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Prix
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Capitalisme, désir et servitude ; Marx et Spinoza
Frédéric Lordon
- Fabrique
- 9 Septembre 2010
- 9782358720137
Dans ce livre, Frédéric Lordon se penche sur le centre nerveux du capitalisme : le rapport salarial. Il l'envisage de manière marxiste, c'est-à-dire comme configuration des structures sociales, et, moins classiquement, d'un point de vue spinoziste : quels sont les affects qui font fonctionner ces structures ? Comment rendre les dominés heureux ? Que veut dire consentir ? Qu'entend l'entreprise par " motivation ", " réalisation de soi ", " épanouissement au travail " ? Comment certains salariés en viennent-ils à faire cause commune avec le Capital ?
Lordon nous le montre avec brio : le projet capitaliste est un projet de possession intégrale des âmes, des intériorités. Le totalitarisme est son stade ultime.
Lordon réouvre une porte vers une réponse communiste à l'entreprise : " une vie humaine ".
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La France au bord de l'abîme : Les chiffres officiels et les comparaisons internationales
André-Victor Robert
- L'Artilleur
- 28 Février 2024
- 9782810011995
Ce livre décrit l'état de la France en 2023, en matière économique et démographique. Il appuie le diagnostic non pas sur des impressions issues de l'observation personnelle, mais sur les statistiques issues des instituts officiels et sur les travaux académiques disponibles les plus récents. Les statistiques mobilisées dans cet ouvrage sont toutes disponibles en ligne, sur les sites Internet de l'Insee, de l'Ined, d'Eurostat, de l'OCDE et des principaux instituts de statistiques des pays européens. Les liens pour y accéder sont tous présentés.
Pour donner une vraie signification aux chiffres, l'auteur présente par ailleurs les évolutions temporelles des grandeurs considérées et des comparaisons avec les autres pays développés. Le lecteur peut ainsi mieux évaluer la situation particulière de la France.
Le bilan qui se dégage de cet examen d'ensemble est très sombre et l'urgence de mettre en oeuvre des changements radicaux apparaît dans toute sa crudité. -
D'un retournement l'autre ; comédie sérieuse sur la crise financière, en quatre actes, et en alexandrins
Frédéric Lordon
- Points
- Points Essais
- 5 Septembre 2013
- 9782757835616
Economiste, Frédéric Lordon est connu pour ses essais critiques sur la mondialisation financière, qui ont rencontré un grand succès public. Il a ici choisi une forme singulière, celle du théâtre, pour mettre en scène la crise de la finance mondiale. Le rideau s'ouvre : Messieurs les Banquiers, son Altesse le président de la République française, Monsieur le Premier ministre, Monsieur le Gouverneur de la Banque centrale et le petit peuple des conseillers de la Cour.
La pièce peut commencer : complètement lessivés par la crise des désormais célèbres "subpraïmes" (sic), les Banquiers vont bientôt sonner à la porte de l'Etat pour lui demander de mettre la main au porte-monnaie... Frédéric Lordon se révèle un versificateur virtuose, qui a fait le choix de l'alexandrin pour raconter la déconfiture d'un système qui a tous les traits de l'Ancien Régime. Mais si la forme évoque la tragédie classique, D'un retournement l'autre est aussi une farce sinistre qui dresse un portrait dévastateur de notre élite (le lecteur reconnaîtra sans peine ses plus célèbres représentants).
On rit jaune, à écouter cet aréopage de beaux parleurs affolés par l'interminable maelstrom qu'ils ont provoqué, mais qui jamais n'abjureront leur foi dans les vertus du marché. Crise de la finance, sauvetage public, Explosion de la dette et rigueur hystérique. Et comme d'habitude, à qui va l'addition ? Qui donc de la farce pour être le dindon ? On l'aura compris : le "retournement" à venir n'aura rien à voir avec celui d'un cours de bourse...
