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La caméra subtile et joueuse de Charles Castella suit l'auteur de Comme un roman dans les classes où il ne cesse d'encourager les élèves et sur les territoires secrets de sa création : de la rivière de son enfance jusqu'au plateau du Vercors où il écrit, en passant par son Est parisien, décor de la si fameuse saga des Malaussène. En ombre et lumière, Charles Castella révèle un Pennac paradoxal, convivial et solitaire, tout en force, rire, doute et rêverie. Cette " métamorphose du crabe " dessine la vraie nature romanesque de l'écrivain.
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La première rencontre d'Elizabeth Bennet avec M. Darcy se passe on ne peut plus mal : elle le juge hautain et désagréable, il la trouve provinciale... Pourtant le destin s'acharne à réunir les deux jeunes gens et, de quiproquos en malentendus, leurs préjugés laissent place à un amour passionné...
Magnifique reconstitution de l'Angleterre rurale du XVIIIe siècle, le film de Joe Wright étonne par la modernité de son propos. Keira Knightley prête son charme et sa vivacité à Elizabeth, tandis que Matthew MacFayden incarne un Darcy irrésistible de morgue
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"Le hibou et la baleine sont pour moi des amis tutélaires qui remontent à l'Arche de Noé. Vous me direz que la baleine n'était pas dans l'Arche, c'est vrai; elle batifolait autour avec cette anxiété maternelle des mammifères marins qui depuis toujours nous portent et témoignent une affection à laquelle nous ne comprenons goutte parce que nous sommes si cons. Quant au hibou, toujours perché sur la barre du gouvernail, son hululement faisait office de sirène et signalait les sommets à fleur d'eau ou les grosses souches à la dérive. Quatre mille ans ont bien pu passer, jamais aujourd'hui je n'entends son cri sans nostalgie et gratitude." NICOLAS BOUVIER a toujours souhaité éditer un album de textes et d'illustrations, comme un livre d'enfant, où il ferait découvrir les images qui l'ont accompagné dans son oeuvre. Le voici. Il révèle avec humour son besoin de totems, aussi fort que celui d'un chasseur magdalénien, et sa longue activité d'iconographe.
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Si le théâtre s'étudie à l'école, quelle meilleure école que le théâtre dans une des plus grandes pièces du répertoire. Le théâtre se vit plus qu'il ne se lit. Le Cid, une « tragi-comédie » où douze personnages s'affrontent sur les thèmes de l'héroïsme, de la morale et de l'honneur. Du brillant et de l'esprit, de réplique en réplique. De la tension dans les sentiments, de la verve, de la musique grâce à un alexandrin si bien sculpté que chaque vers est un joyau, une vitrine de notre langue française. Mise en scène : Alain Carré (Film DVD - Réf. AST009)
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COLLECTOR - Le BEST SELLER d'Olivier de Kersauson avec, en bonus, le DVD Olivier de Kersauson : 20.000 lieux sous les mers, un reportage de 52 minutes diffusé sur France 5 dans le cadre de l'émission "Empreintes" le 21 novembre 2008.
" Prendre la mer, c'est tout sauf une fuite, c'est au contraire une discipline et une contrainte. Décider d'aller chevaucher les vagues, c'est une conquête et, pour conquérir, il faut partir. C'est l'extraordinaire tentation de l'immensité. La mer, c'est le coeur du monde. Vouloir visiter les océans, c'est aller se frotter aux couleurs de l'absolu. Il m'a toujours semblé indécent de ne pas aller voir partout dans le monde. Il me fallait partir sur tous les océans, découvrir tous les ports... Pour moi, c'est vital : puisqu'on est dans le monde, il faut le courir. " Partant du principe que l'homme libre part pour apprendre et revient pour rendre compte, Olivier de Kersauson a décidé de raconter sa géographie maritime. Il fait le portrait de ses mers comme il pourrait dresser le portrait d'une femme. Il nous révèle, surtout, son destin singulier de skipper d'exception. Pour la première fois peut-être, dans Ocean's Songs, il se dévoile. -
Le matelot Querelle, son frère Robert, le petit Gil Turko, Madame Lysiane, patronne de La Féria, Nono le tenancier, l'inspecteur Mario, tous les protagonistes du drame naissent pour Jean Genet du brouillard de Brest, du soleil qui dore faiblement ses façades, et de la mer semblable au mouvement intérieur très singulier qui anime l'écrivain. «L'idée de meurtre évoque souvent l'idée de mer, de marins. Mer et marins ne se présentent pas alors avec la précision d'une image, le meurtre plutôt fait en nous l'émotion déferler par vagues.» Réédité en tirage limité, le roman de Jean Genet est ici accompagné du DVD du film de Rainer Werner Fassbinder. Le chef de file du nouveau cinéma allemand compose un univers halluciné et dérangeant dans un Brest de bars et de bordels, pour une adaptation magistrale qui sera son dernier film.
