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PU de Rennes
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Les peintres de Lyon autour de 1500
Tania Levy
- PU de Rennes
- Art & Societe
- 7 Décembre 2017
- 9782753559257
En 1914, Henri d'Hennezel écrivait On a vite fait de dire que Lyon est une ville inhospitalière aux artistes. [...] L'histoire [...] prouve, au contraire, qu'à toutes les époques il s'est rencontré à Lyon des artistes en tous genres et des amateurs pour les protéger et les encourager et il poursuivait en expliquant qu'à la fin du XVe siècle, se préparait à Lyon la période de la Renaissance où la ville atteignit son apogée littéraire et artistique. Cette citation souligne à la fois la richesse lyonnaise de la fin du XVe siècle et des premières décennies du XVIe siècle et la difficulté à l'appréhender. Afin de mettre en lumière cette époque, qui n'est pas qu'un prélude à une Renaissance prospère, cette étude dresse le portrait d'une communauté artistique particulière, bien implantée en ville, en relation avec de nombreux commanditaires. De la ville à la cour, des érudits aux ecclésiastiques, les peintres de Lyon ont en effet à répondre à des commandes diverses. Et les réalisations qui les mobilisent le plus sont celles en lien avec les festivités organisées dans la cité, au premier rang desquelles les entrées royales et solennelles.
Se basant sur un corpus archivistique conséquent et sur les oeuvres conservées, cet ouvrage s'attache aux protagonistes de la peinture à Lyon entre le début règne de Louis XI et la Grande Rebeyne de 1529 et explore le contexte de la pratique picturale (atelier, formation), les commanditaires et les oeuvres et enfin les fêtes, qui ont grandement sollicité les peintres. -
Penser la laideur dans l'art italien de la Renaissance
Olivier Chiquet
- PU de Rennes
- Aesthetica
- 28 Avril 2022
- 9782753582781
L'art italien de la Renaissance a longtemps été assimilé à la seule recherche de la beauté et de l'harmonie. Cet ouvrage fait pièce à cette légende dorée. En effet, les théoriciens et les artistes parviennent progressivement, selon un processus historique qui se déroule tout au long du XVIe siècle et se parachève à l'époque baroque, à penser la laideur en art autrement que comme un simple écart volontaire (transgression) ou involontaire (raté) par rapport à des normes de beauté de référence. Ils cherchent à articuler la beauté et la laideur qui, depuis la philosophie et l'esthétique antiques, se voyaient la plupart du temps opposées. On passe alors de la classique antithèse entre le beau et le laid à une belle laideur révélant une contiguïté, voire, avec la théorisation de la caricature et de la laideur idéale au XVIIe siècle, une coïncidence de ces deux notions contraires.
Cette belle laideur est d'abord pensée, à la fin de la Renaissance, sur le mode du paradoxe (le laid se voyant alors conférer des qualités traditionnellement attribuées au beau), puis, avec l'avènement de l'esthétique baroque, comme un oxymore (la laideur, voire l'horreur du contenu de l'imitation venant souligner le pouvoir transfigurateur de l'art et le talent de l'artiste). -
Primitifs flamands ; la collection de Marguerite d'Autriche ; de Van Eyck à Jérôme Bosch
Magali Brat-Philippe, Pierre-Gilles Girault
- PU de Rennes
- 24 Mai 2018
- 9782753574410
Marguerite d'Autriche était une princesse férue d'art et de lettres. Régente des Pays-Bas, elle réunit dans son palais à Malines, une collection de plus de deux cent peintures des plus grands « primitifs flamands » - parmi lesquels Jan van Eyck, Hans Memling ou Jérôme Bosch - qu'elle lèguera à sa mort au monastère royal de Brou. Cet ouvrage retrace un siècle de peinture des Pays-Bas bourguignons à travers son regard et fait ainsi renouer le célèbre monastère avec ce trésor disparu.
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Tintoret sous le regard de John Ruskin ; anthologie vénitienne
Emma Sdegno
- PU de Rennes
- 11 Octobre 2018
- 9788831743488
Certaines dates constituent un tournant dans la vie et l'oeuvre d'un écrivain. Pour Ruskin, le 23 septembre 1845, est l'une de ces dates. Dans la lettre qu'il adresse ce jour-là de Venise à son père, il se déclare submergé par la puissance de Tintoret, et proclame qu'il se sent appelé à sauver non seulement ses peintures mais aussi la cité elle-même. Sa rencontre avec Tintoret tient une place centrale dans son esthétique, et va inspirer certaines des plus belles pages de ses oeuvres majeures, Modern Painters et Les Pierres de Venise. Cet ouvrage conduit le lecteur devant les peintures de TIntoret dans dix-neuf églises de Venise, et tout particulièrement à la Scuola di San Rocco qu'il met sur le même plan que la Chapelle Sixtine et qui est l'objet d'un traitement aussi étendu qu'approfondi.
