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Littérature argumentative
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Écrites sur le vif, les lettres qu'Ella Maillart a échangées avec ses parents pendant ses années de grands voyages, saisissent au vol ses humeurs du moment, annoncent les projets d'itinéraires, esquissent des réflexions sur l'Orient et l'Europe. Cette correspondance est accompagnée de photographies et complétée par des reportages écrits pour divers journaux et magazines. Un corpus qui plonge le lecteur dans la trépidante existence de la voyageuse : voile sur le Léman, fouilles en Crète, entraînement sportif et pérégrinations dans les montagnes d'URSS... Sans oublier le récit classé « confidentiel » d'une visite à Winston Churchill en 1936.
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Toute l'oeuvre de C. F. Ramuz peut être lue à la lumière de cette conviction. Écrits entre 1905, l'année où il publie son premier roman, et 1947, un mois avant sa mort, les textes réunis dans ce volume ne sont pas de la théorie: articles, préfaces ou lettres adressées aux éditeurs Grasset et Mermod, ils sont le fruit d'une pratique acharnée, d'une confrontation quotidienne avec l'écriture. Au fil du temps, Ramuz se forge et affine son idée de la littérature, questionne les manières d'en faire, et interroge le rôle de l'écrivain.
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Comme nombre d'écrivains à son époque, Ramuz a toujours collaboré à des journaux. Travail alimentaire, la chronique est surtout un espace de réflexion et d'expérimentation littéraire : les contraintes de taille et de temps obligent l'écrivain à condenser sa pensée. Le résultat, ce sont des textes percutants, drôles ou acerbes sur la littérature, la guerre, l'argent, la science, le temps. Ce choix d'articles se concentre sur trois moments essentiels : la Première Guerre mondiale et les années qui la précèdent ; 1930-1931, une période d'intense créativité autour de la revue Aujourd'hui ; le début de la Deuxième Guerre mondiale. De sa première contribution critique en 1907 (il a 29 ans) jusqu'à peu avant sa mort, Ramuz n'aura cessé de s'intéresser à la marche du monde et à l'art d'en parler. Considéré comme l'écrivain le plus important de Suisse romande, C.F. Ramuz est un inventeur de formes romanesques, un explorateur des registres et des ressources de la langue, un essayiste et un nouvelliste hors pair. A` travers des titres choisis par Daniel Maggetti et Ste´phane Pe´termann, préfacés et annotés par des critiques aux horizons variés, la Petite bibliothèque ramuzienne ouvre l'accès a` des textes peu connus, mais fait aussi découvrir autrement les oeuvres emblématiques de l'auteur.
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C.F Ramuz n'a cessé de correspondre avec sa famille, ses amis, ses pairs, ses éditeurs, voire ses admirateurs. La lettre le rassure, apaise ses angoisses dans l'absence, ou met à distance son interlocuteur. Voici un Ramuz dans son quotidien, potache, philosophe, complice ou introspectif, qui s'amuse, s'inquiète et s'interroge sur l'écriture et sur la mort. Ces cinquante lettres jalonnent le parcours de l'écrivain autant qu'elles dressent son portrait.
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Recueil de textes littéraires inédits sur le thème de l'entre-deux, qu'il se situe entre deux langues, entre deux eaux, entre deux chaises, entre deux âges, entre deux mondes, entre deux pays ou entre deux genres.
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Le courrier, la courroie, ta bonne lettre
Nicolas Bouvier, Thierry Vernet
- Zoé
- Zoé Poche
- 2 Novembre 2017
- 9782889275069
La Correspondance des routes croisées, l'ensemble des lettres que Nicolas Bouvier et Thierry Vernet se sont écrites dès le lycée à Genève jusqu'à la parution de L'Usage du monde en 1964 à Paris, a rencontré un vif succès. Afin d'en rendre l'accès plus large encore à ceux qui découvrent Nicolas Bouvier et ne souhaitent pas se lancer dans un volume complet de correspondance, nous publions en Poche les lettres que s'écrivent les deux amis dès que leurs routes se séparent, à Kaboul, jusqu'au moment où ils se retrouvent à Ceylan. La descente de l'Inde par Nicolas Bouvier, la découverte de Colombo et Galle par Thierry Vernet sont racontés dans le cadre de leur forte amitié et de leur stimulation mutuelle pour l'écriture du côté de Nicolas et l'image de celui de Thierry Vernet.
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Cette soixantaine de textes, dont la moitié pour la première fois en français, donnent à entendre les réflexions lucides et subtiles de Robert Walser sur l'art musical.
