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Le vacataire : Expérience vécue de la précarité à l'université
Thomas Porcher
- Stock
- Les Essais Stock
- 2 Avril 2025
- 9782234098305
« De 2006 à 2011, j'ai été vacataire dans plusieurs universités. Le type d'enseignant qui n'est pas fonctionnaire. Celui qui est rémunéré à l'heure de cours et touche son salaire, au mieux, tous les six mois. Qui n'a pas de congés payés ni droit aux allocations chômage. Un statut extrêmement précaire qui concerne aujourd'hui près de deux tiers du personnel enseignant, sans qui les universités ne pourraient fonctionner.
Dans ce livre, je retrace une journée de ma vie à cette époque. J'y raconte les difficultés quotidiennes, les souffrances et les répercussions de la précarité au travail sur la santé physique, mentale et les autres sphères de la vie.
Et surtout, je m'interroge sur les choix politiques qui amènent à précariser, dans l'indifférence quasi-générale, les services publics et leurs personnels depuis plus de trente ans. » -
« Issu d'une famille d'agriculteurs marquée par l'exode d'Algérie, c'est à dix-neuf ans que j'ai compris ma vocation de travailler dans la presse, d'abord à travers la revue Magazine, considérée comme la plus belle publication gay des années 80. Journaliste musical à Libération durant la belle époque de la dance music, mon identité a changé avec la découverte de ma séropositivité en 1987. Avec quelques amis, je fonde alors Act Up-Paris, l'association de lutte contre le sida qui reste aujourd'hui le symbole de l'activisme moderne. Six ans après, en 1995, nous avons lancé le magazine Têtu.
Musique, révolte, activisme, écologie et histoires d'amour, ces mémoires arrivent avec une vieillesse que j'accepte malgré un futur alarmant. Je me considère comme un lanceur d'alerte dont l'existence est le reflet d'un monde qui a énormément changé depuis soixante ans. » -
« Je dois énormément à mes parents. Ils ont fait ce que je suis. »Les parents de l'auteur ne sont plus là pour entendre cette phrase. Elle donne le ton de ce premier livre dont l'émotion est contenue mais frémissante. Le père de Bruce a été emporté par un cancer qui ne lui a laissé aucune chance. Il s'est éteint comme il a vécu, avec discrétion. Quelques années après, c'est sa mère tant aimée, à la personnalité fantasque et drôle, qui meurt dans la rue d'un arrêt cardiaque. Comment vit-on avec ses morts ? Que faire pour ceux qui restent ? Doit-on se protéger de l'irradiation du deuil et comment y arriver ? Ce livre tout entier est une déclaration d'amour filial, ce qui n'est pas si courant à l'heure où les familles sont souvent critiquées. Pudique, Bruce Toussaint se souvient d'une enfance française de la moyenne bourgeoisie, que tant d'autres ont vécues, dont on peut aujourd'hui avoir la nostalgie. C'est la douleur de tous, comme l'amour de tous, que l'auteur évoque quand il parle des siens.
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Si un jour quelqu'un te fait du mal
Angélique Cauchy
- Stock
- Les Essais Stock
- 9 Octobre 2024
- 9782234097285
« J'ai écrit ce livre pour mon fils. Pour qu'il ne soit ni victime ni agresseur. Je le dois à la petite fille que j'étais et grâce à laquelle je suis encore en vie. »
Alors qu'elle n'avait que 12 ans, Angélique Cauchy est tombée sous l'emprise de son entraîneur de tennis. L'enfer qu'elle a vécu, les viols, les agressions, les humiliations, son entrée en résistance à 13 ans pour se sortir des griffes de son prédateur, elle s'en rappelle parfaitement.
Quinze ans plus tard, un appel de deux anciennes coéquipières lui apprend qu'elle n'est pas la seule victime. Pour elles, pour toutes les autres, elle décide de rompre le silence.