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Les mains fertiles ; 50 poètes en langue des signes
Collectif
- Bruno Doucey
- Tissages
- 3 Septembre 2015
- 9782362290886
De prime abord, Les Mains fertiles se présente comme une anthologie des poésies du monde puisque 50 poètes venus de tous les horizons constituent la mosaïque de ce livre voué à la polyphonie des cultures et des voix. Mais ce livre est rendu exceptionnel par la présence d'un DVD qui donne à voir une traduction des poèmes en langue des signes.
Qu'ils viennent de France ou d'Afrique, des Balkans ou de Moyen-Orient, les poètes se trouvent reliés par une interprétation gestuelle que lecteurs et spectateurs percevront comme un acte poétique en soi. Les captations, réalisées en studio ou lors de grands festival de poésie, restituent l'expressivité des textes. Elles sont aussi le seul mode de conservation et de transmission d'une langue qui ne s'adresse pas seulement au public atteint de surdité.
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Territoire du papillon ; onze nouvelles qui se glissent dans la vie des autres
Dominique Sampiero
- Alphabet De L'Espace
- 11 Janvier 2010
- 9782917145043
Onze nouvelles comme onze feuilles d´un livre d´automne, Dominique Sampiero nous emmène dans le noir et blanc d´une fête de village, dans un train avec sa fille ou avec son père et aux côtés d´une femme en larmes qu´il regarde, fasciné, impuissant. Il nou
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Du régal pour les vautours
Claude Régy
- Solitaires Intempestifs
- Livres-dvd
- 25 Août 2016
- 9782846814751
La lumière et le silence sont aussi des matériaux dont on ne se lasse pas. Enfin, moi, je ne m'en lasse pas. Je ne me lasse pas d'écouter le silence et je ne me lasse pas des jeux de lumières.
Je pense que travailler c'est quelquefois ne rien faire.
C'est quelquefois regarder la lumière du jour ou regarder la lumière quand le jour baisse ou au moment du lever du jour ou, au contraire, dans un moment très étale de la matinée ou de l'après-midi.
Se laisser faire par toutes ces choses qui s'impriment en nous.
On croit qu'on ne travaille pas mais « ça » travaille pendant tout ce temps, ça travaille en nous.
Inclus dans ce volume un film d'Alexandre Barry, Du régal pour les vautours, qui nous entraîne dans une dérive au coeur du travail, de la vie de Claude Régy. Les yeux ouverts dans la nuit, des visions surgissent. Lieux, visages, souvenirs et réminiscences remontent à la surface comme des fragments de miroirs superposés. À Paris, au Japon, en Corée, en Norvège, Claude Régy partage les lueurs entrevues lors de son long voyage. Une aventure en zones inexplorées commencée il y a plus de soixante ans.
Du régal pour les vautours, un film d'Alexandre Barry produit par Michel David.
Durée : 67 min. - 16/9 stéréo - version française / sous-titres anglais © Zeugma Films 2016 En bonus : Ne vous inquiétez pas il va faire nuit, un film d'Alexandre Barry.
Durée 8 min. - 16/9 stéréo - versions française / sous-titres anglais © Simer / JKL 2016 Du Régal pour les vautours sera projeté en avant-première au Forum des Images le 03 octobre 2016 et au théâtre Nanterre-Amandiers le 08 octobre 2016, dans le cadre du Festival d'Automne de Paris 2016, avant une rencontre avec le réalisateur Alexandre Barry et Claude Régy.
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Voici une petite sensation: le premier DVD d'une pièce de Pina Bausch.
Kontakthof,pièce "mythique", a été, en 2001, mise en scène avec des dames et des messieurs ayant un certain âge, ni acteurs ni danseurs, mais disposant d'un trésor d'expériences.
Deux plans interfèrent pendant toute la pièce: les relations entre hommes et femmes, et la nécessité de se montrer à un public. Le Kontakthof ("cour de contact") est l'endroit où les prostituées attendent leurs clients. Le théâtre est la forme sublimée d'un processus similaire.
