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Mare & Martin
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Les peintres français au Maroc (1912-1956) Tomes 1 et 2
Marlène Lespes
- Mare & Martin
- These Illustree
- 27 Juin 2024
- 9782362220432
Tome 1.
A partir des années 1890 et pendant la première moitié du XXème siècle, l'orientalisme disparait peu à peu pour laisser la place à l'art colonial. Cette évolution est le reflet d'une métamorphose conceptuelle, mais aussi politique, de l'Orient : d'espace à la localisation imprécise que les artistes peuvent peupler à loisir de fantasmes, il se transforme en colonies, territoires dominés par la France qui va s'employer à les « pacifier », explorer, inventorier. De quelles manières la colonisation affecte-t-elle la pratique picturale des artistes ? C'est à travers l'exemple des peintres voyageant dans le Protectorat marocain que cet ouvrage étudie les différences et similitudes entre l'orientalisme et l'art colonial.
412 pages.
Tome 2.
Ce dictionnaire présente les notices biographiques des peintres français partis au Maroc entre 1912 et 1956 en mettant l'accent sur leur séjour marocain.
356 pages. -
Penser l'art russe du XIXe siècle : 30 tableaux vus autrement
Philippe Malgouyres, Olga Medvedkova
- Mare & Martin
- 30 Avril 2020
- 9782362220418
C'est un ouvrage créatif, une sorte de performance. Ses directeurs ont proposé aux écrivains et intellectuels russes et français de choisir chacun un tableau russe du xixe siècle, la période la moins connue de tout l'art russe, dont l'Occident ne retient que les icônes et les avant-gardes. Le xixe siècle russe est surtout connu grâce à sa littérature et sa musique. Or la peinture russe de cette période est tout aussi passionnante et se trouve d'ailleurs souvent en relation étroite avec les autres arts. Ce sont ces tableaux, très variés - peinture d'histoire, de genre, portraits et paysages - que tout Russe connaît pas coeur ; ce sont ce qu'on appelle aujourd'hui les lieux communs de la culture russe. Une collection de 30 essais consacrés chacun à un tableau permet d'approfondir sa compréhension de la culture russe. C'est aussi pour le lecteur une véritable école de regard.
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Exposer / s'exposer : Edgar Degas et James McNeill Whistler médiateurs de leur art
Isabelle Enaud-Lechien
- Mare & Martin
- 9 Septembre 2023
- 9782362220845
Degas et Whistler, personnalités phares des avant-scènes artistiques de Paris et de Londres dans la seconde moitié du XIXe siècle, partagent une conscience précoce de l'importance de créer de nouvelles modalités d'expositions pour sensibiliser leurs contemporains à un art singulier, résolument en marge de celui présenté par les Institutions : des affiches annonçant leurs expositions aux titres qu'ils leur donnent, des catalogues qu'ils conçoivent à leurs parti-pris muraux originaux ou l'attention remarquable qu'ils portent à leurs cadres, leurs innovations font date dans l'histoire de l'art contemporain et participent à la construction de leur identité artistique, au-delà des frontières.
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La maison Goupil galerie d'art internationale au XIXe siècle
Agnès Penot
- Mare & Martin
- 10 Juillet 2017
- 9791092054569
Entre 1846 et 1884, la maison Goupil fut l'une des galeries d'art françaises les plus réputées. Elle a développé ses affaires autour du commerce d'estampes, de peintures, de pastels, de sculptures et de dessins d'artistes pour la plupart contemporains, européens et de style académique. La stratégie mercantile de la société s'appuie principalement sur un réseau de succursales et de comptoirs établis dans les grandes capitales : La Haye, New York, Bruxelles, Berlin et Londres. William Schaus et ultérieurement Michael Knoedler ont développé un marché en Amérique, et Vincent Van Gogh (oncle Cent) a consolidé les relations entre les Pays-Bas et Paris.
En parallèle, la société participe aux manifestations internationales marquantes de l'époque comme les Expositions universelles. La réussite de la maison Goupil est évidente. Ce processus général d'internationalisation a permis le renouvèlement de la clientèle et des artistes et garanti la pérennité du nom « Goupil » dans l'histoire et l'histoire de l'art. De nombreuses oeuvres conservées dans les musées internationaux proviennent de son stock. Cette thèse analyse les livres d'inventaire qui répertorient les transactions de la galerie de peintures parisienne qui sont devenus une source fondamentale pour la connaissance du marché de l'art au XIXe siècle et l'histoire du collectionnisme et du goût.
