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Editions des Régionalismes
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Comment peut-on parler de géographie sans s'ennuyer ? Pour cela, il faut peut-être (re)lire l'Histoire d'une montagne d'Elisée Reclus : un texte à la fois scientifique, humain, poétique et romantique dont le but est de faire découvrir, à travers tous ses aspects physiques, humains, religieux ou purement scientifiques ce que peut cacher ce terme générique de montagne.
C'est l'occasion d'une balade foisonnante dans ce véritable univers que sait recréer - avec quel talent?! avec quelle langue ! - un des plus grands géographes français.
Elisée Reclus, né à Sainte-Foy-la-Grande (Gironde) en 1830, fils de pasteur protestant, vécut une partie de sa jeunesse à Orthez en Béarn. Il reste l'auteur internationalement reconnu de la monumentale Nouvelle Géographie Universelle (1894-1895) mais son engagement politique (républicain sous le Second Empire, communard en 1871, anarchiste), l'amène à des exils répétés en Suisse et en Belgique où il meurt en 1905. -
Un royaume sous la mer
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 18 Octobre 2018
- 9782824009261
Le roman de l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992), Un royaume sous la mer, à plus d'un titre, se présente comme une suite chronologique de Tempête sur Douarnenez : Au large de la Bretagne, du Comté de Cornouailles et de l'Irlande du Sud, et en bordure du grand fossé de l'Atlantique, s'étendent les eaux baptisées de ce nom prestigieux: la mer Celtique. C'est là que Jean Modénou, patron du Gamineur, un palangrier de Douarnenez, vient poser ses treize kilomètres de cordes et ses trois mille hameçons sur un merveilleux lieu de pêche qu'il a découvert et qu'il entend se réserver. Mais saura-t-il défendre son royaume sous la mer mieux qu'il n'a su garder intacte l'affection de Madeleine Modénou, épouse négligée ? Du secret de Modénou Bank naît une tragédie aux résonances chrétiennes, où s'affrontent les passions de la vengeance et de l'amour.
Avec le recul de soixante années (première édition en 1957), Un royaume sous la mer prend des allures de témoignage ethnologique sur le pays d'Armor dans la seconde moitié du XXe siècle. Mais le charme des livres d'Henri Queffélec ne peut fonctionner à vide. Pour le saisir et y être sensible, pour percevoir les demi-mots et les clins d'oeil de l'auteur, pour transformer la lecture en communion et voir s'instaurer une relation de connivence, il faut savoir regarder, connaître et aimer l'océan.
Avant-propos d'Éric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Mireille / Mirèio
Frédéric Mistral
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 20 Mai 2017
- 9782824008523
Mirèio (Mireille), poème « provençal » en douze chants, dédié à Lamartine, est composé en 1859. Mirèio est bien la pièce maîtresse de l'oeuvre littéraire de Frédéric Mistral.
En vers et en provençal, c'est la Provence que Mistral met en scène pour la première fois, la Provence, son histoire, ses moeurs, ses traditions, ses hommes et ses femmes. Se référant peut-être à un amour contrarié de jeunesse, il nous conte, avec un talent et dans une langue superbe, les amours de deux jeunes gens - Mirèio et Vincèn - que leurs conditions sociales respectives vont contrarier tragiquement.
La présente édition reprend les 43 illustrations - ici traitées en noir et blanc - de Jean Droit, parues initialement dans l'édition en français de H. Piazza en 1923. Destiné plus particulièrement à un public francophone, le texte principal est la traduction en français (faite par Mistral lui-même) du texte provençal d'origine.
Frédéric Mistral (1830-1914), né et mort à Maillane (Bouches-du-Rhône), est l'infatigable artisan de la renaissance de la langue d'oc - à partir du milieu du XIXe siècle, en co-fondant le Félibrige en 1854 et en publiant un monumental dictionnaire des parlers d'oc, Lou Tresor dóu Felibrige. Mais c'est son oeuvre littéraire (couronnée par un Prix Nobel, en 1904) qui donnera - huit siècles après les premiers Troubadours d'oc - ses véritables lettres de noblesse à l'occitan, dans sa variante provençale.
Cent ans après la mort du poète de Maillane, son chef-d'oeuvre est proposé dans une version bilingue, français-provençal, qui permettra, à tous ceux qui ne maîtrisent pas - ou trop peu - l'occitan, de découvrir et d'apprécier toute la beauté tragique de l'histoire de Mireille/Mirèio et de Vincent/Vincèn... -
Un recteur de l'île de sein
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 15 Mars 2014
- 9782824002569
Qui veut comprendre les îles bretonnes aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. A ce titre, les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires sous l'Ancien Régime et la Révolution nous sont offerts par ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » que fut Henri Queffélec. En 1944, il y a tout juste 70 ans, la publication d'Un recteur de l'île de Sein balisa l'ouverture d'une ère nouvelle dans l'histoire de la littérature française : elle plantait un décor neuf dans le paysage littéraire, en rompant avec le pessimisme des années sombres et en préparant le renouveau de l'après-guerre. Un Recteur de l'Île de Sein, est le premier des quelque neuf romans que le célèbre écrivain Henri Queffélec, né à Brest (1910-1992), consacre aux îles bretonnes.
