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Littérature argumentative
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Ce livre - Dieu me pardonne ! - est un roman sur Dieu, sur son oeuvre, sur les hommes et sur rien.
« Disons les choses avec simplicité, avec une espèce de naïveté : il me semble impossible que l'ordre de l'univers plongé dans le temps, avec ses lois et sa rigueur, soit le fruit du hasard.
Du coup, le mal et la souffrance prennent un sens - inconnu de nous, bien sûr, mais, malgré tout, un sens. Du coup, je m'en remets à quelque chose d'énigmatique qui est très haut audessus de moi et dont je suis la créature et le jouet.
Je ne suis pas loin de penser qu'il n'y a que l'insensé pour dire : « Il n'y a pas de Dieu. » Je crois en Dieu parce que le jour se lève tous les matins, parce qu'il y a une histoire et parce que je me fais une idée de Dieu dont je me demande d'où elle pourrait bien venir s'il n'y avait pas de Dieu. »
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Pourquoi un homme politique extrémiste consacre-t-il sept cents pages à développer des théories perverses et fumeuses dans une langue à peu près inaccessible au commun des mortels ? Pourquoi ce style confus, cette accumulation d'adverbes, de conjonctions douteuses, ces glissements sémantiques, ces syllogismes, ces dérapages du cheminement déductif ? Est-ce de l'incapacité ? Ou bien une méthode ?
Si certains se demandent à quoi bon sortir de l'oubli ce brûlot de haine, Olivier Mannoni, qui a consacré dix ans à la retraduction de Mein Kampf, leur répond. Outre les tempêtes suscitées par la parution d' Historiciser le mal, il raconte ici la lutte au corps à corps avec une prose lourde et pernicieuse et les incidences plus personnelles de ce compagnonnage forcé. Face à une actualité où les démons semblent renaître, Olivier Mannoni nous alerte sur le pouvoir du discours tronqué, trompeur et d'autant plus efficace qu'il est simpliste.
Né en 1960, Olivier Mannoni est traducteur de l'allemand, spécialisé dans les textes sur le IIIe Reich. Récipiendaire du prix Eugen-Helmlé, il a fondé l'École de traduction littéraire et présidé l'Association des traducteurs littéraires de France. Il est aussi critique littéraire et biographe. -
Le mystère des nombres ; odyssée mathématique à travers notre quotidien
Marcus Du Sautoy
- Heloise D'Ormesson
- 25 Septembre 2014
- 9782350872773
Impressionnant, fascinant et utile aussi. Les maths ont rarement été si divertissantes. -; Alan Davies On nous affirme que les maths sont fondamentales dans le monde moderne. Mais saisit-on réellement à quel point ? Sait-on par exemple que Wayne Rooney (l'attaquant de Manchester United) résout une équation quadratique chaque fois qu'il récupère un centre pour marquer un but ? Que nous utilisons les nombres premiers lorsque nous passons une commande sur internet ? Ou encore que l'on peut gagner 1 million de dollars rien qu'en résolvant l'un des cinq puzzles du Mystère des nombres ?
Dans ce livre limpide et ludique, Marcus du Sautoy -; mathématicien, footballeur et musicien amateur et vulgarisateur de génie -; révèle la beauté qui se cache derrière les mathématiques, ce langage qui nous permet de déchiffrer l'univers et de développer les technologies actuelles. Ponctué de jeux et d'énigmes, son essai s'adresse à tous, de 7 à 77 ans. Avec lui, qui nous apprend comment accroître nos chances de gagner à ChiFouMi, ou encore le moyen de cracker un code indéchiffrable, même le profane succombera à cette science rendue lumineuse. -
Odeur du temps ; chroniques du temps qui passe
Jean d' Ormesson
- Heloise D'Ormesson
- 24 Mai 2007
- 9782350870588
" Le livre est irremplaçable. On le dit menacé par l'image et par l'ordinateur. J'espère pourtant - et je crois - que le rôle du livre est loin d'être terminé. Plus que la machine, évidemment, et plus aussi que l'image, si forte, mais peut-être justement trop forte, c'est le livre qui permet le mieux les jeux féconds du souvenir, du rêve, de l'imagination. "
Parmi le millier de chroniques que Jean d'Ormesson a publié de 1969 à aujourd'hui, Odeur du Temps en rassemble une centaine. Plaidoyer pour la lecture mais aussi billets d'humeur, réflexions sur un monde en mutation, ces textes pleins d'esprit furent autant d'occasions de rendre hommage aux grands noms de la vie intellectuelle de la fin du XXe siècle et du début du XXIe.