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Des dominants très dominés ; pourquoi les cadres acceptent leur servitude
Gaetan Flocco
- Raisons D'Agir
- 3 Décembre 2015
- 9782912107794
Les cadres ont incarné la société salariale : entre le travail et le capital, ils ont prospéré pendant quatre décennies. Depuis les années 1990, eux aussi subissent les effets de l'intensification du travail, des restructurations dans les entreprises et de la peur du chômage. Pourtant, les cadres, plus que les autres salariés, semblent embrasser leur condition. Ils trouvent dans le stress, les responsabilités, la compétition, et des marges de manoeuvre pourtant réduites autant de sources de gratification symbolique.
Loin d'une adhésion enchantée à l'idéologie managériale, les cadres rencontrés au cours de son enquête par Gaëtan Flocco expriment un rapport au travail qui, malgré tout, relève autant de la réalisation de soi que de l'exploitation. Ainsi, le livre explore l'ambivalence fondamentale qui fait des cadres les complices de leur propre servitude.
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La nouvelle raison du monde ; essai sur la société néolibérale
Pierre Dardot, Christian Laval
- La Decouverte
- 19 Août 2010
- 9782707165022
Après la crise financière de 2007-2008, il est devenu banal de dénoncer l'absurdité d'un marché
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Tout commence au début des années 80.
Ils sont encore inconnus ou presque. Leurs noms ? Claude Bébéar, Vincent Bolloré, Bernard Arnault, David de Rothschild, Serge Kampf, Michel Pébereau, Henri Lachmann, Didier Pineau-Valencienne, Jean-René Fourtou, Thierry Breton...
Leur point commun ? Une petite association, « Entreprise et Cité », sans logo ni locaux, qui se réunit de façon informelle autour d'un match de rugby, d'une bonne table ou d'une virée entre amis. Pendant près de vingt-cinq ans, ils vont chasser en meute. Dévorant autour d'eux et se dévorant parfois entre eux.
Très vite, Claude Bébéar s'impose comme le grand inspirateur et le grand ordonnateur de ces chamboulements inédits de l'économie française.
Comment a-t-il façonné et développé des groupes comme AXA, BNP-Paribas ou Vivendi ? Comment a-t-il, en parallèle, imposé l'Institut Montaigne parmi les « think tanks » incontournables et influencé en profondeur la société française en lançant, parmi les premiers, le débat sur l'accès à l'emploi ou l'intégration des jeunes issus de la diversité ? Comment une vraie « bande de copains » à l'appétit insatiable, avec ses éclats de rire, ses coups de gueule et ses coups de coeur, a-t-elle ainsi secoué le capitalisme de la vieille France jusqu'à en faire émerger des champions mondiaux ?
Leur histoire est une saga.
Elle était secrète.
Elle ne l'est plus. -
La nouvelle économie politique ; une idéologie du XXIe siècle
Olivier Bomsel
- Folio
- Folio Essais
- 20 Avril 2017
- 9782070461639
Les apparences sont trompeuses : la mondialisation laisse accroire que l'économie est partout, qu'elle triomphe des Etats et mine leur souveraineté. Or une nouvelle économie politique, développée surtout dans les pays anglo-saxons et que cet ouvrage entend faire connaître en France, soutient résolument l'inverse : l'économie ne peut se comprendre sans le rôle des institutions. C'est-à-dire, selon Douglass North, « les règles du jeu de la société ou, plus formellement, les contraintes conçues par l'homme qui façonnent les interactions humaines. » Ces règles, issues de la coutume, de la religion, de la politique ou du droit de chaque culture, déterminent la coordination et les performances économiques des sociétés. Dans la mondialisation, c'est sur les institutions que porte la concurrence car celles-ci façonnent la compétitivité des territoires. La Grèce des années 2010 est surendettée parce qu'elle peine à collecter l'impôt, à fixer le cadastre, à se défaire de pratiques clientélistes qui, depuis cent cinquante ans, ruinent ses finances publiques, parasitent l'Etat de droit, désespèrent l'opinion.