La scène consiste en un espace surélévé, gris, style 1900, érigé en salle de danse avec une estrade et un piano, comme une scène sur la scène. Rolf Borzik, le créateur de la scénographie et des costumes, a réalisé ici l'une de ses grandes oeuvres, typiques d'une série de spectacles qui ont fondé la renommée mondiale de la troupe.
L'aspect "Variétés" de la pièce est souligné dans la musique: les chansons des années 20 et 30, avec leur mélodie nostalgique, sur la brèche entre joie et désespoir, emporte danseurs et spectateurs comme en un souffle.
Lors de la première, en 1978, la pièce fut bien sûr interprétée par les danseuses et danseurs de la troupe de Pina Bausch. Mais le désir de la chorégraphe de voir un jour la pièce interprétée par des danseurs plus âgés était déjà là.
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Walzer - « valse » en français - quel titre envoûtant ! Et à première vue, on se sent à l'aise chez Pina Bausch.
On dort, on rêve, jusqu'à ce que quelqu'un s'éveille, heureusement assez tôt, pour éteindre un feu qui couve. Peu importe, la fête continue. Bien que les invités soient un peu bizarres. Ils bougent comme s'ils étaient inconscients et pourtant sûrs d'eux comme des noctambules. Ils portent une charge : le fardeau de leur vie.
Le moment arrive où la première commence à parler, Mechthild Grossmann, par terre et un verre de vin à la main. Mais il y a d'autres femmes, surtout des femmes. Les solos inoubliables de Meryl Tankard, Jo Ann Endicott ou encore Nazareth Panadero. Ça, c'est la grande Pina Bausch qui dans les années 1970 et 1980 réunissait autour d'elle une bande de danseurs révolutionnaires. Inoubliable, inégalable. Où chaque danseur et chaque danseuse fut un interprète hors pair et un personnage, qui pouvait remplir sans peine toute une scène vide.
Walzer est un film de 55 minutes issu d'une pièce qui dure plus de trois heures et dont la première a eu lieu en 1982 au Théâtre Carré d'Amsterdam. L'extrait a été choisi par Pina Bausch et c'est encore elle qui a supervisé l'enregistrement et le montage.
S'il existe un moyen de conserver l'esprit d'un spectacle vivant, on peut le contempler ici.
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Le titre du film paraît biblique, un peu provocant. Une femme, des femmes, un homme, des hommes. Qui ne sont peut-être qu'un et se manifestant sous plusieurs apparences. Des enfants aussi et, bien sûr, des passions. La danse en fait partie. Autant de marques pour jalonner le parcours. Justement, un parcours peu habituel à l'intérieur de la ville et dans les paysages autour de Wuppertal, où la chorégraphe habita et travailla pendant presque quarante ans.
Un portrait ne raconte pas une histoire. On peut seulement deviner la biographie de celui ou de celle qui est portraituré. Même quand il s'étale dans le temps - ce qui est ici le cas - une histoire se dégage à peine. Au lieu de cela le film creuse dans la profondeur des sensations, des atmosphères jamais vues et entendues.
C'est aussi un film sur les saisons. Les feuilles en automne. La neige en hiver. L'herbe au printemps. Sur des arbres qui portent des numéros. Sur des eaux vives et des fruits étranges. Il y a un désir criant dans ce film, le besoin d'être aimé, la peur de la fin.
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Il y a des surprises qui ressemblent à des miracles. Avant de tourner son film La Plainte de l'impératrice, Pina Bausch s'est pliée à un exercice. Elle a dû montrer aux coproducteurs des chaînes de télévision, qu'elle était capable de faire un film sans scénario. Sa méthode était incompatible avec les méthodes traditionnelles du cinéma. Ainsi, un film est né, un film qui documente les répétitions d'une de ses pièces portant le titre (intraduisible) Ahnen. Et ce film montre un ensemble de danseuses hors pair. En attendant, en cherchant et créant. Un document unique. En fait il y a ici vraiment de quoi crier au miracle.
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Ce volume ne contient que la première partie de Mayorquinas, intitulée «Présentation de l'île»
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The people speak ; des voix rebelles
Collectif
- Les Mutins De Pangee
- Memoire Populaire
- 22 Septembre 2015
- 3770001117171
Autour du livre de Howard Zinn Une histoire populaire américaine, les plus grands acteurs hollywoodiens et les grandes stars de la chanson prêtent leurs voix aux rebelles de l'histoire américaine qui luttèrent pour les changements sociaux.
