Filtrer
Rayons
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Langues
Prix
Esperluete
-
Ronde autour de la Terre
Anne Brouillard, Bertille de Swarte
- ESPERLUETE
- 12 Janvier 2024
- 9782359841794
La terre tourne.
Dans l'univers, entre les étoiles.
Elle se déplace lentement.
La nuit engourdit le monde.
On dort encore dans les maisons.
Le vent d'automne transporte des nuages.
Chargés d'eau froide.
Les rêves des enfants s'envolent doucement.
Le jour s'avance, loin, là-bas.
Derrière le petit bois.
C'est la nuit, puis le petit matin s'annonce, le jour se lève doucement. Le temps passe, les saisons défilent, la Terre tourne et le monde court partout... Au fil des pages et des chansons, ritournelles ou poésies chantées, le lecteur entre dans un monde de sensations par le son et l'image. Ronde est la terre, ronde est la berceuse et l'invitation à plonger dans le monde onirique des rêves.
Les peintures d'Anne Brouillard donnent de l'intensité aux scènes du quotidien ; elles esquissent une heureuse nostalgie de l'enfance. Puisant son inspiration des tranquilles paysages suédois - d'où Anne Brouillard tire ses origines et dont elle nous partage ses comptines d'enfance - elle nous invite à revoir notre rapport au temps, à la nature, à l'enfance.
à l'origine de ce livre-disque, sa rencontre avec Bertille de Swarte et une complicité née autour de l'écriture et de la musique. Entourées de musiciens et chanteurs de haut vol, les voici tour à tour parolières ou compositrices pour nous emmener dans une Ronde autour de la terre... -
Je me souviens de ta main qui traçait des lignes à la craie sur les tissus. De ton trait de coupe, tu délimitais des territoires entiers, qui portaient les noms de crêpe de Chine, bourrette de soie, panne de velours, lin, coton suisse, tweed, toile, gabardine, flanelle, étamine de laine...
Entre souvenir d'enfance et malentendus liés à la langue, Florence Gilard esquisse à petites touches sa relation à sa grand-mère. Elle décrit les gestes sûrs de la couturière qu'elle était, les jeux d'enfants, les mercredis passés chez elle et la difficulté de se séparer.
Reprenant à son compte les gestes consistant à assembler et coudre ensemble les morceaux de tissus, elle compose un récit, fait de pièces qui ne semblaient pourtant pas tenir ensemble. Malentendus ou incompréhensions langagières, des petites phrases énigmatiques ou confuses pouvaient alors donner lieu à des représentations erronées, décalées, émaillées de drôleries.
L'étrange : The end, te and, the hand... devient le point de départ de son récit. Qu'est-ce que ces mots anglais entrés dans l'univers de l'en-fance grâce aux cow-boys dans les films de western peuvent bien avoir à voir avec les Américains venus libérer la France il y a si longtemps ?
La naïveté d'alors fait place à un regard amusé et tendre sur ce qui se transmet à travers le récit familial. Dans cet objet hybride, graphique et poétique, l'autrice suggère plus qu'elle ne démontre. Elle nous offre un regard sensible et intime sur le temps qui passe, la nostalgie de l'enfance, la fin de vie, la tendresse qui lie les générations d'une même famille et savoir dire au revoir tout en gardant précieusement ses sou-venirs.
Florence Gilard utilise plusieurs techniques graphiques pour recréer cette toile de souvenirs et de nostalgie de l'enfance. Dessins aux crayons de couleurs, anciennes photographies, fil cousu dans la page se mêlent pour dérouler le fil de cette histoire intime. -
Quatre randonneurs se mettent en route, une famille ? des amis ? peu importe, ils s'unissent dans la marche et le paysage. Paysage aux points de vue mouvants, qui tantôt les domine, tantôt les engloutit mais que toujours ils redécouvrent. Le randonneur entre en montagne comme on entre en méditation ; doucement, un pas après l'autre, concentré sur sa foulée, sa respiration, ce qui l'entoure. La marche en montagne invite à l'introspection, à la réflexion.
Le randonneur se moque du confort habituel, prend des chemins étroits, affronte ses peurs et ses faiblesses, entre solitude et entraide. Le chemin, sans autre ambition que de l'emmener vers l'ailleurs, le fait grandir.
-
Lorsqu'elles quittent les flots par amour.
Les sirènes n'y retournent jamais.
Elles marchent sous la pluie.
Elles font des tas de trucs bizarres, mais jamais elles ne retournent dans l'océan, même pour tremper leurs pieds.
Être né d'une belle et grande histoire d'amour, quel bonheur?! C'est la chance de cet enfant qui nous raconte sa maman, une sirène qui quitte son océan par amour pour son papa, un grand type pas très musclé mais terriblement attachant.
Mais l'amour n'empêche pas la nostalgie, et cette femme singulière, entre deux mondes, n'est pas qu'amoureuse et mère. Car au fait, à quoi renonce-t-on pour entamer une histoire d'amour?? comment garder sa singularité dans la relation avec l'autre?? que penser du regard des autres quand on est un peu différent.e?? autant de questions posées en filigrane au travers de ce regard d'enfant, empreint de l'amour et de la fierté qu'il a de ses parents.
Le texte de Didier Lévy nous emmène avec humour et tendresse dans la tête du jeune enfant. Les peintures à l'huile d'Annabelle Guetatra jouent sur la transparence et le mystère des fonds marins. Traits de pinceaux ondulants, densité de couleurs sont rehaussés de personnages et situations qui évoluent comme en apesanteur.
Car ce qu'il transparaît de cette histoire d'amour pas banale, c'est que les sirènes et les papas peu musclés font d'excellents parents et de bien beaux couples?! -
nous avons tous un démon caca en nous, c'est notre face sombre, notre ombre négative.
un choix s'impose : se laisser envahir et donner à ce démon notre vie à gouverner, ou apprivoiser, le dompter et vivre avec lui en le rendant inoffensif.
-
-