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En 2001 Pierre Daix publiait un ouvrage consacré à Antoni Clavé, dans lequel il proposait une analyse de ses collages-assemblages. Il y soulignait à quel point il est difficile de situer historiquement Antoni Clavé (1913-2005) au sein d'une école ou d'une génération et décidait de se concentrer sur la dimension matérielle de son art, la recherche de cette matérialité étant pour lui une fin en soi et l'assemblage un aboutissement.
Vingt ans après la lecture de Pierre Daix, le musée de l'Hospice Saint-Roch présente une exposition consacrée aux assemblages d'Antoni Clavé. Plus qu'un hommage à l'amitié entre les deux hommes, le parcours permet de redécouvrir le goût d'Antoni Clavé pour la matière, ses altérations, ses érosions, explorant ainsi les matériaux qu'il se plaît à enchevêtrer, juxtaposer, parfois aussi soustraire.
Aude Hendgen, Responsable des Archives Antoni Clavé et commissaire de l'exposition, a sollicité, pour compléter son propos dans le catalogue, Emmanuel Guigon, Directeur du musée Picasso de Barcelone, spécialiste des avant-gardes du XXe siècle, de l'art espagnol moderne et contemporain et amateur d'Antoni Clavé.
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Première monographie de Jacques Germain (1915- 2001), qui a suivi l'enseignement de Fernand Léger et Amédée Ozenfant à l'Académie moderne qu'il rejoint sur les conseils de Blaise Cendrars.
Unique artiste français à avoir suivi l'enseignement du Bauhaus, auprès de Kandinsky, Albers et Baumeister. De retour en France après la guerre, il prend part à l'aventure de l'École de Paris. Défendu par la galerie Pierre, il participe à l'exposition « White & Black » qui fait date, organisée par Georges Mathieu. Son oeuvre abstraite tente de transmettre le mouvement, le cycle de la vie et des éléments, et de la lumière par la seule matière. Un oeuvre exigeant conçu dans la solitude et la proximité des poètes comme Blaise Cendrars et Antonin Artaud.
Né en 1915, Jacques Germain s'inscrit dans l'abstraction de la Seconde ou Nouvelle École de Paris qui éclot après la Seconde Guerre mondiale. Il commence la peinture à l'Académie moderne de Fernand Léger et Amédée Ozenfant sur les conseils de Blaise Cendrars et y réalise ses premières oeuvres abstraites. Sur les conseils de Léger, il se rend en Allemagne en 1931 pour suivre l'enseignement du Bauhaus et y suit principalement les cours de Josef Albers et de Kandinsky. Puis à Francfort, il est l'élève de Baumeister.
De retour en France en 1936, il est fait prisonnier pendant la guerre et ne recommence la peinture qu'à la ??n du con??it. Il abandonne le constructivisme pour entrer pleinement dans la peinture non ??gurative. Dès 1947, il prend part aux manifestations de l'École de Paris. Défendu par les éminents critiques de l'époque, il rejoint la prestigieuse galerie Pierre en 1953. Par son épouse, il fait la connaissance en 1946 d'Antonin Artaud, avec qui il se lie d'amitié. Peintre de la matière et du geste, Germain veut témoigner de l'espace à travers la peinture seule et la planéité de la toile. -
Cet ouvrage revient sur quarante ans de carrière de l'artiste Diane Victor. Il a pour objectif de faire mieux connaitre l'oeuvre de cette figure importante de la scène artistique contemporaine sud-africaine et internationale à travers un texte biographique qui retrace les principales étapes de sa carrière et une analyse stylistique de l'oeuvre.
Artiste plasticienne et graveuse, Diane Victor est connue pour ses confrontations avec des sujets difficiles, parfois tabous et ses observations satiriques et sociales sur la politique sud-africaine contemporaine en considérant les questions de corruption, de violence et de distribution inégale du pouvoir. Les oeuvres des différentes périodes et toutes ses techniques seront représentées dans l'ouvrage comme les portraits et animaux à la suie, dessins au fusain et les gravures.