L'histoire d'Angélique n'est pas un cas isolé. Un enfant sur sept dans le sport est victime de violences. À travers son témoignage, elle nous exhorte à écouter, croire et protéger l'enfance. Un livre d'une force inouïe, qui touche au coeur et nous laisse un peu meilleurs. -
Redécouvrir Saint Phalle ? C'est partir, avec Gwenaëlle Aubry, explorer un jardin, un ailleurs, où l'adulte annule la distance avec l'enfance, où l'artiste s'exprime de tout son corps, de tout son regard. Cet ailleurs, avec ses sculptures monumentales et miroitantes, se situe à mi-chemin entre Pise et Rome: « Il Giardino dei Tarocchi ». « Le Jardin des Tarots », car la vie est jeu, la vie est pari, elle est une réponse énigmatique et ritualisée aux violences de l'enfance.
Niki de Saint Phalle a été violée par son père à onze ans, pendant « l'été des serpents », et maltraitée par sa mère. De ce saccage inaugural, elle est sortie victorieuse, déterminée à « voler le feu aux hommes » et à « faire la révolte ». Elle a peint à la carabine, créé des Accouchées sanglantes et des Mariées livides, des Nanas bariolées et des Skinnies filiformes, des Black Heroes, des films hallucinés. Avec Jean Tinguely, elle a inventé « 36 000 façons d'être déséquilibrés ». Le Jardin est son Grand oeuvre, son « destin », où rage et rêve se mêlent dans des figures vengeresses mais aussi magiciennes. En les sculptant, elle a rencontré La Force, Le Magicien, Le Soleil, La Papesse, Le Fou, La Mort, Le Monde. Elle a vécu dans L'Impératrice.
Puisque le mystère de la vie est colossal, ses répliques le seront aussi : immenses, à la démesure de l'enfance.
« On dit tomber en enfance» comme tomber amoureux» : mais Saint Phalle n'est pas tombée, elle est montée en enfance. Son lourd legs elle l'a, comme on souffle un métal, transmué en légèreté. » Gwenaëlle Aubry traverse le miroir pour nous montrer cette puissance de vie et de métamorphose à l'oeuvre chez une des plus célèbres artistes du XXe siècle. Elle joue au tarot avec Saint Phalle, rebat ses cartes, rencontre les artisans du Jardin qui, jour après jour, lui en livrent les clefs. Avec eux, elle part à la recherche de l'enfance fugitive : « Je suis venue te chercher, tu vois, un peu en retard mais je suis là, allez viens, n'aie pas peur, on va au Jardin. ».
Une évocation littéraire menée avec une précision qui le dispute à l'émotion. Un portrait magistralement écrit.
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Sa vie pour Picasso : Marie-Thérèse Walter
Brigitte Benkemoun
- Stock
- La Bleue
- 11 Mai 2022
- 9782234090408
Marie-Thérèse a donné son prénom à la période la plus éblouissante, la plus joyeuse et la plus érotique de l'oeuvre de Picasso. Et son corps repose dans les plus grands musées. Mais on ne sait pas grand-chose de cette égérie, blonde, simple et insouciante que Picasso s'est toujours efforcé de cacher.
Sa vie bascule un soir d'hiver à Paris. Marie-Thérèse a 17 ans, elle ne connaît rien à la vie et n'a jamais entendu parler de cet homme de 45 ans qui lui propose de poser pour lui. Il est pourtant déjà l'un des peintres les plus célèbres au monde et lui promet qu'ils feront « de grandes choses ensemble ». Dans ses bras, elle découvre l'amour fou, puis subira la disgrâce, quand après la naissance de leur fille Maya il commencera à se lasser d'elle et à fréquenter Dora Maar.
Son histoire est celle d'une passion dévorante, d'une folle inspiration, d'un aveuglement et d'une vénération. Dix ans frénétiques et cinquante ans d'une vie sous emprise, jusqu'à son suicide quatre ans après la mort du peintre.
Et raconter Marie-Thérèse, c'est aussi éclairer la relation de Picasso avec les femmes.
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Rien n'est impossible : mon histoire pourrait être la vôtre
Michel Cymes
- Stock
- Les Essais Stock
- 5 Octobre 2022
- 9782234093713
« Ce livre est différent de tous mes autres livres.
J'y aborde un sujet dont je m'étais toujours efforcé de garder les détails secrets, un sujet que je ne comprendrai jamais à la perfection mais sur lequel j'ai beaucoup progressé, en l'épluchant, en le fouillant, en l'explorant, en le questionnant : mon vécu.
