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À Sokcho, petite ville portuaire proche de la frontière avec la Corée du Nord, une jeune Franco-coréenne qui n'a jamais mis les pieds en Europe rencontre un auteur de bandes dessinées venu chercher l'inspiration depuis sa Normandie natale. C'est l'hiver, le froid ralentit tout, la cuisine de poissons peut être dangereuse, les corps douloureux, les malentendus suspendus, et les coups de crayon danser sur le papier :
Une attirance fragile se noue entre ces deux êtres aux cultures si différentes.
Ce roman délicat comme la neige sur l'écume transporte le lecteur dans un univers d'une richesse et d'une originalité rares, à l'atmosphère puissante.
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L'histoire a l'évidence des grandes paraboles. Un voyageur de commerce tombe en panne. Comme le seul hôtel du village affiche complet, on lui suggère de loger chez un particulier. Dans cette villa d'apparence banale, quelques vieux messieurs se réunissent pour pratiquer un jeu : la justice. Il y a là un juge, un procureur, un avocat et même un bourreau, tous à la retraite. Ils proposent à Alfredo Traps, leur hôte d'un soir, d'endosser le rôle de l'accusé. Grisé par la bonne humeur ambiante et par le repas joyeusement arrosé, le visiteur se laisse alors entraîner dans un engrenage redoutable.
Le destin d'Alfredo Traps a tellement occupé Dürrenmatt qu'il l'a traité sous trois formes : un récit, un texte théâtral et une oeuvre radiophonique. C'est cette dernière version qui est ici publiée pour la première fois en français.
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Voici l'histoire de Saul Indian Horse, un jeune Ojibwé qui a grandi en symbiose avec la nature, au coeur du Canada. Lorsqu'à huit ans il se retrouve séparé de sa famille, le garçon est placé dans un internat par des Blancs. Dans cet enfer voué à arracher aux enfants toute leur indianité, Saul trouve son salut dans le hockey sur glace. Joueur surdoué, il entame une carrière parmi les meilleurs du pays. Mais c'est sans compter le racisme qui règne dans le Canada des 70's, jusque sur la patinoire.
On retrouve dans "Jeu blanc toute la force de Richard Wagamese : puisant dans le "nature writing et sublimant le sport national canadien, il raconte l'identité indienne dans toute sa complexité, riche de légendes, mais profondément meurtrie.
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Voici le carnet de bord d'Alison, vingt et un ans, boule d'énergie, un peu garçon manqué. Dans une langue brute et jouissive, elle raconte ses débuts à Hollywood, le tourbillon des seventies, mais aussi ce que signifie être une actrice noire : le racisme au quotidien, l'obligation de porter des perruques lisses, les avances sexuelles incessantes.
Et surtout, l'irruption dans son existence de Francisco, un jeune réalisateur engagé dans le Black Arts Movement, avec ses chaussures à plateforme et son envie de changer le monde.
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De monde en monde : reportages 1934-1942
Annemarie Schwarzenbach
- Zoe
- Zoe Poche
- 4 Octobre 2024
- 9782889074105
La curiosité d'Annemarie Schwarzenbach est insatiable, que ce soit pour la politique américaine ou le rôle joué par la religion aux Etats-Unis en 1936, pour l'ouvrier allemand en pleine montée du nazisme en 1937, pour la rue arabe en 1940, pour un jeune ingénieur turc aux prévisions pénétrantes en 1939... Dans les soixante reportages réunis ici, elle fait preuve d'une intelligence de synthèse, d'une sensibilité à l'autre et d'un pouvoir d'observation dont la perspicacité n'a d'égal que l'aisance. S'ajoutent à ce recueil des photographies de l'autrice et quelques pépites, comme le récit de sa rencontre avec Carson McCullers : « Vous e^tes la premie`re femme avec qui je parle depuis des anne?es », lui avoue la jeune prodige ame?ricaine.
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Si son fils Carsten s'était un peu soucié d'elle, cette chute dans les escaliers aurait pu être évitée. C'est ce que pense Inge, seule dans sa chambre d'hôpital, le col du fémur fracturé. Carsten n'a d'autre choix que de passer l'été au chevet de sa vieille mère. Il embarque avec lui Lissa, son adolescente de quinze ans. Drôle de colocation, dans ce village de l'ex-Allemagne de l'Est, pour les trois membres de la famille Ruck, qui n'ont guère en commun que leur nom. Inge admet mal les idées de sa petite-fille ; encore moins l'attitude fuyante de Carsten, toujours prêt à partir au quart de tour.