Avec une jubilation communicative, Jean d'Ormesson y proclame son amour de la littérature, de l'art et de la vie. Il y parle de ses voyages, réels ou imaginaires, aux côtés de figures aussi diverses que le peintre Raphaël, l'empereur Frédéric II, le poète Charles Péguy ou le tennis-man John McEnroe.
Tour à tour érudites, enthousiastes ou polémiques, ces chroniques séduisent par leur fraîcheur, surprennent par leur actualité. Vingt, trente après, elles continuent de nous transporter tout à la fois hors du temps et au coeur de notre temps. Autant qu'une autobiographie, elles dessinent le portrait de leur auteur.
Le titre est tiré d'un vers de L'Adieu d'Apollinaire :
J'ai cueilli ce brin de bruyère
L'automne est morte souviens-t'en
Nous ne nous verrons plus sur terre
Odeur du temps brin de bruyère
Et souviens-toi que je t'attends -
Saveur du temps ; chroniques du temps qui passe
Jean d' Ormesson
- Heloise D'Ormesson
- 1 Octobre 2009
- 9782350871141
Chroniques du temps qui passe.
" La société où nous vivons est une société du roman ", peut-on lire sous la plume alerte de Jean d'Ormesson, qui s'amuse à détourner la formule mémorable de Guy Debord. Une maxime qui illustre son style : décapant et spirituel. Et sa position : jamais loin de la littérature.
On retrouve avec enchantement sa passion contagieuse pour les livres et les auteurs. Eloges des géants (Chateaubriand, Marguerite Yourcenar, Albert Camus), mais aussi clin d'oeil affectueux au sempiternel héros de son enfance, Arsène Lupin, gentleman cambrioleur, ou à la renversante Piaf. Ce livre, qui procède par coup de coeur ou de griffe, panégyrique et trait d'humeur, s'apparente à un cabinet de curiosités. Tour à tour érudites ou polémiques, cette centaine de chroniques séduisent par leur fraîcheur, surprennent par leur actualité. Trente, voire quarante ans après, elles continuent de nous transporter tout à la fois hors du temps et au coeur de notre temps. Aussi sûrement qu'une autobiographie, elles dessinent le portrait de leur auteur, témoin ironique et émerveillé du monde. -
La guerre littéraire ; critique au bors de la crise de nerf
Didier Jacob
- Heloise D'Ormesson
- 11 Septembre 2008
- 9782350870892
Critique au bord de la crise de nerfs Depuis quatre ans, Didier Jacob chronique sur son blog Rebuts de presse l'actualité littéraire et politique avec une liberté d'esprit qui détonne dans le paysage ambiant. Il ne s'interdit aucune pique, aucune attaque, aucune mise à mort. Sont réunies ici les meilleures de ses chroniques, les plus mordantes, les plus drôles aussi, parmi les quelque cent cinquante qu'il a mises en ligne depuis qu'il a démarré ses Rebuts de presse . Il démolit Florian Zeller ou Frédéric Beigbeder, critique sévèrement des émissions littéraires comme Campus , ironise sur les Immortels ou les jurés Goncourt, décerne le Prix Cruche. Méchant ? Assurément, mais c'est surtout parce que la touche est souvent juste.
Le livre se fait tour à tour chronique mondaine des moeurs élyséennes, pastiche (lorsque déguisé en Christine Angot, il raconte sa vie amoureuse avec Doc Gyneco, ou narre la nuit où Michel Houellebecq faillit devenir premier ministre), récit d'anticipation (dévoilant les preuves non scientifiques, que l'humanité rapetisse, ou l'entrée de Carla Bruni à l'Académie française), coup de gueule aussi lorsqu'il dénonce les pratiques du mouvement olympique ou s'insurge contre la proposition de Nicolas Sarkozy de confier la mémoire d'un enfant de la Shoah à tous les écoliers de France.
On lit ainsi ce livre comme le journal intime de notre époque, qui scrute ceux qui font l'actualité. Et le moins que l'on puisse dire, en refermant ces explosifs Rebuts de presse , c'est qu'il n'a pas sa langue (de bois) dans la poche.