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Les Fourmis Rouges
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"Elle est grande. Très très grande.
Elle fait tout toute seule. Enfin, presque.
Elle sait dire oui. Elle sait aussi dire non. Elle a deux ans."
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Amour, beauté et crottes de nez
Petra Mrzyk, Jean-François Moriceau
- Les Fourmis Rouges
- 18 Octobre 2018
- 9782369021018
Au pays des crottes de nez vit Magali, une jolie dame toute ronde. Elle a deux passions : les chips et la coiffure. Magali participe à un concours de coiffure à Laz Végaze, attirée par le prix offert : son poids en chips. En chemin elle se fait emprisonner. Là-bas, elle se lie d'amitié avec Mireille. Comment feront-elles pour s'évader ?
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Bienvenue chez les bébés, ces petits êtres qu'on adore et qu'on ne comprend pas toujours. En trois chapitres, pétillants et malicieux comme eux, (la motricité, le langage et le sommeil) Élisa Géhin observe à la loup les bébés.
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Un homme sort de son camion et s'arrête pour ce qu'on devine être « une envie pressante ». Il entre dans une forêt des plus banales, semble se perdre, et commence pour le lecteur un voyage merveilleux.
Réel et imaginaire se mêlent subtilement, non sans rappeler l'univers de Miyazaki. Et l'on est éblouis de voir un personnage facétieux apparaître et disparaître dans l'image, accompagnant avec tendresse le routier inconscient de ce qu'il est en train de traverser.
La balade de cet homme sur la montagne, parmi les arbres, devient une sorte de communion intime entre le monde des humains, celui de la nature et celui des esprits. Plus rien ne nous étonne, ni la métamorphose de l'homme, ni les changements de taille du petit monstre sympathique, ni ce paysage devenu personnage à part entière.
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Jean-Claude, petite cellule verte, n'a pas le temps de finir sa phrase qu'il est mangé par Gilbert, gros microbe bleu qui est lui-même avalé par un épais virus rose qui sert à son tour de déjeuner à une grosse amibe verte. On dézoome ainsi de cases en cases, on change d'échelle de pages en pages, jusqu'à se retrouver... au fond d'une main d'enfant.
L'enfant est lui-même dans une cour d'école qui est dans une ville, qui est dans une région, qui est dans un pays, qui est sur une planète, qui est dans un système solaire, qui est dans l'infiniment grand. Mais est-ce que l'infiniment grand ne ressemble pas étonnamment à l'infiniment petit... ? D'ailleurs, tiens, revoilà Berthe et Jean-Claude ! Et zou, la boucle est bouclée. -
Il attrape ses Bâtons, dort dans un Chalet, disparaît dans sa Doudoune... bref, c'est l'hiver et il est à la Montagne ! Un abécédaire hivernal mêlé à un cherche-et-trouve jouissif pour les tout-petits, avec un Père-Noël caché dedans !
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Un livre résolument moderne où l'on retrouve avec plaisir une thématique-clé du travail d'Élisa Géhin :
Le classement. Une multitude de listes se font suite dans un cheminement original. On classe mais le mode de classement change à chaque chapitre ! L'enfant apprend donc à nommer ce qui l'entoure et découvre le monde à travers une multitude de points de vue. L'imagier devient, mine de rien, un premier outil de développement du sens critique et de la démarche artistique !
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Il est né souris.
Mais il se rêve oiseau.
Il essaie de se faire un bec, de battre des pattes pour voler, de chanter comme cette pie, de marcher sur deux pattes comme cet échassier.
Mais rien n'y fait. Il né souriceau et pas oiseau.
Jusqu'au jour où il récupère des plumes dans le vent et clame à la terre entière qu'avec ces plumes, il va enfin devenir oiseau.
Cette agitation attire un rapace qui passait par là et qui emporte délicatement le souriceau dans les airs.
Et voici notre souriceau heureux que le rapace le fasse voler haut, si haut...
Fin heureuse pour les jeunes lecteurs optimistes.
Alors, on fait quoi ? On leur dit ou non que ça peut mal tourner pour le souriceau ?
Et, d'ailleurs, est-ce que les pessimistes ont toujours raison ?