Cette publication comportera une édition bilingue, diffusée dans les pays francophones (France, Belgique, Suisse et Luxembourg) et également dans les pays anglo-saxon (Royaume-Uni, États-Unis, Afrique du Sud). -
Léon Bonnat : catalogue raisonné des portraits Tome 2
Guy Saigne
- Mare & Martin
- 10 Juin 2022
- 9782362222979
Le catalogue raisonné de l'oeuvre d'un artiste doit couvrir la totalité de sa création. Le premier volume, « Léon Bonnat - Le portraitiste de la IIIe République - Catalogue raisonné des portraits », portait sur la partie la plus connue de l'oeuvre de Bonnat : les portraits. Le second volume du catalogue, attendu par les historiens de l'art, les professionnels ou les amateurs, porte sur les travaux réalisés pendant son apprentissage, puis dans la peinture religieuse, les compositions décoratives, les scènes de genre italiennes ou orientalistes, tout ce qui, en quelque sorte, précède sa période de gloire comme portraitiste. Il permet de décrire la grande ambition du jeune artiste, le chemin qu'il emprunte pour atteindre la célébrité comme portraitiste, ses tâtonnements, ses doutes, la recherche d'un style personnel, le choix finalement d'une peinture réaliste qui le distingue de ses nombreux confrères issus de la même formation académique. Jeune et ambitieux, Bonnat souhaitait se consacrer avant tout au « grand genre », à la peinture d'histoire, à la peinture religieuse et y être reconnu, et le chemin qu'il emprunte passe avant tout par la peinture religieuse et les grandes compositions décoratives, dans lesquelles il rencontre, jeune encore, le succès.
Ce second volume du catalogue Bonnat est par ailleurs « irrigué » par la correspondance adressée, tout au long de sa vie, entre 1856 et 1911, par Bonnat à son ami d'enfance Arnaud Détroyat. Cette correspondance riche d'environ 250 lettres (en mains privées), est particulièrement riche, dense, personnelle dans les années 1856-1869, années de jeunesse, de formation, années de doute, de crise, et en même temps de révélation d'une formidable ambition.Elle permet de découvrir le jeune artiste, sa personnalité, ses doutes, ses joies en même temps que son travail, les artistes qu'il vénère, les amis qu'il choisit. Elle permet de donner une illustration concrète de ce que vit un jeune artiste, des étapes de sa carrière, de ses joies et de ses peines, des difficultés rencontrées : le concours du prix de Rome et son déroulement, les Salons annuels et Expositions universelles, l'attribution des récompenses, les achats de l'État, des collectionneurs, des marchands d'art, les commandes publiques, la course à la Légion d'honneur, la réaction face à la critique, le système relationnel indispensable à une carrière réussie...
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L'inventaire des dessins d'Antoine-Jean Gros (Paris, 1771-1835) au Louvre
Laura Angelucci
- Mare & Martin
- 5 Juillet 2019
- 9791092054996
Antoine-Jean Gros (1771-1835), dit aussi le baron Gros, fut l'un des plus célèbres élèves du peintre Jacques-Louis David (1748-1825). Il est considéré, à juste titre, comme un précurseur du Romantisme. Plus encore que ses peintures, ses dessins témoignent d'un éloignement progressif de l'enseignement du maître, jusqu'à la rupture définitive avec l'esthétique néoclassique et à l'affirmation d'un nouveau style, plus subjectif. Dans les représentations les plus dramatiques, la facture libre et impétueuse de sa plume et de ses larges lavis montre ces « qualités fortes et originales » qui poussèrent Delacroix à distinguer Gros au sein de l'école davidienne et à l'élever à la tête de la nouvelle école de peinture.
