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La Barque
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REVUE LA BARQUE n.7 : Claude Royet-Journoud
Revue La Barque
- La Barque
- Revue La Barque
- 15 Janvier 2025
- 9782917504789
numéro consacré à Claude Royet-Journoud
En 1999, Michèle Cohen-Halimi et Francis Cohen réunissaient sous le titre je te continue ma lecture (sous-titré « Mélanges pour Claude Royet-Journoud ») paru aux éditions P.O.L, trente-huit contributions de lectrices et lecteurs de Claude Royet-Journoud.
Sur un projet des mêmes, ce septième numéro de la revue "La Barque dans l'arbre" (éditions La Barque) renouvelle, en le prolongeant, ce geste de lecture collective aux approches multiples, orientée cette fois sur la seconde tétralogie de son auteur. Il compte vingt-sept contributeurs. -
Extrait de son livre Sheepfold Hill, sous-titré Fifteen Poems by Conrad Aiken, « Le Cristal » (1958) est un long poème magistral dans lequel Aiken déploie tout son art.
C'est un poème de maturité, fraternel, en dialogue avec l'illustre Pythagore de Samos (vie siècle av. J.-C.), où l'âge du poète alors âgé de 69 ans à sa parution transparaît dans ses questionnements.
Aiken y évoque des moments de la vie du grand philosophe, homme d'état, et mathématicien à qui il s'adresse - fait retenu : Pythagore fut, terme d'actualité, un migrant ( Pythagore quitta en effet Samos à l'âge de 18 ans et n'y revint que vers l'âge de cinquante ans).
Comme Aiken le précise en fin d'ouvrage, dans une note présente en ces pages, il avait en tête depuis longtemps d'écrire ce poème, la découverte d'articles parus successivement aux mois d'août et septembre 1956 a contribué à son aboutissement.
Chapitré, d'une ampleur certaine, ce poème est à lui seul « un livre »...
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Avec ce second numéro, la revue La Barque dans l'arbre poursuit son geste.
Sans désir de thématisme ni de programmation par trop affirmée, mais toujours selon un principe de montage, y sont notamment présents des poèmes du poète mexicain José Carlos Becerra (1936-1970), un poème d'Alexandre Blok (1880-1921), et Le Cahier gris d'Alexandre Vvedenski (1904-1941), figure majeure du groupe Obériou, que nous sommes heureux de pouvoir redonner à lire.
Les autres textes (traductions ou français) sont tous d'auteurs contemporains : Cori Shim (traductrice, vidéaste, Coréenne vivant en France) avec un ensemble de textes comme extraits d'un Journal, entre notes et poèmes, écrits directement en français ; Jacques Sicard qui revient à La Barque avec une série de textes d'une belle teneur autour de Pasolini, du jazz, d'un deuil, de littérature ; Alexandre Mare (par ailleurs commissaire d'exposition et critique) avec un texte-déclinaison d'histoires de cailloux ; Andreas Unterweger (écrivain autrichien né en 1978) avec un extrait du Livre jaune (répondant au Cahier gris ?) dans la traduction de Laurent Cassagnau ; Nikos Lyberis avec un poème d'un bel aspect graphique, Bateau sous le vent, fraîchement traduit du grec ; Philippe Di Meo qui ne se trouve pas là en tant que traducteur, ni même critique, mais poète, avec un choix de poèmes où dans sa lucidité et son trouble la logique transparaît.
Au sujet de ce dernier point, il est d'ailleurs sans doute possible de dire que ce numéro rassemble des textes où la logique (de sens et de non-sens, grammaticale, sérielle...), du moins pour certains d'entre eux, est le vecteur même de pensées.
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80 pages d'exception pour ce sixième numéro de La Barque dans l'arbre. Soit, des traductions du russe (Vladimir Soloviov, Daniil Harms), du japonais (ASABUKI Ryôji), de l'espagnol (Argentine & Mexique, Mariano Rolando Andrade et José Carlos Becerra), de l'anglais (américain, Cummings, Pound, Whitman), de l'italien (Franco Buffoni), du polonais (Michal Sobol), et des textes-poèmes français de Dominique Grandmont, Franck Gourdien, Philippe Di Meo, Philippe Blanchon, Jacques Sicard, Nicolas Vatimbella. Certains auteurs, qui apparaissent par endroit en tant que tels, y sont également traducteurs, d'autres connus en tant que traducteurs y apparaissent poètes, tandis que d'autres encore, pour certains poètes, s'y trouvent en tant que traducteurs (Karine Marcelle Arneodo, Emmanuel Laugier, Bruno Grégoire, Lou Raoul...), là où le poète Mariano Rolando Andrade s'est traduit avec la complicité de Christophe Manon... En ce vol qui n'est pas survol, de texte à texte en ce montage, au travers des écritures des sujets trouvent à se dégager et revenir, notamment celui de la guerre et ses souffrances?. Des pans d'Histoire, notamment politique se révèlent ainsi, tout aussi bien, allemande et italienne, états-unienne ou mexicaine... « L'espèce humaine » autrement dit, sous des aspects qui se peuvent ici ou là ceux de la relation à l'autre saisie dans le questionnement de la distance. Soit encore, jusqu'à la drôlerie de certains textes, l'absolu nécessité de la poésie à travers le temps et l'espace, l'un et l'autrefouillés par des écritures.
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Une époque, une saison, des siècles.
Noire de l'eau et du corbeau.
L'idée, au fur et à mesure, dans le montage des textes, est de faire apparaître une « cohérence aventureuse » ; eau et ombre de notre temps... Approches poétiquement reconnues dans la confrontation d'approches moins habituelles.