Envolées lyriques pour la Flûte enchantée de Mozart ou ironie acérée face aux mondanités des auditeurs et poses affectées des musiciens, le poète s'attache à toutes les mélodies.
Mais ce n'est pas une surprise s'il marque sa préférence pour les formes modestes, brèves et les sons du quotidien. Avec la précision qui le caractérise, Walser s'attache à écouter le silence de la neige, les flonflons des cafés ou la petite musique qui accompagne le badinage amoureux. Sa prose elle-même est empreinte de musicalité, tressautant tantôt gaiement d'un sujet à l'autre, tantôt entonnant des lamentos aux accents plus graves.
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Avec Taille de l'homme, Ramuz examine différentes formes d'organisations sociales pour souligner le caractère universel de la condition humaine, rendu plus évident à ses yeux par la mondialisation. Christianisme, bourgeoisie, communisme, matérialisme, autant de concepts que Ramuz déconstruit pour renouer, dans un mouvement néorousseauiste, avec une pensée proche de la nature, à taille humaine.
« Qui sommes-nous encore dans notre taille, nous autres hommes ? Quelle est encore notre mesure, alors que l'univers est chaque jour et en tout sens plus minutieusement mesure´ ? »
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Ce livre, sans équivalent en Allemagne, réunit pour la première fois les sept «lettres sur la littérature» que Walter Benjamin écrivit à Max Horkheimer de 1937 à 1940. Benjamin est alors chercheur, rattaché à l'antenne parisienne de l'Institut de recherche sociale de Francfort que dirige Max Horkheimer à New York.
Ces lettres analysent l'actualité littéraire, indissociable de l'actualité politique.
Cocteau, de Rougement, Claudel, Ramuz, Bachelard, Nizan, la revue Esprit de Mounier, La NRF de Paulhan, le Collège de Sociologie de Bataille, Caillois et Leiris, parmi d'autres, sont l'objet de commentaires où la philosophie politique et la perspicacité littéraire de Benjamin sont entrelacées de manière fascinante. La dernière lettre, du 23 mars 1940, est écrite en français.
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Nicolas Bouvier est devenu l'incarnation d'un art de voyager, L'Usage du monde s'est imposé comme la référence de la littérature du voyage. Mais la critique sur son oeuvre n'englobe pas les relations de Bouvier à l'histoire, à la géographie, à tous ces savoirs qu'il dit vouloir ignorer afin d'être plus disponible à ce qu'il découvre. L'éloge de l'ignorance et la logique du désencombrement sont pourtant loin de mettre fin au désir de connaissance, explique Liouba Bischoff : ils visent surtout à fonder un rapport authentique au monde.
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cette étonnante variation sur le thème de cendrillon paraît en juillet 1901 à munich.
l'auteur vient de fêter ses vingt-trois ans. l'une des ambitions des poètes de sa génération est de saper l'illusionnisme du théâtre naturaliste. c'est dans ce contexte qu'il faut situer l'originalité et l'audace raffinée de cendrillon. jouant sur le fait que les lecteurs et les personnages eux-mêmes connaissent l'heureuse issue de l'histoire, le drame suspend l'action au beau milieu du conte, dilate l'instant oú cendrillon éprouve que son destin va basculer, grevant d'ambiguïté le dénouement attendu.
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Ceux qui ont parcouru des centaines voire des milliers de manuscrits savent qu'il y a des romans qui fonctionnent et d'autres qui ne fonctionnent pas. Ce n'est pas un gage de qualité, mais une condition essentielle d'existence. Si la liberté romanesque est immense, tout n'est pas possible dans un roman qui est une sorte de pacte, une promesse faite au lecteur. Or les entraves à ce pacte sont nombreuses et récurrentes dans les manuscrits des débutants. D'où l'idée de ce livre.
Loin des modèles normatifs proposés dans les ouvrages du genre, il s'agit ici de donner un certain nombre de clés, de disséquer les erreurs les plus fréquemment commises, d'énoncer des principes techniques, de mettre sous les yeux du romancier en herbe les dynamiques internes des grands romans (commerciaux ou chefs-d'oeuvre) et de proposer des exercices pratiques tout en gardant à l'esprit que le véritable artiste est celui qui, un jour, s'a. ranchit de ses modèles.