À travers cette comédie sociale et familiale, Katja Schönherr érige le portrait impitoyable, terriblement réaliste, de trois générations en proie au malentendu. -
Henri a cinq ans lorsque son père meurt. Sa mère élève seule cet enfant tour à tour turbulent et distrait, captivé par ses propres rêveries, souvent inquiet, loin d'être innocent. Renvoyé de l'école, il est adolescent lorsqu'il quitte pour la première fois la ville où il a grandi. À la campagne, il découvre sa vocation : il sera peintre.
Devenu adulte, il nous raconte son histoire, dans une langue ample et imagée, qui ne se refuse pas les chutes inattendues. Les nuits blanches succèdent aux jours de fête et de labeur, et Henri peint, voyage, connaît la joie, la faim, le doute, le désir et le deuil.
Gottfried Keller restitue aussi bien le regard émerveillé de l'enfance que les élans de la jeunesse, les instants de grâce et de désespoir, toutes les ambiguïtés qui nous constituent. -
Joseph Marti est engagé par Charles Tobler, inventeur riche et dépensier. Voilà le jeune homme immergé dans la vie des Tobler, chargé de tenir les comptes de son patron et d'éconduire les créanciers toujours plus nombreux, convié à jouer aux cartes avec Madame et à promener la famille en barque sur le lac voisin. Dans cette somptueuse villa où la réserve de cigares est toujours pleine et « le beurre est fait pour être mangé », Joseph se fait peu à peu une place. Mais le spectre de la faillite plane.
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Dans les années 1920, Robert Walser écrit exclusivement des chroniques
(appelées aussi « feuilletons ») pour la presse. Toutes ne seront pas publiées : ce recueil
présente une trentaine de textes, destinés aux journaux, mais restés inédits. Choisis et
édités par Peter Utz et Marion Graf, ils explorent les différentes formes du « je ». Aux côté
de ses narrateurs polymorphes à la langue labyrinthique, Walser s'amuse à nous semer et
à déséquilibrer ses phrases sur le fil, dans un processus d'écriture autoréflexive sans cesse
en mouvement.
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Publié en 1904, Les rédactions de Fritz Kocher marque les débuts de Robert Walser sur la scène littéraire. Déjà, ses figures d'écrivains masqués, parmi lesquelles l'écolier subversif, expérimentent la langue et en explorent les limites pour dire le quotidien. Des proses raffinées, nuancées de satire, qui annoncent l'extraordinaire potentiel littéraire de l'oeuvre à venir.
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A 72 ans, Yi Sunil retourne pour la dernière fois dans les montagnes qui séparent les deux Corées pour détruire la sépulture de son grand-père, enterré dans les bois, afin de solder son passé. Sa vie est mêlée à celle de ses enfants. L'aînée sort d'une mauvaise passe financière, la cadette, en voyage à New York, rencontre une cousine émigrée et son dernier est parti vivre en Nouvelle-Zélande.
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Voici un roman délicat sur la fragilité du monde et la perte de l'innocence, tout autant qu'une déclaration d'amour à l'art culinaire.
Nous sommes en 1962 à Ceylan, futur Sri Lanka. Triton, 11 ans, est engagé comme domestique par Mr Salgado, biologiste marin passionné par les récifs coraliens et préoccupé par leur extinction. Dehors, Cinghalais et Tamouls s'opposent, l'instabilité politique s'installe ; mais à l'abri de la maison, le garçon devient le cuisinier officiel de Mr Salgado. Consciencieux et astucieux, mais aussi plein d'une touchante naïveté, Triton relate ses exploits aux fourneaux, décrit les familiers de Mr Salgado, le truculent Mr Dias et la troublante miss Nili, qui intégrera bientôt la maisonnée ; et continue à grandir tandis que le pays approche de la guerre civile. -
Les vingt-cinq proses brèves de Retour dans la neige témoignent d'une époque charnière dans l'existence de Robert Walser, qui quitte en 1913 la vie mondaine berlinoise pour rentrer en Suisse, dans sa ville natale de Bienne.
