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Ilaria ou la conquête de la désobéissance
Gabriella Zalapì
- Zoé
- Domaine Francais
- 21 Août 2024
- 9782889074112
Ilaria a huit ans quand son père l'embarque en cavale dans l'Italie du début des années quatre-vingt. Fulvio ressemble à « un guépard nerveux » pense l'enfant tout en chantant des tubes avec lui dans la voiture. Ilaria découvre Trieste, la mer en Toscane, l'internat à Rome. Elle apprend à conduire et à mentir. Observe et ressent tout tandis que son père boit de plus en plus de whisky dans un nuage de fumée. De petits hôtels en aires d'autoroute, l'enfant perd peu à peu l'odeur et la douceur de sa mère. La campagne sicilienne et la vie de ses paysans la sauvent. Ça ressemble à une aventure, mais c'est un enlèvement. Les mots de ce texte sont à hauteur d'enfant, ce que comprend Ilaria, c'est à travers des sensations physiques, au-delà de tout jugement.
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L'usage du monde est le récit d'un voyage qui dura dix-sept mois, au début des années 1950 de yougoslavie à l'afghanistan.
Depuis trente-cinq ans il ne cesse d'inspirer d'innombrables écrivains-voyageurs. la délicate préface d'alain dufour, l'ami éditeur, nous fait assister à la genèse et à la composition du chef-d'oeuvre de nicolas bouvier, alors qu'un choix de lettres et de reproductions illustre l'amitié de l'écrivain et du peintre vagabonds de par le monde. en l'honneur du 75e anniversaire de sa création, la librairie droz réédite à l'identique l'édition originale qu'elle a publiée en 1963, avec tous les dessins de thierry vernet.
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Jana, une enfant libre et indocile, court les pâturages, s'allonge dans les fourmilières et voudrait vivre dans la forêt. Elle inquiète ses parents et suscite l'émerveillement d'Ivo, son demi-frère, qui fait de son mieux pour la protéger. Dans la petite ville des montagnes jurassiennes où vit la famille, des centaines d'ouvrières et d'ouvriers assemblent des caméras et boîtes à musique vendues partout dans le monde. Mais à la fin des années soixante, cette industrie de fine mécanique décline, et Jana, adolescente, est enfermée. Implacable, la société menace de broyer celle qui refuse d'en être un rouage.
Pour évoquer une page sombre et méconnue de l'histoire suisse, Roland Buti met en scène des personnages hauts en couleur, malmenés par l'existence, auxquels il donne vie par son écriture sensuelle et malicieuse. -
Mitteleuropa, Deuxième Guerre mondiale, fuite au Brésil :Willibald est la reconsitition d'une histoire familiale toxique et pleine de trous dans une écriture à l'os, limpide et précise.
Depuis l'adolescence Mara est habitée par un tableau suspendu dans le salon de son H.L.M. Willibald, qui a acheté cette toile dans les années 1920, la hante tout autant. Lorsqu'il fuit Vienne en 1938, il n'emporte que ce Sacrifice d'Abraham, soigneusement plié dans sa valise. Entrepreneur et collectionneur juif, il refait sa vie au Brésil, loin des siens. Lors d'un séjour en Toscane chez sa mère Antonia, Mara déchiffre les lettres de Willibald qu'elle retrouve dans un hangar. Elle observe les photos, assaille de questions Antonia, « qui sait mais ne sait pas ». -
Sarah Popp, cinquante-huit ans, est invitée à un festival de littérature à Vilnius. Quand son vol de retour est annulé, elle décide de monter dans un bus au hasard et passe la nuit dans une pension. Au matin, elle tombe sur monsieur Anders, son ancien voisin, qu'elle n'a pas revu depuis des décennies. La coïncidence n'en est pas une, l'homme est là pour une raison précise : convaincre l'écrivaine de raconter ce qui lui est arrivé dans leur ville étriquée, quand elle n'était qu'une jeune fille amoureuse. Sarah refuse. S'engage alors une lutte rocambolesque autour des droits et devoirs de la littérature. Dans une langue malicieuse et pleine de fulgurances, Rose-Marie Pagnard nous livre un roman qui est aussi bien une réflexion sur l'écriture de soi qu'un plaidoyer pour la fiction.
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Après quinze ans d'éloignement, Agathe, scénariste à New York, retrouve Véra, sa cadette aphasique, dans la bâtisse du Périgord où elles ont grandi. Elles ont neuf jours pour la vider. Les pierres des murs anciens serviront à restaurer le pigeonnier voisin, ravagé par un incendie vieux d'un siècle.
Véra a changé, Agathe découvre une femme qui cuisine avec agilité, a pris soin de leur père jusqu'à son décès, et rétorque à sa soeur « Humour SVP » grâce à son smartphone dont elle lui tend l'écran.