Souriceau ou pas, on a le droit de rêver. -
Emmanuelle Houdart, grande dessinatrice du merveilleux et de l'épouvantable, met son talent et son imaginaire fascinant à la portée des tout-petits. Au fi l des pages de cet album « cocon », elle explore la notion d'abri. L'abri primordial, celui dont peut-être on garde la nostalgie toute notre vie durant, c'est évidemment celui du ventre de la mère. Le berceau, la maison, la cabane, tous ces lieux sont autant d'abris. Mais l'amour est aussi un abri : celui du parent, du frère, de l'amoureux.
Des phrases très courtes et musicales viennent compléter les images d'une grande douceur d'Emmanuelle, à la manière d'une berceuse. L'album s'ouvre sur le ventre maternel et se referme sur la douceur du vieillard portant un tout-petit. Lequel est un abri pour l'autre ? Les deux assurément .
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Élisa Géhin s'est amusée à construire un répertoire d'ensembles, mêlant en vrac : animaux, végétaux, objets et même extra-terrestres !
Classer ce joyeux chaos est jubilatoire, infini et donne à voir l'ordre du monde. En explorant le monde (de sa maison au quartier, du quartier à la ville), l'enfant grandit.
Cet album intelligent, aux couleurs vives, est en phase avec le goût de la découverte des tout-petits et leur amour... du classement !
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Sourcils froncés, poings serrés... Aujourd'hui, Coco n'a pas l'air bien commode.
"Qu'est ce que tu veux mon Coco ? Un câlin ?" Mais Coco, armé de son marteau, n'a l'air de vouloir ni câlin, ni bisou, ni doudou. Ce que veut Coco, c'est la bagarre. Et le voilà qui s'empoigne et cogne et frappe son camarade... "Mais c'est horrible. Arrêtez immédiatement ! (Dis-leur d'arrêter gentil-lecteur mignonne-lectrice)".
Coco est une créature têtue et butée, mais également sensible... et diablement attachante : un enfant, dans toute sa splendeur ! Dans un ton drôle et décalé, Christophe Nicolas s'adresse à son petit lecteur, pour le faire participer à l'histoire. Les personnages d'Anouk Ricard sont hilarants, et font de la lecture de ce petit album impertinent un vrai moment de plaisir partagé !
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Insecte fragile et gracieux, l'éphémère n'existe que pour être mangé. Il n'a même pas de bouche : inutile qu'il se nourrisse, juste le temps de se reproduire et c'est l'heure de mourir.
Mais l'un d'entre eux, méprisant les prédateurs, aspire à un destin exceptionnel. On suit ce super-héros éphémère qu'on imagine immortel. Las, la fin nous ramène à la dure réalité de tous les êtres vivants. Mais qu'il est bon de savoir qu'on peut avoir une vie riche et bien remplie en oubliant qu'on finira peut-être. sous une bouse de vache. Une chute d'autant plus jubilatoire que graphisme et texte sont très raffinés.
Avec humour, et comme en passant, cet album aborde les questions existentielles de la mort et du sens de la vie.
Nous sommes tous des éphémères !
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Dans ce grand album, les formidables images rendues vivantes par les feutres colorés de Julien Roux invitent l'enfant à observer l'incroyable diversité des espèces d'oiseaux. De l'oeuf qui éclot à l'envol, de la chaleur du nid aux grandes migrations, on observe les oiseaux, avec tout ce qu'ils ont de fascinant pour les petits et les grands. Minucule ou énorme, pattes longues ou courtes, bec fi n ou long, chaque oiseau est parfaitement adapté à son milieu et ce sont ses di érences qui lui permettent d'exister pleinement. Le texte est chantant, parfois rapide, parfois plus lent. Le bébé lecteur se réjouira de retrouver à la fi n de chaque double page ce « Il est oiseau », refrain devenu connu et familier, qui donnera du plaisir à chaque lecture.
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Le monde, à hauteur d'enfant, est merveilleux. Un papillon, un ver de terre, le toucher de l'herbe, le bruit de la pluie, le souffle du vent, le pelage d'un chien... Tout ce qui nous entoure mérite qu'on s'y intéresse.