Le musée du Louvre conserve le plus important fonds de dessins du peintre : quatre-cents-soixante-dix études réunies en carnets ou en feuilles libres, se rattachant principalement à son séjour italien (1793-1800) et à sa rencontre avec Bonaparte à Milan (fin 1796), qui fut, on le sait, à l'origine de la commande du célèbre Portrait du général Bonaparte à Arcole (1797, Château de Versailles). Plusieurs feuilles témoignent de sa maîtrise absolue de la mise en scène des victoires napoléoniennes, Gros étant le peintre de Combat de Nazareth (1801), des batailles d'Aboukir (1806), d'Eylau (1807), des Pyramides (1810), de Wagram (1810). Enfin, d'autres études se rattachent plutôt à ce rappel à l'ordre qui s'imposa à l'artiste après la chute du Premier Empire (1814) et la Restauration des Bourbons (1815).
Constitué principalement par des achats qui s'étagèrent de 1953 à 2018, ce fonds n'avait jamais été catalogué, hormis les huit dessins pris en compte dans le volume VI de l'Inventaire général des dessins de l'Ecole française des musées du Louvre et de Versailles, établi par Jean Guiffrey et Pierre Marcel en 1911. Si plusieurs articles et quelques publications ont depuis contribué à sa connaissance, cet ouvrage le reconsidère, pour la première fois, dans son ensemble. L'étude systématique du fonds de dessins d'Antoine-Jean Gros au Louvre a relevé le caractère exceptionnel des quatre carnets, trois d'études et un de portraits, qui constituent le coeur de la collection. Les premiers sont des précieux vestiges d'un ensemble d'albums bien plus riche, que l'artiste apporta avec lui en Italie. Ils comprennent des nombreux dessins d'après l'antique et les maîtres aussi bien que des paysages et des études pour les oeuvres personnelles de l'artiste. Le quatrième carnet, entré très récemment dans les collections du Louvre, apporte quant à lui un témoignage très raffiné du talent de portraitiste de Gros.
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Le vespertilion au sanctuaire : Une biographie de Jerzy Nowosielski
Krystyna Czerni
- Mare & Martin
- 16 Janvier 2025
- 9782362221149
Jerzy Nowosielski (1923-2011) est l'un des plus grands artistes à la charnière de la culture polonaise et ukrainienne. Professeur à l'académie des Beaux-arts de Cracovie, auteur d'écrits théologiques, il s'incrit principalement dans l'histoire de la peinture par des oeuvres qui transgressent les écoles établies qu'elles soient profanes ou sacrées. Ses toiles abstraites, ses portraits, ses paysages, ses natures mortes ou ses icônes font la richesse des musées européens mais aussi du Canada ou des Etats-Unis. Ses compositions religieuses - icônes, polychromies murales ou iconostases - restent des vecteurs de prières dans les églises orthodoxes, catholiques-grecques ou catholiques-romaines parmi lesquelles, en France, celles de l'église ukrainienne de Lourdes. « Le vécu émotionnel de Nowosielski concentre comme sous une lentille de microscope les apories majeures et les drames des habitants du Centre-Est européen au XXe siècle », nous indique sa biographe tandis qu'elle relie son art aux turbulences de la grande histoire. « Mes tableaux sont des poèmes silencieux » affirme Nowosielski tandis que son inconscient livre à travers sa création l'inconscient d'une partie de l'Europe toujours trop peu connue.
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De tous les peintres qui dominent la scène française au début du XIXe siècle, Pierre Guérin est le plus méconnu. L'évolution de la peinture d'histoire du Directoire à la monarchie de Juillet ne peut pourtant se comprendre sans cet artiste capital, passeur entre la modernité de David, qu'il a transformée en l'assimilant, et celle des peintres romantiques qu'il a formés. Guérin doit au Retour de Marcus Sextus, mémorial des peines endurées par la famille France au cours de la Révolution, des débuts mythiques au Salon de 1799, et l'extraordinaire succès de Phèdre et Hippolyte en 1802, lui assure un statut équivalent à celui de Chateaubriand dans la sphère publique. Il produit au cours de l'Empire et de la Restauration des oeuvres qui ont marqué la mémoire collective et occupent, de longue date, les cimaises du musée du Louvre (Aurore et Céphale, Didon et Enée...). Membre de l'Académie de beaux-arts, promoteur d'un beau idéal prenant sa source dans l'Antiquité, tout en favorisant par son action pédagogique l'essor de la peinture romantique, il incarne tous les paradoxes de cette époque en rupture.