C'est dans une campagne minérale qu'Elisa Shua Dusapin installe son quatrième roman, peut-être le plus personnel à ce jour. A travers un regard précis et sans peur, empreint de douceur, elle confronte la violence des sentiments entre deux soeurs que le silence a séparées.
En 2016, Elisa Shua Dusapin publie son premier roman aux éditions Zoé, Hiver à Sokcho (prix Walser, Régine Desforges, Révélation SGDL et lauréat du National Book Award en 2021). Suivent Les Billes du Pachinko (Prix suisse de littérature et Alpes-Jura) en 2018 et Vladivostok Circus en 2020 (sélection Prix Femina). Ses trois romans sont traduits dans le monde entier. -
Après un long voyage en Asie, Olga, vingt-deux ans, rentre à Paris, accompagnée de Sélène, rencontrée dans un cimetière chinois. Quand les deux filles ne récoltent pas des légumes dans des fermes alternatives, elles remettent de la joie chez le père d'Olga, très seul depuis que sa femme l'a quitté. En surface, l'harmonie est totale. Mais plus le père observe Sélène, moins il peut taire le malaise qui monte en lui. Les dessins miraculeux d'un homme sans domicile, un bouquetin sur un étroit chemin de montagne, une femme pâle dans un tea-room: dans ce roman aussi troublant qu'habile, on se met à voir des signes partout.
En déjouant nos attentes, Michel Layaz interroge notre conception des liens familiaux et ce que veut dire donner la vie. -
Paru pour la première fois en 1982, le dehors et le dedans est l'unique recueil de poésie de nicolas bouvier.
Revue et augmentée, cette quatrième édition compte six poèmes.
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Onze chapitres pour onze moments de sa vie, de la petite enfance en Hongrie à l'apprentissage du français et à l'envoi de son premier roman à des éditeurs parisiens. La pauvreté matérielle en Hongrie pendant l'enfance et les années d'internat, l'endoctrinement, la langue maternelle et les langues ennemies, allemande et russe, la mort de Staline, la fuite vers l'Autriche, l'arrivée à Lausanne avec son bébé, tous ces récits ne sont pas tristes mais cocasses, avec cet humour noir qui traverse toute l'oeuvre de la romancière. Phrases courtes et mots justes, efficacité des histoires et lucidité carrée, un humour immense, le monde d'Agota Kristof est là, dans sa vie comme dans ses romans.
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Palerme, 1965. Antonia, mariée à un notable et contrainte à l'oisiveté, écrit un journal intime où elle exprime son malaise. A la mort de sa grand-mère, elle reçoit des photographies, des lettres et des carnets qu'elle explore pour échapper à son quotidien et découvrir le passé cosmopolite et foisonnant de sa famille. Premier roman.
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"Je crois que je n'aime plus mon mari." Ainsi s'ouvre le journal dans lequel Jeanne raconte les désillusions de sa vie avec Philippe. Au fil des pages, elle observe ses congénères masculins, époux en tête; note les conversations qu'elle tient avec collègues et amies au sujet de l'amour; et livre une réflexion sans dogmatisme ni discours idéologique sur la condition des femmes et leurs relations aux hommes, "dans un mélange d'acuité impitoyable et d'espoir obstiné" (Mona Chollet).
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Requiem est le recueil de la maturité de Gustave Roud, un livre mince qui est l'aboutissement de plus de trente ans de travail. Entre la mort de sa mère, en 1933, et la parution du livre en 1967, le poète a poursuivi une seule quête, la traque patiente des signes d'un « ailleurs », ces indices d'un monde sous le monde où le temps n'aurait plus cours et où une communication serait possible entre les mortes et les vivants. Des signes cachés dans l'oeil d'un laboureur, le chant d'un bouvreuil, les gestes d'un meunier, le scintillement d'une étoile. Univers énigmatique, parfois inquiétant, face auquel le poète ne peut que s'incliner et, humblement, trouver les mots.
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"Pacoter : marcher dans le pacot (sorte de boue), patiauquer :
Marcher dans la patiauque (autre sorte de boue, un peu plus gluante)...
Le pacot et la patiauque sont à distinguer du diot, boue argileuse, de la ouafe, boue de neige fondue." Valère Novarina travaille les langues qui l'habitent, les met en scène, les compare, les déploie dans leurs contextes, leurs parentés, leurs timbres, leurs souffles, leurs accents, leurs rythmes. Dans Une langue inconnue, le patois savoyard avec toutes ses nuances et le hongrois chantant pour Valère enfant sont des langues en mouvement.