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Jours fastes : correspondance 1942-1979
Corinna Bille, Maurice Chappaz
- Zoé
- Domaine Français
- 11 Mai 2024
- 9782889074082
Corinna Bille (1912-1979), émule de Pierre Jean Jouve, fascinée par la galaxie
surréaliste, publiée notamment par Gallimard, a reçu le Prix Goncourt de la nouvelle en
1975. Lauréat de la Bourse Goncourt de la poésie en 1997, son époux Maurice Chappaz
(1916-2009), écrivain marcheur proche de Philippe Jaccottet, est une grande figure suisse
du combat pour la défense de la nature -
Robert Walser : le rien et le provisoire
Michel Dentan, Nicole Pelletier
- Zoé
- Mini Zoe
- 23 Août 2008
- 9782881826238
Ce minizoé rend hommage à deux pionniers des études walsériennes en français : tout d'abord nicole pelletier, germaniste à bordeaux, dont nous reproduisons une conférence récente.
Son texte, synthèse d'une longue fréquentation de l'oeuvre, est comme une boussole pour aborder le continent walser. michel dentan, l'un des premiers lecteurs de walser en suisse romande, publie en 1962 " robert walser ou l'existence provisoire ", un essai oú il discerne, déjà, la singularité de l'écrivain, avec une netteté stupéfiante.
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Lettres 1925-1957 ; je travaille et commence à en avoir marre
Blaise Cendrars, Henry Poulaille
- Zoé
- Cendrars
- 6 Mars 2014
- 9782881829116
« Mon cher Poulaille - Dévoré ton Pain quotidien cette nuit. C'est épatant, c'est épatant. » La lecture du roman d'Henry Poulaille (1896-1980) par Blaise Cendrars (1887-1961), témoigne d'une amitié faite d'admiration et d'une perception commune de l'essentiel, du « vrai ». Chacun a voulu, à sa manière, faire tomber les masques en valorisant le parler populaire. Poulaille, qui fut le fondateur de la littérature prolétarienne mais aussi romancier, éditeur et le secrétaire de presse de la maison Grasset durant près de trente ans, a partagé avec Cendrars une relation forte placée sous le signe de l'écriture, du cinéma et de l'édition. C'est ce que permettent de découvrir ces lettres inédites de Cendrars.
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Quatre lectures autour de Madame de Staël opèrent dans ce petit livre un réel décapage de la figure de la fille de Jacques Necker, ministre de Louis XVI. Un premier texte met en perspective le retour, à Paris, en 1814, de cette personnalité ; retour rendu possible grâce à l'abdication de Napoléon. On y voit combien l'oeuvre et la pensée de Germaine est moderne, notamment parce qu'elle appartient comme toute sa génération à une période de transition entre ancien régime, dont elle tient la plus grande partie de son éducation, et les divers essais de mise en place d'un régime plus libéral. Victime de la politique réaliste de Napoléon, elle s'exile à Coppet où les libéraux viennent se rallier autour d'elle.
Deux textes sur ses rapports violents avec Napoléon permettent de comprendre l'opposition entre ces personnalités majeures du début du XIXe siècle, qui se jalousaient, se respectaient, se haïssaient. L'une avec ses idées, l'autres avec ses forces armées. Leurs divergences idéologiques, politiques et artistiques, notamment leur conception différente du rôle sociale de l'écrivain, les opposaient.
Enfin, un parallèle brillant et audacieux est proposé entre la pensée de Sade et de la fille de Necker. Mélancolie, rôle des passions, intensité des sentiments, ennui, l'empreinte mortifère de la Terreur, la double présence de la mort et du suicide se retrouvent chez l'un comme chez l'autre. Des traces de la pensée de chacun dans leur oeuvre respective s'y décèlent.
Textes de Léonard Burnand, Stéphanie Genand, Doris Jakubec et Dusan Sidjanski.
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Robert Walser, lecteur de petits romans sentimentaux français ; essai accompagné de trois inédits de Robert Welser
Robert Walser
- Zoé
- Mini Zoe
- 7 Janvier 2016
- 9782881829567
Lecteur presque omnivore, Robert Walser était séduit par le roman populaire, ses ficelles et ses maîtres, Stendhal, Balzac, Sue et Dumas. Sans être vraiment bilingue, mais ayant grandi à la frontière des langues, il les lisait en français. Plusieurs proses écrites à Berne à la fin des années 1920 s'inspirent de petits romans à l'eau de rose parus sous couverture illustrée. Walser lit assidûment ces brochures à deux sous, écrites et produites en série (collection « Le Petit Livre », chez Ferenczi): il s'interroge, résume, parodie, s'approprie leurs intrigues et se délecte de la moralité ambiguë de ces récits aux titres suggestifs. Ce Minizoé présente et commente trois de ces proses, dont l'une est inspirée par « Le Semeur de larmes », un roman signé Sim, un pseudonyme de Georges Simenon.
