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Memoire DEncrier
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Cet ouvrage explore l'imaginaire dans ses mystérieux labyrinthes. Une manière propre à l'écrivain Victor de sillonner le vaudou avec humour, force et passion. Puisant dans son quotidien les armes pour mieux voir la réalité, l'auteur nous livre ces nouvelles discrètes et subtiles, éclatant la frontière entre le visible et l'invisible. Les dieux et les hommes se mêlent à la même histoire loufoque qui s'appelle Vivre. Préface de Alain Mabanckou.
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[...] Ce diable d'homme a tout fait.
II a commencé par la poésie, Mon côté gauche, puis le récit autobiographique, Mûr à crever, pour exploser un midi dans le ciel port-au-princien avec un texte d'une telle subversion qu'il allait diviser à jamais l'intelligentsia de Port-au-Prince : Ultravocal. Je me souviens de ma rencontre avec FRANKETIENNE à cette époque, au tout début des années 70, dans une chambre encombrée de livres et d'instruments de musique.
FRANKETIENNE composait des chansons pour un groupe populaire, Les Ambassadeurs, et il s'apprêtait à devenir peintre. C'était un ogre qui voulait tout dévorer, et qui a tout dévoré : musique, peinture, poésie, roman (Dézafi est le premier roman créole haïtien), sans compter les expériences spiralistes risquées. FRANKETIENNE se présente de plus en plus comme une figure nobélisable. Dany Laferrière, Promolivres, 2003.
On dit de lui qu'il est un nouveau James Joyce. A voir. Mais c'est un grand écrivain et un sacré personnage. Christian Sauvage, Journal du dimanche, 2004. C'est un colosse taillé comme une falaise, FRANKETIENNE. Dans les Caraïbes, c'est aussi un mythe. Doublé d'un féroce mégalomane. André Clavel, Le Temps, 2004
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« Je l'ai vu pour la première fois du côté de la place Saint-Alexandre, en allant à la messe avec ma mère. Recroquevillé sur des morceaux de carton, les fesses à l'air. Quand nous sommes arrivés à sa hauteur, ma mère, sans lui jeter un seul regard, me siffla : « C'est un poète ». Voulait-elle me mettre en garde contre un danger que je n'arrivais pas à comprendre ? C'était raté. Fasciné, je retournai souvent le voir, le trouvant toujours en train de marmonner de mystérieuses imprécations. Plus tard, au secondaire, je le découvris, sous un autre jour, dans mon manuel de littérature haïtienne : veste, cravate, regard vif et sourire mondain de FILS de la grande bourgeoisie. Il avait décidé de quitter sa riche demeure des beaux quartiers pour venir vivre, parmi le peuple, dans la boue de la place Saint-Alexandre. Sa poésie si légère m'a tout de suite plu. Contrairement à ses contemporains, si pesants avec leurs rêves chimériques de changer le sort du peuple, Carl Brouard (1902-1965) ne parlait que pour lui-même. Et c'est pour cela qu'il m'a été si facile de me retrouver en lui. » Dany Laferrière. "La Presse", Montréal, novembre 2003. Accompagné d'une présentation de Rodney Saint-Éloi.
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Recueil d'entretiens avec neufs écrivains de la francophonie caribéenne. Patrick Chamoiseau, Maryse Condé, Raphaël Confiant, Roland Brival, Daniel Maximin, Dany Laferrière, Gisèle Pineau, Louis-Philippe Dalembert et Marie-Célie Agnant permettent à l'auteure Paola Ghinelli de convoquer un ensemble de nouvelles questions : existe-t-il un « roman caribéen francophone», la critique contemporaine a-t-elle pu en saisir les problématiques ? L'auteure interroge les écrivains sur des aspects qu'ils ont rarement affrontés auparavant, tels que les contraintes d'ordre géographique et linguistique, l'intertextualité et aussi leurs rapports avec la spatialité et la temporalité. Si les écrivains en viennent parfois aux lieux communs du discours critique quant à certains thèmes comme l'identité, l'exil ou l'errance, la juxtaposition de leurs points de vue suscite des perspectives de lecture nouvelles et originales. De précieux éclairages sont offerts aux chercheurs, lecteurs et amateurs de cette littérature, considérée à juste titre comme l'une des plus dynamiques de ces vingt dernières années.
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Ayibobo ! C'est donc qu'il existe une autre Haïti que celle des désastres naturels ou politiques, une autre Haïti que celle des urgences humanitaires et des luttes fratricides. L'Haïti de mère-courage du quotidien, courage qui pousse des mères de Cité-Soleil, l'un des plus insalubres bidonvilles au monde, à revêtir leurs enfants d'uniformes immaculés et empesés pour les envoyer à l'école. Cette île de rêve que les artistes ont peinte de couleurs vives et chaudes, qu'ils ont peuplée d'animaux merveilleux tout droit issus d'une Afrique lointaine. Cette terre dont les poètes ont chanté les beautés, Ayiti cheri, pi bon peyi passe ou nan pwen, non, il n'existe pas de plus beau pays. L'amère-patrie dont Jacques Roumain rêvait de gouverner la rosée, dont Jacques Stephen Alexis, FILS des Gonaïves, tenait à ce qu'on célèbrât tous les compères général-soleil, dont Marie Chauvet pointait nos amours, colères et folies, et dont Émile Ollivier cherchait les rythmes de passage. Collectif : David Homel, Edwidge Danticat, Tierno Monénembo, Yasmina Khadra, Ananda Devi, Marie-Célie Agnagt, Théo Ananissoh, Georges Anglade, Hédi Bouraoui, Gary Klang, Alain Mabanckou, Monchoachi, Jean Morisset, Jean-Luc Raharimanana, Sami Tchak, Rodney Saint-Éloi & Stanley Péan. Photographies de Conrad Duroseau.