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Les représentations du canal de Suez (XVe-XXe siècles) ; esthétiques et politiques d'une vision
Hélène Braeuner
- Mare & Martin
- 4 Octobre 2019
- 9791092054811
L'ouvrage se consacre à l'un des épisodes décisifs de l'histoire de la Méditerranée et des relations Orient-Occident, le percement du canal de Suez en Égypte au milieu du XIXe siècle, qui fit naître une production artistique et littéraire exceptionnelle. C'est l'étude de sa symbolique, des fantasmes et des projections qu'il a pu faire naître qui se trouve présentée à partir d'un corpus d'images inédits.
L'isthme de Suez devient un véritable atelier artistique au cours du siècle et un espace qui s'ouvre à la modernité et au regard critique.
La réflexion témoigne du retentissement du grand chantier du canal maritime au miroir des représentations d'artistes et apporte une nouvelle approche dans la représentation des voyages orientalistes. Elle entend dépasser la vision restrictive d'une entreprise qui ne peut être confondue avec l'action coloniale de la France mais qui est traversée par une idéologie de conquête.
Le patrimoine artistique né de ce projet universel pose enfin la question de sa réception et de son partage mémoriel entre Orient et Occident, encore riches d'enjeux aujourd'hui.
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'exposition Le désir de la ligne. Henri Matisse dans les collections Jacques Doucet, au musée Angladon - Collection Jacques Doucet, et le catalogue qui l'accompagne entendent reconstituer et donner à comprendre les liens entre le couturier, collectionneur et mécène Jacques Doucet (1853-1929) et l'artiste Henri Matisse (1869-1954), à travers l'étude des oeuvres de Matisse acquises par Doucet, que celles-ci aient été achetées directement à l'artiste ou données à des institutions qui perpétuent la mémoire du couturier, l'actuelle bibliothèque de l'Institut national d'histoire de l'art et la Bibliothèque littéraire Jacques Doucet.
En se concentrant sur les estampes de Matisse et en les confrontant à celles d'autres artistes également collectionnées par Doucet, un nouveau point de vue est proposé sur l'ensemble du parcours de celui qui fut l'un des représentants majeurs de l'art du début du xxe siècle, maître de la couleur mais aussi du noir et blanc.
Matisse fixe à son art un objectif d'apparence simple mais aux implications complexes : ce qui doit primer, c'est « le désir de la ligne », plutôt que le désir de l'artiste. Son oeuvre prend cette injonction au pied de la lettre. Il y est question de vie et de mort, d'entrée et de sortie, à la fois littéralement et métaphoriquement. -
Pierre Wemaëre avait établi son atelier aux abords du parc de Versailles. Ses créations, à la fois explosives et raffinées, apparaissent souvent comme l'incarnation d'un dialogue singulier avec la nature ; comme le fruit d'échanges empiriques, patients, toujours subtils et constamment éblouis, avec les éléments et l'univers.
L'artiste célèbre les hésitations de la lumière, le souffle du vent sur les frondaisons, l'efflorescence végétale, la force tellurique, la fluidité aquatique...
Ces vibrations de la nature dans l'oeuvre de Pierre Wemaëre, relevées dès 1957 par Christian Dotremont, sont pour la première fois le thème d'une exposition.
Le musée d'Issoudun présente, le temps d'une saison, un choix d'une centaine d'oeuvres révélatrices du défi lancé par le peintre, maître de l'abstraction lyrique. -
Subject to change
Michael Corris, Stéphane Mroczkowski, Alexandra Pignol, Marjorie Welish
- Mare & Martin
- Anatomies De La Modernite
- 16 Janvier 2024
- 9782362220937
A call-and-response collaboration by three artists on the subject of a poem by Bertolt Brecht. Sujet To Change est un ouvrage collaboratif mêlant dessins et textes, qui prend appui sur un poème de Bertolt Brecht « Le Masque du Méchant » (1942). Ce poème, écrit en exil, porte sur un masque de théâtre Nô qui devient l'image même du mal qui sévit alors en Europe. Ce poème nous conduit donc à prendre en compte différentes disciplines : histoire, littérature, poésie, théâtre. À ce bref poème, chaque artiste-auteur répond dans un registre distinct et avec un style graphique particulier. Les nombreux dessins se répondent et dialoguent pour questionner la personne de Brecht, l'artiste, le poème, et les lieux de création artistique. Au fil des pages de dessins, les commentaires sélectionnés révèlent des détails sur l'interprétation de chaque artiste dans le dialogue, des réflexions sur différentes traductions du poème, des spéculations sur la nature du masque décrit dans le poème et la situation de Brecht comme émigré vivant à Santa Monica, en Californie. Cet ouvrage tient donc dans la relation entre voir et lire, art et savoir, entre forme et contenu. Ce projet tente ainsi de rendre visible le processus de recherche. Pour autant, la dimension subjective, personnelle, interprétative des productions et des réflexions est assumée. Il ne s'agit pas de reconstituer un parcours historique ou un moment (Brecht à Santa Monica), ni d'illustrer le poème de Brecht par des créations graphiques. Il s'agit plutôt de mettre en relation différentes facettes de l'histoire de Brecht et les résonances contemporaines de son poème.
