L'intelligentsia et la révolution

Traduit du RUSSE par JACQUES IMBERT

À propos

Rien n'est jamais simple, surtout pas ce plaidoyer musical pour la révolution bolchévique : car s'y joignent l'acte politique, toujours problématique, de l'intellectuel prenant fait et cause au coeur de la tourmente, et la découverte autant que le voeu d'une esthétique nouvelle dont la révolution jette aveuglément les principes. Peu importe que ce soit par le fer et le feu, ou même faut-il qu'il en soit ainsi, comme dans les grands moments mythiques des origines, pour qu'apparaisse un monde qui sonne autrement. Il y a dans le mouvement destructeur de la révolution une force créatrice implacable et capable d'opérer, selon l'expression de Nietzsche, dont Blok paraît ici parfois très proche, la transmutation des valeurs : c'est à cela qu'aspirent ces pages d'une langue vive et libre, qu'on peut lire aussi comme le meilleur commentaire qui soit du grand poème Les douze.

Traduit du russe par Jacques Imbert.


Rayons : Littérature > Poésie


  • Auteur(s)

    Alexandre Blok

  • Traducteur

    JACQUES IMBERT

  • Éditeur

    Alidades

  • Distributeur

    Alidades

  • Date de parution

    01/01/2002

  • Collection

    Petite Bibliotheque Russe

  • EAN

    9782906266216

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    28 Pages

  • Longueur

    21 cm

  • Largeur

    12.5 cm

  • Épaisseur

    0.4 cm

  • Poids

    201 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Alexandre Blok

  • Naissance : 12-11-1880
  • Décès :7-8-1921 (Mort il y a 104 ans à l'âge de 41 ans)
  • Pays : Russie
  • Langue : Russe

Alexandre Blok est né en 1880 à Saint-Pétersbourg. Il est élevé par ses grands-parents maternels dans un milieu aristocratique et cultivé propice à développer son intelligence précoce. Il rédige ses premiers poèmes dès l'âge de cinq ans ! En 1903, il épouse Lyuba Mendeleeva (fille d'un grand chimiste). Mais cette relation malheureuse le conduit à mener une vie tumultueuse, à fréquenter des prostituées. En 1905, Blok accueille avec joie la Révolution. Patriote, son oeuvre est intimement liée à la destinée de son peuple. Elle s'inscrit dans la lignée des symbolistes russes qui voient la poésie comme une possibilité d'établir une relation entre l'homme et le cosmos. La musicalité y tient une place majeure. Douze paraît en 1918. Blok produira quasi simultanément, deux jours après, Les Scythes, puis n'écrira plus rien jusqu'à sa mort, hormis quelques articles. Face aux errances du pouvoir, il préfère s'écarter des nouveaux hommes forts de Russie. Ce dénigrement lui vaudra de ne jamais voir aboutir sa demande de passeport pour se rendre à l'étranger afin de se soigner. Il meurt prématurément le 7 août 1921, terrassé par la maladie (probablement la syphilis).

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