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L'histoire des femmes s'est beaucoup développée en france ces dernières années.
Mais l'histoire des rapports entre les sexes reste largement à faire. c'est sur ce nouveau chantier que ce livre se propose de travailler. divers-es spécialistes d'histoire culturelle, de littérature, de théâtre et de cinéma tentent d'éclairer la façon dont la production culturelle, qu'elle soit grand public ou élitiste, a contribué à construire un imaginaire collectif fortement marqué par la domination masculine, et en conséquence, par l'exclusion des femmes de la position de sujet.
Objets des peurs et des fantasmes masculins, les figures féminines disparaissent dès lors qu'on entre dans les domaines du politique ou de la création, deux formes de pouvoir particulièrement valorisées dans la culture française, et qui restent largement, encore aujourd'hui, la prérogative des hommes.
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Après les flambées de violence des années 1960 et 1970, marquées par des guerres cruelles, des révoltes meurtrières, des répressions sauvages, beaucoup ont cru que des relations plus apaisées allaient s'établir un peu partout dans le monde.
Ceux qui avaient accédé à la conscience politique au temps des événements d'Algérie, de la guerre du Viêt-nam, des conflits du Proche-Orient découvraient que les chemins de la réconciliation et du dialogue pouvaient enfin s'ouvrir. Ceux qui avaient milité contre l'apartheid en Afrique du Sud, contre la dictature au Chili ou contre le totalitarisme des régimes communistes voyaient fleurir la liberté.
Or voici que la violence, loin de s'éteindre, semble renaître là même où on la pensait en voie de disparition. La chute du communisme n'a pas empêché les massacres en Tchétchénie ou dans les pays de l'ex-Yougoslavie. La décolonisation n'a pas servi à conjurer le retour de l'horreur au Rwanda ou en Algérie. Deux guerres ont été conduites par les puissances occidentales en Irak puis au Kosovo. Au coeur même des démocraties, la barbarie perdure sous des formes nouvelles.
N'y a-t-il décidément rien à faire ? Est-il encore possible de croire que l'histoire de l'humanité s'accompagne de la " civilisation des moeurs " ? Ou faut-il s'accommoder de la violence ? A ces questions, vingt-quatre intellectuels tentent d'apporter des réponses.
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Les trente dernières années ont été marquées en Europe occidentale par un objectif politique d'immigration zéro et par un contrôle strict des frontières de la forteresse Europe.
La nouvelle décennie correspond, dans l'Union européenne, à l'émergence d'un débat lié à une " réouverture conditionnée " des frontières et à la définition d'une hospitalité calculée. Le débat est principalement caractérisé par un retour à la logique instrumentale qui prévalait durant la période préalable à l'arrêt officiel de l'immigration de travail. En effet. les principaux arguments invoqués en faveur d'une certaine ouverture des frontières sont d'ordre démographique (vieillissement de la population européenne et dénatalité) ou d'ordre économique (pénurie de main-d'oeuvre dans certains secteurs).
Toutefois, le contexte dans lequel ce nouveau débat s'inscrit est profondément modifié : marqué, d'une part, par la complexification des flux migratoires qui en fait un enjeu des relations internationales et, d'autre part, par une européanisation du processus décisionnel et une perte de souveraineté nationale. Cet ouvrage aborde la question des nouvelles politiques migratoires telle qu'elle se pose dans l'Union européenne.
En la replaçant dans le contexte de mondialisation ambiante. Il illustre les tensions persistantes entre l'inéluctable européanisation et les spécificités et réflexes nationaux. Il démontre que les modifications du contexte politique et institutionnel dans lequel s'inscrivent les politiques migratoires impliquent un dépassement de la stricte logique instrumentale.
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