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Affiches politiques britaniques du premier XXe siècle ; early twentieth-century british political posters
Emmanuel Roudaut
- Mare & Martin
- 22 Avril 2016
- 9782849341834
Cet ouvrage collectif bilingue (français et anglais) comprend 51 illustrations en couleur. Issue des collections du Mundaneum de Mons (Belgique), la sélection d'affiches présentée ici offre au lecteur un aperçu des principaux thèmes qui ont animé les campagnes électorales au Royaume-Uni de 1906 à 1929. Dans une période de mutation profonde où le pays accède au suffrage universel, on voit se mettre en place le paysage politique qui dominera le vingtième siècle (marginalisation des libéraux au profit des travaillistes). L'affiche illustrée est le principal vecteur de la communication de masse imposée par l'extension du suffrage. L'âge de la radio et de la télévision viendra plus tard.
C'est donc cette iconographie qui offre une des meilleures portes d'entrée dans un débat politique marqué par l'approche ou les séquelles de la guerre. Si notre corpus fait apparaître les nombreux emprunts de la communication politique à la culture populaire et aux codes de la publicité, on y observe surtout l'affrontement entre partisans du libre-échange et tenants du protectionnisme, la menace grandissante du chômage et l'arrivée des femmes dans le champ politique.
Florence Binard - Richard Davis - Renée Dickason - Clare Griffiths David Haigron - Emmanuel Roudaut - Jean-Claude Sergeant - Richard Tholoniat - Philippe Vervaecke
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Pour commémorer le 200e anniversaire de la naissance du peintre Ernest Meissonier (1815- 1891), la Ville de Poissy présente une exposition qui à travers une cinquantaine de peintures, dessins et gravures révèle le regard de l'artiste sur les événements historiques qu'il a traversés. Cette figure majeure du mouvement du réalisme historique a vécu et travaillé à Poissy où il est d'ailleurs inhumé. S'appuyant sur un fonds Meissonier important et sur des prêts accordés par les musées d'Orsay, de Tarbes, de Moulins et de Lyon, la Ville de Poissy accueille au sein du Prieuré royal Saint-Louis cette exposition qui entend mieux faire connaître la carrière prolifique et éclectique de ce peintre de genre proche des petits maîtres hollandais, et peintre d'histoire chantre de l'épopée napoléonienne.
Éditions Mare & Martin - 17, rue de provence - 75009 Paris - 01 47 70 70 87 presse@mareetmartin.com - www.mareetmartin.com Musée de la ville de Poissy catalogue d'exposition Dans la première partie de l'exposition consacrée à la vie d'Ernest Meissonier, des autoportraits et des oeuvres présentent le peintre dans son intimité. Poissy et ses environs fournissent le décor de ses peintures de genre représentant des personnages du XVIIIe siècle s'adonnant à leurs loisirs. Les oeuvres exposées témoignent de son désir de réalisme et de son goût pour le détail.
Le visiteur découvre ensuite le coeur de l'exposition avec le regard que Meissonier portesur des évènements de l'histoire contemporaine, notamment en tant que témoin de l'insurrection de juin 1848, puis en tant qu'engagé dans la Garde nationale pour la défense de Paris contre les Prussiens en 1870-71.