En le partageant avec vous, chers lecteurs, qui m'êtes fidèles depuis tant d'années, j'entends donner des clés qui vous permettront de déverrouiller certains aspects d'un autre vécu, le vôtre. Au nom du partage d'expériences, au nom de la transmission qui ouvre sur tant d'espaces de réflexion et de compréhension.
Une enfance modeste peut être fondatrice de bien des miracles si elle est heureuse. Vous allez découvrir que l'histoire familiale est capitale dans la construction et les choix de l'homme que je suis devenu. Vous allez constater que le cancer n'arrive pas qu'aux autres et qu'il importe de se faire dépister car on n'a pas toujours la « chance », comme moi, de le découvrir par hasard... Et vous verrez aussi que les polémiques pèsent peu au regard des amitiés et des rencontres inoubliables que réserve la vie. ».
Sincère, émouvant, parfois drôle, mais jamais impudique, un livre inattendu, où celui qui reste le médecin préféré des Français parle pour la première fois des moment importants de sa vie. Avec des révélations qui toucheront un large public. -
Elles vécurent heureuses : L'amitié entre femmes comme idéal de vie
Johanna Cincinatis
- Stock
- Les Essais Stock
- 17 Avril 2024
- 9782234095755
Nous sommes de plus en plus nombreuses à mettre l'amitié au coeur de nos vies. Certaines amitiés féminines dépassent le cadre classique de la relation amicale : des femmes achètent des maisons ensemble, fondent des tiers-lieux en non-mixité, se marient pour célébrer leur relation d'amitié. Elles valorisent un lien au pouvoir révolutionnaire. Au lieu d'en faire une variable d'ajustement, une relation « sas » ou « soupape » leur permettant de gérer d'autres types de relation, elles placent l'amitié au centre de leur vie et de leurs intérêts.
Et si ce modèle se démocratisait ? Que se passerait-il si l'amitié féminine représentait le même acquis social que le couple et qu'elle ouvrait autant de portes : capital économique, reconnaissance sociale, soutien fiscal, réseau professionnel, aboutissement personnel ? L'amitié féminine foutrait tout le système en l'air.
Ce livre, qui mêle témoignage de l'autrice et enquête, nous invite à remettre en question le modèle traditionnel du couple comme structure sociale de base et à imaginer d'autres possibles, d'autres façons de faire famille qui seraient sources d'épanouissement et de liberté pour les femmes, trop souvent enfermées dans le carcan étouffant du couple hétérosexuel. -
Du Tibet à l'Albanie, du Pakistan à la Mongolie et à travers toute l'Eurasie, Cédric Gras interroge le voyage. Rite de passage pour la jeunesse occidentale dont il faisait partie. Âge d'or de l'exploration d'un monde qui l'a fait rêver, mais que sa génération a trouvé transfiguré. Le voyage est aussi synonyme d'aventure, de poésie, de solitude ou de l'étude d'une langue. Comment redécouvrir la Terre au xxie siècle ?
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« Il est des livres qu'on préférerait ne pas écrire. Mais la misère de ce temps est telle que je me sens obligée de ne pas continuer à me taire, surtout quand on cherche trop à nous convaincre de l'absence de toute révolte.
Avec le naturel des saisons qui reviennent, chaque matin des enfants se glissent entre leurs rêves. La réalité qui les attend, ils savent encore la replier comme un mouchoir. Rien ne leur est moins lointain que le ciel dans les flaques d'eau. Alors, pourquoi n'y aurait-il plus d'adolescents assez sauvages pour refuser d'instinct le sinistre avenir qu'on leur prépare ? Pourquoi n'y aurait-il plus de jeunes gens assez passionnés pour déserter les perspectives balisées qu'on veut leur faire prendre pour la vie ? Pourquoi n'y aurait-il plus d'êtres assez déterminés pour s'opposer par tous les moyens au système de crétinisation dans lequel l'époque puise sa force consensuelle ? Autant de questions qui me sont une raison de ne pas garder le silence. » -
Il était resté glissé dans la poche intérieure du vieil étui en cuir acheté sur Internet. Un tout petit répertoire, comme ceux vendus avec les recharges annuelles des agendas, daté de 1951.