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A la morte saison, dans l'enceinte désertée d'un cirque à Vladivostok, un trio à la barre russe s'entraîne. Nino pourrait être le fils d'Anton, à eux deux, ils font voler Anna dans les airs. Ils se préparent au concours international de Oulan-Oude, visent le quadruple triple saut périlleux sans descendre de la barre. Si Anna ne fait pas confiance aux porteurs, elle tombe et ne se relève plus.
Dans ce troisième roman d'Elisa Dusapin, le lecteur retrouve son art du silence, de la tension et de la douceur. Son sens puissant de l'image nous rend le monde plus perceptible, plus proche sans pour autant en trahir le secret.
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Claire, qui vit en Europe, passe l'été à T okyo chez ses grands-parents. L'objectif de plus en plus lointain de ce séjour est d'emmener ces derniers en Corée renouer avec leur pays qu'ils ont fui pendant la guerre civile il y a plus de cinquante ans.
Claire partage son temps entre le quartier coréen de T okyo, l'appartement des grandsparents et le monde de la petite Mieko, dont elle doit s'occuper pendant les vacances d'été japonaises.
L'écriture précise et dépouillée d'Elisa Dusapin parvient à plonger le lecteur dans une atmosphère intime de douceur et de violence feutrée. Elle excelle à décrire l'ambivalence propre aux relations familiales : les cruels malentendus comme l'amour entre les personnages sont d'une puissante justesse.
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En 1933, Gustave Roud a 36 ans. Ses quatre premiers livres l'ont imposé comme un poète avec lequel il faudra désormais compter. Mais ce printemps-là, sa mère meurt. Après une période de stupeur, il entreprend de faire le récit des mois précédents alors que dans son agenda, il sauve ce qu'il peut des journées qui s'enfuient. Le journal intime se fait herbier et bestiaire, recueil d'observations, hymne à la nature et aux paysans qui la travaillent.
En écrivant « sur le vif », en identifiant ces instants où sa présence au monde est la plus forte, et en prenant la peine et le temps de l'inscrire quelque part, Gustave Roud nous offre une leçon de patience et d'attention, à opposer sans tarder à la frénésie de nos vies contemporaines. -
Tout au long de sa vie d'écrivain, robert walser (1878-1956) a privilégié " la petite forme ".
Son oeuvre principale est constituée par plus de mille cinq cents proses brèves parues dès 1899 dans les journaux les plus divers. il arrive encore qu'on en découvre aujourd'hui, comme c'est le cas pour trois inédits publiés dans ce volume. ces textes n'ont pas pris une seule ride. rien n'y paraît poussiéreux ni usé par le temps. il se peut même que l'innocence du regard, l'infinie curiosité du flâneur ne deviennent véritablement manifestes qu'aujourd'hui oú les éléments historiques se trouvent relégués à l'arrière-plan.
Surtout, walser ne se place jamais au-dessus de ce qu'il décrit. il opte pour une perspective d'une apparente naïveté. les choses, les gens, les paysages sont plus importants que sa personne, son regard, sa compréhension. il reste ainsi fidèle à lui-même et mystérieusement pur. les vingt-cinq textes réunis ici sous le titre retour dans la neige ont été écrits entre 1899 et 1920, à berlin et à bienne.
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Vie de Samuel Belet s'inscrit dans la pure tradition des romans d'apprentissage. Un paysan cherche les mots pour restituer son existence: la mort de sa mère, son premier chagrin d'amour, le départ pour Paris, l'effervescence des luttes ouvrières, le retour au pays natal, la perte de ses proches.
Déployée dans la langue de Ramuz, l'expérience singulière d'un individu devient un miroir qui nous invite à mieux voir, mieux sentir, mieux accepter. -
Un accident de chasse, le procès, la prison. De retour au village, Simon doit affronter les regards, il faut être "endurant comme un âne pour vivre avec eux". Alors Simon accepte une tâche qu'on ne souhaiterait même pas au diable : une coupe de bois dans l'endroit le plus reculé et hostile de la région. Combat de l'homme avec la nature, ce texte est une histoire de solitude et de fureur dans une langue âpre et brûlante.
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B. a décidé de vendre la petite maison dans laquelle la narratrice a trouvé abri de longues années. «Envoyée à la campagne» dans un coin de ferme encerclée par les autoroutes de Haute-Savoie, voici une femme de quatre-vingts ans qui cherche à désarmer sa colère tout en restant de bonne foi. Remontent alors une série de scènes d'origine. Quelles soient cruelles, tendres ou comiques, l'esprit et l'écriture acérés de l'écrivaine font mouche, elle devient conteuse et nous parle de nous mieux que jamais.
