galerie (Berlin).
Cette monographie est la toute première d'Edgar Sarin. Elle présente plus de 100 images en couleur de son oeuvre et de ses expositions, un entretien inédit par Mathilde de Croix - directrice de cet ouvrage, historienne de l'art et commissaire d'exposition -, et sept textes passionnants dont les auteurs sont :
Éric de Chassey - historien de l'art et critique -, Jean-Pierre Criqui - historien de l'art, critique, commissaire d'exposition et auteur -, Jean-Marie Gallais - commissaire d'exposition et conservateur à la Bourse de Commerce -, Donatien Grau - conseiller pour les programmes contemporains au musée du Louvre et auteur -, Colin Ledoux - scripteur et réalisateur de films et documentaires -, Mouna Mekouar - doctorante en histoire de l'art, commissaire d'exposition et auteure - et Anna Millers - conservatrice en charge de l'art contemporain au Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg -. -
Les cahiers de la Fondation Vuitton : Gerhard Richter
Collectif
- MANUELLA
- 22 Octobre 2020
- 9782917217696
Ce second cahier de la Fondation Louis Vuitton est consacré à Gerhard Richter.
Il présente le corpus des trente deux oeuvres de l'artiste dans la collection de la Fondation Louis Vuitton en les accompagnant d'un entretien inédit avec l'artiste et de textes critiques richement illustrés.
L'entretien de Gerhard Richter réalisé par Dieter Schwarz met en perspective la carrière de cet artiste majeur de la scène contemporaine. Le peintre y évoque librement ses relations avec les artistes de sa génération, Blinky Palermo, Robert Ryman, Sol LeWitt, ou Joseph Beuys, son oeuvre picturale - des Tableaux gris aux 4900 Couleurs ou aux Strips (Bandes) -, mais aussi son travail sur les livres comme Atlas, Wald, ou Birkenau.
L'ouvrage comporte également une préface de Suzanne Pagé et des textes du critique d'art Philippe Dagen, de Sébastien Gokalp et d'Olivier Michelon, notamment sur 4900 Farben.
Richement illustré par plus de soixante représentations des oeuvres du peintre, ce volume offre un regard rétrospectif sur plus de cinquante ans de peinture. Il est publié à l'occasion de l'exposition de la collection Louis Vuitton à la Fondation du 20 février au 29 août 2019.
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Palais de glaces ; catalogue monographique de Valérie Mréjen
Thomas Clerc, Bertrand Schefer, Laurent Mauvignier
- MANUELLA
- 14 Mai 2021
- 9782490505180
« Ce qu'on commence à comprendre, c'est qu'ici tout communique. Les découpages, les romans, les vidéos, les photographies : ce sont toujours des portraits, et ces portraits, qu'ils soient ou non parlants, sont toujours des histoires contenues, du langage ramassé sur lui-même. Et derrière ces portraits, il y a une main qui décortique, ôte la graisse comme on dit, le surplus, l'inessentiel, qui rassemble, taille, coupe au bon moment, fait entendre tout ce qui est passé sous silence à la surface de quelques mots et, à la surface du silence, tout ce qui parle encore ».
Bertrand Schefer.
V. M. Tout cela nous ramène au palais des glaces, ce labyrinthe aussi attirant qu'angoissant.
L. M. Palais des glaces, oui, où les miroitements des fictions minuscules, des récits possibles sont comme des éclats de mica qui projettent des lumières - d'étoiles mortes ? trop lointaines ? Où est-ce que, les relayant, ces éclats réactivent les récits et les remettent au présent, sans se soucier de ce qui est vrai ou faux, luxe ou toc dans ce palais où la transparence des glaces ne s'oppose pas à l'opacité des signes ?
V. M. Dans le palais des glaces, à cause de l'effet boule disco, on ne sait plus très bien s'il s'agit de reflets, ou de reflets de reflets. J'aime cette idée du toc juxtaposé à de la « vraie » poussière d'étoiles, sans qu'on puisse faire la différence. La beauté des êtres est dans cet alliage entre minerai véritable et pâle imitation.
Entretien avec Laurent Mauvignier.
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En mai 2017, la galerie Jocelyn Wolff (Paris) et Manuella Editions ont initié le projet d'éditer la première monographie consacrée à l'oeuvre peint et dessiné de Colette Brunschwig, que Jocelyn Wolff représente depuis 2016.
Née en 1927 au Havre, Colette Brunschwig vit et travaille à Paris. Formée après-guerre à l'Académie Julian, puis, entre 1946 et 1949, chez Jean Sourbevie et André Lhote dont les ateliers sont intégrés à l'École des Beaux-Arts de Paris, Colette Brunschwig présente sa première exposition personnelle en 1952 à la galerie Colette Allendy. Elle y exposera régulièrement, jusqu'à la fin des années 1950, peintures et gouaches, alliant recherches formelles du trait, de la compression et de l'expansion de la matière picturale et de l'encre, et motifs abstraits, exploration d'un espace-surface dynamique, qui la rapproche des artistes de sa génération de l'École de Paris, mais dont, pourtant, elle se singularise.