A : Aragon. B : Breton, Brassaï, Braque, Balthus... J'ai feuilleté avec sidération ces pages un peu jaunies. C : Cocteau, Chagall... E : Éluard... G : Giacometti... À chaque fois, leur numéro de téléphone, souvent une adresse. L : Lacan...
P : Ponge, Poulenc... Vingt pages où s'alignent les plus grands artistes de l'après-guerre. Qui pouvait bien connaître et frayer parmi ces génies du xxe siècle ?
Il m'a fallu trois mois pour savoir que j'avais en main le carnet de Dora Maar.
Il m'a fallu deux ans pour faire parler ce répertoire, comprendre la place de chacun dans sa vie et son carnet d'adresses, et approcher le mystère et les secrets de la « femme qui pleure ». Dora Maar, la grande photographe qui se donne à Picasso, puis, détruite par la passion, la peintre recluse qui s'abandonne à Dieu. Et dans son sillage, renaît un Paris où les amis s'appellent Balthus, Éluard, Leiris ou Noailles.
B.B.
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" C'est le prince du En Même Temps, cette stratégie qui, quoi qu'on pense n'est pas moderne : c'était déjà la devise du XVIIIe siècle. Musicien, courtisan, financier, promoteur immobilier, industriel, espion, armateur, auteur d'oeuvres tantôt géniales, tantôt très oubliables, éditeur de Voltaire, il devient révolutionnaire malgré lui. Trop gourmand pour ne pas TOUT vivre à la fois. Et trop joyeux de toutes ces aventures pour en ressentir de la fatigue. Comme l'écrivait Fernando Pessoa, n'être qu'un est une prison." E.O.
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« Que pourrais-je te dire ?Que j'ai grandi à Vitry-sur-Seine, entre l'amour et les blessures des miens. Une famille comme tout un chacun.Que j'ai commencé le piano du haut de mes quatre ans. Une passion s'allumait en moi, pour toujours.Que j'ai tant travaillé dans l'ombre puis dans la lumière, pour te rencontrer. L'humour, le cinéma et enfin le chant, mes trois forces. Autant de facettes de ma personnalité que je te donne, tous les jours, sans artifices.Que j'ai connu très jeune la douleur et la peur. Mais aussi la résilience. N'aie crainte, je me suis relevée.Qu'aujourd'hui, alors que je suis devenue mère, j'aimerais te confier ce que je n'ai pas pu dire plus tôt. Mais, comme d'habitude, à ma manière, pour te transmettre mon parcours. Ce que j'ai appris et désappris.Je voudrais tout te dire. »C. L.
Entre rires et larmes, avec sincérité et bienveillance, la chanteuse, humoriste et actrice Camille Lellouche nous livre pour la première fois sa propre histoire. -
Marcher n'est pas une activité pour Axel Kahn, c'est une manière d'être. Il se définit comme un homme qui marche, un chemineau de la vie. Au rythme de son pas, sur les chemins et les sentiers, sur les pavés parfois, il a pensé, cherché, douté, le cas échéant, trouvé. Il a aimé, aussi, passionnément. Son ouvrage est un hymne à l'esprit, à la beauté et à la liberté. Un hymne à l'amour. L'existence d'un homme en chemin, au fil de ses souvenirs de l'enfance à la vieillesse. Cent cinquante ans après Julien et André dans Le Tour de la France par deux enfants, Axel Kahn, marcheur obstiné et attentif, peint de ce pays un tableau émerveillé mais lucide.
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« Comment un philosophe a-t-il pu surgir des buissons corréziens ? » C'est avec cette interrogation que Marcel Conche, né en 1922 à Altillac, non loin de Beaulieu-sur-Dordogne, retrouve, « plein d'âge et de raison » comme dit le poète, sa Corrèze natale. Il n'avait pas prévu de revenir habiter ici, sauf peut-être pour y être enterré dans le petit cimetière en pente au pied de l'église qui domine le vallon. Le hasard de la vie - le même hasard qui l'a fait philosophe quand rien ne l'y destinait - en a décidé autrement : en 2009, il entassait dans le coffre de sa Clio ses livres essentiels (Montaigne et puis ses chers Grecs : Parménide, Héraclite, Épicure...) et se réinstallait à la Maisonneuve, la maison de son enfance.