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En 2009, j'ai commencé à travailler à l'écriture d'un scénario qui prenait pour point de départ la réapparition d'une jeune fille disparue dix ans plus tôt. Le scénario ne verra jamais le jour. Entre le renoncement à son écriture et le film que nous avons réalisé avec Othello Vilgard, Tout mon amour a connu de nombreuses transformations : un scénario, une pièce de théâtre et, par un étrange détour, un film.
Ce livre, Visages d'un récit, est l'histoire de ces multiples variations autour d'une fiction, comme une sorte de carnet de voyages écrit à posteriori pour tenter de comprendre le processus à l'oeuvre dans ces glissements d'une forme à l'autre. L. M.
Cet ouvrage contient également un entretien entre Laurent Mauvignier et Othello Vilgard ainsi que le DVD du film Tout mon amour.
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Jeunes filles en uniforme avec le DVD du film (1931)
Christa Winsloe
- Erosonyx
- Images
- 4 Juin 2022
- 9782918444558
Jeunes filles en uniforme, pièce d'abord intitulée Hier et aujourd'hui, est un drame lesbien. La pièce (1930) conte la passion qui naît entre une élève et une enseignante dans un pensionnat de jeunes filles soumis à une discipline de fer. Christa Winsloe y critique le militarisme prussien de l'entre-deux-guerres et une éducation destinant les jeunes filles à devenir des mères de soldats.
La pièce eut tant de succès qu'elle fut adaptée au cinéma dès l'année suivante par Leontine Sagan. La pièce et le film, avec les sous-titres de Colette, rencontrèrent aussi un grand succès en France en 1932. L'Allemagne nazie interdit vite les deux oeuvres.
Le film est ici proposé sur support DVD pour la première fois en France, en version originale, sous-titré par Colette avec l'autorisation de ses ayants-droit. Il a été édité sur le même support en 2021, avec sous-titres anglais seulement, par le British Film Institute.
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Comment j'écris ? et autres textes ; Valletti‚ travail en cours, un film de Laurent Perrin
Serge Valletti
- Solitaires Intempestifs
- Livres-dvd
- 8 Février 2011
- 9782846812924
Au siècle dernier, vers le début de la décennie 90, j'avais alors presque terminé mes quarante premières années et ma principale activité jusque-là avait été de participer modestement à l'aventure théâtrale française. J'étais à la tête d'une vingtaine de pièces de théâtre. Je tournais un peu en rond dans ce qu'il est convenu d'appeler l'inspiration. Pourquoi écrire une pièce de plus ? Que dire ? À qui ?
Reprenant des articles publiés autour de ces questions, le présent volume dresse non seulement un portrait de l'un des plus importants écrivains de théâtre français de notre époque mais pose aussi - avec humour - les conditions et nécessités de l'écriture théâtrale.
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Jean-Luc Lagarce se fait vidéaste et nous propose de le suivre dans son quotidien de créateur, d'homme aussi. L'oeuvre naît, explique Lagarce dans le texte qui ébauche son projet, du désir de revenir sur les jours qui ont suivi l'annonce de sa maladie. « Je suis allé boire un café comme je le ferais en d'autres circonstances et pour d'autres événements, mais, et c'est de cet instant-là que cela date, je regardai le Monde et ses habitants autrement. » Ses créations vidéo témoignent du regard que l'auteur pose alors sur sa vie, et la vie alentour.
Outre la version préliminaire du projet, l'ouvrage propose le texte qui est la trame de Journal 1, ainsi qu'un entretien dans lequel il revient sur sa démarche et sur la réception du film.
Inclus dans ce volume, un DVD des deux films suivants :
Journal 1 (1992) 51 mn S'inspirant de la forme littéraire du journal, Jean-Luc Lagarce utilise la vidéo pour faire se confronter l'écrit, l'image et la voix, matières premières du récit au jour le jour de deux années de sa vie.
Portrait (1993) 1 mn Une vie complète défile devant nous. À partir de photos personnelles, Jean-Luc Lagarce relève le pari fou de dresser son autoportrait en une minute. Il sera lauréat du festival du film court de São Paulo.
Texte‚ image et réalisation : Jean-Luc Lagarce Montage : Patrick Zanoli Palette graphique : Lionel Bole Composition sonore : Gilles Marchési Production exécutive : Pierre Bongiovanni Direction de production : Catherine Derosier‚ assistée de Yasmina Desmoly Coproduction : Centre international de création vidéo Montbéliard-Belfort / Jean-Luc Lagarce © 2007, Les Solitaires Intempestifs, Editions
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Parce que tout à l'heure !!! quand je suis passé devant, il y était !!!
