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Les Cent vues de Naniwa est une série d'estampes réalisée vers 1863-1865 par trois artistes de l'école Utagawa d'Osaka - Kunikazu, Yoshitaki et Yoshiyuki -, qui constitue le pendant des célèbres Cent vues d'Edo de Hiroshige parues quelques années plus tôt. Ces gravures restituent à merveille ce que fut, il y a un siècle et demi, la ville prospère et animée d'Osaka, qualifiée de « Venise du Japon » par les premiers voyageurs étrangers. On y découvre ses temples, ses quartiers marchands, ses restaurants, ses théâtres, ses lieux de plaisirs, ses fêtes et ses sites de pèlerinage et d'excursion. Cet ouvrage reproduit l'intégralité de cette série, jamais éditée en France, à partir d'un exemplaire d'une qualité d'impression et de conservation exceptionnels, qui provient de la colle
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Qi Baishi : Le peintre habitant temporaire des mirages
Qi Baishi/Beguin
- Picquier
- 8 Novembre 2024
- 9782809716979
« J'ai deux mains merveilleuses, mais gratter les autres là où ça les démange m'est difficile », disait Qi Baishi. Celui qui signait ses peintures sous les noms d'« Ermite de la Pierre-Blanche », « Vieillard Lentille d'eau » ou « Serviteur sans attaches, habitant temporaire des mirages » est le plus grand peintre chinois du vingtième siècle. Son oeuvre est d'une liberté et d'une spontanéité totale, comme s'il avait digéré des millénaires de tradition artistique pour aboutir à cette sûreté de trait qui s'appuie sur le vide pour déployer toute sa force expressive.
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En 2011, Lao Shu ouvre un blog et y poste une peinture par jour. Il a maintenant plus de 700 000 abonnés. Chaque peinture est accompagnée d'un texte plein d'ironie sur les travers de notre société moderne et de ceux qui y vivent.
Le personnage qui habite le monde simple et tranquille de Lao Shu s'appelle Monsieur Minguo. Il porte une robe longue et des chaussures en coton rappelant l'époque de la République chinoise, flâne le long des chemins, s'endort sous un arbre, pêche à la ligne, se livre à des activités banales vues d'un oeil subtilement railleur. En quelques traits très simples, quelques touches de couleurs, Lao Shu recrée un monde où chacun se reconnaît d'emblée. Un monde réconfortant et malicieux où l'on peut prendre le temps de goûter des instants délectables, en toute modestie.
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Le personnage qui habite le "monde simple et tranquille" de Laoshu flâne le long des chemins de campagne, s'endort sous un arbre, pêche à la ligne, rêve dans sa chambre et se livre à des activités banales d'un oeil subtilement railleur. Un "double littéraire" de l'auteur qui, s'il s'émerveille en promeneur solitaire devant la beauté de la nature, n'en est pas moins fin observateur de la société chinoise dont il ne se prive pas de moquer les excès.
Il est ce flâneur désinvolte, ce rêveur malicieux qui prétend avec impertinence : " en cette vie, je n'obérai qu'aux fleurs". Il est aussi ce poète excentrique et nonchalant qui aime paresser longuement en caressant son chat et qui nous réconcilie avec nous-mêmes des quelques avanies et chagrins de l'existence".
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Paysages de neige ; la lune folle ; à marée basse
Utamaro
- Picquier
- Illustres
- 3 Septembre 2020
- 9782809715040
Voici qu'Utamaro, délaissant les portraits de courtisanes qui l'ont rendu célèbre, décide cette fois d'aller contempler la neige ou la lune ou, encore, d'inventorier ce qu'une mer délaisse sur le sable quand elle se retire. Ce qui touche dans les trois albums de peintures réunis ici, c'est peut-être d'abord cela, cet abandon du regard aigu sur une société raffinée, pour retourner à la beauté native de la nature. On peut alors se faire proche d'une grève, d'une lune vagabondant dans le ciel nocturne, d'un pont perdu dans la brume, ou de coquillages ouvragés émaillant le sable. Présentées avec la traduction des poèmes qui les accompagnent, ces estampes nous éblouissent par la fraîcheur intacte de leur pinceau et la délicatesse de leurs couleurs poudrées d'or.
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« J'ai deux mains merveilleuses, mais gratter les autres là où ça les démange m'est di cile », disait Qi Baishi. Celui qui signait ses peintures sous les noms d'« Ermite de la Pierre-Blanche », « Vieillard Lentille d'eau » ou « Serviteur sans attaches, habitant temporaire des mirages » est le plus grand peintre chinois du vingtième siècle. Son oeuvre est d'une liberté et d'une spontanéité totale, comme s'il avait digéré des millénaires de tradition artistique pour aboutir à cette sûreté de trait qui s'appuie sur le vide pour déployer toute sa force expressive.