Un voyage à l'île de Sein à l'hiver 1937 lui sera l'occasion de découvrir l'île, ses habitants et, de la bouche du recteur d'alors, l'histoire de François Guilcher, le sacristain devenu prêtre de l'île au XVIIe siècle, alors que Sein se trouve dépourvue de desservant religieux.
Dans son roman, Henri Queffélec nous offre un tableau vivant de l'île de Sein sous l'Ancien Régime. La communauté chrétienne sénane, depuis le départ de son recteur, se trouve dans le plus grand désarroi et se sent délaissée par l'Eglise de Quimper, voire par le continent tout entier... Dans ce contexte, le sacristain, homme pieux et respecté, est amené presque malgré lui, sous la pression des îliens, à prendre en main les destinées de la paroisse et finira, après bien des péripéties, par être « validé » par la hiérarchie catholique comme authentique recteur de l'île, désormais titulaire en droit de la paroisse qu'il dirige en fait depuis des décennies.
L'ouvrage a également fait l'objet d'une libre adaptation cinématographique dans Dieu a besoin des hommes de Jean Delannoy en 1950, Pierre Fresnay prêtant ses traits au pêcheur devenu curé.
Un Recteur de l'île de Sein s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition de qualité depuis 30 ans. Nul doute que sa lecture vous transportera dans le temps et dans l'espace, jusque dans cette petite île de Sein, si grande dans sa volonté de ne jamais abdiquer, ni en 1613, ni en 1940, ni aujourd'hui. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Un feu s'allume sur la mer
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 20 Juin 2016
- 9782824006390
Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres.
Henri Queffélec (après Un Recteur de l'île de Sein) s'intéresse à nouveau à l'île de Sein en 1956. Passionné par la construction des phares de mer, il entreprend de raconter celle du phare d'Ar-Men, dans la Chaussée de Sein, entre 1867 et 1881. Il témoigne ainsi de son attachement à la petite île, qui lui a inspiré son roman le plus célèbre, et de ses qualités de narrateur, quand il s'agit de rendre par des mots l'héroïsme des hommes. Un siècle plus tard, il reste admiratif devant les ingénieurs et les ouvriers qui ont réussi à élever un phare de 35 m sur un rocher de 100 m².... L'écrivain se fait historien pour rappeler la précarité de l'existence des Iliens.
Le personnage central de Un feu s'allume sur la mer est le phare d'Ar-Men. Autour de lui s'organisent deux intrigues qui s'entrecroisent : l'une décrit les angoisses des pouvoirs publics quant à l'achèvement du phare, l'autre dépeint la vie quotidienne des Sénans. Entre les deux, le lien est fait par un jeune marin-pêcheur, Alain Le Gonidec, embarqué à bord de la Jeune Adèle commandée par le patron Matthieu Louarn. Quand Alain est sauvé par Pierre Guivarch, un maçon de la pointe du Raz, c'est tout l'antagonisme séculaire entre Sein et le Cap-Sizun qui s'écroule d'un coup.
Comme pour balayer les objections qui lui avaient été faites à propos des «sauvages» de son premier roman, Queffélec réhabilite complètement les Sénans. Ce ne sont pas des naufrageurs, mais tout le contraire, de courageux sauveteurs. Il rappellera dans Le phare l'acharnement dont ils ont fait preuve pour l'érection de la tour de mer (extrait de l'Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres.
Le phare de la Jument (ar Gazek-Coz en breton), « morceau de sucre piqué droit dans le gosier du Fromveur », est bel et bien le personnage principal du roman. A tout le moins l'épopée de son érection entre 1904 et 1911 : un ancien négociant, Charles-Eugène Potron, lègue 400.000 francs-or à l'Etat pour édifier un nouveau phare dans les parages d'Ouessant, sous condition de le construire sur une durée maximale de sept ans. Nous suivons donc les péripéties - et les hommes - qui jalonnent la jeunesse de la Jument lors de sa difficile mise en oeuvre, de sa construction, de ses oscillations anormalement fortes dans les tempêtes, enfin de la consolidation de ses fondations dans les années 1920-30.
Dans le même temps, un pêcheur molénais, Alain Creignou, fonde un foyer avec la fille d'un agriculteur ouessantin, Françoise Mescam. Alain Creignou est subjugué par la Jument. A bord du Sant Mikkaël, il initie son fils François, qui rêve de devenir gardien de phare. Il croit à un pouvoir quasi surnaturel de ces tours de mer qui revivent dès que tombe la nuit ou la brume...