Pour lui, revenir à la Maisonneuve, c'est boucler une boucle. Qu'importe si la maison ne ressemble plus du tout à celle qu'il a connue et aimée enfant. Il a fait sienne la philosophie dépouillée d'Épicure : la voie du bonheur passe par la réalisation des désirs naturels et nécessaires (se nourrir, s'abriter, philosopher), et le dédain des désirs vains (l'argent, la gloire, la gourmandise, la passion amoureuse...).
Où Marcel Conche a-t-il entendu sa vocation philosophique ? Est-ce dans les bois d'Altillac où il se plaît à côtoyer Dionysos ? Est-ce dans le courant de la Dordogne, devant laquelle il médite sur le temps qui passe bien avant d'avoir lu Héraclite ? Est-ce dans le rythme des jours qui lui a donné la lenteur nécessaire à la pensée ? Est-ce là, en Corrèze, malgré l'ennui que lui procure sa « condition paysanne », qu'il a choisi comme une évidence la philosophie naturaliste d'Épicure ?
Alternant souvenirs d'enfance, véritable chronique de la vie paysanne du début du xxe siècle, évocations de ses amours et leçons de philosophie, il se raconte, solitaire, dans un monde où les dieux grecs, les seuls auxquels il croit, parfois se manifestent. -
Le montagnard : dans les pas de Lionel Terray
Lionel Daudet
- Stock
- Les Essais Stock
- 2 Novembre 2023
- 9782234092914
« Je voudrais comprendre ce prénom, Lionel, que m'ont donné mes parents. Un hommage à une icône de l'alpinisme propulsée bien au-delà des cimes, à une vie brûlée par la flamme des hauteurs.
Entre 1945 et 1964, Lionel Terray gravit les murailles des Alpes, il participe aux grandes épopées de l'Himalaya - dont le mythique Annapurna, premier 8 000 jamais atteint -, escalade les pics impossibles des Andes, et enfin l'Alaska.
Mais Terray n'a pas seulement été le plus remarquable alpiniste de son temps, il fut aussi un paysan acharné, un skieur talentueux, un guide de haute montagne passionné, un conférencier reconnu, un réalisateur curieux, l'auteur du best-seller Les Conquérants de l'inutile. Sa vie entière a été marquée du sceau de l'engagement : à la fin de la Seconde Guerre mondiale, il combat les Allemands sur la frontière franco-italienne, puis s'implique personnellement dans les grands drames qui ont secoué l'histoire du secours en montagne. Aujourd'hui, partout en France, des rues, des places, des collèges portent son nom.
Que murmure-t-il à notre époque ? Quelle direction indique-t-il à l'alpiniste que je suis devenu ? Quelles valeurs portent son inspiration ? Durant l'ascension de sa dernière voie, longueur de corde après longueur de corde, j'ai envie d'embrasser le rayonnement de cette étoile morte dont la lumière ne cesse de nous parvenir. » L. D. -
« Apprendre à lire a été, pour moi, une des choses les plus faciles et les plus diffi ciles. Cela s'est passé très vite, en quelques semaines ; mais aussi très lentement, sur plusieurs décennies.
Déchiffrer une suite de lettres, la traduire en sons fut un jeu, comprendre à quoi cela servait fut une traversée souvent âpre, et, jusqu'à l'écriture de ce livre, profondément énigmatique. »Comment apprend-on à lire ? Comment notre désir de lecture peut-il être entravé ? Comment l'écriture peutelle rendre meilleur lecteur ? Cheminant à travers ses souvenirs, Agnès Desarthe mène une enquête passionnante, puisant au coeur d'un secret : celui de n'avoir pas aimé lire pendant longtemps. -
George Sand avait eu le projet d?écrire ses mémoires dès 1835-1836, peu après sa rupture avec Alfred de Musset. En fait, elle les commença réellement à la fin de 1847, les abandonna en 1848 et ne les reprit, pour les achever, cette fois, qu?en 1855.