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Voici deux trésors qui dormaient dans le fonds de la très riche collection Jacques Doucet à la Bibliothèque nationale. Puisant leur beauté dans le rapport vigoureux du noir et du blanc, ils témoignent de la maîtrise et du raffinement atteints par l'estampe à l'époque d'Edo au Japon. Ces deux albums étaient d'abord destinés à servir de modèles aux élèves qui apprenaient l'art difficile du pinceau et de l'encre. Animaux, fleurs, fruits, insectes, chacune de ces images offre un fragment du monde, tel un haïku capturant l'instant d'une vie saisie dans sa brève intensité. Présentées dans une précieuse reliureétui fermée par un ruban, d'une excellente qualité d'impression, elles nous rappellent que l'estampe fut avant tout un art de la suggestion.
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Les fleurs précieuses du jardin mystérieux
Ito Jakuchu, Manuela Moscatiello
- Picquier
- 19 Novembre 2015
- 9782809710427
Réalisé à la fi n du dix-huitième siècle par Itô Jakuchû, l'un des « Excentriques » de Kyôto, ce recueil de peintures utilise une technique originale à l'expressivité particulièrement puissante.
Connue sous le nom de taku hanga , elle s'inspire de la pratique chinoise de l'estampage. Sur un fond d'un noir profond, fl eurs, plantes, insectes, animaux se détachent en blanc, selon les lignes d'un tracé d'une énergie et d'une intensité saisissantes. Ces images en négatif, au titre évocateur de Fleurs précieuses du jardin mystérieux , n'étaient pas destinées au grand public mais réservées à un cercle restreint d'amis lettrés. Leur singulière précision, leur pouvoir de suggestion, sur ce noir à la profondeur soyeuse, presque magnétique, subjuguent par leur extraordinaire modernité.
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SEKKA Kamisaka (1866-1942) est une figure majeure du Japon artistique du début du xxe siècle. Né à Kyôto dans une famille de samouraïs, ses talents artistiques sont très tôt reconnus. Travaillant la peinture et la laque, il est considéré comme le dernier grand représentant de l'école Rimpa.Les artistes de l'école Rimpa peignent des sujets simples tirés de la nature, avec un arrière-plan réalisé à la feuille d'or. Korin est un des peintres de cette tradition. En 1910, Sekka est envoyé par le gouvernement japonais à Glasgow. Il en revient fortement influencé par l'Art Nouveau. Il expérimente les techniques occidentales et les intègre dans ses oeuvres. Les couleurs et les motifs semblent jaillir de ses peintures, leur donnant un caractère tridimensionnel.
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C'est en 1816 et 1823 que Katsushika Hokusai, « le vieux fou de dessin », publia ces deux Manuels de dessin ; ces guides d'apprentissage destinés aux aspirants peintres et aux amateurs, très demandés à l'époque, exprimaient la volonté de transmettre l'esprit des choses.
C'est un Japon d'une incroyable variété qui défile dans ces pages, donnant à voir le spectacle de la vie dans ses innombrables facettes, saisies avec une liberté de trait qui fait de chaque dessin un concentré d'énergie pure. Divinités, hommes, animaux ou végétaux, Hokusai observe et recrée le monde avec une curiosité insatiable, dans ses expressions les plus fugaces, ses personnages les plus modestes, en relevant son incomparable maîtrise d'une pointe d'humour.
Ces Manuels de dessin qui figuraient au XIXe siècle dans les collections les plus prestigieuses, inspirant les impressionnistes, font encore le bonheur de ceux qui y découvrent la magie d'un pinceau virtuose et si plein de vie que, disait le peintre avec malice, « mes personnages ont l'air de se sauver du papier ».
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Keisai fut l'inventeur d'un style minimaliste d'une étonnante modernité et plein d'humour, qui lui valut d'être copié par nombre de ses contemporains.
Oiseaux et animaux dans le style du dessin abrégé (1797) et Personnages dans le style du dessin abrégé (1799) sont ses deux albums les plus inventifs et ils connurent un immense succès populaire.
Oiseaux, poissons, coquillages, chats, écureuils, éléphants, fêtes, acrobaties, combats, scènes de rue grouillantes de vies populaires, au total près de trois cents motifs saisis sur le vif, avec un sens aigu de l'observation et un regard cocasse, empreint de bonhomie.