Le dernier espace évoque les investigations inédites de Meissonier sur la démarche complexe des chevaux, devançant en cela les études photographiques sur le mouvement faites par le britannique Eadweard Muybridge (1830- 1924). Sa propriété de Poissy, où il établit ses écuries, et les champs de parade militaire de Saint-Germain-en-Laye lui servent de laboratoire.
Plusieurs oeuvres de Meissonier montrent ainsi comment il cherche à « saisir le mouvement de l'animal dans sa réalité, et non plus dans son apparence telle qu'elle pouvait être perçue par l'oeil humain ».
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La peinture mécanique ; le diorama de Daguerre
Guillaume Le gall
- Mare & Martin
- 1 Septembre 2013
- 9791092054200
Le nom de Daguerre est attaché à la découverte de la photographie. De lui, on connaît moins cette invention spectaculaire restée enfouie dans le XIXe siècle, le diorama. Daguerre a pourtant réussi ce tour de force qui consiste à introduire du mouvement dans la peinture même. Ce mouvement, qui est obtenu grâce à la transparence et à un système d'éclairage ingénieux, fait apparaître des figures peintes au gré de la luminosité. Le jour vient remplacer la nuit, un éboulement obstrue une vallée paisible, l'orage menace une journée radieuse, des moines pénètrent dans le choeur d'une église. Si le diorama hérite des principes picturaux de la perspective, il n'en reste pas moins que cette invention participe aussi directement du théâtre. Il concentre un des moments clés de la construction d'une histoire du spectaculaire qui n'attend plus que le cinéma pour trouver son expression la plus complète. Balzac ne s'y est pas trompé en qualifiant le diorama de «merveille du siècle.» Aujourd'hui, le diorama de Bry-sur-Marne est le seul vestige qui témoigne des prodiges techniques ct esthétiques du grand artiste-inventeur que fut Daguerre. Pour l'historien comme pour le spectateur curieux, cette longue nef en trompe-l'oeil est une fenêtre ouverte sur les révolutions optiques du XIXe siècle.
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One hundred hearts ; Cent coeurs ; André Kneib
Jean-Charles Agboton-Jumeau, Stephen j. Goldberg, Lao Zhu
- Mare & Martin
- 1 Mars 2017
- 9791092054729
Cet ouvrage est issu de l'exposition Writing/Non-Writing qui s'est tenue en mai 2015 au Museum of Contemporary Art - China Academy of Art de Hangzhou. L'artiste français André Kneib y dévoilait pour la première fois une série de cent calligraphies à l'effigie exclusive du sinogramme du « coeur » (?). Ces oeuvres se distinguent par leur chromatisme inédit et l'usage de l'acrylique, rompant ainsi avec l'emploi traditionnel de l'encre de Chine en matière calligraphique.
D'après l'historien de l'art et sinologue Stephen J. Goldberg, André Kneib est parvenu, avec cette oeuvre, à trouver sa propre voix (et sa voie). Outre que l'artiste joue sur les différents sens du caractère « coeur » qui signifie également « pensée, intention, volition, esprit, organe de l'intellection... », il compromet la dualité invétérée qui oppose l'art occidental à l'art traditionnel chinois.
En Occident en effet, l'accent est mis sur les relations spatiales et la couleur ; en Extrême-Orient, le mouvement du corps et l'expression gestuelle sont prépondérants, tant en matière de calligraphie que de peinture. Les Cent coeurs fusionnent précisément la dimension temporelle de la calligraphie et la structuration spatiale de l'image picturale : l'inscription de chacun des sinogrammes s'articule à l'espace environnant et l'intègre dans sa formation. La couleur dès lors, devient gestuelle et l'expression gestuelle, couleur. C'est ainsi que la pureté, l'intensité et la saturation des couleurs se conjuguent à la force « configurante », formelle et expressive du pinceau. La dimension sérielle des Cent coeurs est une autre contribution d'André Kneib à la calligraphie chinoise ; elle atteste à quel point l'artiste reste ouvert à l'expérimentation artistique et disposé à prendre des risques.
