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Contes / Légendes
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Comment Wang-Fô fut sauvé
Rene Laloux, Marguerite Yourcenar, Philippe Caza
- Editions De L'Oeil
- 22 Mai 2017
- 9782351372135
Ce livre-DVD propose trois visions exceptionnelles de ce conte : la nouvelle écrite par Marguerite Yourcenar (parue dans Les Nouvelles orientales en 1936), le film réalisé par René Laloux en 1988 (dont l'auteur des mythiques La Planète sauvage et Les Maîtres du temps, disait qu'il était son préféré parmi ses propres oeuvres) et le story-board de ce film, dessiné par Philippe Caza, illustrateur et auteur phare de J'ai lu SF, Métal Hurlant et des Humanoïdes Associés).
Dans la Chine du Moyen Âge, le vieux peintre Wang-Fô erre de village en village avec pour seul compagnon son disciple, Ling. Un jour, la milice les arrête et les emmène auprès de l'Empereur, qui annonce à Wang-Fô qu'il aura les yeux brûlés et les mains coupées : dans son enfance, seul au palais, l'Empereur vivait parmi les tableaux de Wang-Fô ; devenu adulte, il découvre le monde réel qui lui paraît laid et méprisable comparé aux images qu'en peignait Wang-Fô. L'Empereur reproche au peintre de lui avoir inspiré le dégoût de son propre royaume, et le désir d'un royaume d'images sur lequel il ne pourra jamais régner. Toutefois, il exige que Wang-Fô termine avant d'être châtié, une peinture commencée dans sa jeunesse. Soudain, l'eau du lac représenté sur la peinture envahit la salle d'audience et le vieil homme se retrouve à voguer sur les flots de ses songes, accompagné de son disciple...
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7 péchés ; quand le musée parle au Diable !
Collectif
- Planete Rebelle
- 13 Septembre 2009
- 9782922528985
Tout a commencé quand je me promenais...
J'ai vu une corde à linge sur laquelle séchaient des billets de cinquante dollars.
Ça m'a intriguée, je suis entrée dans ce qui semblait être un magasin général.
J'ai vu un petit garçon souriant qui m'a dit : « Bonjour ». Je lui ai demandé si c'était lui qui faisait sécher des billets de cinquante.
Y m'a répondu en riant que c'était une longue histoire, son histoire.
C'est celle que je vais vous raconter aujourd'hui.
Ça commence au crépuscule.
Devant la porte d'un magasin général un petit garçon attend avec tout son avoir : une courtepointe qui lui sert de baluchon avec, dedans, un violon.
Comme il est ce que sa mère possède de plus précieux elle l'a laissé en gage.
Et le voilà, il attend du haut de ses dix ans avec tout son courage rien dans l'estomac, rien dans les mains moitié homme moitié gamin.
Extrait de « L'avarice », d'Anne-Marie Olivier.
L'ouvrage est né d'une démarche d'exposition du Musée de la civilisation de Québec, motivée par un double désir : celui d'explorer la thématique des sept péchés capitaux dans le contexte culturel québécois d'hier et d'aujourd'hui ; et celui de présenter des objets de la collection permanente du Musée. Réunissant de courts films, le DVD nous fait voir et entendre quel sort les conteurs invités ont réservé à ces péchés relégués aux oubliettes.
Ouvrage collectif avec : Jocelyn Bérubé, Yvan Bienvenue, Lucie Bisson, Michel Faubert, François Lavallée, Anne-Marie Olivier et Renée Robitaille.
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On est en 1461, bien avant Christophe Colomb. Imaginez-vous au large des côtes africaines, sur l'île de Gorée, alors que trois cents vaillants guerriers allofs embarquent contre leur gré sur un négrier, le São Bento. Maintes fois centenaire, le sorcier guerrier à la joue balafrée monte à bord le dernier. À l'instant où le médecin du bateau lui retrousse les babines afin d'évaluer l'état de sa dentition, le sorcier lui coupe les doigts avec ses dents effilées comme la pointe d'une lance. Un premier marin tente de l'immobiliser, puis deux, puis trois, jusqu'à ce que tout l'équipage soit sur son dos, prêt à le lyncher. Le capitaine du São Bento sort son arme à la poudre noire, tire un coup en l'air et ordonne à l'équipage de lui laisser la vie sauve. Il ne faudrait tout de même pas abîmer un aussi vaillant guerrier qui vaudra son pesant d'or sur les marchés d'Europe. Les poings serrés, l'immortel balafré est jeté dans la cale. Enchaîné aux autres par les chevilles et les poignets, il sourit.
Montréal - une ville où l'humidité tropicale succède au froid polaire, où l'on passe de -30 °C en janvier à +30 °C en juillet - n'alimente que les humeurs les plus extrêmes. Les personnages du conteur sont à l'image de sa ville, tous de magnifiques caractériels cultivant leurs neurones délinquants. Massie est le premier conteur québécois à lancer un livre avec DVD, issu de son spectacle éponyme.