Au fil de ces textes publiés pour la plupart en revue, restés inédits pour certains, l'innocence du regard, l'infinie curiosité du flâneur, la pudeur devenue précepte littéraire, acquièrent une force intemporelle.
Qu'il raconte des promenades, décrive des lieux, dresse des portraits ou se perdent dans le spectacle des villes et de ses semblables, « l'originalité [de Walser] s'exprime de façon inoubliable dans chacune des lignes, chacun des paragraphes qu'il écrit. » Stefan Zweig -
Leukerbad 1951 / 2014 : un étranger au village ; corps noir
James Baldwin, Teju Cole
- Zoe
- Ecrits D'ailleurs
- 3 Mars 2023
- 9782889071791
1951, Baldwin est le premier Noir qui séjourne à Leukerbad (Haut Valais, Suisse).
Les enfants crient «Neger!», les gens le dévisagent : qui est cet Américain qui ressemble aux indigènes d'Afrique dont on finance la conversion, à l'église? Dans «Un étranger au village», texte virtuose et puissant, Baldwin décrit la rage et l'humiliation que les Noirs ressentent aux États-Unis et qui trouvent leur écho dans le racisme primaire de ce village au bout du monde.
2014, les émeutes de Ferguson viennent d'éclater après l'assassinat d'un Noir par un policier blanc. Depuis Leukerbad, Teju Cole dialogue avec Baldwin: les choses ont bien changé, mais le racisme persiste : «On est d'abord un corps noir, avant d'être un ado qui marche dans la rue, ou un professeur de Harvard qui a perdu ses clefs.» -
Rwanda, début des années 1990. Le Suisse David Hohl étouffe dans son quotidien morne à l'aide au développement. C'est dans sa liaison avec Agathe, fille d'un fonctionnaire hutu, et l'instabilité politique causée par le soulèvement des Tutsis qu'il trouvera l'excitation inquiète nécessaire pour sortir de sa léthargie. Jusqu'à ce que survienne l'horreur, en 1994 : le génocide des Tutsis par les Hutus.
Plutôt que de fuir, David se tapit dans sa maison de Kigali durant les cent jours du massacre. La culpabilité, l'effroi, la faim et la solitude se mêleront dans ce huis-clos environné de pure violence.
Un roman politique et haletant qui s'intéresse aussi aux déviances de l'aide au développement, dont les moyens ont permis le renforcement de la dictature hutu à l'origine du Génocide. -
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Lorsque Franklin Starlight, âgé de seize ans, est appelé au chevet de son père Eldon, il découvre un homme détruit par des années d'alcoolisme. Eldon sent sa fin proche et demande à son fils de l'accompagner jusqu'à la montagne pour y être enterré comme un guerrier. S'ensuit un rude voyage à travers l'arrière-pays magnifique et sauvage de la Colombie britannique, mais aussi un saisissant périple à la rencontre du passé et des origines indiennes des deux hommes. Eldon raconte à Frank les moments sombres de sa vie aussi bien que les périodes de joie et d'espoir, et lui parle des sacrifices qu'il a concédés au nom de l'amour. Il fait ainsi découvrir à son fils un monde que le garçon n'avait jamais vu, une histoire qu'il n'avait jamais entendue.
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Dans une écriture abrasive, voici l'histoire d'un jeune homme des années soixante-dix dans un township de Harare, la capitale du Zimbabwe. La Maison de la faim est autant sa propre maison où le moindre quignon de pain a valeur d'or, que le symbole de la pauvreté des banlieues d'Harare, l'appétit de vivre et d'apprendre d'un adolescent en colère qui grandit dans un milieu hostile, raciste et d'une extrême pauvreté.
