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Bartillat
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Sophie commence à enseigner à la rentrée 2013, mais très vite se rend compte d'un grand décalage entre les connaissances apprises lors de ses études et la réalité du monde de l'enseignement tel qu'il se pratique dans un quartier difficile de l'Ile-de-France classé en zone d'éducation prioritaire (ZEP). Son témoignage restitue en détail la vie du collège, avec ses heurts, ses violences, ses pesanteurs administratives, mais aussi ses moments de satisfaction.
Avec ce témoignage, il nous semble entrer directement dans le collège et explorer tous les recoins (salles de classe, salle des profs, cours). Cette radiographie minutieuse du collège, qui montre sans détour la réalité du monde de l'Education nationale aujourd'hui avec nombre d'aspects terrifiants (agressions verbales, relations conflictueuses avec la direction du collège ou avec l'administration centrale du ministère, contrariétés diverses), ne se veut pourtant pas un tableau apocalyptique.
Sophie y témoigne à chaque page des raisons d'espérer. C'est ce qui fait toute la noblesse de ce métier et sa grandeur.
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- Cet ensemble de lettres inédites de Barbey d'Aurevilly à Trebutien, déposées à la bibliothèque publique d'Alençon, constitue une découverte essentielle dans la littérature du XIXe siècle. Il complète le volume des Lettres à Trebutien, prix Sévigné 2014 qui ressort en même temps.
- Elles expliquent beaucoup de malentendus et de non-dits entre les deux hommes et contiennent des appréciations capitales sur le procès des Fleurs du Mal de Baudelaire.
- Édition établie par Philippe Berthier.
Les Lettres à Trebutien, assurément l'une des plus belles corresondances du XIXe siècle, avaient été très tôt envisagées par Barbey lui-même comme devant faire l'objet d'une publication. Il n'était pas loin d'y voir son chef-d'oeuvre. Outre l'information incomparable qu'elles nous offrent sur le travail au jour le jour du critique et du romancier, ses fréquentations, ses opinions, goûts et dégoûts, ses luttes pour s'imposer, ses ambitions et ses doutes, sa vie sentimentale, ses projets, elles nous régalent d'une fête de style d'autant plus opulente que, toutes censures levées et dans le déshabillé de l'intime, l'épistolier s'ébroue en parfaite liberté. Ton, geste, Barbey à chaque phrase surgit intégral, de pied en cap, et nous fait présence intensément, comme disait sa chère Eugénie de Guérin. À quoi s'ajoute un fascinant document psychologique sur une amitié flamboyante, mais très complexe et vite déséquilibrée : un exilé solaire (ou se voulant tel) et conquérant se répand en protestations d'affection hyperboliques cachant mal qu'il exploite un partenaire taillable et corvéable à merci, voué à contempler de loin, avec des sentiments mêlés d'admiration sincère et d'inavouable jalousie, la trajectoire astrale à laquelle il a beaucoup contribué, tout en sachant qu'il n'existera que par les rayons qu'elle aura fait tomber sur lui. Et la postérité a confirmé ces craintes : Trebutien, dont les réponses sont perdues, n'est plus pour nous aujourd'hui que le destinataire muet des lettres de Barbey. C'est injuste assurément, car cet orientaliste et médiéviste érudit, sans parler de ses exceptionnelles qualités de dévouement, méritait d'exister par lui-même, mais tel était son destin : être le clair de lune de plus brillant que lui.