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C'est jeudi de Pâques, demain c'est vendredi dit saint, et samedi, dimanche et lundi Esmé ira servir en petit tablier de dentelle nylon noir dans le vilain bistrot côté banlieue ouest. Comme Esmé n'a pas envoyé sa lettre au grand Canouille - oh et puis même si elle l'avait envoyée... - et que c'est les vacances, elle va là-bas dans la grande maison, dans le grand jardin, autour de midi, Canouille ayant gardé les enfants la matinée, et elle y reste jusqu'au souper, jusqu'au bain des gobettes, jusqu'au lit, jusqu'à l'histoire, et puis Esmé s'en va, rentre chez elle. C'est l'arrangement pour les vacances. De cette manière Mina et Julie ont: la maison de leur père, leur vraie maison, leur grande chambre, leurs lits, leurs jouets, leurs livres, leur tourne-disque, leurs animaux, leurs bicyclettes, leur jardin, leur rue, leurs petits copains, leur père au déjeuner et tout le matin et puis aussi ce pâlot fantôme d'Esmé en rôle sinon de mère de bonne femme à tout faire surgissant en cas de plaies, bosses, tartines et autres divers comptes à régler, tout l'après-midi et la soirée. La maison est sillonnée d'enfants du voisinage car ici on peut salir, crier, mettre de la boue dans les lavabos, s'entre-montrer le pipi et le zizi dans les wc aussi longtemps qu'il le faut, arracher les jonquilles par la tête, faire du tricycle dans la grande chambre, laisser toutes les portes grandes ouvertes puisqu'on entre et sort tout le temps. Esmé ramasse les corolles jaunes décapitées et les met nager dans un bol, elle va fermer et refermer les portes. Elle verse des verres de sirop, elle dit: ne dis pas tout le temps connasse à ta soeur, elle beurre et confiture des tartines, elle dit: remettez-les sur l'assiette si vous ne les voulez plus, ne les cachez pas entre les livres de la bibliothèque ni au fond de vos poches. Les enfants ne rient pas. Esmé non plus. Que fait-elle au juste ici. Que peut-elle faire encore ici. Et toutes les tartines recouvertes de miel, et tous les petits-beurre distribués, tous les jouets retrouvés, recollés, tous les habits interminablement rangés et tous les innombrables objets que disperse infatigablement le sillage des enfants ramassés, rassemblés, retriés - et tout ceci ne donne point, ne donne plus de réponse.
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Toute l'oeuvre de C. F. Ramuz peut être lue à la lumière de cette conviction. Écrits entre 1905, l'année où il publie son premier roman, et 1947, un mois avant sa mort, les textes réunis dans ce volume ne sont pas de la théorie: articles, préfaces ou lettres adressées aux éditeurs Grasset et Mermod, ils sont le fruit d'une pratique acharnée, d'une confrontation quotidienne avec l'écriture. Au fil du temps, Ramuz se forge et affine son idée de la littérature, questionne les manières d'en faire, et interroge le rôle de l'écrivain.
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Air de la solitude (1945) se compose de 37 textes - tous publiés entre 1939 et 1944 à l'exception d'un inédit - où proses poétiques et brèves notes lyriques s'alternent pour former un tout cohérent et rythmique. Roud puise la matérialité de sa langue dans un quotidien dénué de tout apparat. Une musique naturelle, tactile, en découle et parcourt le recueil. Le titre annonce une variation sur les formes et expériences intimes de la solitude :
La différence, l'hiver et la nuit, les espaces désolés de la haute montagne, la guerre enfin, dont l'expérience a profondément marqué le poète. -
Son nouveau statut de mère semble avoir déclenché chez L une lucidité extraordinaire en même temps qu'une profonde solitude. Elle oscille entre indifférence et fascination face à son enfant. Plus largement, c'est une dérive, une séparation d'avec le monde commun qui est à l'oeuvre. Où cela la mènera-t-elle ? Peut-on vivre sous un figuier étrangleur ? Est-il possible de devenir un objet ? Qu'est-ce qu'une caresse ?
Le portrait de cette « femme à l'enfant » envoûte. La puissante délicatesse, la précision de l'écriture, la dimension concrète d'impressions diffuses nous donnent accès à l'intimité de cette femme qui se détache de son quotidien. Avec une maitrise éblouissante du montage et de l'ellipse, le sens de la suggestion et de la tension, Emmanuelle Tornero nous fait naviguer entre les jours de L, jours d'avant et jours d'après, jours intérieurs et jours extérieurs, dans les champs, sur les routes, au bord des plages.
Née en 1985 en Seine-Saint-Denis où elle a grandi, Emmanuelle Tornero est créatrice sonore et vit actuellement au Havre. Une femme entre dans le champ est son premier roman.