Le phare s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition simple depuis 40 ans. Nul doute que sa lecture vous passionnera. La Lumière enchaînée (parution en 2016) poursuit l'aventure de la Jument. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Jacques Cassard, corsaire de Nantes
Marc Elder
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 10 Décembre 2015
- 9782824005942
Jacques Cassard est né à Nantes en 1679. Il perd son père alors qu'il est encore jeune. La famille étant sans ressources, il entre dans la marine à l'âge de 14 ans sur l'un des navires marchands appartenant à son oncle, le Dauphin de Cayenne. Devenu adulte, il commandera de nombreux navires de la flotte française, participant à des manoeuvres guerrières en Amérique en Sud, avant que Louis XIV n'ait vent de ses exploits et lui octroie le rang de lieutenant de frégate et la gratification financière qui va de pair. Devenu spécialiste de la guerre de course, Jacques Cassard est connu pour être un redoutable manoeuvrier. Le nombre et l'abondance de ses prises finissent par le rendre célèbre, autant que son respect des lois.
Le roi de France l'engage alors pour escorter des convois de marchandises provenant d'Afrique fréquemment harcelés par les Anglais. Jacques Cassard prend ensuite le commandement d'une escadre et multiplie les assauts contre les colonies anglaises, hollandaises et portugaises des Antilles, pillant et rançonnant les navires ennemis pendant de longs mois.
Il est promu capitaine de vaisseau en 1712. Mais, sur le butin considérable qu'il a ramené des Antilles, Jacques Cassard n'a pratiquement rien touché. Ses promotions, symboliques, lui permettent à peine de subsister. En 1736, Jacques Cassard va réclamer justice au Cardinal de Fleury, principal ministre du roi Louis XV, ainsi que les sommes qui lui étaient dues. Mais son caractère fier n'arrange en rien sa situation. Hors de lui, il insulte et bouscule le ministre. Déclaré fou, il est interné dans la forteresse de Ham dans la Somme, où il mourra après quatre ans de détention.
Préface de Jean André Le Gall.
Marc Elder (de son vrai nom Marcel Tendron), né à Nantes (1884-1933) ; il fut romancier, historien et, en son temps, conservateur du château des ducs de Bretagne à Nantes. -
Ils étaient six marins de Groix... et la tempête
Henri Queffélec
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 10 Juin 2015
- 9782824005324
Qui veut comprendre les îles du Ponant aujourd'hui ne peut faire l'impasse sur leur histoire et leur géographie si particulières. Les meilleurs témoignages littéraires sur la vie dans ces petits mondes insulaires entre 1850 et 1950 nous sont offerts par l'écrivain brestois Henri Queffélec (1910-1992). Ce grand connaisseur des « travailleurs de la mer » y situa en effet l'action de six de ses romans les plus célèbres. Il désirait faire revivre un des derniers temps forts de la marine à voile mais ce n'est que tardivement qu'il l'a abordé dans Ils étaient six marins de Groix... et la tempête, édité en 1979. Mais l'hommage rendu aux pêcheurs de thon est vibrant. Les « scènes de la vie groisillonne » décrivent la lutte entre la flotte des dundées et la terrible tempête d'équinoxe des 19 et 20 septembre 1930. A Groix, il y eut 6 navires coulés et 40 morts. Le grand centre d'armement pour la pêche au thon, qui fut doté de la première conserverie de France ne s'en remit jamais et les derniers dundées disparurent à la fin des années 1940...
Ils étaient six marins de Groix... et la tempête s'inscrit parmi les grands romans insulaires français du XXe siècle. Il n'était plus disponible en édition simple depuis sa première publication. Nul doute que sa lecture vous transportera dans le temps et dans l'espace, jusque dans cette île de Groix, si grande face aux tragédies marines.. - Avant-propos d'Eric Auphan, président de l'Association des Amis d'Henri Queffélec. -
Calendau / calendal
Frédéric Mistral
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 20 Mai 2014
- 9782824001166
Frédéric Mistral, principal artisan de la renaissance de la langue d'oc - du milieu du XIXe siècle jusqu'à la première guerre mondiale -, obtint, en 1904, le Prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son oeuvre en langue provençale.
Calendau, que Mistral mit sept années à écrire, parut pour la première fois en 1867 et valut au poète de Maillane d'être taxé de « séparatisme ».
En effet, Frédéric Mistral - avec le talent multiforme qu'on lui connaît mais qui surprend toujours quand on lit ou relit ses oeuvres - met en scène, au long des XII chants, la Provence elle-même et son histoire et sa civilisation spécifiques au travers des aventures du marin de Cassis - Calendal, amoureux de la princesse des Baux - l'Esterello - et de son irréductible ennemi, le comte Sévéran...
