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Colonna
-
Les utopies insulaires : la Corse
Jean-pierre Castellani, Jean-jacques Colonna d'istria
- Colonna Éditions
- 8 Juin 2017
- 9782369840077
Vingt réflexions d'intellectuels de corse et d'ailleurs sur le thème de l'Ile considérée comme une utopie.
Comme toutes les îles, la Corse a inspiré les voyageurs, les poètes, les romanciers, les philosophes, les anthropologues, les sociologues, les géographes. Comme toutes les îles, elle est le lieu réel ou imaginaire de l'utopie. Vingt auteurs, qui sont à la fois des historiens de la Corse, des spécialistes du Siècle des Lumières, des écrivains philosophes, des artistes, des journalistes, des Critiques littéraires, des animateurs culturels ou responsables du développement touristique, des architectes, apportent ici leur témoignage sur cette question du rapport des îles et de l'Utopie. Ce sont des analyses inédites, singulières, parfois iconoclastes. A mi-chemin de l'Histoire, de la Fiction et de la Science-Fiction. Entre enfer et paradis, fantasme et réalité, entre ailleurs et nulle part, comme doit l'être toute Utopie. Un regard original sur la Corse. -
"Où sont-elles ? Anna, Mathéa et Marie Où sont mes filles ? La chair de ma chair, le sang de mon sang. Chaque fois que je pense à elles, je suis mort. Je ne suis même plus furieux, je suis mort.
Trop de temps a passé depuis qu'on a traîné mon corps jusque dans cette carrière. Tant de tempêtes ont balayé ce lieu sans fin, tant de poussières ont gonflé mes os sans sépulture.
Cela ve neut plus rien dire." Voilà donc un homme poussé à quitter l'île de beauté pour rejoindre l'envoûtante, proche et pourtant lointaine contrée de la Tunisie. La guerre gronde, les bombes forment un tapis de feu : l'horreur va-t-il engloutir cet homme et les personnes qu'il aime et qu'il recherche ? -
Chacun des participants évoque librement le souvenir personnel d'un événement important qu'il a vécu en tant que témoin ou acteur, en terre corse. Mémoire(s) de Corse se veut la réunion de ces différents témoignages, tous inédits, d'ordre historique, politique, social, ou tout simplement familial sur cette Corse si éloignée des clichés habituels et des caricatures blessantes. Ces mémoires sont cérébrales, visuelles, auditives, olfactives, sensuelles, comme la Corse elle- même. Du pluriel de ces mémoires d'intellectuels, de romanciers, de poètes, de représentants du monde culturel, médiatique, universitaire, hommes et femmes de tous âges, on passe naturellement au singulier de l'île.
240 pages Auteurs : Christine Bottero, Jérôme Camilly, Belinda Cannone, Toni Casalonga, Marie Josée Cesarini Dasso, Robert Colonna d'Istria, Lily Figari, Claudine Filippi, Marc Giudicelli, Antoine-Marie Graziani, Dany Mangion-Pompa, Danièle Maoudj, Jean-François Marchi, Catalina Maroselli-Mattéoli, Jean-Pierre Mattéi, Dominique Memmi, Jean-Marc Olivesi, Jacques Orsoni, Jean-Noël Pancrazi, Marie-Amandine Sain-Cagnazzoli, Sampiero Sanguinetti, Constant Sbraggia, Arlette Shleifer, Michel Verge-Franceschi, Marie-Jean Vinciguerra, Francesca Weber Zucconi, Jean-Jacques Colonna d'Istria, Jean-Pierre Castellani -
Urlà est un recueil de poésie en langue corse.
...un sognu...
U ladru mi parlava in a so bella tenuta è mi spiegava ciò ch'ellu sapia.
Cosa facia eiu in stu paese ch'un hè mancu u meiu ?
M'ha tesu l'ughjetti ch'ellu s'era arrubatu...
è sò venuti à cacciallu.