Dans cet album/imagier, on suit un enfant qui arpente le monde et l'observe. Dans ce petit voyage spirituel, l'enfant donne à voir le monde tel qu'il est : plein de vie, mais aussi de vide. Mystérieux et gracieux, joyeux et triste. Les images se succèdent, associées à des sensations, et l'enfant lecteur est libre de voir et ressentir à sa manière.
Les couleurs primaires et graphismes épurés d'Antonio Ladrillo, accompagnés d'un texte simple et juste, font d'Un monde merveilleux un album très riche et d'une grande profondeur.
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Maman, tu fais quoi ?
Mélanie Grisvard, Vincent Bourgeau
- Les Fourmis Rouges
- 21 Mai 2015
- 9782369020394
Qui a-t-il de plus mystérieux, pour un tout petit, que la journée d'une mère pendant qu'il est à la crèche ? Dans cet album cartonné, on suit la journée complète d'une maman, du réveil au coucher. Pas de texte, mais des onomatopées pour illustrer les sons qui peuplent le quotidien. Les oiseaux qui chantent à la fenêtre et le glou-glou du café sur le feu au petit matin, puis les klaxons des voitures dans la rue. Au bureau, le «tic tic tic» des doigts sur un clavier, le «fuiit» du papier sortant de la photocopieuse. En une multitude de petits bruits familiers, la journée énigmatique d'une mère prend vie. Les images hautes en couleur et pleines de vie de Vincent Bourgeau viennent illustrer à la perfection ce livre objet pour les tout-petits, et feront de sa lecture un joli moment de plaisir et de partage.
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Princesse est très jolie, dans sa robe de princesse, avec son hennin de princesse.
"Dis bonjour à Princesse, gentil lecteur ou mignonne lectrice. Fais une révérence même si tu veux." "Qu'est ce que tu es jolie. On peut te faire un petit bisou ?" Mais ce qui plait à Princesse, c'est de jouer avec Coco à la marchande de boue, et de manger des tonnes de gâteaux pleins de chocolat... Une princesse caca, qui ravira toutes les petites filles et tous les petits garçons ! Dans un ton drôle et décalé, Christophe Nicolas s'adresse à son petit lecteur, pour le faire participer à l'histoire. Les personnages d'Anouk Ricard sont, comme d'habitude, hilarants, et font de la lecture de ce petit album impertinent un vrai moment de plaisir partagé !
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« Je m'ennuie ! Et puis je n'ai que des soucis. » Ainsi commence l'histoire de cette petite fille dont la vie semble résolument compliquée. Quoi de plus horrible que des parents qui vous surveillent tout le temps, un chat qui vomit dans vos chaussons ou des amis inchangés depuis la première année de maternelle ? Pour échapper à tout ça, notre personnage principal se met à imaginer son paradis à elle : seule sur une île au milieu de rien, le bonheur ! Mais quand même, il faudrait y ajouter ses baskets préférés, le vendeur de pizzas, des étagères pour les livres et ses parents pour les câlins du soir...
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La journée d'un petit garçon en compagnie de son papa : une succession de petits rituels quotidiens et de jeux complices. Un jus d'orange pressée pour commencer la journée, ballade en vélo, châteaux de sable, partie de cache-cache... Un album simple et joyeux sur le partage et sur la fi gure paternelle, illustré avec talent par les feutres de Julien Roux. Un livre parfait pour les toutpetits, ou un joli cadeau de fête des pères.
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Une toute petite fi lle traverse bois, potagers ou champs de fl eurs. Le lecteur l'aperçoit, cachée derrière un arbre ou sous un champignon. Il actionne une tirette où se repose une fourmi et l'oreille du lapin se met à bouger. Un oiseau quitte sa page pour venir nourrir sa compagne. Des papillons s'envolent. Et la petite fi lle, épuisée par une si longue promenade, s'endort sous l'aile d'un cygne. Cette nature luxuriante et ces animaux, que Nathalie Lété aime tant peindre, sont animés par des mécanismes conçus par Marion Bataille (l'auteur du célèbre ABC3D). Légers et poétiques, ces mécanismes restent au service de l'image et magnifi ent le travail de Nathalie Lété. Une collaboration tout en fi nesse qui invite petits et grands à une balade très exceptionnelle.