L'oeuvre est présentée en version bilingue provençal-français, dans sa graphie "mistralienne" d'origine, avec les précieuses notes de l'auteur (ainsi que la traduction en français, également due à Frederi Mistral). -
Jasmin ; dictionnaire intime
Jacques Clouché
- Editions des Régionalismes
- Radics
- 30 Mai 2014
- 9782824003542
Jadis « Littérature », voici le Poète gascon véritable « Patrimoine » tant sa place est forte dans « l'inconscient collectif& » des Agenais. Pour chaque commémoration, la sempiternelle question se pose à ceux qui l'aiment : « Connaissons-nous le Poète ? », et chaque fois en répondant oui, nous trahissons notre ignorance. Avec le « Jasmin Vrai » publié en 1998, nous avons tenté de combler quelques lacunes ; mais comme toujours en histoire, notre approche de l'Homme et de l'oeuvre s'enrichit en permanence de documents inédits nous le faisant aimer davantage ; mais leur nombre et la nature rendent difficile leur tri, donc leur mise en forme.
D'où l'idée d'un dictionnaire qui efface la chronologie et facilite l'approche en faisant passer « du coq à l'âne » sans altérer l'intérêt. Comme une cohabitation conduit inévitablement à une intimité n'interdisant pas la critique qui peut parfois, mais rarement, transparaître, le titre en était trouvé : « Dictionnaire intime de Jasmin ». Et le temps passant, et nous avec, le cent-cinquantième de la mort du « poète de bien », paraissait une des dernières occasions de repartir sur les traces de « notre Jasmin » en le faisant revivre parmi les siens, son peuple de fidèles, ses amis, ses territoires, ses convictions ou leur manque, le monde « grand ou petit » et ses hommes, « petits ou grands », tous à l'écoute d'une voix sincère et d'une poésie doublement riche d'une langue originale et de sentiments profonds. Sans doute nous sommes-nous laissés attendrir par quelques figures peu communes, des lieux, des comportements, et peut-être trop par notre « voisinage » dont le poète tirait fierté, mais dans un Agen recouvrant le territoire de notre « vieille » Province. Mais tout cela valait bien un Dictionnaire !
Jacques Clouché, fonctionnaire, poète, sportif, élu, est passionné d'histoire locale. Ainsi, après son incontournable Jasmin vrai, il vient de livrer un ouvrage sur La Franc-maçonnerie en Lot-et-Garonne (1759-1840). Jacques Clouché travaille toujours à l'élaboration d'un Dictionnaire politique et biographique du Lot-et-Garonne et met la dernière main à une Chronique de l'Athlétisme en Lot-et-Garonne-Les étés de l'amitié (1892-1950). -
Pleins feux sur l'estuaire
Jean-paul Videau
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 10 Mai 2016
- 9782824006383
C'est la guerre dans l'estuaire de la Gironde. Au grand dam de trois « Sang-bouillants » : Petit Jean, Moïse et Jacob qui vont donner bien du fil à retordre aux troupes allemandes d'occupation. Ils n'ont qu'entre dix et quatorze ans, mais plus que leurs aînés, ils n'acceptent que des étrangers se servent de leur estuaire pour faire la guerre.
Sur leur gabare, entre Pauillac, les deux rives de la Gironde et Bordeaux, vont se jouer leurs destins respectifs : Petit Jean, intrépide fils et petit-fils de gabarier ; Moïse, enfant maltraité aux sangs mêlés du Médoc et de Madagascar ; Jacob, camarade de classe et juif voué à une rafle certaine.
Entre souvenirs de guerre et fiction, l'auteur nous amène dans ce monde des marins de la Gironde qu'il connaît sur le bout des doigts, dans une aventure haute en couleurs, haletante et pleine de verve. Pour peu que l'on connaisse l-estuaire, ses caprices et ses cachettes, alors l'histoire de Petit Jean et de ses copains devient possible.
Dailleurs, certains lieux, personnages et évènements sont parfaitement authentiques.
Jean-Paul Videau est né sur un bateau, au large de l'Île Verte dans l'estuaire de la Gironde, c'est tout dire... quinze ans de vie sur les gabares et, à l'âge adulte, patron marinier... De ses innombrables souvenirs sont déjà nés une série de romans, recueils, poèmes et récits pour enfants. Alors rompez les amarres et rejoignez l'aventure sur la Gironde - nous sommes en pleine guerre, au début de ces sombres années 1940... -
Jean-des-Figues
Paul Arène, Francois de Marliave
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 10 Juillet 2017
- 9782824008035
Rédigé à Sisteron, en 1868, Jean-des-Figues est certainement le chef-d'oeuvre de jeunesse de Paul Arène, dédié à Alphonse Daudet, et où la vie de l'auteur se confond avec celle du héros.