Son défaut est institutionnel. La monnaie commune le transmet au reste de l'Europe. Laquelle est confrontée, dans des formes désormais pacifiques, à la régulation institutionnelle de ses Etats.
La plupart des institutions - religions, familles ou clans, choix des élites, statut des femmes, des enfants, etc. - préexistent au développement de l'économie. La nouvelle économie politique, celle des « ordres sociaux », nous rappelle que la manière dont s'évalue le profit dérivable de telle ou telle action n'a rien de naturel. Elle dépend avant tout des règles sociales en vigueur et des conditions de leur application.
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Macron, un mauvais tournant
Economistes atterrés
- Les Liens Qui Liberent
- 10 Octobre 2018
- 9791020904768
Les économistes atterrés - auteur du fameux Manifeste d'économistes atterrés, plus de 100.000 exemplaires - font ici le diagnostic de plus d'un an de présidence Macron et ouvrent des perspectives radicalement alternatives et vitales. Car sous les oripeaux de la modernité, les vieilles recettes du libéralisme nous conduiront sans nul doute à une impasse économique et politique.
Arrivé miraculeusement au pouvoir à la suite de la déception provoquée par le quinquennat de François Hollande, bénéficiant aussi de l'affaiblissement politique des classes populaires, Emmanuel Macron a su rassembler toutes les forces libérales pour mettre en oeuvre le programme que le patronat et l'oligarchie financière prônent depuis longtemps. Sa stratégie s'inscrit ainsi dans celle des institutions européennes. Masqué par un discours moderniste vantant la réussite individuelle et l'entreprise innovante, son objectif est de détruire progressivement le modèle social français (protection sociale, fiscalité redistributive, services publics, droit du travail) pour aligner la France sur les standards du capitalisme financier libéralisé. Il utilise, pour cela, les institutions bonapartistes de la Ve République.
L'ouvrage décrit les méthodes et les implications de cette entreprise. Il analyse les réformes mises en oeuvre depuis le début du quinquennat comme celles envisagées pour sa suite. Il montre qu'elles aggravent les problèmes que posent les contradictions du capitalisme financier : crise économique (pression sur les salaires et les dépenses publiques, hausse des dettes publiques et privées, instabilité financière), crise productive (financiarisation des entreprises qui joue contre l'emploi et l'investissement de long terme), crise sociale (creusement des inégalités de revenus et de statuts) et crise écologique.
Un autre tournant serait nécessaire, qui se donnerait les moyens de répondre aux exigences de la transition sociale et écologique vers une société sobre, égalitaire, solidaire, dont le développement serait socialement pensé et non laissé aux marchés et aux grandes entreprises multinationales.
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Bien sûr, Michel Audiard n'a jamais été Prix Nobel d'économie...mais on peut en apprendre beaucoup sur l'économie tout en s'amusant des répliques culte de Michel Audiard. Après "Apprenons l'économie avec San-Antonio", Sylvain Bersinger récidive, sans se prendre trop au sérieux !
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Refonder l'entreprise
Blanche Segrestin, Armand Hatchuel
- Seuil
- La Republique Des Idees
- 2 Février 2012
- 9782021064285
Parce que la gravité de la crise économique impose de rechercher des solutions hier encore impensables, ce livre propose une nouvelle conception de l'entreprise. Inventée il y a un siècle, l'" entreprise " incarnait l'inventivité technique, un travail organisé et un espace de négociations sociales. Son développement se confondait avec le progrès collectif. Cette logique s'est brisée dans les années 1980. En imposant le primat de la société anonyme, donc des actionnaires, les doctrines de la " corporate governance " ont déstabilisé la mission des dirigeants et atrophié les règles de gestion. Ce dérèglement du rouage majeur de la création de richesses a préparé et amplifié les grands déséquilibres économiques et sociaux. Aujourd'hui, il faut repenser l'entreprise et son cadre juridique, parce que le droit, par son ambiguïté et ses lacunes, n'a pu empêcher ce dérèglement. En s'appuyant sur des recherches récentes, cet ouvrage propose de repenser l'entreprise comme une action collective créatrice. Cette perspective permet de repenser le statut du dirigeant et de jeter les bases d'un " contrat d'entreprise ", différent du contrat de société, orienté vers le progrès collectif.