Critique sociale et exploration de soi, audace verbale fulgurante dans ce texte culte pour la littérature anglophone des années 70. Ce roman est considéré comme le départ d'une nouvelle écriture africaine, incisive et visionnaire. La Maison de la faim a reçu le Guardian Fiction Prize en 1979, Marechera est le premier et seul Africain à avoir remporté ce prix. -
Meret est infirmière. Le chirurgien chef de la clinique s'aperçoit de sa capacité d'empathie et il lui confie un rôle-clé pour un nouveau type d'opération: lobotomiser la partie du cerveau où la maladie psychique est supposée se situer. Mais quand l'intervention qui devait libérer une patiente de ses colères la transforme en légume, Meret est saisie de doute. Et lorsqu'elle tombe amoureuse d'une femme, et qu'on lui fait comprendre qu'elle aussi, Meret, pourrait être aidée pour ne pas dévier du droit chemin, elle se met sérieusement à élaborer des scénarios de fuite. Dans une langue simple et d'une profonde intelligence, Une simple intervention n'est pas seulement l'histoire d'une jeune infirmière dans un monde de pouvoir, c'est aussi l'évocation d'un amour intense.
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L'Etang est un texte de jeunesse que Walser offrit à sa soeur sous forme manuscrite. C'est la seule oeuvre que Walser ait écrite en dialecte. Elle met en scène le suicide simulé d'un adolescent, le jeune Fritz, qui ne se sent aimé de personne et voudrait reconquérir l'amour de sa mère. Ce récit clé préfigure la création future de Walser, maître des retournements subtils.
Les vingt-quatre épisodes de Félix, dialogues et monologues écrits en 1925, sont issus des microgrammes. Quelques traits d'une psychologie raffinée dépeignent avec humour l'éveil de la personne, sa rouerie distanciatrice dans l'affrontement avec les adultes et l'exercice de ses pouvoirs, les nuances de l'affirmation et de la conscience de soi. Le contenu biographique est évident, de même que dans L'Etang. -
La ganja que fume Tshepo finit par le conduire dans un sinistre hôpital psychiatrique, dont il ressort sans un sou. Il a vingt-trois ans, à lui la ville du Cap, où il découvre une sexualité nouvelle, solaire et mystique. Quant à Mmabatho, sa meilleure amie, elle s'apprête à mener de front ses débuts de comédienne et une relation amoureuse plus sérieuse que prévu. Ce roman fleuve bruissant de voix raconte l'entrée de jeunes noirs dans l'âge adulte et leurs combats dans un monde de violence et de préjugés qu'ils croyaient abolis en même temps que l'apartheid.
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Dernier de la famille dans un village de montagne grison, Chasper hérite de la vieille demeure familiale, ainsi que des lourdes dettes laissées par son père. Il devra les rembourser, s'il veut conserver la maison à laquelle il est viscéralement attaché. Mais Lemm, l'influent bistrotier du village, est décidé à s'emparer de la maison dont il pressent la grande valeur. La vallée alpine devient alors un huis-clos dans lequel se déploie ce roman de l'inéluctable : La Vieille Maison sublime la lutte d'un individu contre des forces qui le dépassent.
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Nietzsche qualifiait Les Gens de Seldwyla de « trésor de la prose allemande », un recueil d'histoires parmi les rares selon lui qui méritent d'être « lues et relues ». Il faut situer cette oeuvre majeure du XIXe siècle entre Gogol pour son réalisme et Bouvard et Pécuchet pour sa satire.
Seldwyla une petite ville proverbiale dans la campagne où rien n'est grave et où on est à la fois capable de se féliciter de ce que l'on est et doué d'autodérision. Où on a des idées, même si souvent la paresse prend le dessus. A Seldwyla, peu importe de creuser à nouveau une route fraîchement bitumée parce qu'on a oublié de remplacer les conduites d'eau.
La narration est d'une vitalité telle qu'elle nous fait avancer à grands pas dans le récit. Les dialogues sont nombreux et l'ironie toujours présente.
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Ce recueil, qui fait place aussi bien à l'essai qu'à la poésie, met face à face vingt et un textes et les images qui leur correspondent. Des pages d'époques, de longueur et de genres différents, qui déploient toute la gamme d'un styliste virtuose : poèmes, proses, caprices, petite scène dramatique, critique d'art, compte-rendu d'exposition... avec pour dénominateur commun, la peinture. Walser y exprime toute la saveur des peintures galantes de Fragonard, fait bruisser de vie les images d'un album d'Anker ; converse avec l'Olympia de Manet, révèle des détails inattendus de La Vénus du Titien, rehausse le mordant des miniatures de Daumier... Voici un itinéraire dans la galerie intérieure de Robert Walser, à la découverte d'une sensibilité perçante, chaloupée et délicieusement espiègle.