Auteur : Francescu Viangalli -
"Je ne sais plus comment j'avais retrouvé mon lit. Sitôt après je m'endormis profondément. Mes rêves furent ludiques et agités, baignant dans la couleur, les parfums et la musique. Je franchissais des murs faits de voiles flottants au gré du vent qui étaient autant de tendresses et de caresses. Le jardin, dans lequel j'errais, regorgeait de fleurs écloses et tendres. La rosée formait des perles qui chatoyaient sur les pétales alanguis par tant de fraîcheur. Des roses trémières, des lys délicats aux feuilles fragiles s'étalaient sur la mousse. Les nervures violacées étaient les veines de cette nature en pleine exaltation. Mes pieds la frôlaient à chacun de mes pas. J'étais légère et me baignais dans cet univers chantant. Non seulement ces fleurs étaient généreuses, mais leur délicatesse débordait de la vie qui jubile de bonheur. Mes doigts ne pouvaient pas les atteindre car elles étaient défendues. Le jardin était rempli de fantômes dont je percevais la présence à chacun de mes pas. Il devait se dérouler à cet instant précis une réunion au sommet des grands cèdres." On retrouve dès les premières pages de cette fin de nuit, ou de ce tout début auroral, l'univers tout à la fois coloré et musical des précédents romans d'Arlette Shleifer, en particulier Luna ou le voyage d'une étincelle, son premier; mais, très vite le lecteur est happé par l'action qui l'entraîne dans une enquête quasi policière suite à une soirée et à une nuit agitées... dans une belle maison au bord d'un golfe clair quelque part en Méditerranée... les amis sont partis, la fête est finie, mais la maison est sans dessus dessous et, dans le jardin, un cadavre joue à cache cache.
Auteur : Arlette Shleifer -
La guerre au miroir de la littérature ; essai sur Claude Simon
Christophe Luzi
- COLONNA
- 10 Novembre 2009
- 9782915922288
Essai sur Claude Simon La Guerre ? Elle se confond avec l'homme. Elle est ce qui l'anime naturellement. Elle tient à ses qualités intrinsèques. Conçu comme « le Père de toutes choses » par la pensée héraclitéenne, le polemos est inné et infus. Générateur des êtres, il l'est plus universellement du monde qui résulte de la querelle perpétuelle des contraires. « Il faut savoir», nous dit Héraclite, «que la guerre est universelle, [...] et que, engendrées, toutes choses le sont par la joute, et par elles nécessitées ». Dans la conscience hellénique, le conflit est conçu comme une force « élémentaire ». L'on ne peut la refouler car elle transcende la volonté. Son énergie pulsionnelle émeut l'homme. Claude Simon, lorsqu'il en définit la nature, situe la Guerre au coeur des nécessités humaines. Celle-ci est appréhendée comme un besoin fondamental qui échappe à l'activité inhibitrice de la raison ou du jugement éthique. Elle se place sous le signe instinctuel. Son site se trouve dans le fond commun de l'espèce, « cette mer, cette vieille mare, cette antique matrice, ce creuset originel » pour reprendre la métaphore du berceau méditerranéen. À l'évidence une telle approche renonce à considérer ses manifestations comme un des épiphénomènes du comportement. L'état naturel porte en lui la nécessité de défouler les pulsions de destruction « dont le but final est de ramener ce qui vit à l'état inorganique ». Ainsi la guerre constitue-t-elle un exutoire inéluctable au Thanatos, ce que Claude Simon nomme dans La Route des Flandres « ce permanent et inépuisable stock ou plutôt réservoir ou plutôt principe de toute violence et de toute passion qui semble errer imbécile désoeuvré et sans but à la surface de la terre comme ces vents ces typhons sans autre objet qu'une aveugle et nulle fureur secouant sauvagement et au hasard ce qu'ils rencontrent sur leur chemin ».
Auteur : Christophe LUZI -
A notti aspetta... Ce recueil de poèmes en langue corse de Norbert Paganelli est plus qu'une collection de poèmes.
Grâce au formidable travail de traduction de Dominique Colonna, la poésie devient ici un langage universel, un lien entre deux cultures et deux identités, un pont entre l'île et le continent. Des vers à lire, dans la langue que vous comprenez, dans les deux langues, portés par la mélodie des mots.
La nuit attend...
Auteur : Norbert Paganelli Traduit par : Dominique Colonna -
«1767. Le Japon vit sous le règne intransigeant du shogun Tokugawa.
Un samouraï en rébellion est contraint de s'expatrier. Ses pérégrinations le conduisent vers la lointaine Sérénissime République de Gênes. Il y rencontre d'autres exilés, dont une famille corse ayant fui la Ghjustizia Paolina. Le destin entraîne ces personnages en Corse, au moment de la troisième et définitive intervention de l'armée française dans l'île...
Leur odyssée s'achèvera en 1769, après la bataille de Ponte Novu, qui sonne le glas du jeune État démocratique voulu et instauré par Pasquale Paoli... » « Minoru », un roman, épique, sentimental, historique, inattendu, poétique, haletant et incontournable!