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La médiation culturelle : cinquième roue du carrosse ?
Collectif
- L'Harmattan
- Patrimoine Des Geographes
- 28 Janvier 2016
- 9782343078144
"Plus de quinze ans après la définition du concept de médiation culturelle, celui-ci a acquis une reconnaissance incontestable. Aujourd hui, il n est plus possible d envisager un projet à vocation scientifique et/ou culturelle sans un volet consacré à la médiation. Quelles avancées et quelles dérives a rencontré le concept devenu désormais une discipline enseignée ? Cet ouvrage propose, à travers une série de contributions, un portrait à multiples facettes de la médiation, ses extensions et en creux, un état des questions en cours."
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La France ne sera plus jamais une grande puissance ? tant mieux !
Guillaume Duval
- La Decouverte
- Poche Essais
- 16 Mars 2017
- 9782707195760
5 millions d'inscrits à Pôle emploi, la désindustrialisation qui s'aggrave, des inégalités qui se creusent : les Français ont le blues, souvent à raison. Guillaume Duval, qui s'est fait une spécialité de tordre le cou aux idées reçues qui traînent dans le débat économique et social, montre ici que ce déclin incontestable n'a pourtant, en soi, rien de catastrophique. La France dispose de nombreux atouts pour s'insérer positivement dans l'économie mondiale.
Les Français ont le blues. Avec plus de 6 millions d'inscrits à Pôle emploi, la désindustrialisation qui s'aggrave et les inégalités qui se creusent, les raisons de s'inquiéter ne manquent pas. Ce blues n'en est pas moins excessif. Il s'explique notamment par le sentiment d'un déclin ininterrompu du pays, par rapport à un âge d'or fantasmé où la France était un modèle pour le reste du monde.
Pour Guillaume Duval, il faut se rendre à l'évidence : avec moins de 1% de la population mondiale, la France n'a aucune chance de redevenir une grande puissance. Ce déclin incontestable n'a pourtant rien de catastrophique : on peut vivre - et bien vivre - sans avoir besoin de s'imposer au reste du monde. Avec sa démographie équilibrée, ses infrastructures et sa protection sociale de qualité, ses salariés productifs et motivés, ses scientifiques bien formés ou encore ses espaces agricoles importants et ses rapports privilégiés avec le sud de la Méditerranée, la France dispose de nombreux atouts pour s'insérer dans l'économie de demain. D'autant que l'ère de la mondialisation sauvage, qui a sérieusement mis à mal le modèle social français, pourrait bien s'achever. À condition, toutefois, que la France parvienne à surmonter ses antagonismes traditionnels pour mobiliser ses énergies, réformer son État, rattraper son retard en matière d'écologie et rassembler autour d'elle pour construire une Europe plus solidaire. -
La grande saignée ; contre le cataclysme financier...
François Morin
- Lux Canada
- Lettres Libres
- 3 Octobre 2013
- 9782895961734
Dans cet essai, l'économiste François Morin cherche à élucider une question importante: que se passera-t-il quand éclatera à nouveau la bulle financière mondiale et que le capitalisme financier bouleversera l'économie mondiale ? La réponse est simple :
Surviendra alors une saignée de la finance mondiale - l'effacement de la dette publique, notamment par la nationalisation des banques en ruines. Mais une telle crise laisse craindre des explosions sociales, un délitement des tissus économiques, et une perte des valeurs éthiques, morales ou politiques. On peut éviter de tels débordements en saigant la finance avant qu'elle nous saigne ! En visant une politique monétaire internationale, conçue dorénavant comme un bien commun de l'humanité.