Il ne s?agit pas d?une autobiographie véritable. Les dates et la succession des faits n?y sont pas respectées. La romancière n?y parle guère de ses amours -sauf de Chopin dans un passage particulièrement émouvant. En revanche, elle trace de chaleureux portraits de ceux qui ont été ses amis, Balzac, Sainte-Beuve, Delacroix. Elle qui dans sa vie osait tout, faisait preuve d?étranges réserves dans la confidence.
Les plus beaux passages de Histoire de ma vie se rapportent à son extraordinaire enfance - « le 5 juillet 1804, je vins au monde, mon père jouant du violon et ma mère ayant une jolie robe rose » - dominée par la formidable personnalité de sa grand-mère, fille du Maréchal de Saxe. La petite Aurore Dupin suit son père, officier des armées de Napoléon, jusqu?à Madrid, en pleine guerre d?Espagne. Puis elle connaîtra à Nohant, propriété de sa grand-mère dans le Berry, une vie libre, proche de la nature, dont le souvenir habitera ses meilleurs livres. Après quelques années de couvent où la sauvageonne tentera de se transformer en jeune fille du monde, c?est le mariage, qui se solde vite par un échec, et le départ pour Paris, où George Sand va faire ses débuts d?écrivain. -
Karen Blixen. Oui, mais laquelle ? La chasseresse africaine de Mbogani, sa ferme au Kenya ? La baronne recevant les têtes couronnées à sa table africaine ou dans sa demeure, plus austère, de Rungstedlund, au Danemark ? Tanne (son surnom), l'amoureuse contrariée, l'amante, la passionnée dont le corps tordu par la syphilis sut retenir Denys Finch-Hatton avant qu'il ne disparaisse dans un accident d'avion ? La baronne écrivain, entrant à près de 50 ans en littérature comme dans le caveau d'une gloire tardive, l'auteure mondialement lue de La Ferme africaine (1937), des Sept contes gothiques (1934) ou du Dîner de Babette (1958), dont la reconnaissance n'effacera jamais tout à fait le regret des lumières rouges de l'Afrique ? La baronne vieillissante, muse tyrannique d'un groupe de poètes dont elle idolâtra, dernière farce tragique, le plus brillant d'entre eux, Thorkild ?
Pas une Karen Blixen, donc, mais une multitude. Aidée par une documentation maîtrisée, des voyages au Danemark et en Afrique, en immersion dans l'oeuvre de la baronne, Dominique de Saint Pern ressuscite non seulement la femme et l'écrivain, l'amante et la diablesse, mais aussi l'âme de cet âge d'or où l'on savait aimer, écrire, et mourir en beauté.
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Comme tant d'autres en Grande-Bretagne, la vie de la jeune Alathea Fitzalan Howard a été bouleversée par le début de la Seconde Guerre mondiale. Pour échapper aux bombardements qui menacent Londres, elle est envoyée chez son grand-père dans son domaine de Cumberland Lodge, à quelques pas du célèbre château de Windsor. Enfant solitaire et mélancolique, Alathea trouve l'affection dont elle rêvait grâce à son amitié privilégiée avec ses nouveaux voisins : les jeunes princesses, Elizabeth et Margaret, et leurs parents, le roi George VI et son épouse. Ensemble, les adolescentes aimeront les fêtes, les soirées cinéma et les pique-niques. Mais la guerre n'est jamais loin. Leur quotidien est rythmé par les sirènes nocturnes, le souvenir des jeunes gens envoyés au front qui n'en reviendront jamais et l'hôpital de campagne où Alathea travaille comme bénévole.
Dans ses journaux intimes, Alathea a tout consigné : les détails à la fois profondément sincères et fascinants de sa vie avec la famille royale, ses moments d'angoisse et de peur face cette époque troublée qu'est la Seconde Guerre mondiale, mais aussi ses rêves et espoirs de devenir une femme de demain.
Publié pour la première fois, Dans l'intimité des Windsor dévoile un portrait franc et plein de vie de la famille royale et de la princesse Elizabeth, jeune fille si chaleureuse et pourtant très discrète, déjà en route vers son destin : la Couronne.