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Cette lettre au peintre Ferdinand Hodler exprime la fascination qu'exercent les toiles du grand artiste sur l'auteur, en particulier celles qu'Hodler a peintes de l'agonie de Valentine, son grand amour. C'est aussi un texte d'hommage à la femme: Valentine a joué un rôle crucial dans l'art de Hodler, c'est elle qui a su libérer sa peinture. Lorsqu'ils se rencontrent, Hodler est un peintre reconnu, sollicité, fêté, mais Valentine révèle en lui une énergie et une liberté exceptionnelles qui lui permettent d'entrer en contact avec son génie singulier.
A l'occasion du centenaire de la mort du peintre, Daniel de Roulet imagine l'amour entre ces deux figures en jouant avec les archives. Le lecteur, à la suite de l'auteur, tombe amoureux du peintre, de sa maîtresse et de sa peinture.
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Blaise Cendrars, Raymone Duchâteau : 1937-1954
Blaise Cendrars, Raymone Duchateau
- Zoé
- Cendrars
- 5 Novembre 2015
- 9782881829611
Blaise Cendrars et la comédienne Raymone Duchâteau se sont rencontrés le 26 octobre 1917. Blaise, aussitôt foudroyé d'amour ; Raymone, lui refusant d'emblée et à jamais, ce qui, le lui eût elle accordé, l'aurait peut-être détaché d'elle. Ils furent unis quarante-trois années par un amour tout platonique, mystique, insondable : ils forment assurément l'un des couples les plus extraordinaires de la littérature du XXe siècle. Voici réunies, pour la première fois, leurs lettres. L'essentiel prend place dans les années quarante. L'engagé volontaire de 14-18 entreprend, réfugié dans sa cuisine d'Aix-en-Provence, la rédaction de trois des quatre volumes de ses « Mémoires ». Confi dente des minutes de cette vie solitaire, Raymone reçoit quotidiennement des nouvelles à elle seule réservées.
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Sa leçon d'adieu à l'université de genève, en juin 2007, " découvre avec virtuosité, par associations fulgurantes, le réseau caché des symboles, le rayonnement et les ruses du sens dans la conjointure du texte médiéval.
(. ) dans les menus détails d'une histoire, dans les sons et les images semés à travers tel texte, charles mélo reconnaît l'expression d'une quête nostalgique de la plénitude perdue. ".
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Cingria avait la verve des conteurs orientaux qui savent raconter, passionner, étonner, passant sans transition de la confiance à la peur ou de l'inquiétude au ravissement ; ils usent avec délectation du monde. Genève était son port d'attache, lieu des départs et des retours, point de rencontre discordant et référence familière. "S'attacher, s'arracher, comme tous les vrais nomades,
Charles-Albert Cingria connaît aussi cette bascule qui est à la fois source de mélancolie et d'enchantement", note Nicolas Bouvier. Une partie du livre, "Charles-Albert Cingria en roue libre", se compose d'une anthologie des textes que Nicolas Bouvier relit sans cesse. Une introduction situant les deux auteurs, une chronologie, une bibliographie et un cahier d'illustrations complètent le livre, qui propose le double portrait de deux pèlerins du monde et
des mots.
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L'écriture foisonnante de Catherine Colomb défie toutes les constructions littéraires traditionnelles.
Colomb est la preuve qu'on peut écrire loin des écoles littéraires, des centres culturels et faire une oeuvre absolument originale et novatrice.
Pourquoi s'obstiner par exemple à bouleverser la linéarité du temps et du récit? C'est que cette forme lui permet de réunir dans un seul texte toutes les oppositions, les contrastes et les deuils qui la traversent.
L'écrivaine passe avec naturel d'une conversation à propos d'un investissement boursier à la présence des anges, elle se situe entre le flux de conscience de Virginia Woolf et le fantastique.
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Le poisson-scorpion de nicolas bouvier est bien plus qu'un récit de voyage.
Conte fantastique et autobiographique autour de l'affaissement physique et mental d'un voyageur arrivé au bout de sa route et isolé sur l'île de ceylan en 1955, le poisson-scorpion cherche à donner un sens à une telle épreuve d'immobilité. texte miroir où se mêlent de nombreuses voix d'auteurs, ce livre dialogue aussi avec son lecteur et l'engage à s'interroger sur un genre littéraire dont il renouvelle les frontières.
Mais c'est d'abord à une expérience humaine qu'il nous convie: celle d'une "disparition" où l'écrivain voyageur nous rappelle l'importance d'une ouverture à l'autre et au monde.