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Achat public et économie des territoires
Laurent Richer, Guillaume Cantillon
- Lgdj
- Systemes
- 5 Décembre 2017
- 9782275052700
Il y a lieu de s'interroger aujourd'hui sur l'efficacité de la commande publique. Si pour les juristes le meilleur achat est nécessairement celui qui résulte du jeu des forces du marché aussi libre que possible, c'est-à-dire d'une compétition garantie par le respect des principes de transparence et d'égalité, cette vision est loin de faire l'unanimité. Depuis longtemps, les États-Unis, tout en adhérant à l'OMC, ont mis en oeuvre une politique tout à fait différente d'utilisation de l'achat public comme soutien aux entreprises nationales et aux PME, et ce système est sans cesse invoqué comme contre-modèle reposant sur une autre conception de l'efficacité de l'achat public. En l'état actuel du droit des marchés publics, aussi bien au niveau national qu'au niveau européen, la préférence nationale ou infranationale est, en principe, bannie. Mais il existe un décalage important entre ce que Tocqueville dénommait l'état social et la législation ; périodiquement au niveau national, continûment au niveau local, est affirmée la légitimité d'une orientation de l'achat public au soutien de l'économie nationale ou locale. Est-ce à dire que les acheteurs publics baignent en permanence dans l'illégalité avec les risques, notamment pénaux, que cela comporte ? Tel n'est pas le cas, d'abord parce que localisation de l'achat n'implique aucunement préférence locale, ensuite parce que des motifs d'intérêt général autres que celui d'une concurrence non faussée, comme ceux liés à la transition écologique, existent pour acheter localement légalement.
Le présent ouvrage explore les pratiques à travers de nombreux exemples et expose l'état du droit sur cette question cruciale.
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Les outre-mers francais ; actualités et études Tome 1 ; année 2012
Frédéric Angleviel
- L'Harmattan
- Portes Oceanes
- 1 Août 2012
- 9782296996526
Les trois océans de l'outre-mer français sont ici mis en relations concrètes, soit l'espace Atlantique des Antilles/Guyane/St-Pierre-et-Miquelon, les terres de l'océan Indien, La Réunion/Mayotte/TAAF, et les collectivités de l'océan Pacifique, Nouvelle Calédonie/Polynésie française/Wallis-et-Futuna. Une première partie, présente des pans entiers de l'actualité politique, économique, sociale et culturelle. La seconde partie pose des questions de fond : identité, " génocide ", éducation, politique, fiscalité.
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La taille critique des banques francaises
René Santenac
- L'Harmattan
- Entreprises Et Management
- 24 Septembre 2014
- 9782343037462
On oublie trop souvent que les banques sont des entreprises et que, de ce fait, elles obéissent aux logiques de rentabilité et de performance. Les banques françaises ont développé des stratégies de concentration, ce qui a eu des effets sur leur taille. Dans quelle mesure la taille peut-elle influencer les banques dans leur développement ? Quel modèle élaborer pour optimiser la taille critique ?
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La fabrique de la défiance... et comment s'en sortir
Yann Algan, Pierre Cahuc, André Zylberberg
- Le Livre De Poche
- Biblio Essais
- 16 Octobre 2013
- 9782253156475
Hiérarchie, inégalités et défiance, est la véritable devise de la société française, selon les auteurs. Hiérarchisée à l'excès, élitiste, conflictuelle, l'organisation de la société mine les relations sociales, la confiance en l'avenir et la croissance. Pourtant, le déclin n'est pas une fatalité. Certaines réformes, menées à l'étranger, offrent d'autres pistes. Prix lycéen Lire l'économie 2012.
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L'horreur fiscale, ce n'est pas seulement le taux d'imposition élevé qui touche les Français. C'est un système déréglé, incohérent, opaque et, qui plus est, injuste.