En dialogue direct ou indirecte avec Pierre Soulages, Nicolas de Staël, Arpad Szenes, André Marfaing, Yves Klein, Ung-No Lee, Pierrette Bloch, Marcelle Cahn, entre autres, Colette Brunschwig s'inscrit très vite sur la scène artistique et intellectuelle française des années 1950-1960, et au-delà.
Sa proximité avec la pensée du philosophe Emmanuel Levinas, dont elle suit les séminaires à l'École normale israélite orientale, lui permet d'interroger son propre travail qui s'origine dans les traumatismes, les destructions de la Seconde Guerre mondiale, et pose la question du vide, de la dissolution de l'image et d'un possible recommencement. Tout comme sa rencontre avec l'art des peintres lettrés chinois des xie-xiie et xviie siècles lui apporte de nouvelles possibilités formelles, et lui permet d'approfondir sa réflexion sur les rapports entre écriture et peinture.
Si Colette Brunschwig compte jusqu'à aujourd'hui de nombreuses expositions personnelles en galeries (Nane Stern dans les années 1970, galerie Clivages dans les années 1980-1990, etc.) et dans des lieux d'art en France et à l'étranger, si ses oeuvres sur papier et acryliques sont entrées dans les collections publiques (Musée d'art moderne de la Ville de Paris, MNAM, FNAC), aucune monographie n'est venue, à ce jour, rendre compte de la richesse formelle de cette oeuvre singulière, reconnue par la critique.
Le projet de Manuella Éditions et de la galerie Jocelyn Wolff est de réparer ce manque, en publiant sa première monographie accompagnée de lectures critiques et philosophiques, richement illustrées et documentées, afin de montrer l'importance de cette oeuvre encore trop méconnue.
Cet ouvrage monographique comprendra une importante iconographie 5 des oeuvres rendant compte de la multiplicité des pratiques (encres, gouaches, aquarelles, acryliques, lavis...) et des matériaux utilisés, quatre essais critiques (ceux de Romain Mathieu, Jeffrey S. Librett, Marjorie Micucci, Maël Bellec), ainsi que des documents d'archives des expositions et de l'atelier de Colette Brunschwig, des extraits de ses correspondances (avec Emmanuel Levinas, Pierre Soulages, René Char, Vladimir Jankélévitch, le critique et éditeur d'art Imre Pan, l'helléniste et philologue spécialiste de Paul Celan, Jean Bollack) et des textes de l'artiste (notamment sur Claude Monet et Malevitch).
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Egotarium - aleteia : manuel pratique de caractérisation générale
Françoise Combes, Susana Gallego Cuesta, Hélène Courtois
- MANUELLA
- 10 Mai 2024
- 9782490505647
ALETEÏA, née Emilie Garnaud en 1979, est une artiste plasticienne française issue du milieu des Arts Urbains. Sa signature est une étoile : elle pose dans la rue des constellations, qui ont pour but de rendre le reste de l'univers visible, dans les villes aveuglées par la pollution lumineuse. Elle s'est approprié le concept de la géopoétique initié par Kenneth White avec l'ambition de rétablir, au travers de la peinture, le rapport Homme-terre depuis longtemps rompu.
Invitée à participer à la table-ronde « De l'art urbain pour fabriquer les villes », lors de l'édition des RUN 2022, Aleteïa découvre Nancy. Poussée par sa curiosité, elle se laisse embarquer par la séduction de la ville. Un projet d'exposition est ainsi né, modestement nommé EGOTARIUM, qui donne à son tour naissance à ce catalogue d'exposition et livre éponyme.
Il y est question d'ego artistique, avec distance et ironie, mais surtout de sa difficile construction quand on est une femme : comment, contre vents et marées, en plein patriarcat, devient-on Aleteïa ? EGOTARIUM retrace la construction d'un être au monde singulier, marqué par le cinéma, l'architecture, la Bretagne, le graffiti.
Un long entretien et un texte critique, placés sous le haut patronage de deux grandes astrophysiciennes à la renommée internationale, Françoise Combes et Hélène Courtois (qui font à l'artiste l'amitié de se pencher sur sa bonne étoile depuis leur profonde connaissance de l'univers), accompagnent une documentation photographique nourrie, retraçant 30 ans d'aventures, du vandalisme amical à l'art public, en passant par les catastérisations quotidiennes et intimes d'une artiste à l'appétit d'ogresse.