Jean-des-Figues, ainsi surnommé parce qu'il se promène sur son âne avec des figues sèches en poche, c'est l'histoire d'un jeune Provençal qui abandonne son pays natal où il s'ennuie pour « monter » à Paris. Il va y essayer, deux ans durant, tous les ingrédients de ce qui caractérise la vie de bohème dans la capitale, en ce milieu de XIXe siècle. Mais, au final, il devra bien s'apercevoir que rien ne vaut la vie tranquille de Sisteron et de sa Provence...
Paul Arène (1843-1896), né à Sisteron, licencié en philosophie, maître d'études en lycée, il opte pour Paris, le journalisme et la littérature. Il y fréquente Alphonse Daudet et collaborera fortement à l'écriture des Lettres de mon Moulin. Il participe à la guerre de 1870 au grade de capitaine. Il publie, après 1870, nombre de pièces de théâtre, poésies et contes. On retiendra les oeuvres « provençales » passées quasi seules à la postérité et toujours appréciées depuis lors : La Chèvre d'Or, La Gueuse parfumée, les Contes de Provence, le Midi bouge, etc.
En 1932 paraît une édition de Jean-des-Figues, illustrée par François de Marliave en une soixantaine de planches en couleur : c'est celle-ci que nous proposons dans une nouvelle version entièrement recomposée et qui fait pendant à celle de La Chèvre d'or, illustrée par René Bénézech ou celle de Mireille/Mirèio par Jean Droit. -
Histoire des ducs de Bourgogne de la maison de Valois (1364-1482) Tome 4 ; Philippe le Bon (1432-1453)
Prosper de Barante
- Editions des Régionalismes
- Arremouludas
- 10 Août 2018
- 9782824008202
Ainsi que le dit Brantôme : « Je crois qu'il ne fut jamais quatre plus grands ducs les uns après les autres, comme furent ces quatre ducs de Bourgogne ». Le premier, Philippe-le-Hardi, commença à établir la puissance bourguignonne et gouverna la France durant plus de vingt ans. Le second, Jean-sans-Peur, pour conserver sur le royaume le pouvoir qu'avait eu son père, commit un des crimes les plus éclatants de l'histoire moderne; par là il forma de sanglantes factions et alluma une guerre civile, la plus cruelle peut-être qui ait jamais souillé notre sol. Succombant sous un crime semblable, sa mort livra la France aux Anglais. Philippe-le-Bon, son successeur, se vit l'arbitre entre la France et l'Angleterre ; le sort de la monarchie sembla dépendre de lui. Son règne, long et prospère, s'est signalé par le faste et la majesté dont commença à s'investir le pouvoir souverain, et par la perte des libertés de la Flandre, de ce pays jusqu'alors le plus riche et le plus libre de l'Europe. Enfin le règne de Charles-le-Téméraire offre le spectacle continuel de sa lutte avec Louis XI, le triomphe de l'habileté sur la violence, le commencement d'une politique plus éclairée, et l'ambition mieux conseillée des princes, qui, devenus maîtres absolus de leurs sujets, font tourner au profit de leurs desseins les progrès nouveaux de la civilisation et du bon ordre. C'était un avantage que de rattacher de la sorte le récit de chaque époque à un grand personnage ; l'intérêt en devient plus direct et plus vif ; les événements se classent mieux ; c'est comme un fil conducteur qui guide à travers la foule confuse des faits... (extrait de la Préface, éd. de 1860).
La présente réédition se base sur l'édition de 1860.
Amable-Guillaume-Prosper Brugière, ba-ron de Barante né à Riom (1782-1866), préfet sous le Ier Empire, pair de France sous la Restauration ; ses idées libérales le font écarter de la vie politique et l'amène à se consacrer à ses études historiques. Il publie la première édition de l'Histoire des Ducs de Bourgogne (1824-1826) qui lui vaut d'entrer à l'Académie Française. Après la Révolution de 1830, il sera nommé ambassadeur en Piémont-Sardaigne, puis en Russie jusqu'en 1848. -
Au pays des brûleurs de loup ; contes & légendes du Dauphiné
Paul Berret
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 7 Octobre 2014
- 9782824002439
S'il fut un spécialiste de l'oeuvre de Victor Hugo, Paul Berret (1861- 1943) n'en oublia pas pour autant son pays natal dauphinois.
Il publia ce Au pays des brûleurs de loups en 1904, lequel connut, tout au long de la première moitié du XXe siècle, un succès constant.