J'aurais vu si ça manquait !!! J'aurais vu ! Mais il y était... y avait pas cette niche, ce manque plus clair dans la falaise. C'était tout intègre.
Et où est-il passé ? Bon... hé ben... il a dû tomber !
Il est tombé ! J'ai tourné le dos... il est tombé.
Y a pas vingt minutes je suis passé là-d'ssous... hein !
Il s'est décroché : Paf !!! Il est tombé !! Paf !!!
Bon ben... c'est bien, c'est bien le... la preuve que ça tombe, hein ?
Que ça tombe, que ça demande qu'à tomber.
Que c'est en train de tomber et que, d'un instant à l'autre, euh... ça sera tombé !
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écritures croisées ; parcours raisonné dans les littératures du monde
Annie Terrier, Guy Astic, Liliane Dutrait
- Rouge Profond
- Debords
- 7 Juin 2011
- 9782915083392
L'ouvrage rassemble les meilleurs moments des rencontres avec les écrivains réalisées durant vingt-cinq ans par les Écritures croisées à Aix-en-Provence. L'accent est mis sur la création littéraire franchissant les lignes, explorant les zones de transfert, d'échanges, de tensions, dépassant les clivages linguistes, politiques, nationaux, imaginaires, etc. Les auteurs sont issus de cultures et de traditions différentes, connaissent ou ont connu une notoriété importante. S'échangeront et dialogueront ainsi, dans le livre orchestré en chapitres transversaux, les propos de : Russell Banks, André Brink, John M. Coetzee, Jean Echenoz, Edouard Glissant, Amitav Ghosh, Günter Grass, Ismail Kadaré, Mario Vargas Llosa, Jacques Lacarrière, Toni Morrison, V.S. Naipaul, Kenzaburo Ôé, Michael Ondaatje, Octavio Paz, Philip Roth, Salman Rushdie, Moacyr Scliar, Jorge Semprun, Luis Sepúlveda, Wole Soyinka, Antonio Tabucchi, Zoé Valdès, Antoine Volodine, Mo Yan. L'ouvrage est complété d'un film de plus d'une heure constitué de différentes séquences fortes des rencontres filmées.
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Les Lessiveuses est au départ un film documentaire au sujet des femmes dont un ou plusieurs fils sont en prison et qui, semaine après semaine, années après années, maintiennent coûte que coûte un lien avec leur enfant, le seul possible, celui du linge : le linge sale qu'elles remportent et le linge propre qu'elles rapportent lavé, repassé, parfumé. En adaptant son film à l'opéra pour la Piccola Compagnie, Yamina Zoutat poursuit son cheminement en y ajoutant toute une dimension fictionnelle, bribes d'histoires, rêves, et met en scène une folie ordinaire.
A la rencontre des lessiveuses, elle nous confronte à des énigmes où se rencontrent deux folies : la folie maternelle et la folie carcérale. Oser cette rencontre, c'est s'aventurer en deçà des mots, dans "un territoire de rituels, de traces, d'emblèmes, de frontières, de pulsions chaotiques et violentes, submergé par d'étranges raz-de-marée auxquels les rives de notre identité furent de tout temps exposées".
Une femme est donc partie à la rencontre d'autres femmes qui partagent une situation identique mais qui sont con-damnées à vivre un même isolement, une même solitude. Elle revient avec trois personnages féminins d'âge et de condition sociale différents. Devient alors possible ce que la réalité interdit, des échanges entre mères : partage d'expériences, de peurs, de rêves ou de fantasmes. Les éclats de rires et les larmes contenus peuvent enfin éclater sur scène.
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Ping-Pong sortira à l'occasion de l'exposition consacrée à Valérie Mréjen à la galerie du Jeu de Paume. Plutôt que de faire un catalogue traditionnel, Valérie Mréjen a fait appel à des personnes de son entourage. Le principe est que chacun puisse lui demander absolument ce qu'il veut, pas nécessairement à propos de son travail, libre ensuite à elle d'ajouter ou d'enlever des questions. Le texte prend ainsi la forme d'une longue interview à ramifications multiples où certaines réponses seront longuement développées et documentées, d'autres plus brèves, d'autres sérieuses, d'autres encore ironiques... le tout émaillé de références, d'images, de citations, de photographies d'objets, de reproductions, de photos.
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Les deux premiers recueils de dessins de R. Topor, publiés dans les années 1960, sont accompagnés d'une anthologie de courts-métrages de B. Plympton.