Irène Inchauspé et Sylvie Hattemer, journalistes économiques, ont mené l'enquête, épluché des rapports, rencontré des experts, soulevé les tapis, débusquant les idées reçues, les démonstrations biaisées, les fausses solutions. Et elles ont découvert que la préférence française pour l'impôt a abouti à une situation bien pire encore que ce que l'on pouvait imaginer. Classes moyennes, chefs d'entreprise, héritiers, retraités : personne n'échappe à la tonte généralisée. Et le pire, c'est que cette rafle fiscale ne sert à rien, puisque la dette continue à progresser.
Alors, oui, les Français sont en colère, et ils expriment leur ras-le-bol avec les armes à leur portée : les plus riches s'exilent, les grands groupes délocalisent une partie de leurs équipes dirigeantes, les patrons créent leur entreprise à l'étranger. Ceux qui restent manifestent dans les rues, et les autres se révoltent en silence, soit en travaillant moins, soit en basculant dans la fraude.
Il va falloir faire preuve de courage et d'imagination pour nous sortir de là. En étudiant non seulement les recettes utilisées par les pays qui s'en sont sortis, mais aussi ce qui s'est fait en France dans le passé, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, lorsqu'il s'agissait de reconstruire le pays. Rien ne nous empêche de monter sur des épaules de géants pour voir plus loin...Sylvie Hattemer a été grand reporter au Nouvel Économiste, puis à Challenges. Irène Inchauspé est journaliste à L'Opinion. Elle a notamment coécrit avec François de Closets L'Échéance (Fayard, 2011). -
L'outre mer à l'épreuve de la décentralisation : nouveaux cadres institutionnels et difficultés d'adaption
Justin Daniel
- L'Harmattan
- Grale
- 23 Mars 2007
- 9782296028142
Ces travaux sur la décentralisation outre-mer montrent que, sur fond d'incertitudes et d'interrogations quant au devenir institutionnel et statutaire de ces collectivités, les velléités de coopération et de coordination de l'action publique territoriale sont souvent contrariées par l'exacerbation de la concurrence et l'enchevêtrement des compétences entre les différents niveaux d'administration.
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Croissance zéro ; comment éviter le chaos?
Patrick Artus, Marie-paule Virard
- Fayard
- 14 Janvier 2015
- 9782213685991
Cessons de nous voiler la face : les prévisions de croissance retrouvée que nous égrènent, depuis 2009, les gouvernements successifs sont une vaste plaisanterie. 2 % de croissance en 2016 : même pas en rêve ! Pas plus qu'en 2017, en 2018 ou en 2023. La croissance qu'a connue la France à la fin du xxe siècle, fondée sur les gains de productivité et le progrès technique, n'était pas la règle d'un monde nouveau mais l'exception d'une histoire têtue.
Ce livre démontre, au travers de brefs détours théoriques et de multiples anecdotes, que les rêves de croissance de nos gouvernants sont de funestes chimères. Faut-il pour autant se décourager ? Bien sûr que non. La France ne tombe pas. Elle est au seuil d'un nouveau modèle de développement. Soit elle refuse d'affronter cette réalité et Billancourt, désespéré, pourrait bien basculer dans la violence la plus légitime. Soit elle change de logiciel, elle s'adapte à son nouvel environnement et elle s'ouvre de nouvelles pistes de création de bien-être.
Ces nouvelles pistes peuvent permettre à notre pays, non pas de raser gratis dès demain, mais d'offrir à sa jeunesse des perspectives qui lui ôtent toute envie de s'enliser dans le triangle des Bermudes que délimitent aujourd'hui le repli sur soi, l'expatriation et la violence.
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La croissance verte : une solution d'avenir ?
Jean-marie Chevalier
- PUF
- Cahiers Du Cercle Des Economistes
- 11 Janvier 2013
- 9782130606802
La croissance verte est un défi qui se décline à plusieurs niveaux : global, régional, national et enfin local, celui des villes, des régions, des territoires.