Alors laissez vous entraîner dans ces contes et légendes qui, d'une façon ou d'une autre, vous amènerons dans le passé du Dauphiné, proche ou lointain :
De l'affaire tragi-gastronomique du fameux repas de Saint-Marcellin lors des guerres de Religion à l'évocation légendaire de la première Dauphine, ou de la fameuse graille, cet oiseau maléfique qui fit, même mort, tant d'ombrage à la notoriété de M. de Saint-André, intendant du Dauphiné, aux amours impossibles de Djem, frère du Sultan, et de Philippine de Sassenage : entrez dans la ronde des contes et des légendes !... -
Voyage aux Pyrénées
Hippolyte Taine, Gustave Doré
- Editions des Régionalismes
- 20 Juillet 2019
- 9782824008295
« Voici un voyage aux Pyrénées ; j'y suis allé ; c'est un mérite : bien des gens en ont écrit, et de plus longs, de leur cabinet. Mais j'ai des torts graves, et qui me rabaissent fort. Je n'ai gravi le premier aucune montagne inaccessible ; je ne me suis cassé ni jambes ni bras ; je n'ai point été mangé par les ours ; je n'ai sauvé aucune jeune Anglaise emportée par le Gave ; je n'en ai épousé aucune ; je n'ai assisté à aucun duel ; je n'ai vu aucune tragédie de brigands ou de contrebandiers. Je me suis promené beaucoup ; j'ai causé un peu ; je raconte les plaisirs de mes oreilles et de mes yeux. Qu'est-ce qu'un homme qui revient de voyage avec tous ses membres, et qui l'avoue ?.. » (extrait de la Préface, édition de 1860).
En 1854 Hippolyte Taine, jeune professeur de philosophie de 26 ans, part pour deux mois prendre les eaux aux Pyrénées, comme la mode en est lancée depuis quelques décennies. C'est son premier grand voyage : il va successivement découvrir Bordeaux, les Landes, Bayonne et le Pays basque ; puis le Béarn : Ossau, la Bigorre : Luz et Bagnères, enfin Luchon et retour par Toulouse. Tout cela dans un style enlevé, tour à tour écrivant en voyageur perspicace et moqueur, ou en historien régionaliste de belle érudition. Un ouvrage majeur du XIXe siècle, ancêtre de tous les guides de voyage, mais en bien plus passionnant !
Hippolyte Adolphe Taine (1828-1893), né à Vouziers (Ardennes), philosophe et historien ; il devient célèbre du jour au lendemain avec son Voyage aux Pyrénées. On lui doit nombre d'ouvrages historiques et philosophiques, notamment le monumental Les Origines de la France contemporaine.
Voici une nouvelle édition entièrement recomposée et accompagnée des gravures de Gustave Doré de l'édition de 1860. -
Les bonnets rouges
Charles Le Goffic
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 31 Octobre 2013
- 9782824001500
En 1675, une partie importante de la Basse-Bretagne se révolte contre les nouveaux impôts décrétés par le ministre Colbert et le roi Louis XIV pour faire face aux ruineuses guerres que mène le Roi de France.
L'administration royale ne s'embarasse pas de faire enregistrer ces nouvelles taxes - en particulier sur le papier timbré, le tabac, la vaisselle d'étain - par le Parlement de Bretagne ce qui amène à une nouvelle Fronde paysanne. Et quelque 100 ans avant la Révolution, les insurgés adoptent le bonnet phrigien rouge d'où leur vient leur surnom de Bonnets Rouges.
Charles Le Goffic s'empare du sujet, en 1905, pour en faire un roman historique dans lequel se retrouvent les thèmes Bretagne, Etat français, religion, autonomisme, séparatisme, centralisation... Lesquels font écho à l'actualité de ce début de XXe siècle avec la séparation de l'Eglise et de l'Etat, l'interdiction de l'enseignement du catéchisme en breton ou la récente création de l'Union Régionaliste Bretonne...
Voilà en tous les cas, un des épisodes importants de la prise de conscience de l'altérité bretonne mis en scène dans un passionnant roman historique au style toujours incomparable de l'auteur de l'Âme bretonne.
Connu et reconnu pour ces recueils de contes traditionnels et de romans régionalistes, Charles Le Goffic (1863-1932) a su prouver un incomparable talent de « metteur en scène » de la Bretagne éternelle.
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Penser globalement, agir localement ; chroniques journalistiques
Jacques Ellul
- Editions des Régionalismes
- 2 Mars 2006
- 9782846183109
Jacques Ellul est né en 1912 à Bordeaux où il enseigne à la faculté de droit et à l´Institut d´Etudes Politiques de 1944 à 1980. Ses cours sur le Marxisme, l´Histoire des Institutions de l´Antiquité à nos jours, la Propagande et la sociologie de la société technicienne ont laissé leur empreinte sur bon nombre d´étudiants qui gardèrent de lui un souvenir ému et reconnaissant.
Historien et sociologue mais aussi théologien, il analyse avec passion et lucidité les phénomènes les plus complexes de notre société dans un langage volontairement simple et compréhensible.
Précurseur, avec son ami Bernard Charbonneau, du mouvement écologique et initiateur des associations locales de défense de l´environnement en Aquitaine, Jacques Ellul inventa, dans les années 1930, la formule : « Penser globalement, agir localement ». Formule qui fit recette au point d´en devenir le slogan de l´association altermondialiste : ATTAC. On se doit, d´ailleurs, de rappeler, à toutes fins utiles, qu´à l´aube de l´écologie politique en France, l´auteur préconisait une écologie non-politique...