*Transformation d'un être en constellation ou en étoile, ou transfert de son âme dans le ciel.
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Offre de souscription valable jusqu'au 31 octobre 2018 au prix de 100 € au lieu de 130 € frais de port inclus pour la France 400 dessins inédits de Claude Vasconi Un livre exceptionnel en édition limitée à 600 exemplaires.
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Ce second cahier de la Fondation Louis Vuitton est consacré à Gerhard Richter.
Il présente le corpus des trente deux oeuvres de l'artiste dans la collection de la Fondation Louis Vuitton en les accompagnant d'un entretien inédit avec l'artiste et de textes critiques richement illustrés.
L'entretien de Gerhard Richter réalisé par Dieter Schwarz met en perspective la carrière de cet artiste majeur de la scène contemporaine. Le peintre y évoque librement ses relations avec les artistes de sa génération, Blinky Palermo, Robert Ryman, Sol LeWitt, ou Joseph Beuys, son oeuvre picturale - des Tableaux gris aux 4900 Couleurs ou aux Strips (Bandes) -, mais aussi son travail sur les livres comme Atlas, Wald, ou Birkenau.
L'ouvrage comporte également une préface de Suzanne Pagé et des textes du critique d'art Philippe Dagen, de Sébastien Gokalp et d'Olivier Michelon, notamment sur 4900 Farben.
Richement illustré par plus de soixante représentations des oeuvres du peintre, ce volume offre un regard rétrospectif sur plus de cinquante ans de peinture. Il est publié à l'occasion de l'exposition de la collection Louis Vuitton à la Fondation du 20 février au 29 août 2019.
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La première monographie de l'artiste Eva Nielsen est une étape importante dans son parcours. Cette parution coïncide avec dix années de recherches et de productions.
Jeune peintre, Eva Nielsen a été étudiante à l'atelier de Philippe Cognée aux Beaux Arts de Paris.
Arpenter des territoires est à l'origine de son approche de la peinture. Lieux en reconstruction ou espaces factices, Eva Nielsen brouille nos repères en « fabriquant » des images troublantes. Peintre qui interroge constamment le photographique dans sa pratique, Eva Nielsen intègre la sérigraphie dans ses peintures afin de rassembler et de reconfigurer des fragments du réel.
Territoires perturbés, abandonnés et traversés par des désastres ou des catastrophes naturelles, ses peintures se construisent au travers de visions multiples du paysage : désertique, sec, avec des aires bétonnées ou urbaines. Oscillant entre le quotidien et l'imaginaire, les peintures d'Eva Nielsen procèdent d'une mise à plat des réalités urbaines et architecturales.
Le lancement du livre aura lieu lors d'une exposition à la galerie Jousse Entreprises en juin prochain.
Soutenu par l'Adagp, le livre fera également l'objet d'une présentation au Filaf à Perpignan en juin. Eva Nielsen est également représentée à l'étranger par la galerie The Pill (Istanbul).
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The Work Beyond, L??uvre au-delà, est la première monographie complète de l??uvre de l?artiste Henri Barande.
Sous la direction de David Galloway, le livre comprend près de 500 reproductions des peintures et sculptures de l?artiste, ainsi que des textes de Henry-Claude Cousseau, David Galloway, Romaric Sulger Büel et Michel Weemans.
Ce livre représente près de 40 années de travail d?une ?uvre restée dans l?ombre et qui n?a été que très peu et partiellement exposée. Sa décision originale de garder son travail à l?abri des regards, et d?aller parfois même jusqu?à le détruire, a permis à l?artiste de donner libre cours à sa liberté créatrice. Le curateur et critique d?art américain David Galloway, qui a découvert l??uvre d?Henri Barande il y a presque 20 ans, l?a convaincu, à l?occasion de ce livre, de partager sa vision du monde peu commune.
Henri Barande est né au Maroc et a grandi à Carthage, dont le paysage, l?architecture et l?atmosphère ont eu pense que son ?uvre est une autre version de son existence antérieure. Elle lui permet ainsi d?explorer les et l?a conduit vers un univers de formes et de sculptures miniatures comme vers des peintures de grands formats, composées parfois de dyptiques ou de tryptiques.
Pour mieux représenter les multiples possibilités visuelles qu?offre son ?uvre, chacune des couvertures de The Work Beyond, L??uvre au-delà, fondée sur des rythme, propose un visuel unique. Le livre comporte un livret avec la traduction française des essais.
Parmi les expositions personnelles d?Henri Barande, on peut citer « Meteoron » (Sotheby?s Zurich), (Mamco, Genève, 2008), « Nice to be Dead », à l?Ecole des Beaux- Arts (Paris, 2011), et la Saatchi Gallery (Londres, 2016).