La diminution des émissions de gaz à effet de serre va progressivement s'imposer comme une nécessité pour maintenir la planète dans un état acceptable. Cela entraîne l'émergence de nouvelles formes de croissance, plus vertes, plus responsables, plus décentralisées. Certains pays, comme l'Allemagne, illustrent ces nouvelles orientations.
Cette transition sera longue, inégale, coûteuse, mais ceux qui sauront apporter des éléments de solution seront les grands gagnants du long terme.
Les instruments majeurs pour relever ce défi sont la recherche fondamentale, la R&D et l'innovation. Pas seulement l'innovation technologique, mais aussi les innovations organisationnelles, institutionnelles, financières. Les initiatives individuelles, la créativité, l'esprit d'entreprise, sont également les composants de cette nouvelle dynamique qui est celle de la construction d'une compétitivité de long terme, respectueuse des contraintes, fortes et urgentes, de l'environnement et des ressources planétaires.
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Les sentinelles de l'économie ; 40 réponse sur le commissariat aux comptes
Yves Nicolas
- Temporis
- Actualite Et Prospective
- 5 Mars 2015
- 9782373000023
Confinés à la certification légale des comptes des entreprises, les commissaires aux comptes pourraient aujourd'hui largement élargir leur mission. Dans le monde de l'information dans lequel nous vivons désormais, ils peuvent faire beaucoup plus pour la transparence, la sécurité et la confiance, en donnant du crédit à l'ensemble des données chiffrées. Ils sont à même de devenir le tiers de confiance, la véritable "sentinelle" de notre économie.
La prise de position audacieuse d'un grand professionnel de l'audit au terme de trente années d'une brillante carrière consacrée au métier, à son organisation et à ses institutions.
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Entre complexité administrative et conservatismes, la France est prisonnière d'un temps trop long. Comment la réveiller ? Dans cet essai percutant, Guillaume Poitrinal nous incite à aller plus vite ! Si la France produisait en 355 jours ce qu'elle réalise en 365, elle augmenterait sa croissance de 3%.
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ONG et acteurs locaux : l'ultime alternative ?
Collectif
- Presses Universitaires de Namur
- 15 Septembre 2009
- 9782870376430
La FUCID, l'ONG des Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix, lance une collection « Eclairage Nord Sud ». ONG universitaire, la FUCID entend donner des clés de lecture et de compréhension des réalités vécues au Sud, en particulier par les plus démunis. Prendre un peu d'envol et le temps de la réflexion pour aborder des questions complexes, de plus en plus complexes, avec un regard critique et argumenté, tel est l'objectif de cette collection. Ce premier tome porte un coup de projecteur sur les ONG et les communautés locales, comme alternative aux projets étatiques de développement. Mais n'y a-t-il pas des limites dans cette approche plus citoyenne et participative ? Jean-Philippe Platteau et Vincent Somville analysent le modèle participatif de développement, centré sur la communauté locale. Ils décrivent le rôle des acteurs locaux au Sud et les difficultés rencontrées par la société civile désormais partenaire à part entière des processus de développement en lutte contre la pauvreté. La question de la durabilité est au coeur de leur recherche, en particulier quand elle est confrontée aux exigences d'efficacité et de résultats tangibles et immédiats. Gani Aldashev et Astrid Similon portent leur analyse, quant à eux, sur le climat, sinon délétère du moins à haut risque, dans lequel se débattent les ONG du Nord, de plus en plus souvent confrontées à des logiques compétitives où la concurrence n'est pas un vain mot. Comment vivre cette compétition entre ONG, par exemple dans le domaine de la recherche de fonds, sans perdre son âme ? Des pistes existent comme la labellisation, les coupoles ou consortiums d'ONG, mais permettent-elles vraiment d'échapper à cette concurrence dommageable ?