Dans ce guide, méconnu par la critique ruskinienne, Ruskin appréhende l'oeuvre de Tintoret comme une totalité, tout en offrant un examen minutieux de chaque peinture. Profondément ruskinien par sa recherche d'un langage propre à l'iconographie du sacré et par sa quête des origines de la peinture de paysage, ce guide des peintures de Tintoret propose des interprétations que les historiens d'art trouveront stimulantes, mais il éclairera aussi les lecteurs qui, sans être des spécialistes, souhaitent découvrir un grand peintre à travers la sensibilité du critique qui l'a fait connaître à l'Angleterre. -
Curieux d'estampes : collections et collectionneurs de gravures en Europe (1500-1815)
Marianne Grivel, Estelle Leutrat, Véronique Meyer, Pierre Wachenheim
- PU de Rennes
- Hors Serie
- 10 Février 2022
- 9782753585935
Première publication d'envergure consacrée aux collectionneurs d'estampes européens (XVIe-XIXe siècle), cet ouvrage réunit dix-huit contributions émanant des principaux historiens de la gravure français et internationaux, conservateurs de musées et de bibliothèques, universitaires, jeunes chercheurs et spécialistes confirmés. Alors que jusqu'à présent, seules les collections de tableaux, de dessins ou d'antiques ont principalement retenu l'attention, malgré des recherches récentes sur quelques figures de collectionneurs d'estampes, il manquait une étude d'ensemble approfondie tant sur les acteurs (marchands, « curieux d'estampes », institutions...) que sur les processus à l'oeuvre dans les pratiques de collection.
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Félix Marant-Boissauveur ; album breton
Denise Delouche, Philippe Guigon
- PU de Rennes
- Beaux-livres
- 19 Octobre 2017
- 9782753556669
Curieux destin pour ce carnet de dessins, enfoui dans une bibliothèque et publié plus de cent ans après la mort de son auteur. Arpentant la Bretagne dans les années 1830-1840, Félix Marant-Boissauveur a représenté, avec un grand souci d'exactitude, les architectures, les costumes et les paysages. Reproduisant les 209 dessins de l'Album breton, ce livre est l'occasion de mener l'enquête pour faire revivre l'artiste.
Avec le soutien de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, de la région Bretagne et de la ville de Rennes. -
La peinture hollandaise et la foi catholique au XVIIe siècle
Leonie Marquaille
- PU de Rennes
- Art & Societe
- 2 Mai 2019
- 9782753577008
À l'âge de la Contre-Réforme, le catholicisme néerlandais a su inspirer des oeuvres spécifiques et originales qui permettent de renouveler l'histoire de la peinture religieuse en Hollande au XVIIe siècle, mais aussi celle, moins attendue, du portrait, du paysage et des scènes de la vie quotidienne.
Comment, en terre réformée, les convictions religieuses des Catholiques ont pu trouver une forme d'expression dans la peinture ? Existe-il des tableaux manifestes de la foi catholique ? En quelle mesure les oeuvres incarnent-elles aussi une sensibilité nouvelle pour la peinture, dans un contexte où le rapport à l'art est de plus en plus sécularisé ?
Cette vision nouvelle du Siècle d'Or hollandais repose sur une meilleure compréhension des rapports entre sentiments religieux et pratiques artistiques. L'oeuvre de certains peintres, tels qu'Abraham Bloemaert ou Johannes Vermeer, présente des traces d'engagement confessionnel, mais les manières, les talents et les conditions de la production artistique en Hollande sont déterminants.
À travers l'étude des oeuvres, de leur mise en contexte et de leur réception, il est dès lors possible de reconstituer les sentiments d'appartenance à la confession catholique qui sous-tendent les commandes ou la perception des oeuvres et d'esquisser les contours d'une peinture catholique en pays de mission.
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Excellant à représenter les passions nobles, Rembrandt est qualifié d'artiste du sublime par ses contemporains. Or, depuis que la Renaissance a redécouvert le traité de Longin, le sublime - ou l'art qui dépasse l'art - est l'objet de débats dans les cercles artistiques et religieux. Embrassant l'ensemble de l'oeuvre gravé de l'artiste, ce livre fait dialoguer philosophie et histoire de l'art. Il soutient l'idée selon laquelle, même s'il n'est pas théoricien, Rembrandt contribue à renouveler la tradition d'interprétation du sublime.
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Rubens au grand siècle ; sa réception en France, 1640-1715
Alexis Merle du bourg
- PU de Rennes
- Art & Societe
- 11 Mars 2004
- 9782868479389
Cet ouvrage, qui participe de ce qu'il est convenu d'appeler l'Histoire du goût, s'inscrit dans la lignée des travaux portant sur la "réception" des grands maîtres européens publiés au cours des dernières décennies.
Il ambitionne d'élucider la question complexe de la perception de l'art et de la personne de Peter Paul Rubens (1577-1640) en France entre la fin du règne de Louis XIII et celle du règne de Louis XIV. Trois grandes périodes y sont successivement envisagées: la fin du règne de Louis XIII, la régence d'Anne d'Autriche et le début du règne personnel de Louis XIV (1640-1670), le temps de la Querelle du Coloris (1671-1699) et la fin du Grand Siècle (1700-1715).
Pour chacune de ces périodes, la réception de Rubens est étudiée au plus près, à travers une fortune critique de l'artiste largement renouvelée qui puise aux sources les plus diverses, une étude de l'occurrence des oeuvres de ou d'après Rubens chez les collectionneurs contemporains, un examen de la diffusion en France des estampes reproduisant les oeuvres du maître et, enfin, une appréciation du rôle de l'art rubénien comme référence et comme modèle de la peinture française.
Dépassant les préjugés et les idées reçues alimentés par un mince corpus de textes et de documents sempiternellement commentés et conduisant immanquablement à une vision tronquée ou "officielle" du goût français du Grand Siècle, l'ouvrage d'Alexis Merle du Bourg entend reconsidérer la place du maître flamand (et à certains égards de l'art nordique) dans la culture du temps. Au-delà des fluctuations du goût et de la sensibilité, il apparaîtra que Rubens, à la fois peintre d'histoire, gentilhomme et diplomate, compta parmi les très rares figures d'artistes qui demeurèrent constamment au centre des débats sur la peinture en France au XVIIe siècle, stimulant le regard porté sur la peinture dans notre pays et nourrissant et inspirant toujours l'art français.