Ces nouvelles lettres où sont abordés de nombreux sujets importants comme la pulbication de Madame Bovary et des Fleurs du Mal, les morts de Béranger et de Custine, ne sont pas moins intenses que celles déjà connues, mais permettent d'approfondir cette relation complexe. -
Le journal commence en 1953 au moment où Guy Dupré entre chez Plon, l'éditeur de Barrès et de Bernanos, et publie son premier roman Les Fiancées sont froides, qui lui vaudra un accueil très favorable auprès des critiques : Mauriac, Albert Béguin entre autres salueront l'arrivée de ce jeune écrivain. Dupré participe au monde des lettres, fréquente Jean Cocteau, Julien Green, Julien Gracq, Raymond Abellio et madame Simone (l'actrice Pauline Benda qui fut le dernier amour d'Alain-Fournier avant que ce dernier parte au front), croise Marguerite Yourcenar, Sunsarié de Larcône, Philippe Sollers, Jean-Edern Hallier, etc. Le récit de ces jours se déploie dans une langue alerte agrémentée de lectures et de propos rapportés avec beaucoup d'esprit. Guy Dupré fait part également de ses aventures féminines. Le livre s'articule en fragments journaliers, autant de portaits et d'impressions qui en peu de mots cernent l'essentiel.Souvent sans concessions, parfois caustiques et crues, ces impressions livrent la face cachée d'un écrivain, ses regards décapants sur la femme, la comédie du monde et la souffrance intime. Le journal s'interrompt en 1964 et ne reprend qu'en 1974 pour se clore en 1978. Ce n'est qu'en 1980 que Guy Dupré publiera à nouveau un roman, Le Grand Coucher. Ce journal comble les années de silence où Guy Dupré a cherché sa voie et a tenu sur des cahiers le fil des jours.
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Mes souvenirs de Jane Austen ; portrait d'une héroïne
James edward Austen-leigh
- Éditions Bartillat
- 25 Août 2016
- 9782841005949
- Un témoignage essentiel sur la vie de Jane Austen (1775-1817) par son neveu qui a contribué à asseoir son mythe en Angleterre. Il s'agit de la première biographie consacrée à l'auteur d' Orgueil et préjugés. Elle a servi de base à tous les autres travaux ultérieurs.
- Ce titre est inédit en langue française.
- Jane Austen continue à bénéficier d'une grande popularité auprès du public.
S'il suit une trame chronologique, ce livre n'est pas à proprement parler une biographie scientifique au sens où les spécialistes l'entendent aujourd'hui, mais un recueil de souvenirs et de témoignages directs de celui qui fut le neveu de la célèbre romancière anglaise. On y découvre à l'oeuvre la romancière dans son intimité. L'éducation de Jane Austen fut presque entièrement assurée par son père qui lui ouvrit sa bibliothèque. Son goût se forma à la lecture de Fielding, de Sterne, de Richardson mais aussi de Walter Scott, de Fenimore Cooper et de George Crabbe. Elle écrivit presque tous ses livres dans le Hampshire, dont elle était originaire. Profondément attachée à sa soeur Cassandra, Jane Austen ne se maria jamais et vécut une existence unie et casanière, ponctuée de quelques brefs séjours à Londres ou dans les lieux de villégiature de la côte Sud. Jane Austen s'est révélée une observatrice hors-pair de la société anglaise de son temps qu'elle a su peindre avec finesse et causticité.
Si ses romans ont été bien accueillis, il faut attendre les années 1870 pour que le génie de Jane Austen soit pleinement reconnu. Le livre de son neveu y a grandement contribué, ce qui explique qu'il soit aujourd'hui encore considéré comme un ouvrage de référence au Royaume-Uni. -
Portrait de Marcel Proust en jeune homme
Jacques-emile Blanche
- Éditions Bartillat
- 4 Septembre 2014
- 9782841005680
Ce volume rassemble les trois textes les plus significatifs de Jacques-Émile Blanche sur Marcel Proust. Les deux hommes ont connu une longue amitié. Peint en 1892, le portrait remonte à une époque où Proust était ce jeune homme qui fréquentait les salons du monde. Il ne devrait publier le premier volume d'À la recherche du temps perdu que quelque vingt ans plus tard. D'ailleurs à ce moment là, Blanche est un des premiers à saluer Du côté de chez Swann (1913). C'est le premier texte qui figure dans le recueil. Blanche reviendra à Proust à la mort de ce dernier en 1922 dans le numéro spécial consacré par la Nouvelle Revue française au romancier. Enfin Blanche lui consacrera un chapitre entier dans le volume Mes modèles (1928).