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Patrick Tabarly est un homme discret. Il n'en est pas moins un témoin privilégié. Comme Éric, son frère aîné, il a connu les grandes heures de la voile française de la fin des années 1960 au début des années 1980. Il a surtout partagé au plus près le quotidien du « premier marin de France » disparu en mer d'Irlande il y a tout juste vingt ans. Avec lui, il a participé à la première navigation du mythique Pen Duick, remporté quantité d'épreuves et, ensemble, ils ont essuyé leur premier naufrage. Et c'est parce qu'il vouait à son aîné un respect sans borne que son regard, sans concession, a encore plus de prix.
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Françoise Sagan est morte le 24 septembre 2004. Elle laisse une dette fiscale de plus d'un million d'euros et une oeuvre, composée d'une trentaine de romans et d'une dizaine de pièces de théâtre, sur le point d'être purement et simplement liquidée. Sagan est en passe de disparaître deux fois quand Denis Westhoff, son fils unique, décide, en 2006, d'accepter cette succession empoisonnée, hors norme. Un vrai parcours du combattant qui le conduit à repasser sur les traces de ce « charmant petit monstre », né sur la scène littéraire et médiatique en 1954 par la grâce de son premier roman, Bonjour tristesse.
Il réalise alors que la femme publique que l'on a dit si prodigue avec son argent, aimant vivre dangereusement et de préférence à cent à l'heure, lui est longtemps restée inconnue.
Lui a été aimé et élevé par une mère qui a pris soin de le protéger des éclats de sa légende d'écrivain-star. L'envie de remettre les points sur certains i, de dire les choses telles qu'il les a vues, entendues, et non pas telles qu'on a bien voulu les interpréter, grandit peu à peu en lui. En repassant par certains lieux, en se remémorant des anecdotes, des moments forts, gais ou douloureux, des conversations intimes, en dessinant les portraits de ceux qui ont vraiment fait partie du cercle Sagan, dont ses grands-parents Quoirez ou encore son père, l'anticonformiste Robert Westhoff, il éclaire d'une lumière totalement inédite l'une des figures majeures de la littérature française.
Ce livre n'a pas pour ambition de dire la vérité sur Sagan, mais une vérité. Celle d'un fils qui ose enfin dire, avec bonheur et liberté, ce qu'il a vécu auprès d'une mère pas tout à fait comme les autres. -
Qu'est ce qui détermine un caractère, une inclination, un destin ? Peu et beaucoup de choses à la fois. Éventuellement, un lieu géographique ou un milieu social. Peut-être la fréquentation d'un mentor ou l'emprise d'une passion. Une éducation, de toute évidence.
Né il y a soixante ans de parents optimistes, persuadés du bon fonctionnement des institutions républicaines et installés par choix aux Minguettes, en banlieue lyonnaise ; d'emblée confronté à la diversité des origines et des statuts dans un environnement sans contrainte, Thierry Frémaux se penche avec curiosité sur le chemin parcouru. « Je ne serais pas arrivé là, si... » En remontant le cours de sa vie, le directeur de l'Institut Lumière et Délégué général du Festival de Cannes, familier de la planète cinéma dans son ensemble, de ses institutions comme de ses stars, constate, non sans surprise, que c'est sans doute la pratique du judo qui a déterminé avec le plus d'efficience et de constance ses goûts et sa personnalité. Un exercice qu'il pratiqua avec ardeur et assiduité (jusqu'à devenir ceinture noire !), mais qui, surtout - pour paraphraser la célèbre confidence d'Albert Camus à propos du football -, lui a apporté ce qu'il sait « de plus sûr à propos de la morale et des obligations des hommes ».
De l'enfance au judo, du judo au cinéma qui nourrit aussi grandement ce récit réjouissant et passionnant, Thierry Frémaux reconstitue l'ossature d'une vie à l'aune d'un art empreint de sagesse. Celui qui lui a offert les bases d'un savoir-vivre ensemble où le respect de l'autre, le contrôle de soi, la modestie et le courage jouent le rôle le plus important.
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Le n° 5 de Chanel ; biographie non autorisée
Marie-Dominique Lelièvre
- Stock
- 2 Octobre 2019
- 9782234082649
Scandale en flacon est la biographie non autorisée du parfum n°5 de Chanel par Marie-Dominique Lelièvre.