Ensemble de textes inédits (poèmes, proses, essai), auquel se joint un choix d'une nouvelle traduction par Christian Mouze des Poèmes de Iouri Jivago de Pasternak (une seule existe actuellement de M. Aucouturier à qui cette présente traduction est dédiée).
Une première publication en français d'une jeune poétesse russe : Evguénia Souslova.
Un poète japonais rare (quasiment pas de traductions), Ono Tôzaburô...
En fin, en écho à la parution de Plan à vol de corbeau de Yi Sang, des mots de Jacques Sicard.
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J'avais beaucoup ramé, d'un grand geste net assoupi, les yeux au dedans fixés sur l'entier oubli d'aller, comme le rire de l'heure coulait alentour. Tant d'immobilité paressait que frôlé d'un bruit inerte où fila jusqu'à moitié la yole, je ne vérifiai l'arrêt qu'à l'étincellement stable d'initiales sur les avirons mis à nu, ce qui me rappela à mon identité mondaine.
Qu'arrivait-il, où étais-je ?
Stéphane Mallarmé
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Dans un souci d'accueil d'horizons variés, un double numéro composé... comportant lorsque nécessaire de courtes présentations situant les auteurs ou les textes.
Côté traductions : Brodsky ici dans ce long poème prodigieux, Vingt sonnets pour Marie Stuart, dans la traduction de Christian Mouze ; Stevens avec cet autre long souffle, énigmatique et fluide, Les Aurores en automne dans la traduction de Nicolas Vatimbella ;
De l'italien, des poèmes d'Ernesto Calzavara (trad. Philippe Di Meo) et deux proses de Mariangela Guatteri (trad. Benoît Gréan) ; du russe encore, avec une place plus ample donnée à Arkadi Dragomochtchenko (poète important de la scène contemporaine russe, mort en 2012, déjà présent dans le premier numéro), puis un poème de Daniil Kharms et un de Marina Tsvetaeva ; de l'anglais (américain) encore avec un poème de Robinson Jeffers ; et de l'allemand des poèmes de Jakob Van Hoddis, de l'afrikaans avec Ingrid Jonker que l'on retrouve ici avec une prose. Soit une dizaine de traducteurs.
Là, le théâtre approché : Dominique Grandmont (après deux poèmes des plus récents), dans une rencontre fortuite avec l'homme de théâtre Antoine Vitez, toujours dans la justesse de sa pensée et de son témoignage ; Wallace Stevens...
Là, l'expérience du regard avec Arkadi Dragomochtchenko (à travers la photographie notamment en ce poème situé en fin de numéro), Mariangela Guatteri, voix contemporaine venue d'Italie ouvrant le numéro, avec un extrait de son projet Casino Conolly, construit autour de l'hôpital psychiatrique, et le clôturant avec un texte où précisément le regard va chercher son extrémité, ou bien Alexis Audren, lequel approfondit le regard jusqu'à constituer « bariolages et bigarrures », sans oublier les proses de Jacques Sicard provenant de la vision des films...
Prières de Kharms et de Tsvetaeva... Échos : Claire Norrois (autre jeune découverte dans ce numéro avec Alexis Audren), avec un texte impulsé par les Divagations de Mallarmé, d'une langue surprenante (il s'agit de son premier texte à paraître) ; Dominique Maurizi, elle, partant d'Alejandra Pizarnik...
Guerre aussi, ici ou là omniprésente : Jakob Van Hoddis, figure majeure de la poésie de langue allemande dite « expressionniste »...
De cet ensemble ici livré, n'oublions pas la suite de poèmes de Karine Marcelle Arneodo (par ailleurs traductrice du japonais), les « célébrations » de Christophe Manon, les « éclats » comme des instantanés du quatre mains de Bruno Grégoire & Anne Segal...
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Sur le cours du combat, tu as, durant cinq ans, par mot et par silence et par mélange des deux, été tenue au courant, le plus souvent pour ton tourment. Si tu demandes si cela a toujours été conforme à la vérité, je puis seulement dire que, vis-à-vis de personne comme de toi, je me suis tenu plus fortement à l'écart des mensonges conscients. Il y a eu certaines atténuations (Verschleierungen), très peu de mensonges,à supposer qu'il puisse, en fait de mensonges, y en avoir " très peu ". Je suis pétri de mensonges. Je ne pourrais autrement garder mon équilibre. Ma barque est très fragile.
Kafka, lettre à Felice, 20 septembre 1917
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REVUE LA BARQUE n.1 : barque dans l'arbre
Revue La Barque
- La Barque
- Revue La Barque
- 16 Janvier 2018
- 9782917504284
Sommaire
Louis-René des Forêts
- L'Attrait du vide
- Littérature et Télévision
[textes inédits]
Arkadi Dragomochtchenko
- Xenia (extrait)
Tonino Guerra
- Il pleut sur le déluge (extrait)
Charles Reznikoff
- Kaddish
Anna Kamienska
- Le retour de Job
- La prière de Job
Nicolas Vatimbella
- Petronella Dunois
Conrad Aiken
- « 2 Lettres »
Éveline Amoursky
- « 3 Poèmes »
Olivier Gallon
- La Caverne hypothèse
- Mots pour Poèmes 1945-1955(Ayukawa Nobuo) -
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Le coeur est fendu en deux et ne sait ce qu'il veut. La barque doit aller pour lui - jour ou nuit ne sont qu'un rideau changeant à traverser.
Tarjei Vesaas