Le présent ouvrage rassemble les articles parus dans les quotidiens Sud-Ouest et Ouest-France, écrits entre 1953 et 1994 et réunis par sa fille Dominique North-Ellul. Le témoignage de J.-C. Guil-lebaud (écrivain et journaliste qui débuta à Sud-Ouest) et la préface d´E. Jurié (auteur d´un mémoire de maîtrise sur J. Ellul et le protestantisme) viennent éclairer utilement l´oeuvre journalistique d´Ellul. Laquelle, malgré le temps, demeure d´une étonnante et brûlante actualité...
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Memòris e racòntes
Frédéric Mistral
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 10 Avril 2016
- 9782824006338
Paru en 1906, Memòris e racòntes retrace la vie de l'enfant de Maillane - et prix Nobel de littérature - qui était alors âgé de soixante-quinze ans.
Au terme de sa vie, Frédéric Mistral, pour remémorer et illustrer la Provence de sa jeunesse, et léguer au monde à venir son image immortelle, raconte ses souvenirs les plus chers et les plus intimes.
La figure lumineuse de sa mère, les traits austères de son père - le maître du «Mas du Juge» -, tous ceux qui ont entouré son enfance, les récits des épisodes de la vie familiale, l'évocation des antiques maisons aux décors immuables, ressuscitent, pour le bonheur du lecteur, les douces heures enfuies de la Provence éternelle.
C'est aussi pour le lecteur occitanophone l'intérêt de lire Mistral dans sa langue provençale de tous les jours. Une opportunité que l'on ne trouve que dans ce texte et dans les Còntes provençaus.
Une mise stricte en graphie occitane permet également à tous les lecteurs de langue d'oc - des Alpes aux Pyrénées, comme la définissait Frédéric Mistral lui-même - de pouvoir enfin apprécier au mieux la prose du maître de Maillane.
Frédéric Mistral (1830-1914), né et mort à Maillane (Bouches-du-Rhône), est l'infatigable artisan de la renaissance de la langue d'oc - à partir du milieu du XIXe siècle, en co-fondant le Félibrige en 1854 et en publiant un monumental dictionnaire des parlers d'oc, Lou Tresor dóu Felibrige. Mais c'est son oeuvre littéraire (couronnée par un Prix Nobel, en 1904) qui donnera - huit siècles après les premiers Troubadours d'oc - ses véritables lettres de noblesse à l'occitan, dans sa variante provençale. -
Mimologismes d'animaux de la tradition orale gasconne
Patrick Lavaud
- Editions des Régionalismes
- 15 Février 2015
- 9782824005102
Ce premier volume de Mémoires de Gascogne est consacré aux mimologismes d'animaux, textes de la tradition orale gasconne, qui font parler les animaux dans la langue des hommes et qui sont, dans le même temps, des imitations de la voix animale.
Particulièrement nombreux en gascon, ils témoignent de la créativité populaire et illustrent la relation intime et sensible que l'homme entretient avec son milieu.
Patrick Lavaud a collecté, dans les années 1980, de nombreux textes de la tradition orale gasconne. Il vit aujourd'hui à Uzeste en Bazadais. -
Tiuvrailles ; semailles, poèmes bilingues poitevin / francais
Eric Nowak
- Editions des Régionalismes
- 7 Novembre 2014
- 9782824002460
Eric Nowak nous présente ici un recueil de poèmes engagés, prenant position pour le droit à la différence, tant pour les cultures régionales que pour les cultures d'ailleurs. Pour le droit à la liberté aussi, à la libre circulation des hommes et des idées. Et aussi pour l'amour, toujours...
Poèmes écrits en poitevin, ces textes, comme ceux de ses précédents recueils « A Ras » (1993) et « Rimajhes de fanes » (2010), prennent résolument la voie d'une littérature d'expression poitevine qui parle au présent de thèmes d'aujourd'hui, voir intemporels... en même temps qu'elle s'ouvre au monde et à l'altérité.
Ils témoignent d'un refus d'enfermement de la culture régionale dans le passéisme bien-pensant du folklorisme... Ils montrent une volonté d'inscription de notre langue régionale poitevine-saintongeaise dans le monde d'aujourd'hui et ses luttes.
En fin d'ouvrage, dix de ces poèmes sont adaptés par Jacques Braud pour une mise en chanson, avec les partitions établies par Claude Ribouillaud. Trois préfaces par Jean-François Migaud, Ulysse Dubois et Michel Gautier, auteurs d'expression poitevine respectivement de Charente, Deux-Sèvres, et Vendée et une postface par Pierre Bonnaud ancien professeur de l'université de Clermont-Ferrand complètent l'ouvrage.