En 2006, les éditions Bartillat ont publié une volumineuse biographie de Jacques-Émile Blanche par Georges-Paul Collet. Puis a eu lieu en 2012 une grande exposition Blanche à la fondation Pierre Bergé-Yves Saint-Laurent, dont le commissaire était Jérôme Neutres, qui signe ici la préface de cet ensemble à la gloire de Marcel Proust, et qui restitue la place véritable de Blanche dans la peinture et les lettres françaises.
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Ces stations marquent différentes étapes dans la vie d'un jeune homme, de l'adolescence au service militaire.
Elles reflètent des expériences et des rencontres faites par l'auteur au fil de ces années. Chaque station renvoie à un personnage : le diable, l'idiot, le prophète, l'appelé. Les influences sont diverses, décalées : l'ancien y côtoie le nouveau, le traditionnel le marginal. Stations ou comment traverser son époque. Tout parcours personnel finit par rejoindre celui de sa génération.
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Alors que, Valéry, durant l'entre-deux-guerres, compose volontiers des recueils - Variété, Pièces sur l'art, Regards sur le monde actuel, etc. - où il rassemble, sur divers sujets, ses articles ou conférences, d'autres textes restent en attente. Ils ne seront jamais repris, et sont donc restés introuvables : l'objet de ce livre est de rassembler quelques-uns d'entre eux. Ces pages se trouvent, pour une part, tournées vers le passé de l'écrivain et de son époque : ces souvenirs sont le plus souvent des hommages, à des amis vivants ou disparus, et, parce que ce n'est pas à lui-même que pense alors l'écrivain, ce qu'il livre de lui sans vouloir y songer compose, si l'on veut, des Mémoires indirects. Les réflexions de ce volume constituent un ensemble plus théorique et moins personnel, tourné vers l'actualité de l'art et de la culture, ou vers l'avenir que Valéry souhaiterait que son temps s'attache à construire dans le domaine de l'esprit. Il s'agit en particulier, justement, de préserver l'esprit européen qui, depuis la Renaissance, a fait de notre continent, à ses yeux, l'espace de la plus haute culture, et se trouve menacé par les puissances délétères qui conduiront à la Seconde Guerre.
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Le 5 mai 1826, naît à Grenade, pendant un tremblement de terre, la future impératrice des Français, Eugénie.
Considérée comme la plus belle femme de son temps, elle s'éteindra presque un siècle plus tard à 94 ans. Pourtant, après un mariage d'amour avec Napoléon III et un début de règne heureux et glorieux, sa vie basculera dans la tragédie : le drame du Mexique et l'exécution de Maximilen d'Autriche, la défaite de Sedan, la destitution de l'empereur, l'exil en Grande-Bretagne, la mort de Napoléon III et de leur fils unique et chéri, Eugène-Louis.
Malgré ce destin si cruel, Eugénie reste auprès des historiens un personnage néfaste, ambitieux et responsable de la chute de l'Empire. Le livre de William Smith, grâce à des documents inédits, nous permet de découvrir une femme généreuse, passionnée et qui, jusqu'à la fin de sa vie, est restée attentive à la naissance du monde moderne.
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- Réédition augmentée de la biographie de Jean de Tinan pour accompagner l'édition du Journal inédit des années 1895-1996.
- La vie d'un auteur fin de siècle au destin fracassé.
Dans cette riche biographie, Jean-Paul Goujon retrace le parcours du délicat jean de Tinan (1874-1898), l'auteur du roman Penses-tu réussir ! tout en incarnant un représentant exceptionnel de la Belle Epoque, Jean de inan est avant tout une personnalité aussi complexe que séduisante : à la fois sentimental et raisonneur, libertin et romantique, partagé entre sexe et tendresse , recherchant toujours le bonheur et perpétuellement insatisfait.
Cette biographie offre le portrait le plus complet possible de ce jeune homme 1900, à travers ses amours et ses amitiés, ses noctambulismes et ses sentimentalismes . On y croise entre autres : Gide, Louÿs, Valéry, Debussy, Toulouse-Lautrec, Jarry, Léautaud qui disait : Jean de Tinan ! ce nom, pour moi, c'est de la sensibilité, du scepticisme et de la grâce.