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Monastères et couvents ; l'art religieux pendant l'Ancien Régime
Jean-Marie Pérouse de Montclos
- Mare & Martin
- 22 Novembre 2018
- 9791092054842
Ce livre combat l'idée soutenue par les plus grands spécialistes, en particulier Émile Mâle - l'éminent iconographe de l'art religieux - , et jamais contestée, suivant laquelle, pendant l'Ancien Régime (du XIVe au XVIIIe siècle français) les réguliers (c'est-à-dire les religieux vivant en communauté suivant une règle) étaient trop austères pour posséder des oeuvres d'art. Seule une étonnante prévention a pu faire oublier que les établissements ont été vidés par la Révolution et que les monastères et les couvents avaient été remplis de chefs d'oeuvres des plus grands maîtres. Pour redécouvrir cette évidence, il faut restituer aux oeuvres conservées les provenances oubliées. Par quelques exemples, le livre montre ce que l'histoire de l'art comme l'histoire de la spiritualité gagneront de la restitution et provenance.
Le livre propose aussi une nouvelle synthèse de l'architecture des religions jusqu'alors trop fondée sur l'héritage médiévale, pas assez soumise aux effets de la modernité ; professionnalisation de l'activité de l'architecte, diffusion d'une règle par les traités imprimés, laïcisation de la commande, le livre consacre beaucoup d'importance à ce qu'on peut appeler l'entrisme de la société civile sur la société cloitrée et la particularité des donateurs qui ont accompagné l'ouverture des chantiers de construction du cloitre et de la fourniture en image.
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Marat assassiné
Catherine Defeyt, Pierre-yves Desaive, Michel Draguet, Francisca Vandepitte
- Mare & Martin
- 12 Juillet 2022
- 9782362220579
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Figure majeure de la peinture abstraite au XXe siècle, le Suisse Fernand Dubuis s'inscrit pleinement dans la création artistique de son temps, plus particulièrement les mouvements post-cubiste et abstrait. Il reste cependant très marqué par les maîtres anciens dont il admire les oeuvres et auxquels il n'hésite pas à faire de fréquentes références dans son propre travail. S'il admire tout particulièrement le Caravage et Francisco de Zurbarán, il fait preuve d'une admiration tout aussi marquée pour certains de ses contemporains à l'instar de Fernand Léger ou Roger de La Fresnaye ou encore l'Italien Gino Severini. Dans sa peinture on ressent par ailleurs tout autant les inspirations colorées d'André Lhote, dont il a été l'élève, que la touche exaltée d'un Nicolas de Staël qu'il a par ailleurs bien connu. Malgré ses origines valaisannes, Dubuis passe l'essentiel de sa vie entre Paris, Gordes et la Normandie, lieux qui par leurs ambiances et leur lumière marquent profondément l'ensemble de son oeuvre, mais sillonne également l'Italie afin d'en découvrir toutes les richesses culturelles.
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Georges-Antoine Rochegrosse ; les fastes de la décadence
Collectif
- Mare & Martin
- 3 Septembre 2013
- 9791092054170
Georges-Antoine Rochegrosse (1859-1938) fut l'un des peintres d'histoire les plus célèbres de la Troisième République. Il s'impose sur la scène artistique au début des années 1880 en signant une peinture spectaculaire, aussi violente que sanglante et d'un naturalisme cru. S'attachant à la représentation d'époques historiques que les hommes du XIXe siècle considéraient comme décadentes, ce fastueux metteur en scène, soucieux du document archéologique et amoureux de la couleur, signe une peinture " à sensation ", qui a laissé son empreinte sur le théâtre et le cinéma naissant. Il se consacre également à l'illustration de nombreux chefs-d'oeuvre de la littérature française, de Victor Hugo à Gustave Flaubert.
Artiste attachant et d'une grande fantaisie, Rochegrosse se montre sensible aux grands courants de la fin du XIXe siècle, de l'orientalisme au japonisme en passant par le wagnérisme et le Symbolisme. Salué par la critique et apprécié du grand public, il bénéficie de son vivant d'une reconnaissance internationale.
" À vingt-quatre ans il était connu ; à trente-deux célèbre ; il est maintenant illustre " constate son ami Claude Couturier en 1909.
Rochegrosse n'avait pourtant jamais fait l'objet d'une publication de fond. Cette injustice de l'histoire de l'art est à présent réparée par cet ouvrage qui entend éclairer les multiples facettes de l'homme et de son oeuvre.