Éric NOWAK, est né en 1964 en Poitou (Civraisien). Il habite en Gironde saintongeaise depuis 1993. Il milite pour la défense et la promotion, dans le respect de leurs différences, des parlers d'entre Loire et Gironde, formant une langue à la fois unitaire et plurielle. -
O faut bin rigoler in p'tit !
Georges Chapouthier, Ludovic Nadeau
- Editions des Régionalismes
- 5 Décembre 2013
- 9782824002019
Dans cet ouvrage, on retrouve des blagues qu'on a le plaisir de voir ici transposées en saintongeais: La boune manière de vère les chouses, Ine jhène mariée, A l'houpitau, Les deus émis qui vendiant des gorets, In' énarque en Saintonjhe, Les heut' et les mojhètes...
Georges Chapouthier, né en 1945 à Libourne (nord-Gironde), est originaire du sud-est de la Charente-Maritime (de La Clotte, canton de Saint-Aigulin), en limite du Pays Gabaye de Gironde saintongeaise.Il fonde, en 1999, le prix Carquelin Chapouthier récompensant de jeunes écrivains d'expression saintongeaise. Il est par ailleurs docteur en biologie et en philosophie, directeur de recherche au CNRS, et a publié de nombreux ouvrages sur le cerveau et sur les animaux.
Les illustrations humoristiques sont de Ludovic Nadeau, originaire de l'île d'Oléron, lui-même auteur de deux « BD » en saintongeais (Le Blues dau Galop' Chenaux et Galop' Chenaux: mais y'zen dizant!..), et peintre professionnel tenant atelier-galerie dans l'île.
Préface de Jean-Claude Beaulieu, député, conseiller général, vice-président du conseil général de Charente-Maritime.
En fin d'ouvrage, Eric Nowak propose une petite étude sur la langue de l'auteur, et la resitue dans l'ensemble poitevin et saintongeais. -
Mireille Mirèio ; édition illustrée 1914-2014
Frédéric Mistral
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 25 Septembre 2014
- 9782824004150
Mirèio (Mireille), poème « provençal » en douze chants, dédié à Lamartine, est composé en 1859. Mirèio est bien la pièce maîtresse de l'oeuvre littéraire de Frédéric Mistral.
En vers et en provençal, c'est la Provence que Mistral met en scène pour la première fois, la Provence, son histoire, ses moeurs, ses traditions, ses hommes et ses femmes. Se référant peut-être à un amour contrarié de jeunesse, il nous conte, avec un talent et dans une langue superbe, les amours de deux jeunes gens - Mirèio et Vincèn - que leurs conditions sociales respectives vont contrarier tragiquement.
La présente édition reprend les 43 illustrations - si proches de la Provence mythifiée par Mistral - de Jean Droit, parues initialement dans l'édition en français de H. Piazza en 1923. Destiné plus particulièrement à un public francophone, le texte principal est la traduction en français faite par Mistral lui-même, le texte provençal d'origine.
Frédéric Mistral (1830-1914), né et mort à Maillane (Bouches-du-Rhône), est l'infatigable artisan de la renaissance de la langue d'oc - à partir du milieu du XIXe siècle, en co-fondant le Félibrige en 1854 et en publiant un monumental dictionnaire des parlers d'oc, Lou Tresor dóu Felibrige. Mais c'est son oeuvre littéraire (couronnée par un Prix Nobel, en 1904) qui donnera - huit siècles après les premiers Troubadours d'oc - ses véritables lettres de noblesse à l'occitan, dans sa variante provençale.
Cent ans après la mort du poète de Maillane, son chef-d'oeuvre est proposé dans une version bilingue, français-provençal, qui permettra, à tous ceux qui ne maîtrisent pas - ou trop peu - l'occitan, de découvrir et d'apprécier toute la beauté tragique de l'histoire de Mireille/Mirèio et de Vincent/Vincèn... -
Le reve caraïbe
Jean Castets
- Editions des Régionalismes
- Au Viu Leupard
- 1 Décembre 2007
- 9782846185219
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Les Vikings ; de la Charente à l'assaut de l'Aquitaine
Jean Renaud
- Editions des Régionalismes
- Radics
- 10 Juin 2015
- 9782824005607
On n'a guère l'habitude d'associer le quart sud-ouest de la France aux Vikings, sinon dans quelques élucubrations historico-fantaisistes... Pourtant ce furent les îles de la côte atlantique qui subirent leurs toutes premières incursions, en 799.
A partir de leurs bases, notamment sur la Charente, les Vikings déferlent sur l'Aquitaine du IXe siècle, alors en proie à une des guerres meurtrières qui, longtemps, opposèrent Francs et Aquitains.
Jean Renaud, professeur à l'Université de Caen et spécialiste des Vikings, s'appuie sur de nombreuses sources écrites du Moyen Age pour entraîner le lecteur sur les traces de ces hommes du Nord venus à l'assaut de la riche Aquitaine.